Primha
- L'attribution prononcée, Prim mit quelques jours avant de n'aller poser un pied dans l'Aile Est ; santé bondissant d'incertitude l'y contraignant. Il n'était pas question pour elle de faire venir ses médecins au Louvre, moins encore d'étaler sa faiblesse au devant des yeux, des médisances et des commères du Palais. Ici, au sein de la Royauté, elle était et resterait Valyria ; celle au semblant glacier autant que robuste, celle dont les maux semblaient glisser comme une perle sur son satin. Ici, seul Merveylle, Mélissandre et Aeglos avaient connaissance de la perdition dans laquelle elle s'était engouffrer, et dont elle sortait à grands coups d'efforts. Alors, quand le temps fut à l'honneur, quand les gambettes en eurent terminés avec les tremblements et les dérobements, c'est canne en main que la Porcelaine se rendit d'un pas sage dans l'Aile Est. Couloir de marbre, les cliquetis du bois sonnent en harmonie avec la vie qui bat son plein ; Officiers allant trouver les perles rares du désir de sa Majesté, mignonnet et jeunes inconscientes souhaitant se faire connaitre du couple Royal dindonnent. Vie Louvresque !
Devant la lourde porte, l'inspiration est prise. La vie s'obstinait depuis quelques semaines maintenant, à semer le doute, pendre des chaines au boulet de sursis aux ambitions et avancées Valyrienne. Toujours debout pourtant ; elle brave chaque claque, chaque bousculade, moquerie et chute. Car maintenant, elle était ici, au Louvre ; Officier de la Maison Royale, autant qu'Ambassadrice Royale. Peut-être même si la Reyne le voulait, Dame de la Chambre. Doucement, dextre tourne la poignée, venant ausculter la lumière faiblarde souhaitée. Ici, les maux de têtes seraient superflues, appartement éloigné tant du soleil que du jardin. Ici, les crises Valyriennes seraient étouffées. Sombres couleurs, meubles riches et pourtant sans extravagance, Prim sourit légèrement à ce décor. La vie Louvresque commençait ici.
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