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[RP] Les âmes se rencontrent..

Primha
    .. sur les lèvres des amants.
    Percy Bysshe Shelley


    Citation:
        En vérité..


        En vérité, tu es insupportable.

      Partir était la meilleure décision prise depuis bien des mois. Pourtant, il me semble avoir oublier une part de moi à ton côté. Rien ne nous retiens, rien ne nous attends ; ni amour ni destin commun, et pourtant je ressens le manque de ta présence, tout juste partie. Alors pour te rassurer, et me rassurer au travers ces mots, laisse moi te compter mes dernières journées. T'avais-je déjà parlé de Felip ? Il est depuis des mois maintenant, l'un des rares hommes importants de ma vie ; il est un frère, ce même que mon Aegon, petit frère de sang était lorsqu'il était de pleine santé. Il est, un égal. Mon autre. Autre qui depuis des semaines, n'était devenu qu'un vulgaire souvenir, dont les pages n'ont jugés d'aucune façon importante de me prévenir de son état de Santé. Nous nous sommes donc retrouvé, dans une simplicité comme j'aime : sans larmes ni grosse embrassade.

      Dans moins d'une dizaine de jour, nous serons arrivé.
      Viendras-tu ?


    _________________


Ratdeschamps
Citation:


    Ta vérité n'est pas la mienne.

    Tu es aussi insupportable que moi, si ce n'est plus. Mais c'est ce qui me fait te regarder, et ce qui me fait sourire.
    Je ne me rappelle pas que tu m'es parlé de ce Felip. Peut-être parce que nous n'avons pas besoin de parler quand nous sommes ensemble ? Mais passons, tu me vois ravi d'apprendre que tes retrouvailles aillent au mieux. Les larmes, ce n'est pas ton fort, il faut le dire. C'est un peu ce qui fait ton charme, au fond. Ta fierté, tes hausses de ton. C'est ce qui fait que tu es toi, et unique.
    Ce que tu as laissé derrière toi, sans te retourner n'est que plaine gelée sans importance. Alors ma réponse est simple. Oui je viendrais.

    Je viendrais quémander la chaleur de tes sourires, la délicatesse de tes mains et la senteur de ta chevelure.

    Devrais-je t'avouer que je m'ennuie de toi ? J'ai l'impression que tu pourrais passer chaque porte que je vois, et te mettre à râler comme j'aime que tu le fasse. Mais à la place de ta douce silhouette agréable à ma vision, je ne vois que de pauvres bêtes de ferme, désireux de polluer les souvenirs que j'ai de toi.

    Je ne pourrais rester, hélas, bien que l'envie soit là. Quoi que, je vais y réfléchir un peu plus calmement, prochainement. Le descendant n'est plus. Ce qui change pas mal de chose, n'est-ce pas ? J'ignore encore si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle néanmoins.

    Cela a de bon de me montrer, encore une fois, l'hypocrisie de certains. Mais aussi un nouveau soutient. Et étonnamment, les seules douleurs que je perçois ne sont pas liées à cet être. Mais juste au tiens, et au mien.



_________________
Primha
    Citation:
        En vérité..


        En vérité, la perdition nous attends.

      Celle-ci est vrai, tu ne peux le nier. Le temps fera son oeuvre, sans que nous n'y puissions rien puisque tu me manques, autant que la réciproque est présente. Car ce que j'ai laissé derrière moi, c'est bien toi. En aucun cas, ce n'est une plaine gelée ; tu es vivant, tu es vrai et à chaque instant tu inspire ce qui s'offre à toi.

      Je ne passerais jamais plus les portes des auberges de la ville, moins celles de ces lieux communs dans lesquels nous nous retrouvions. Ces souvenirs te restent, et j'espère, te comble de ce manque. De toi, je garde encore ces marques de tes mains, aux poignets. Aussi bête que ce soit.

      Mais, raconte moi ce qu'il s'est passé ? Je suppose que cela en est arrivé aux mains.. Avec Lui, peut-être ? Autant qu'Elles ? Il est temps pour toi de fuir ces mondes, qui ne t'apportent rien de bon. Si tu ne comprends pas mes désirs quant à nous, je t'avoue sans peine ne pas comprendre, ton besoin de rester avec ceux qui, plus d'une fois t'on blesser.

      Je t'attendrais.


    _________________


Ratdeschamps
Citation:

    Je sais que cette fois tu as raison.

    Ces souvenirs sont là, certes, mais détrompe-toi, ils ne me comblent pas. Ce que je préfère avec toi, c'est d'en créer. Et ma gourmandise n'a aucune limite. J'en veux plus de toi, de nous. J'en veux à m'en graver dans la peau, et dans l'âme. Je veux me souvenir de toi, même après le trépas.

    Je ne peux te raconter ce qui a eu lieux ici. Je n'en ai ni l'envie, ni la force. Dés que j'y pense, la nausée me prend. Et tu peux me croire quand je dis que je n'ai aucune envie de rendre quand je pense à toi. Mais sache qu'Il a laisser une marque de dégout et de haine sur mon cœur et que plus rien n'est pareil. Mon pardon à une limite qu'Il a franchit.

    Et Elle ... Que dire de plus hormis le faite que cette journée gardera désormais ces marques dans ma peau.

    Je ne peux t'expliquer ce que moi-même j'ai encore du mal à comprendre. Je ne sais pourquoi je reste là. Peut-être est-ce parce que je m'y sens chez moi, malgré la colère qui augmente au fil des jours. Ou alors parce que je crains que l'herbe ne soit pas si verte ailleurs. Mais c'est sans doute juste un espoir vain que tout redeviendra comme il fut un temps qui me clou dans cette ville que je soupçonne maudite désormais.

    Tu me dis de fuir ces mondes, oui, mais je n'ai pas trouvé le mien. Du moins, pas encore. Je cherche une place qui m'attends, et qui m'irait. Celle qui est faite pour moi.

    Te demander d'attendre est égoïste de ma part. Si tu veux le faire de toi-même, bien entendu, je ne peux t'en empêcher. Mais je ne t'y oblige pas. En retour, néanmoins, je te promet que tu ne le fais pas pour rien. Et je ne m'oblige pas à poser ces mots sur le vélin.

    J'aimerais te demander où tu es actuellement, pour que je puisse m'imaginer à tes côtés.




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Primha
    Citation:
        En vérité..


        Après ce que tu m'as fais connaître, il ne me reste qu'a attendre.

      Il m'est impossible de vivre avec un regret, moins encore de vivre sans vivre pleinement. Peut-être ne devrions-nous, peut-être nous ferons nous fouetter, peut-être serais-je insultée. Mais je me prête volontiers à l'oublis des maux au creux de ta personne, au creux de tes bras, et de ce qui nous lie sans que nous puissions y comprendre un instant le sens. Mon coeur apprécie l'étendue de la dévotion qui est notre, des souvenirs qu'il en reste avant de pouvoir en créer de prochains.

      Mais avant cela, il te faut je crois, trouver la paix avec ceux qui te causes deschagrins ; même s'ils ne s'expriment pas encore. La perte d'un être, même encore inconnu car dissimulé par le ventre rond d'une mère - aussi sotte et petite femme soit-elle - est une épreuve que le temps te fera sentir. Pour être honnête, cela ne pouvait qu'arriver, puisqu'une maxime très juste dit, qu'à trop jouer avec le feu, on se brûle les ailes. Elle ne pourra jamais je crois, comprendre l'étendue des dégâts qu'elle se sera causée, autant qu'à toi. L'amour rend aveugle, n'est-ce pas ?

      Je ne cesse de me dire, que je suis ta délicatesse ; celle qui essaie d’apaiser les maux. Moi, avec tout mes défauts, ceux la même qui font que je ne suis pas tant aimée. Mais je ne changerais pas, car le monde ne change pas non plus à mon égard. Si jamais tu as besoin d'un monde par procuration, tu peux toujours lire, et relire ces mots. Il m'est impossible de te juger, sans en faire de même pour moi. Tente. Essaie de trouver ce monde qui t'appartient, sans que l'on te dicte quoi faire de ta vie, et de ceux qui t'appartiennent. Il était important pour toi, et je gage qu'il le sera à nouveau encore en essayant de se racheter, comme à chaque fois. Elle et sa maîtresse sauront tout autant se faire pardonner, car l'une comme l'autre t'aiment. Et sans que tu y prêtes attention, tu as besoin de leur présence. Combien de fois y es-tu retourné ?

      Je suis en Guyenne actuellement. Les villes que nous traversons sont tristes, et silencieuses. Parfois la nuit, quand le planchers grince, j'espère que ce soit toi qui arrive. Illusion agréable au détour d'un voyage guidant vers le front.


    _________________


Ratdeschamps
Citation:

    Il y a un délice que j'ai retiré de mon menu ...

    Le mal est fait, et pour cette fois, il est irréparable. Alors, entre nous, Il peut faire ce qu'Il désire, ma blessure est là. Et quand bien même elle viendrait à guérir, Il ne se serait pas pardonné, pas par moi en tout. Car Il l'est déjà, de la part des autres. Et c'est bien trop à mon gout. Pour ce qui est d'Elle, le pardon a été demandé, mais je l'ai refusé. A trop pardonner, l'on devient faible. Ce que je me refuse d'être désormais. J'ai trop offert pour ne rien avoir d'autre que des problèmes en retour. Pour ce qui est de la troisième, en revanche, cette maitresse qui est aussi la mienne de part le travail que j'effectue, Elle n'a rien à se reprocher. Même pire que cela, Elle est probablement autant victime que moi, mais se refuse à le montrer. Ce qui lui ressemble, d'ailleurs.

    Mes maux sont trop profonds pour que tes mots d'encre me suffisent, pourtant, il me faut attendre aussi. Que tu sois bien arrivé. Rien ne sert de bouger si c'est pour te louper. J'ai énormément de mal, je te l'avoue, à rester concentré sur notre souvenir comme échappatoire. Si mes souffrances s'arrêtaient au cœur, ça serait plus simple. Mais elles irradient mon être, à chaque minute un peu plus, au point de me faire perdre des repaires simples.

    C'est difficile à expliquer très honnêtement, alors je ne m'attarderais pas là dessus.

    Je me rappelle, je crois, être passé en Guyenne, plusieurs fois. Mais à part à Bordeaux, il est vrai que le silence est omniprésent là bas. Peut-être y passeront nous un jour, ensemble, pour détruire le vide avec tes rires ? Ou alors cela restera un songe ... Je ne sais, nous verrons. En faites, à bien y réfléchir. Je n'ai pas envie de trouver mon monde, ni même d'en rejoindre un. J'ai envie de créer le mien. Un où je ne serais jamais déçu, où je pourrais te rejoindre en un claquement de doigt. Un où rien n'aurait d'importance hormis l'instant présent.

    Oserais-je te demander une faveur, une promesse qui est pourtant probablement impossible à tenir ?



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Primha
    Citation:
        En vérité..


        Deux jours sont passés, et je tourne encore ta lettre en tout sens pour en comprendre les mots.

      Le mal qui engendré est parfois un mal nécessaire, une secousse de la vie pour que nous nous reprenions en main. Qui d'autre, qu'eux peut-être peuvent te produire un tel effet ? Personne, je crois. Tu es un jeune dont la présence des autres est une guise de survie ; c'est ce qui te rend si humain, mais aussi, affecté ce jour.

      Les mots couchés sur un vélin sont à mon sens, des rêves que l'on peut vivre encore et encore, jusqu'à ce que la réalité ne reprenne ses droits. Je relis parfois nos échanges, et tu ne peux je crois pas savoir combien ils sont doux lorsque l'ennuie est proche, autant que la mélancolie. Me fera-tu découvrir ton monde, lorsque tu sauras lequel est-ce ?

      Dis moi laquelle, et je te dirais.


    _________________


Ratdeschamps
Citation:

    J'attend de nouveau les fourmis qui volent.

    Je ne veux pas te partager. Je n'en ai pas le choix je sais. Aussi, j'aimerais être l'unique que tu réclame. Je veux que qu'importe comment Il sera, je serait celui à qui tu pensera. Je veux être celui qui te fait rêver et celui qui t'attire. Je veux te faire sentir ce que tu m'a offert toutes ces fois là. Je veux faire comme tout le monde, au fond. Mais je veux le faire avec toi. Alors oui, mon monde sera le tiens.

    Je suis un égoïste. Je suis conscient aussi que tout ça, c'est trop de demande, et d'un seul coup. Alors, je n'en ferais qu'une. Mais une très sérieuse. Et une que tu ne réaliseras pas tout de suite. Peut-être jamais. Peut-être dans des années quand le moment s'y prêtera et que je te le redemanderais ... Je sais que tu vas probablement refuser. Et je me rappelle ta demande justement ... Parce qu'avec moi ça ne devrait pas arriver. Je ne sais pas quand, je ne sais même pas pourquoi je te demande ça. Peut-être est-ce juste le trou béant en mon cœur qui parle ? Ou alors ai-je eu un instant de lucidité quant à mon avenir, avec tout ce qui s'est passé ? Je n'en sais rien. Néanmoins, c'est à toi, et ce n'est qu'à toi, que je le demanderais.

    Bon sang, vois ce que tu as fait de moi. Je crois que je suis touché et je ne sais pas si c'est un bien ou un mal. C'est ta faute au fond. Nous n'en parlions pas pourtant. Est-ce le frisson de tes lèvres ? Le contact de ton corps ? La berceuse de ta voix ? La beauté de tes lettres d'encre et leur sens ? Ou alors c'est ton départ, le manque de ta présence qui a réveillé cette chose. Cette chose qui me fait te quémander l'impossible, une folle promesse ...


    Promet moi d'être celle qui le moment venu fera vivre le fruit de mon âme.





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Primha
    Citation:
        En vérité..


        J'ai usé bon nombres de vélins avant de t'envoyer celui-ci..

      Mesures-tu tes mots ? A mon tour, je suis perdue dans tes écrits que je ne comprends pas. Cristòl, si depuis le départ nous avons été clair nous concernant, s'il ne s'agit d'amour mais bien de tendresse, comment veux-tu ne pas me partager ? S'il s'agit bien, d'une présence réconfortante que nous cherchons tout deux, pourquoi me demander ces choses qui ne sont qu'exclusivités de fiancés ? Imagines-tu, le vide que tu créer autour de moi, par ces mots alors que je suis en chemin pour me battre aux côtés de la Reyne et de tout royaliste défendant les intérêts de la couronne ? Si nous n'étions pas déjà rendu à Périgueux, je ferais demi tour pour te trouver, car je te sais à l'auberge, comme chaque jours.

      Cela est donc ton souhait, que de faire de moi, une mère, celle qui donnera une suite à ta vie par celle d'un être innocent ? Est-ce, ta demande, que d'être quelque chose de plus que ces amis que nous sommes ? Je t'en supplie Cristòl, éclaire moi quant à ce qu'il se passe en ton coeur. Et si, ce n'était que la peine de la perte de ton précédant, qui te fait parler ainsi ? Tu le sais autant que moi, que tant pour moi, que pour toi, ce n'est qu'un songe. Nous l'avons vu tout deux, tu ne peux te défaire du Néant qui laisse tomber aux oubliettes toute descendance. A moins de ne plus être toi même pour cela.

      Comprends que je ne peux répondre à cette promesse ; je la garde ainsi donc remise à plus tard. Je préfère imaginer la chaleur de ta place à mon côté après les batailles qui suivront, de ta présence qui me fera oublier l'odeur du sang et des échos des cris. Ne préfères-tu pas, me promettre d'être là, bientôt ? Promet de créer des retrouvailles plus merveilleuses qu'un au revoir.

      Promet moi..


    _________________


Ratdeschamps
Citation:

    C'est peut-être un peu tôt.

    Ma plume était peut-être trop lourde pour moi. C'est le problème quand je t'écris. Je pense à tout, je pense à toi, je pense à nous alors que je ne devrais pas. Les phrases me viennent, je les écris, alors que je devrais surement ne pas te les partager. Je me laisse bercer de douces illusions, parce qu'il n'y a qu'avec toi que je peux me le permettre sans être blessé.

    T'aurais-je vexé sans m'en apercevoir ? Tel n'était pas mon intention. Pardonne moi, veux-tu, encore une fois. Je suis dans un moment difficile, et je pense que je m'étais fais à l'idée que cela vienne, c'est tout. Mais la vérité est là. Il ne viendra pas. Il faut que je m'y fasse. Dans quelques temps, sans doute, j'irais mieux ...

    Je n'aime pas penser que tu es partie pour te battre. Cela ne te ressemble pas, je trouve. C'est ton devoir, et je le sais bien. Mais si je dois te promettre de merveilleuses retrouvailles, car il y en aura plusieurs compte sur moi, promet moi de tout faire pour ne pas être blessé et surtout pour vivre.

    Je comprend tout à fait que tu ne peux pas me promettre ce que je t'ai demandé. Je te l'ai dis. Je suis un égoïste. Je n'ai jamais appris à partager, et encore moins ce qui me permet d'aller mieux. Je ne sais pas ce qui se passe en moi. Ne me demande pas des mots que je ne sais pas prononcer ni écrire. Surtout que tu sais très bien ce que j'ai ... tu m'en demande juste confirmation. Je ne peux pas te la donner. Peut-être dans quelques temps. Quand j'irais te voir ?

    Dés que je suis guéris je prend la route, même si ce n'est pas pour rester plus de quelques jours. J'ai besoin de cette bouffée d'air que tu m'offre. Mais comprend que je ne peux monter tout de suite. Mais ne crains-tu pas de mal vivre ce que tu vas voir ? N'as-tu donc vraiment pas d'autre choix ?


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Primha
    Citation:
        En vérité..


        J'ai tenter de ne pas te répondre..

      Mais tout me rappel à toi, dans un souvenir de vie apaisante. Cristol, j'approche de l'Anjou. Demain je poserais pied à terre, me préparant à rejoindre les rangs de l'armée. Demain, je ne pourrais plus faire machine arrière. Si j'ai souhaité rejoindre la Reyne, ce n'était pas par obligation, contrairement à ce que le Béarn s'entête à penser. Comprennent-ils seulement, que c'est un devoir inscrit en ma personne ? Il est vrai, mon devoir en tant que Capitaine était de protéger la province. Comment aurais-je pu, alors que l'armée était vide de présence, ne tournait d'aucune façon dans la province, et que pire, elle n'était pas mienne. Une province se protégeant uniquement par des lances volontaires, et une maréchaussée, n'a aucun besoin de capitaine. Alors, mon devoir premier, Royaliste affirmée, était de rejoindre les rangs de ceux qui, comme moi, servent la couronne. Je ne pouvais ignorer l'annonce, je ne pouvais renier ce que je suis ; Officière et Ambassadrice Royale, Dame de Compagnie de la Reyne, il est primordiale de sauver la Couronne, que de pourrir dans un Béarn ou la seule réflexion se fait par un seul et même être, suivit par des moutons.

      Alors, lâche, je le suis si défendre mes convictions est plus important pour moi, que de courir dans une province aux tendances indépendantistes incertaines. Des horreur, mon ami, j'en ai vu de bon nombre. Car avant de n'être lâchée dans le monde, ma vie s'est faite au couvent, où là-bas, nous recevions des blesser de guerre. J'ai appris à en soigner, j'ai appris à regarder les membres cassés, les trous dans la poitrine, les entrailles qui se sauvent. Cristol demain, je tomberais peut-être. Mais je tomberais aux côtés de ma Reyne, sous le regard de Mélissandre, Aeglos et Samsa, ceux qui ont toujours cru en moi.

      Je ne te demande qu'une chose, de vivre de ton côté. Je gage que depuis ma dernière lettre, ta couche ai trouvée de la compagnie. Suis-je jalouse ? Oui, certainement. Car je te sais tendre, autant qu'affectueux. Et à cette instant, je meurs de ne pouvoir me serrer contre toi, avant de m'en aller.

      Promet moi de venir..


    _________________


Ratdeschamps
Citation:

    Je ne te comprends pas vraiment ...

    Je ne te dis pas lâche. Je ne comprends juste pas pourquoi autant de loyauté pour la Couronne. Mais je respect ton choix, car je sais qu'il n'est pas ainsi pour rien. Néanmoins, si tu pouvais éviter de tomber. Ou au moins te relever après, si tu es si bien entouré que ça. Je ne connais pas ces personnes dont tu parles. Alors je n'irais pas plus loin. Sache tout de même que ton silence à fait grandir mon inquiétude. Et cela malgré que je sache que tu n'es pas seule là bas.

    Je vis. Crois moi, je vis. Et surtout je guéris. Je ne nierais pas, je suis comme ça, et tu le sais. Certaines compagnies sont mieux que d'autre. Et je n'en ai trouvé qu'une pour te surpasser. Malgré cela ... Je ne sais ce que ça donnera. L'Inattendue à de bon ce qu'il a de plus mauvais ... Mais ne soit pas jalouse. Et surtout ne m'en veut pas. Je ne pourrais changer même si tu me le demandais. Et même si tu me demandais un choix ... Je pense qu'il ne te plairait pas. Je suis partagé entre la folie, la raison et l'envie. Et ceux, en grande partie parce que je pense à toi. Alors je viendrais. Quand ? Je l'ignore. Mais je tiendrais parole, soit en certaine.

    J'ai une chose à te dire en plus. Chose que je ne peux poser avec de l'encre. Peut-être mon avis changera t'il aussi ? Je l'ignore. Il y a tellement de chose qui se sont passé en si peu de temps. Ou alors est-ce moi qui m'en aperçois seulement ? J'aimerais tellement te conter cette histoire. Si tu savais à quel point, mais il faudrait pour ça que j'écrive à mon amie, et non à mon amante. Car je suis sûr que l'amie qui me lirait serait heureuse pour moi et m'aiderait même, à comprendre ce que je ne parviens pas à cerner. Mais je pense aussi que l'amante me détesterait après ça, et peut-être, voudrait-elle encore moins m'écrire ... Cela me brule les doigts, tu ne t'imagines pas à quel point. Pour le moment, je ne sais pas.

    Dit moi donc, douce blancheur. Es-tu mon amie ou mon amante ? Peut-être les deux ?

    Autre chose, qui ne risque pas de te plaire ... Je sais que tu n'aimes pas une certaine brune là où je suis. Je sais que vous aimez vous lancer des fleurs toujours plus colorées au visage ... Mais j'aimerais t'en informer moi-même. Une demande à était faite, et je serais, normalement, très prochainement son fils.




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Primha
    Citation:
        En vérité..


        Je ne te comprends pas.

      Que te dire de plus, si ce n'est cela. Je ne te comprends pas. Il est préférable en ce cas, que tu ne me conte pas ce qui pourrait m'énerver, il est préférable, que peut-être, tu vive sans avoir une pensée pour moi. En as-tu seulement, véritablement ? Vis, avec ces autres qui sont, la folie, la raison ou l'envie. Quelqu'un qui est à ton côté à ton réveil, qui je sais, aura la tendresse nécessaire de ton regard.

      Je ne te comprends pas.


    _________________


Ratdeschamps
Citation:

    Pourquoi tant de haine ?

    En effet non. Tu ne me comprend pas.

    Ne sais-tu point que j'avais d'autres attentes ? D'autres préférences ?
    Aurais-je du attendre ton corps et ne jamais en désirer d'autre ?
    Faut-il donc que je sois nécessairement malheureux pour penser à toi ?
    Est-ce ma faute si l'invasion des rampantes est revenu hanter mon ventre ?
    Crois-tu vraiment que j'ai demandé à être aussi perdu dans mon propre cœur ?

    Alors oui, j'ai réellement des pensées pour toi. Tout les jours, ton nom franchit mes lèvres parce que tu me manque et que tu ne quitte pas ma tête. Tu ne t'imagine pas à quel point je peux énerver une autre, une qui ne t'aime pas, parce que j'ai ce besoin de parler de toi. Pourquoi ne peux-tu comprendre ça ? Je ne sais pas comment te parler, je ne sais pas comme agir avec toi. Mais tu es là, c'est un fait, tu es dans ma tête. Bats-toi autant que tu veux, je m'en contre fiche ... Tu ne la quittera pas. Pas de suite en tout cas.

    Et ça me blesse, ne va pas croire le contraire. Parce que j'aimerais ne penser à personne, ou juste à toi. J'aimerais comprendre pourquoi je suis différent. J'aimerais être capable de tout plaquer et te rejoindre. J'aimerais ... Mais je ne peux pas.

    Vois-tu, lors de ma dernière lettre, pendant que j'écrivais, j'étais heureux. Nerveux, et anxieux, mais heureux. Là, je suis en colère. Je suis énervé, au plus haut point, parce que je suis obligé de te partager, je suis obligé de supporter tes hausses d'humeurs mais je n'ai pas le droit, moi, d'avoir quelqu'un d'autre vers qui tourner mes pensées.

    Tu ne sais même pas de qui je parle. Tu ne sais même pas comment est-ce que c'est, parce que je me suis retenu difficilement de te partager mon bonheur. Alors tu refuse que je te réclame ces choses que les vraies couples font, mais à côté de ça, tu refuse aussi que je me sente plus léger.

    Il n'est pas à mon côté au réveil. Pas plus qu'Il ne l'est à d'autre instant de la journée. Mais franchement je préférerais. Et de loin, parce qu'au moins, quand je suis avec Lui, je n'ai pas une seule pensée pour toi, ni pour d'autre. Je suis un autre homme, et un homme heureux. Mais ça non plus, tu le comprendras pas ? N'est ce pas ?

    C'est si compliqué pour toi ? Tu aimes à dire que nous ne sommes rien, peut-être aimes-tu aussi le penser. Mais si tel était le cas, tu serais indifférente à tout ça. Alors continue donc ! Ne cherche pas à me comprendre. De toute façon, tu n'y parviendrais pas. Et tu sais pourquoi ? Parce que moi-même je ne me comprends pas, et je ne peux pas expliquer ça.

    Tu me déçois réellement, mais je suppose que c'est ce que tu voulais.



_________________
Primha
    Citation:
        En vérité..


        Je te retournes la question..

      Pourquoi tant de haine dans tes écrits ? Depuis toujours je connais tes attentes, tes préférences ; depuis toujours je sais que je n'en fais parti, pas pleinement. Est-ce donc trop compliqué pour toi de comprendre, que jamais, Ô grand jamais Cristol, je n'ai été me perdre auprès de quelqu'un qui n'est pas mien ? Si Priam était mon premier amour, mon premier pas dans un monde bordé d'amour, tu es le premier touché d'oubli. Alors, non, je ne sais comment gérer ce qu'il se passe. Je ne sais comment me comporter, je ne sais où est ma place. Comprends le, s'il te plait.

      Pourquoi ne peux-tu pas comprendre, que je ne me bats pas contre tout ça ? Si je préserve certaines barrières, si je doute, si je ne comprends pas, c'est aussi pour te préserver. Tout ce que je touche se détruit, se brise et s'efface. Alors, ai-je envie de tout voir partir en éclat ? Non Cirstol, pas encore. Oui, je suis égoïste en pensant à ma jalousie naissante. Crois moi simplement, si je te dis que tu demeures l'unique lien, l'Unique ce jour à écrire, et demander ma présence. Je te refuse ces attentions de couples, autant que je me les refuse. En revanche, je ne te refuse pas d'être plus léger.

      Je suis autant déçue que toi, de lire que qu'avec Lui dont j'ignore le nom, tu es heureux, et ne pense pas à moi. Suis-je donc, un poison à ta vie ? Peut-être voulais-tu, toi aussi, me blesser ?

      C'est chose faite.


    _________________


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