Constance..
[Nuit du 23 au 24 novembre 1464 - Route conduisant jusqu'au Mans]
Plus de dix mois au conseil comtal sans interruption dont quatre mois de règne sur le trône du Comté, une grossesse plutôt difficile due à des pertes de connaissance fréquentes, à cela se rajoute une extrême fatigue en fin de règne, tout ceci faisant que c'est une Constance épuisée qui somnole la tête reposant contre l'épaule de son époux qui l'accompagne sur la route du retour au Mans. La fidèle Margot et quelques servants les suivent dans un autre carrosse, petite suite qui suivait le couple dans chacun de ses déplacements depuis que l'Altesse portait la vie. Quelques gardes servant d'escorte entouraient les coches pour leur sécurité, complétant ainsi le tableau de ce qu'étaient leurs déplacements qui se faisaient de plus en plus rares au fur et à mesure que le terme supposé se rapprochait.
Les précédentes nuits avaient été mouvementées, la future mère se réveillant en pleurs à cause de cauchemars qui devenaient récurrents, augmentant sa fatigue. Situation qui inquiétait de plus en plus son entourage, son aimé quand à lui vivait difficilement cette future paternité, se posant tout un tas de questions. Ils se trouvaient à Mayenne quand une alerte fut donnée concernant la capitale. Foulques devant défendre la capitale, elle avait éclaté en sanglots voulant à tous prix repartir avec lui en direction de leur appartement du Mans, ses cauchemars étant la cause de ce besoin vital de ne pas être trop éloignée de Lui, et promettant de se reposer dès leur arrivée. Il faut dire qu'après lui en avoir fait voir des vertes et des pas mures, la jeune femme avait décidé de ne plus lui causer autant d'inquiétudes et avait opté pour la sagesse, au moins jusqu'à avoir mis au monde leur enfant, ensuite ce sera à voir...
La situation en Maine est à ce moment là assez délicate, des Bretons et Angevins avaient pris Laval, et des brigands étaient sur les routes, il fut donc décidé de faire un léger détour pour éviter le plus possible une éventuelle rencontre avec eux, rallongeant un peu le trajet. Les ornières et les cahotements du coche font souffrir la blonde qui grimace à chaque rencontre brutale avec un trou ou une butte, cachées sous la cape de fourrure les mains se crispent sur les jupons du bas ventre pendant que le visage acquiesce aux questionnement du Malemort le rassurant d'une faible voix sur son état présent.
Mais la roue du carrosse rencontre le monticule de terre ou la pierre de trop, et la Malemort Orsenac sent alors une chaleur soudaine se diffuser sous ses cuisses et son séant. Elle se redresse alors soudainement, le visage abandonnant l'épaule masculine, et écarte les pans de sa cape, découvrant ainsi une auréole rosée qui prend forme et se répand sur sa robe de velours bleue. Le visage se lève alors vers Foulques, la joie et l'inquiétude se lisant dans l'azur qui scrute l'émeraude.
Foulques ? Je crois que...
La phrase est interrompue par une douleur vive qui se répand dans tout son ventre tendu, laissant une Constance hébétée devant le ressenti de celle-ci, ayant oublié ce qu'était une contraction.
... qu'il faut s'arrêter... vite.
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[ - en réfection - ]
Plus de dix mois au conseil comtal sans interruption dont quatre mois de règne sur le trône du Comté, une grossesse plutôt difficile due à des pertes de connaissance fréquentes, à cela se rajoute une extrême fatigue en fin de règne, tout ceci faisant que c'est une Constance épuisée qui somnole la tête reposant contre l'épaule de son époux qui l'accompagne sur la route du retour au Mans. La fidèle Margot et quelques servants les suivent dans un autre carrosse, petite suite qui suivait le couple dans chacun de ses déplacements depuis que l'Altesse portait la vie. Quelques gardes servant d'escorte entouraient les coches pour leur sécurité, complétant ainsi le tableau de ce qu'étaient leurs déplacements qui se faisaient de plus en plus rares au fur et à mesure que le terme supposé se rapprochait.
Les précédentes nuits avaient été mouvementées, la future mère se réveillant en pleurs à cause de cauchemars qui devenaient récurrents, augmentant sa fatigue. Situation qui inquiétait de plus en plus son entourage, son aimé quand à lui vivait difficilement cette future paternité, se posant tout un tas de questions. Ils se trouvaient à Mayenne quand une alerte fut donnée concernant la capitale. Foulques devant défendre la capitale, elle avait éclaté en sanglots voulant à tous prix repartir avec lui en direction de leur appartement du Mans, ses cauchemars étant la cause de ce besoin vital de ne pas être trop éloignée de Lui, et promettant de se reposer dès leur arrivée. Il faut dire qu'après lui en avoir fait voir des vertes et des pas mures, la jeune femme avait décidé de ne plus lui causer autant d'inquiétudes et avait opté pour la sagesse, au moins jusqu'à avoir mis au monde leur enfant, ensuite ce sera à voir...
La situation en Maine est à ce moment là assez délicate, des Bretons et Angevins avaient pris Laval, et des brigands étaient sur les routes, il fut donc décidé de faire un léger détour pour éviter le plus possible une éventuelle rencontre avec eux, rallongeant un peu le trajet. Les ornières et les cahotements du coche font souffrir la blonde qui grimace à chaque rencontre brutale avec un trou ou une butte, cachées sous la cape de fourrure les mains se crispent sur les jupons du bas ventre pendant que le visage acquiesce aux questionnement du Malemort le rassurant d'une faible voix sur son état présent.
Mais la roue du carrosse rencontre le monticule de terre ou la pierre de trop, et la Malemort Orsenac sent alors une chaleur soudaine se diffuser sous ses cuisses et son séant. Elle se redresse alors soudainement, le visage abandonnant l'épaule masculine, et écarte les pans de sa cape, découvrant ainsi une auréole rosée qui prend forme et se répand sur sa robe de velours bleue. Le visage se lève alors vers Foulques, la joie et l'inquiétude se lisant dans l'azur qui scrute l'émeraude.
Foulques ? Je crois que...
La phrase est interrompue par une douleur vive qui se répand dans tout son ventre tendu, laissant une Constance hébétée devant le ressenti de celle-ci, ayant oublié ce qu'était une contraction.
... qu'il faut s'arrêter... vite.
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