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[RP] La confession..

Primha
.. est la reine des preuves.
Proverbe latin.


    Il y avait parfois des chemins inévitables dans une vie ; celui par exemple, des amis. Tout le monde des vies durant, les liens se font et se défont, se renforcent, et s'estompent. Puis en grandissant, celui de l'Amour, qui englobe toutes ses nuances ; le sincère, le profond, le menteur, le singulier.. Qu'importe le nom donné, qu'importe la teneur des sentiments, l'Amour est là. Et c'était aussi une des premières choses qu'apprenait la pastorale, tout comme les écrits souvent lu aux plus jeunes. Mais pour ce qui était de Prim, les chemins s'étaient un à un bouché de tronc de chêne, bloquant toute arrivée de sa part sur les sentiers communs de la vie. Les amis étaient aussi éphémère que possible, aussi fugitif que le premier échappé de prison. L'Amour ne s'accordait à aucune mélodie offerte par le monde, pas même celle de sa famille. Tout n'était que l'histoire d'un temps, un chapitre de courte durée. Sauf peut-être certains souvenirs ; ceux qui lui rappellent combien elle est en vie, combien elle est détestée bien plus que chérie. Et si, il n'y avait véritablement que le Créateur qui soit en mesure de lui offrir tout ce dont elle avait besoin ? Et si, Il était la clé de toute la réussite de sa vie ?

    Sur les dalles sombres, les pas de la Valyria se couchent, accompagnés du cliquetis infernale du bois de canne servant d'équilibre et d'appuis au corps. A chaque avancée, la robe est poussée par les frêles gambettes de la dragonne bien affaiblit ; plus qu'elle ne l'aurait cru il y a de cela, presque un an. Le monde que lui avait récité les Soeurs n'était finalement qu'une illusion sans fin, bien plus utopique que le réalité mordante de violence, tromperie et bassesses. Mais ce jour, elle n'était pas ici pour régler ce compte la. Non. Il lui fallait remettre de l'ordre dans sa conscience, avant de ne repartir dans de vils péchés. Car si Valyria était une fervente servante de l'Eglise, elle ne parvenait d'aucune façon à vivre vertueusement au possible. Les tordes étaient reconnus, car jamais elle ne mentirait ; c'était la au moins une bonne chose de faite.

    Le regard abîmé se porte sur la petite stature de bois, alors que la main signe le corps. Autour d'elle, le silence, comme dans chaque lieu Saint digne de ce nom. Y avait-il seulement quelqu'un pour entendre les nombreux péchés ? Pour entendre, cette vérité secouée, fantasque et pourtant réelle ? Y avait-il, sa prochaine proie ?

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Hull19
[Une confession équivoque n’obtient qu’une absolution équivoque — William Shakespeare]


La route et le voyage étaient le synonyme de bien des métiers : le marchand ambulant, le messager, le soldat, le juge itinérant, l'ambassadeur, le prédicateur... mais aussi ceux de brigand, escorte, voyageur, berger. Tant d'autres pouvaient aussi se faire nommer, mais à quoi bon étirer ainsi inutilement le fil de sa pensée? Car il connaissait le pourquoi de sa familiarité avec la route. Après tout, par le passé, la majorité des précédents métiers auraient été une bonne réponse pour expliquer sa présence loin de chez lui. Nuls ne pouvaient douter des spécificités de sa présence, tous pouvaient assumer la raison maîtresse. Après tout, même si l'habit ne fait pas le moine, l'habit ne ment jamais!

Les genoux joins et contre le sol, le dos quelque peu courbé, les mains assemblées pour la prière... tous des indicateurs d'un homme de foi. La soutane noire couvrant son corps le faisant sombre quelque peu avec les colonnes et le mur de l’église mal éclairée. Une barrette pourpre reposait à ses côtés, retiré avant que le clerc ne se prosterne en la prière devant le Très Haut. À travers royaumes et empires qu'il traversait, il prenait toujours un moment pour se recueillir avant et après l'accomplissement d’une de ses charges. Aujourd'hui, il tentait tant bien que mal de prier, ruminant dans ses pensées l'entretien pour lequel il avait traversé la bonne partie du royaume. Aujourd'hui, sa concentration était éphémère.

Le bruit de pas résonnait doucement le long des murs et arches, s'amplifiant lentement : une personne remontait l'allée centrale. Il lui semblait que le bruit de pas était accompagné, de façon disproportionnée, par le bruit d'une canne touchant méthodiquement le sol. Le fil de ses pensées se détourna vers la prière, ignorant mentalement les bruis résonant dans l'église. Après tout, les lieux de cultes étaient ouverts à tous et toutes, il ne pouvait pas s'attendre à toujours bénéficier de moments de silence pour la prière. Brusquement, sa contemplation fut interrompue par le nasillement du canard. Restant immobile de posture et gardant les yeux fermés, il déposa une main dans la barrette sur le sol. Le couvre-tête était à l'envers et, à sa grande damnation, vide! Le canard nasilla de nouveau sur sa dextre, en direction de l'allée centrale. Il ouvrit les yeux et tourna tête, dirigeant son regard vers l’offensant animal.

Le canard se dandinait en direction d'une personne qui remontant l'allée centrale. Portant robe et tenant une canne, le clerc assuma que le canard avait mépris la personne pour un de ses vieux confrères. Le silence avait été importuné par l'arrivée de la personne et la caquette du canard, silence qu'il désirait rétablir. Il posa une main sur le sol et, sans regarder l'arrivante, appela le canard.



"Arnarion, revient ici," dit-il, simplement et sans lever le ton de sa voix.


Le canard, un présent estimé qu'on lui avait fait, était surprenamment bien dressé. Ainsi donc, ledit Arnarion fit demi-tour dans l'allée centrale pour retrouver la voix qui l'avait interpellé.
Primha
    Rivé sur la grande croix au devant d'elle, Prim plisse le regard. Était-ce finalement une bonne idée que celle de confesser la totalité des maux qu'elle a pu causer, et de ceux dont elle souffrait ? La punition serait longue, elle le savait, peut-être même qu'une seule vie. Alors qu'elle allait tourner les talons, préférant prendre place sur un des bancs, l'arrivée discrète et bancale d'une bête à plume la figea. Un canard ?

      Arnarion ?


    Arnarion. Dans toute l'histoire de Rome et ses institutions, il n'y avait que ce bougre d'idiot pour posséder des canards par centaines. Cela voulait-il dire, qu'il était ici ? Ravivé par cet espoir, le minois se redresse pour se poser sur une voix qui, semble appeler.. le canard ? Doucement, un sourcil se hausse en dévisageant le bon homme de d'Eglise resté au sol.

      Vous avez osé ! Arnarion.


    Après Onael le canard, nom de la douce marraine de l'Argentée, voici.. Arnarion.. nom de l'unique et aimé cousin. Peut-être était-ce la le signe qu'ils allaient revivre au travers ces animaux.. Ou peut-être était-ce simplement, encore de la folie. Toujours était-il, Prim avançait en direction de cette homme, bien décidé alors à faire de lui, la prochaine vengeance. Ne serait-ce que parce qu'il était le seul présent, mais aussi pour avoir appeler une bête à plume par le nom de son adoré.

      Le Cardinal Arnarion est mon cousin. Vous êtes ?

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Hull19
Les pas, impétueux et décidés, rattrapèrent rapidement le canard. Canard qui, affolé par le soudain mouvement rapide derrière son dandinant postérieur, alla se réfugier dans la barrette pourpre. Un ton de voix exacerbé et sec, voir hautain, interpella le clerc qui se trouvait toujours au sol. Des propos, qu'il ne pouvait être assumé que voilé, lui furent adressés. Il sourit doucement et porta son regard sur la petite demoiselle qui s'était approchée à la suite d'Arnarion. Il laissa distraitement une main sur son côté pour flatter et rassurer son compagnon canidé.

"Le Canard Arnarion est mon inusité compagnon. Quant-à-moi... fit-il, en guise de réponse quelque peu taquine avec son ton doux ... et bien je suis plusieurs choses, mon enfant, et je fus encore d’avantages par le passé. Dites-moi, désirez-vous l'introduction de l'humble, du pompeux ou du réaliste?"

Silencieux pendant un instant, il renchérit avec un sourire à la demoiselle

"Peut-être, encore, préfériez-vous celle du poète?"

Il baissa son regard, son visage songeur.

"Ou peut-être posez-vous votre question sans réellement vouloir de réponse, en une vendetta telle une offrande votive et vaine?"
Primha
    L'Océan abîmé scrute le blond dans son habit noir, la mine fidèle à elle même. Le menton appuie le maintiens noble de la jeune femme, autant que la prestance de sa petite taille : Valyria aimait par dessus tout Arnarion, quand bien même il était infernale, il était son unique lien de famille prenant le temps de s'inquiéter d'elle. Alors, quand à nouveau l'homme nomme Arnarion, elle retient un frisson autant qu'elle ne le pouvait. Le sourire qui se niche sur les lippes de l'interlocuteur la laisse perplexe, autant que son discours. Que voulait-elle ? Certainement pas de belles paroles, certainement pas tourner autour du pot.

      Je ne pose jamais de question sans attendre de réponse. Alors, si pour vous, m'indiquer qui vous êtes, outre votre accoutrement qui en dit long est trop compliqué pour vous..


    Est-ce que cela faisait un péché de plus à confesser ? Sans doute. Agacée, manque de patience flagrante, elle tapote le bois de la canne de ses doigts.

      Prime Adelys de Valyria..


    Au moins, il savait à qui il avait à faire à défaut de la connaître.

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Hull19
Froid, voir glaciale. L'attitude le fit sourire de plus belle. Non pas parce qu'il était cruel ou méchant, mais bien parce que la situation inusité l'amusait. À vrai dire, les chances de rencontrer un ou une Valyria se faisaient bien mince en dehors de Rome ou des locaux du Concile Épiscopale Impérial.

"Alors je serai votre vaudeville vilain, mon enfant. Véridiquement, la vérité ne se veut point virulente ou valseuse."

Il prit entre ses mains le canard, sortant ce dernier de sa barrette de cardinal. Déposant le compagnon plumé sur le sol, les mains s’affairèrent ensuite à secouer ledit couvre-tête. Le clerc plaça la barrette de pourpre sur son front et se redressa. Lentement, il déplia ses membres pour se tenir debout devant son interlocutrice. Lorsqu'il priait agenouillé, il était difficile de remarquer sa grandeur et la taille de sa carrure. Maintenant qu'il était debout, il dépassait d'un bon pieds la demoiselle. Il eu un bref moment de consternation en remarquant comment celle-ci semblait frêle malgré sa robe. Après tout, il avait malencontreusement intimidé certaines personnes par sa simple carrure couverte de noir par le passé.

Il croise le regard de la demoiselle, qui brille d'un feu, d'un étincelle. La colère? La vengeance peut-être? Ou était-ce un masque derrière lequel se trouvait plutôt un regard abîmé? Son regard gris tentait de déchiffrer celui de la demoiselle, qui l'avait si soudainement interpellé. Le silence s'étira durant quelques secondes.


"Son Éminence Hull de Northshire, Cardinal Romain."

Il joint ses mains et les pointèrent sur le sol, ou se dandinait le canard.

"Ceci... ceci est un présent de mon Éminent confrère de Valyra. Présent qui, comme vous l'avez remarqué, porte le nom de son propriétaire d'origine."

Le Cardinal sourit de nouveau.

"Je suis heureux de rencontrer une troisième de Valyra. J'ai entendu de nombreux râlement sur vous par la gracieuseté de votre famille."

Venait-il réellement de dire cela? Si, car il avait la franchise sur la langue. Qu'en déplaise à la demoiselle.

"Je ne m’attendais certes pas à vous croiser ici. Le voies impénétrables du Très Haut me surprennent encore. Enfin, le destin pour être plus exacte."

Il inclina son chef pour saluer la demoiselle, acte quelque peu exceptionnelle.
Primha
    L'homme se redresse ; et le regard passe du sol au nez levé. Si l'on ne parvenait à deviner la taille du religieux, l'on pouvait en revanche sans difficultés aucunes trouver dans cette rencontre, une pointe d'amusement. Sans doute était-elle ridicule ? Peut-être, était-ce pour cette raison que le monde aimait tant se moquer de ses mots, de ses colères comme si, elle n'était qu'une enfant. L'agacement au beau fixe, elle imprime son regard dans celui qui la trouve, nullement dérangée par l'espace qui sépare les deux minois - le monde était ainsi fait, Prim ne dépasserait jamais son mètre cinquante trois.

      Éminence.


    Un égal d'Arnarion, et un confrère, qui plus est. Tel une mère attendant réponse de son fils, elle tapote de la pulpe blanche de ses doigts la canne qui lui permet de garder l'équilibre. Le canard revint dans la conversation, ce qui aurait pu outre mesure, l'amusée. Mais ce jour, elle n'était certes pas d'humeur à cela. Autant dire, que ces trucs à plumes avaient le don de l'agacer ; la faute au Cardinal !

      De nombreux râlement sur ma personne.. Arnarion aime dépeindre des choses qui n'ont pas lieux d'être.


    Si l'Argentée avait été une jeune fille - plus ou moins - douce à la sortie du couvent, il en était tout autrement près d'une année suivant. Les lippes remuèrent légèrement, et Prim finit par incliner le minois afin de rendre un salut, convenable, au Cardinal.

      Le Très-Haut risque de vous surprendre d'avantage, je viens ici pour me confesser. Prendriez vous le temps d'entendre une Valyria ?

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Hull19
Une trentaine de centimètres plus bas, il crut reconnaître une orageuse personnalité. On le lui avait certes pas raconté de mensonges sur ce point! Son regard, de compassion en écoutant la jeune demoiselle, prenait le temps d'observer la troisième Valyra. Lui qui avait été curieux de la croiser, il était maintenant bien servis. Après tout, comment aurait-il plus ignorer son confrère râlant durant de si longues heures sur la famille jeune demoiselle? Les longs cheveux argentés étaient inusités, mais de longueur et couleur pure. Un petit nez entouré de joues un peu crispées, énervées par quelque chose. SA présence? Celle du canard plutôt... ou la présence d'un nom familier sur un vulgaire animal. Point si vulgaire aux yeux du Cardinal, mais il ne pouvait que spéculer sur les intentions et pensées de la demoiselle. Et, sur ce dernier point, il avait de l’expérience.

Ses lèvres saillantes le surprirent avec des paroles qu'il ne s'attendait pas à entendre après l’atypique rencontre. Une confession?


"J'écouterai la confession d'un Blanc-Combaz si l'on me le demandait. Un confessionnal se trouve derrière la seconde colonne de l'allée centrale..." dit-il, laissant sa phrase sans fin pour laisser libre choix à la demoiselle.
Si celle-ci ne voulait pas aller dans le confessionnal, le tout pouvait se faire devant l'autel. Chose qu'elle devait connaître forcément, considérant la religiosité familiale des Valyria.
Primha
    Et si finalement, tout les cardinaux de rome étaient ainsi ? A croire qu'aucun homme n'avait la foi, la vrai, sauf peut-être.. Alboin ? La pensée souleva un sourcil de porcelaine, qui retomba bien vite. Non, Alboin était bien trop caché dans sa cave ! Ainsi donc, tout les hommes de foi rencontré jusque présent n'étaient pas si saint d'esprit que cela. Le premier s'était défroquer, l'avait embrassé même ; et même offert un magnifique collier de lys d'or et d'azur. Ce souvenir impacta la peau, dressant l'épiderme sous les tissus, avant que le regard ne soit balancé en silence vers le confessionnal, avant de revenir sur l'immense cardinal.

      Pourquoi s’embarrasser d'un paravent de bois, vous connaissez mon identité, autant que mon visage. Je n'ai aucune honte à mes confessions. N'est pas Valyria qui veut.


    La phrase s'accompagne d'un sourire en coin, songeant d'ores et déjà aux quelques mois à venir. Si la remarque des Blanc-Combaz était mal venu, celle-ci finirait bien par tomber au creux d'oreilles lointaine. L'on ne pouvait décemment pas mettre toute une famille dans le même panier. Prim n'était pas à considérer comme Septimus, qui malgré quelques fautes ci et là, n'avait que tâcher le nom de Valyria lors de son affrontement avec le Général Namay. Passant devant le duo étrange du maître et du nommé Arnarion, l'Argentée posa sa canne avant de ne s'asseoir au devant même de l'autel, repliant jambes et tissus sous elle. Il était hors de question qu'elle ne se mette à genoux, jambes rebelles refusant de commettre le moindre effort ; elle risquait de ne plus se relever.

      Je confesse à Dieu Tout-Puissant, je reconnais devant mes frères, que j'ai péché en pensée, en parole, par action et par omission.


    Prêt Northshire ?

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Hull19
"Je supplie tous les Saints, et vous mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. " répondit-il à la demoiselle.

Il prit fit quelques pas pour se placer du côté dextre faisant face diagonalement à l'autel. Posant ses genoux sur le sol, il joint ses mains devant lui. Il était ainsi en la présence partagé du Très Haut et de la confessante. Solennellement, il éleva sa voix.


"Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés.

Je crois en le Pardon Divin;
En la confession franche;
En le caractère sacré de la confession;
En la rémission des péchés.
"

Ses mains se posèrent sur ses genoux, liés par la foy. Il posa de nouveau son regard sur Prime et fit un sourire sérieux, mais ouvertement franc : il était à la disposition de la demoiselle.

"Chère enfant du Très Haut, que voulez-vous bien me confesser?"
Primha
    Le regard suit les mouvements du Cardinal, presque avec une attention totale. L'oreille entend, écoute, mais ne cède pas sous se timbre semblant être tiré entre la sincérité et l'amusement de voir une Valyria se confesser ce jour. Silencieuse, les mains jointes en une petite boule sur les cuisses, Prim étudie le sourire dans un léger haussement des sourcils ; homme étrange que voilà. Il lui faudrait en toucher deux mots à Arnarion.

      Je confesse le péché de Colère.
      Il m'est arrivé d'en éprouvé plus que nécessaire envers un Comté élu, envers celle qui fut ma suzeraine. Les insultes ont été pensées, les violences avortées, mais je ne crains que l'un comme l'autre, éprouvions le besoin de semer des embûches sur nos routes, afin de se dénigrer.

      La colère, encore, envers une femme qui n'est qu'une vile menteuse et manipulatrice. Devant des faits, elle nie, encore et encore. La main lui à été tendue, je n'ai eu pour réponse que des insultes et des crachas. Je l'avoue sans remords, avoir souhaité lui faire prendre son enfant, celui qu'elle porte encore car de grâce, je me suis éloignée de ses êtres impures. L'enfant n'est que bâtard, la mère est une cuisse légère cherchant le regard de tout homme, rougissant comme une fausse pucelle devant eux. Pardonnez.. La colère me porte encore.

      Je confesse l'Orgueil.
      En réponse à tout ceux qui ne me considère comme une enfant, il était nécessaire de remettre les choses en leur état originel. L'on m'a également pensée fausse, manipulant le monde pour n'en tirer que le meilleur et m'en débarrasser par la suite. L'on m'a juger faible, et sans honneur. L'Orguil m'a fait leur montrer qu'il ne faut jamais juger un nom, une personne, ou une erreur. J'userais encore de ce péché pendant ma confession ; je suis bien plus grande que certaines têtes couronnées, que certains noms et certaines maisons.

      Je confesse, la Gourmandise.
      En évoluant au Louvre, je ne peux que l'être. Cela rejoint par la même, l'Orgueil. Ce péché me fait souhaiter grandir par mes propres moyens, par ce qui fait de moi, Primum Adelys, et non pas, la manipulation de certains.

      Je confesse, l'Acédie..


    A cet instant, une moue déforme les lippes de Porcelaine ; les maux n'étaient parfois pas justes, les maux rendaient les âmes parfois bien faibles. Ce jour, elle se demandait encore comment avait-elle s'éloignée de ce chemin qui était sien.

      Trompe la Mort est un surnommé qui m'a été donné. En l'espace d'une après midi, j'ai perdu l'Homme avec lequel je me voyais évoluer, mais également l'usage de mes jambes. Je n'ai plus prier, des jours durant, en voulant grandement au Seigneur de cette épreuve. Pourquoi m'avoir mit cet homme sur ma route, si ce n'était que pour l'éloigner par la suite. Je crois aujourd'hui avoir comprit, et je m'en repentis.

      Enfin, je confesse la Luxure.
      Ma famille ne le sait, et serait déshonneur de l'apprendre. J'ai céder, car il m'était devenu mortel de suivre le chemin des Valyria.


    Qui avait dit, que Valyria ne fautait pas?..

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