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[RP] Quand Félip a l'eau à la bouche, Primha se magne

Riwenn


Une journée bien froide s'annonçait. Son mantel de pair couvrait assez le vieux héraut gascon d'Armanhac e Comenge pour qu'il puisse rejoindre la salle du trosne sans y attraper froid. En ce jorn, sa fonction héraldique serait de mise, il avait donc passé son tabard et pris ses caducées afin de témoigner de l'événement à venir.

Il avait au préalable faict décorer la pièce aux couleurs de Lomagne et disposer quelques tables sur lesquelles avaient esté posés des mets locaux et des bouteilles de Floc et d'Armagnac. Il estait un Duranxie après tout, comme son nebodo* qui serait un des protagonistes principaux pour cette journée.

Les vitres laissaient passer quelques rais de lumière malgré la température extérieure tandis qu'une cheminée allumée donnait à la pièce la chaleur nécessaire. La clarté estait au rendez-vous donc. Ce qui augurait une belle cérémonie. Sans doute la principale intéressée serait-elle elle aussi de toute beauté, chose que nostre homme allait découvrir sous peu, sans la découvrir pour autant, pour autant qu'il eût pu en avoir l'envie, car la vie lui avait joué un mauvais tour, puisque le tour estait venu à son épousée de rejoindre le Très-Haut. Ô Deos, qu'avait-il faict pour mériter cela ? De mérite il n'apprendrait qu'iceux de Primha sous peu.

Ne manquaient donc plus que les deux personnes concernées par les festivités du jorn. Aussi Riri attendit-il patiemment leur arrivée, près du pupitre sur lequel il avait l'habitude de travailler, vérifiant une dernière fois que tout estait bien en place, un page héraldique non loin de lui.



*neveu

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Héraldique européenne
Felip.
    Quelle joie de retrouver sa province natale, ses proches, sa famille, ses terres.
    Quelle joie de retrouver ce climat, ces paysages, les mets locaux !
    Quelle joie de pouvoir conforter et renforcer ce lien qui l'unie à Prim Adélys depuis tout ce temps en faisant d'elle sa vassale en cette belle journée.

    Cette journée bien qu'ensoleillée n'épargne en rien les températures fraîches d'un hiver qui promet d'être rude.
    Vêtu en conséquence pour ne pas attraper un mal qui l'affaiblirait dangereusement de nouveau, Felip retire toutefois son long mantel de fourrure et son épée pour s'alléger mais garde ses gants ainsi que sa chaude veste en partie en fourrure.

    Dans la Salle du Trône où se déroulerait l'anoblissement de Prim Adélys, il y pénètre (dans la salle pas la vassale bande de cochons ! Tss l'effet "Riri" ça !) et s'approche de son Héros d'oncle préféré afin de le saluer d'une franche accolade.


    Mes Hommages Votre Seigneurie. Ce mantel de Pair vous va à ravir et il semble fort approprié par ses premières gelées. Comment allez-vous ?

    Pour accompagner ses mots, Felip prend soin de son oncle en remontant doucement le mantel de ce dernier sur les épaules Gascons.

    Je souhaite que nous procédions dans les règles mais sans fioritures. Rapide et efficace. Il ne ferait point bon de s'encroûter et qui plus est j'ai cru apercevoir une bonne bouteille de Floc qui fait de l'oeil ! Voilà une riche idée mon oncle.

    Prions pour que le reste des invités et la première intéressée ne tardent pas à se manifester..

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Primha
    Un retour dans le sud ; terre reculée dans laquelle Prim s'était vu évoluée, et taillée par des esprits se perdant entre eux. Enroulée dans un manteau de fourrure noir, la Valyria traverse la France dans un silence de plomb, regardant les paysages givrés changer au fil des provinces passées. Frileuse, elle ressert à plusieurs reprise le col et la capuche autour de son cou, savourant la chaleur émise par la toilette. Mains gantées, elle se passe en revue sa rencontre avec Felip ; sa manie de la faire virer folle, autant que celle de lui offrir des bras protecteurs.

    En Armagnac, la voiture ralentie avant de ne se stopper. Râleuse, Valyria ne sort pas de suite de la petite boite qui la maintient au chaud ; et puis, Felip pouvait bien attendre ! Combien de temps l'avait-elle attendue ? Aucun page, aucune femme de maison n'avaient jugé bon de prévenir celle qui maternait l'Azurant lorsque celui ci avait été atteint de maux la clouant loin du monde.

    Capuche remontée sur les fils d'argents, Valyria glisse dans l'enceinte du château, refusant qu'on lui prenne son bien. Tant qu'elle ne verrait pas de feu de cheminé, elle garderait le manteau ! Aujourd'hui, aucune canne dans la main : Felip se fâcherait, la faisant rejoindre le brasier afin de « motiver » les jambes de porcelaine à reprendre de leur vivacité. Et pour parer à celui, une prise d'Opium à été nécessaire. Le temps passé dans la voiture avait quelque peu dissolue les effets visibles ; l'oeil encore apte à se rétracter n'était plus autant dilaté que son compère, les démangeaisons n'étaient plus. Seul en interne, les jambes semblaient avoir regagnées leur force d'antan.

    Passant la porte, c'est une petite boulette sombre qui entre dans la Salle du Trône. La capuche tombe, et les joues rougies du froid se dévoilent dans un long soupire.


      Bonjorn mon Comte. Votre Seigneurie.

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Riwenn


Le prime protagoniste finit par faire son entrée. Et par jouer son flatteur auprès du héraut, comme si tout cela lui permettrait d'avoir un fief de mérite supplémentaire. Ou juste parce que, plus qu'à un simple héraut d'armes royal, il avait affaire à son oncle. Le Patriarche Duranxie.

Riri ne s'en offusqua guère, il estait lui aussi taquin et connoissait assez Le Diplomate pour ne pas faire d'esclandres sur ce type de comportement. Il sourit donc tout simplement au compliment de Félip.


Je vais comme la vie me porte, autrement dict difficilement, mais l'espoir parcourt mes veines et donne à mon esprit l'impression de lendemains meilleurs.

Un léger frisson l'envahit et son nebodo s'en rendit-il sans doute compte puisqu'il remonta son mantel. Bien que ce ne fut pas le froid mais le chagrin qui l'avait provoqué.

Nous pourrons procéder une fois que l'attendue sera attenante à nos tenues. Et la procession laissera place à la profusion. De floc. Ou autre. La richesse de nostre famille est omniprésente... n'eut-il pas terminé sa phrase que la jeune femme tant attendue passa la porte de la pièce, encapuchonnée jusqu'aux narines. Elle découvrit son visage rosi par la fraicheur extérieure avant de les saluer un à un. Riri en dernier, le meilleur pour la fin.

Boun jorn damisèla. Plavenguts en Armanhac e Comenge !* Léger sourire, pas besoin de présentation, elle savait à qui elle avait affaire. De toute façon, il n'y avait dans la pièce que trois personnes. Son futur suzerain qu'elle connoissait déjà bien assez dans l'esprit du Pair, elle-mesme dont elle ne devait pas ignorer l'existence depuis que ses parents lui avait donné vie, et Riri, le vrai, le seul, l'unique, icelui qu'elle devait au final du calcul savoir estre icelui qui les unirait vassaliquement. Commençons-nous immédiatement ou attendons-nous que l'océan envahisse les terres voisines jusqu'à nous créer des plages en Armanhac e Comenge ? Oui, mesme dans des tasches sérieuses, Riw faisait de l'humour.




*Bonjour demoiselle. Bienvenue en A&C

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Héraldique européenne
Merveylle_mirandole
Armagnac... Elle y était passée deux fois, non trois en comptant le baptême de Blanche, bref, elle ne connaissait toujours pas la province. Tout ce dont elle se souvenait c'était cette petite fontaine où elle s'était lamentée l'été dernier. Pas de quoi se repérer en somme. Du coup elle s'était perdue et c'était pas faute de s'y être prise à la dernière minute, mais Déos savait, elle ne manquerait pas l'événement, pour rien au monde. Elle demanda à de nombreuses personnes son chemin, mais bordel ils parlaient pas français dans le coin ou quoi ?! Mince si ça se trouvait elle s'était carrément trompée de pays.... Misère... Pourtant eux semblaient bien la comprendre, bizarre... La prochaine fois, elle viendrait directement avec Felip, au moins il traduirait, elle n'aurait plus à se soucier de rien.

Elle finit par trouver une personne qui, probablement prise de pitié, fit un effort pour lui épargner le patois local. Ceci dit, y avait pas à pinailler, ils avaient un sacré joli accent dans le Sud. A la fin du voyage, elle parcouru la dernière centaine de toises en courant, comme si ça allait rattraper son retard. Elle arriva à la salle du trône essoufflée et toute rouge. Au moins elle n'avait pas froid la Princesse. Pas le temps de remettre en ordre sa tenue, de toute façon, le velours et la soie de sa robe n'étaient pas capricieux. Ils retombaient élégamment d'eux même, grâce au poids de la fourrure. Elle rejoint le petit groupe en quelques grandes enjambées et s'immobilisa à une certaine distance. Elle ne savait pas bien où elle pouvait se mettre sans déranger.


    - Le bon jour !

Rapide et concis, elle était déjà pas très à l'heure alors elle n'allait pas leur faire perdre du temps en babillage. Elle fit un petit "coucou" de la main à la vedette du jour, une inclinaison respectueuse à sa Seigneurie et un sourire charmeur à son Comte.
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Primha
    Le prédicat fauté, Prim sourit en coin. N'avait-elle pas été suffisamment embêter autour d'un verre un soir d'auberge par sa Seigneuriri et son Azurant ? Certainement que si. La bienvenue souhaitée par le patriarche Duranxie, elle incline le menton en dénouant ce qui tient sa tenue au chaud. Le regard cherche la cheminé jusqu'à y trouver une faible flamme. Plissant le nez, elle retire son manteau, le posant avec audace dans les bras de Felip, un sourire en coin niché au bord des lèvres. D'un revers de main, elle replace la robe aux couleurs de Saint Léonard et Lomagne. Allant répondre à Riwenn, elle referma les lèvres en voyant Merveylle arriver. Felip avait fait passer l’annonce, sans que cela ne la dérange, quoi qu'aucun invité n'avait été de mise. Les prunelles se posèrent sur le Duranxie dans une inspiration sereine.

      Nous pouvons commencer ! Mais avant, à défaut de voir un océan nous envahir, favorisons un feu bien plus grand !


    Les talons se tournent, elle même, Valyria vient replacer le bois sommeillant au côté de la cheminée. Il n'était pas question qu'elle meurt de froid à sa propre cérémonie !

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Felip.
    Finalement les deux hommes n'auront point à attendre longtemps et devoir déboucher le premier Floc pour éviter la déshydratation, un bien pour un mal, puisque la future vassale fait son entrée toute emmitouflée dans une impressionnante fourrure sombre la recouvrant des pieds à la tête.

    Felip l'observe de bas en haut puis esquisse un léger sourire mutin ne pouvant s'empêcher de commenter en guise de salutations mais Prim doit en avoir l'habitude :


    Quelle impressionnante fourrure ! Je ne l'imaginais point si abondante et plutôt d'une teinte argentée.
    Enfin ne nous attardons point, d'abord le sérieux et le devoir puis ensuite réconfort, boutades et autres joyeusetés.


    Oui, oui c'est bien le poêlon qui se moque de la charité, ou vice-versa qu'importe !

    Puis alors que le coup d'envoi s'apprête à être donné, une autre fourrure fait son apparition. La Salle compte désormais deux femmes et deux hommes. Bel et charmant équilibre, quoiqu'un pu tôt encore pour parler de parité..


    Plavenguts en Armanhac e Comenge. Cosi va, Votre Altesse Royale ?

    La Princesse veut du dialecte régional ? La voici servie ! Lorsque Felip foule les terres chéries d'Armagnac et Comminges, forcément les habitudes reviennent vite.

    A présent que Prim et Merveylle sont présentes, Felip se sent comblé et ne voit plus aucune raison de devoir retarder davantage le commencement de la cérémonie.

    Ah si ! Une dernière chose, puisqu'il se retrouve dans la peau d'un porteur de fourrure sans sa permission et bénédiction, et que Prim joue la tatillonne en exigeant un feu plus grand, Felip s'avance vers la cheminée en présentant dangereusement la fourrure vers le feu prêt à le nourrir et s'attirer les foudres de sa proche vassale.


    Soit ! Favorisons un feu bien plus grand ! Je vais accéder à votre souhait sur le champs ! Reculez la fourrure ça prend rapidement et puis cette couleur ne vous va guère..

    Et alors qu'il fait mine de bercer la fourrure près de l'âtre, le Comte change d'avis au moment fatidique et balance à son tour la fourrure entre les bras d'un Page héraldique heureusement tout proche.

    Débarrassé, Lomagne se frotte les mains gantées puis s'éloigne de la cheminée pour gagner le Trône qu'il a bien connu.
    Il grimpe les marches, prend quelques secondes pour contempler ce siège qu'il a occupé durant deux mandat et sourit en se remémorant les bons moments passés.
    Nostalgique, ses mains effleurent les accoudoirs. Il a une envie folle d'y prendre place et retrouver les sensations mais il s'en abstient car cette place revient à l'actuel Régnant Méladius.

    Felip recule puis redescend de deux marches. Il se retourne pour faire face à l'assemblée intimiste présente.
    Debout, stature droite, dos au trône comme pour symboliser sa position de suzerain, le Comte de Lomagne fait signe au héraut et s'adresse à lui dans un premier temps :


    Comminges, puisqu'il est l'heure et que nous avons l'âge, débutons nos travaux !

    La classe comme intro ! Le regard azurant se pose fièrement sur Prim Adélys.
    Puisse ce moment rester gravé en elle de manière indélébile et Immortel.

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Primha
    L'oeil abîmé scrute en coin l'Azurant, réprimandant un sourire. La bûche est placée dans la cheminée, et un cri aiguë s'échappe de la gorge Valyrienne, alors que les mains se tendent vers le manteau.

      FELIP ! N'y pensez pas, ce manteau m'a coûté les yeux de la tête !


    La panique à bord, jusqu'à ce que le manteau se fasse jeter dans les bras d'un page. Râlant, Prim secoue le minois marmonnant un faible "Jaloux ! ; la couleur noir lui allait parfaitement au teint ! En silence, elle suit les pas de son Azurant, venant se stopper quant à elle aux devant des marches, faisant face à un Felip semblant être bercé de nostalgie. Le regard de prune couvre le Comte d'une douceur sans pareil lorsqu'il se retourne, lui symbolisant en silence qu'elle était prête. Prête à être sienne dans un lien supplémentaire, prête à faire de lui un pilier d'Or à sa vie. Si quelques jours avant il y avait eu la cérémonie avec Aeglos, autre homme dans la vie de Prim, tout deux étaient différents. Et pour cause, Felip allait se voir doté d'un discours comme il serait le seul à entendre.

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