Primha
.. est la reine des preuves.
Proverbe latin.
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Proverbe latin.
- Il y avait parfois des chemins inévitables dans une vie ; celui par exemple, des amis. Tout le monde des vies durant, les liens se font et se défont, se renforcent, et s'estompent. Puis en grandissant, celui de l'Amour, qui englobe toutes ses nuances ; le sincère, le profond, le menteur, le singulier.. Qu'importe le nom donné, qu'importe la teneur des sentiments, l'Amour est là. Et c'était aussi une des premières choses qu'apprenait la pastorale, tout comme les écrits souvent lu aux plus jeunes. Mais pour ce qui était de Prim, les chemins s'étaient un à un bouché de tronc de chêne, bloquant toute arrivée de sa part sur les sentiers communs de la vie. Les amis étaient aussi éphémère que possible, aussi fugitif que le premier échappé de prison. L'Amour ne s'accordait à aucune mélodie offerte par le monde, pas même celle de sa famille. Tout n'était que l'histoire d'un temps, un chapitre de courte durée. Sauf peut-être certains souvenirs ; ceux qui lui rappellent combien elle est en vie, combien elle est détestée bien plus que chérie. Et si, il n'y avait véritablement que le Créateur qui soit en mesure de lui offrir tout ce dont elle avait besoin ? Et si, Il était la clé de toute la réussite de sa vie ?
Sur les dalles sombres, les pas de la Valyria se couchent, accompagnés du cliquetis infernale du bois de canne servant d'équilibre et d'appuis au corps. A chaque avancée, la robe est poussée par les frêles gambettes de la dragonne bien affaiblit ; plus qu'elle ne l'aurait cru il y a de cela, presque un an. Le monde que lui avait récité les Soeurs n'était finalement qu'une illusion sans fin, bien plus utopique que le réalité mordante de violence, tromperie et bassesses. Mais ce jour, elle n'était pas ici pour régler ce compte la. Non. Il lui fallait remettre de l'ordre dans sa conscience, avant de ne repartir dans de vils péchés. Car si Valyria était une fervente servante de l'Eglise, elle ne parvenait d'aucune façon à vivre vertueusement au possible. Les tordes étaient reconnus, car jamais elle ne mentirait ; c'était la au moins une bonne chose de faite.
Le regard abîmé se porte sur la petite stature de bois, alors que la main signe le corps. Autour d'elle, le silence, comme dans chaque lieu Saint digne de ce nom. Y avait-il seulement quelqu'un pour entendre les nombreux péchés ? Pour entendre, cette vérité secouée, fantasque et pourtant réelle ? Y avait-il, sa prochaine proie ?
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