Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Obsequium, auxilium et consilium.

Melissandre_malemort


Rien ne surpassait la saveur d'une première fois. Le premier rire, le premier biscuit à la cannelle, le premier baiser... La première vassale.

En devenant Dame sur les terres de Mélissandre, Prim serait également l'unique vassale Malemort et sentirait peser sur ses frêles épaules toutes les attentes d'une famille royale antédiluvienne, et poussiéreuse. Et puisqu'en Bearn on l'avait jugé indigne d'être liée à une banale vicomtesse, ce serait une princesse en plus d'un grand Officier qui la prendrait sous leur responsabilité, ayant décelé tout le potentiel d'un papillon en devenir.

Ce fut donc dans sa salle du trône flambant neuf, vétue de l'une de ses plus belles robes et sa couronne visée au front que la jeune comtesse attendit Prim et ses invités, le coeur s'accelerant un peu dans l'espoir de voir Aeglos la rejoindre et vivre à ses cotés ce jour si particulier.

_________________

Princesse de France. Comtesse de Primil. Baronne de la Porte. Dame de la Gasnerye.
Primha
    Si Aeglos était un suzerain, si Felip était un frère, Mélissandre était une saveur exquise et unique. Cinq années séparaient les deux jeunes femmes, l'une étant le complément de l'autre ou aucun rôle n'est prédéfinit. Altesse était Altesse, mais bien au delà de ça, elle était la tête pesante des Malemort, celle qui brillait au plus grand damne de certains. Les langues bien pendus n'avaient plus qu'à se faire marcher dessus : Valyria & Malemort se liaient aujourd'hui d'un lien bien plus digne et significatif que d'autres anoblissements sans valeurs. Et si Malemort possédaient maintes attentes, Prim s'évertuerait à les accomplir, dans un soucis de bienveillance. N'est pas suzerain celui qui n'est pas capable d'entendre les conseils, tout comme n'est pas vassal celui qui ne sait donner sans rien attendre en retour.



    Ce jour, Prim avait choisit de le célébrer en intimité. Seul Arnarion, cousin adoré et unique membre Valyria restant, Samsa, Cerbère et amie fidèle malgré les silences, ainsi qu'Aeglos, Suzerain et présence rassurante étaient les invités à ce moment. Il n'était pas nécessaire de faire bouger autant que monde que pour Horgues qui finalement, n'aura jamais connu le pied Valyrien. Traversant le château, Prim sursaute à un oubli. Pressant le pas autant que la canne, elle fige une moue hâtée jusqu'à trouver une jeune femme.

      Faites savoir à leurs Altesse Constance et Foulques, que ce serait un honneur pour moi de les voir venir à cette cérémonie. Et j'ai bien dis honneur ! Mot pour mot.

    Reprennant sa route en secouant le minois, elle se rendit dans la salle du trône dans un sourire aussi brillant que le soleil aveuglant d'hiver. Aujourd'hui, en plus d'être la Première Adelys de Valyria, elle était la Première vassale Malemorienne. N'est pas Prim qui veut !

      Mélissandre, vous êtes magnifique.


    Seules, le protocole fut laissé de côté un instant pour que la Dragonne ne vienne en douceur étreindre la Lunée.

_________________
Felip.
    Oubliez de me citer encore une fois, une seule petite fois, Valyria, et je jure de vous noyer dans un sac remplit de chats pleins de puces !

    Ainsi retentit la voix de l'Immaculé qui répond présent en temps et en heure à l'invitation écrite de SAR Mélissandre de Malemort.
    Geste et attention fort apprécié de Felip qui offre son plus beau sourire à la Suzeraine du jour.

    Lomagne ne laisse pas le temps à Prim de se retourner qu'il s'incruste à son bras à elle, et donne un coup de pied sec dans la canne pour faire valdinguer celle-ci un peu plus loin dans la pièce.
    Tel un père qui mène sa fille devant l'Autel, Felip sera ce frère qui servira d'appui et de soutien à son âme-soeur.


    Combien de fois vais-je devoir me répéter au sujet de cette chose que vous vous obstinez à trimbaler sans cesse avec vous ?
    Vous tenez réellement à ce que je vous affuble du surnom de la "Boiteuse" ? Avec en prime, Prim, la chansonnette qui va avec devant toute la noble assemblée qui se verra présente ce jour ?


    Ah si Felip n'était point là ! Je dirais pas que l'on se ferait chier mais ce serait tout de même autre chose !
    Quid de mieux qu'un Immaculé Illuminé pour égayer cette journée et la principale protagoniste ?

    Ainsi en renouant avec lui par écrit, Malemort se la joue en quelque sorte "l'Associée du Diable". Hinhinhin.

_________________
Primha
    Bras entourant la taille Malemorienne, Prim se fige un instant lorsque la voix de Lomagne retenti derrière elles. Doucement un sourire naît sur les lippes carmines, Porcelaine se détachant de Lunée. Ouvrant la bouche pour rétorquée qu'elle mangerait les chats uns à uns, les servant de même à chaque dîner au Comté, elle la referme aussi tôt lorsque le bras de Felip épouse le sien. La canne chute dans un brouhaha qui fait redresser le minois en direction de celui de son Azurant.

      Faites ceci mon Comte, et je ferais en sorte que le royaume de France se souvienne de vous comme Féfé la Saucisse. Et je me réjouirais de convoquer une troupe de troubadour afin de chanter les louanges de ce petit nom. Ne risquez vous pas de devenir, le Prince Saucisse ?


    Chaque retrouvailles étaient différentes, chaque moment avec Felip également. Jamais pourtant un mot n'était plus haut que l'autre, jamais le manque de respect n'était là. Car Prim et Felip n'étaient finalement qu'un ; le complément de l'autre, version masculin/féminin. Le regard dévie sur la canne dans un soupire silencieux, alors qu'elle adresse un petit signe à une jeune demoiselle de la ramasser.

    Dextre libre, elle glisse sur celle la tenant. La surprise de le voir ici était immense car, si elle ne l'avait invité, c'était avant tout pour qu'il puisse évoluer comme il le souhaitait aux côtés de Mery, où elle se sentait de trop. Mais elle n'en dirait rien, car elle le connaissait, plus que quiconque après sa mère ; Felip se vexerait de cette pensée, lui assurerait que cela n'était qu'idiotie à ne plus penser.



_________________
Foulques_de_malemort
La vie avait repris peu à peu son fil conducteur, la naissance de l’enfant ayant involontairement éloigné des cérémonies et des badinages le Prince et sa Princesse. Avouons aussi que Foulques n’était pas friand de tel effervescence préférant de loin les cérémonies non-officielle ou il pouvait laisser allez son aisance et sa saveur exquise de la non bienséance. Pourtant ce jour était bien différent, et il était impossible de ne pas le voir en ce lieu, à cette heure après réception de l’invitation de sa sœur pour découvrir ainsi sa première vassale.

Quoi qu’il en soit, l’enfant avait été mis à la garde de Margot et des dames de compagnies de son épouse, alors que les deux êtres prirent route au château de Pirmil bastion même de la naissance de leur descendance, ce qui avouons le ramène à bien des souvenirs.

Ainsi donc, après une courte route, les deux arrivèrent descendant de leur Carrosse pour rejoindre la salle du couronnement. Vêtu de leur plus bel apparat, le Prince marquant son visage du masque officiel dénuant les moindres sentiments autant que les pensées qui pouvait surgir en de tel instant. Et oui, bien que futile Foulques, avait pour habitude de se masquer lors de telle cérémonie désavouant les faiblesses et les pensées pour ne laissez paraitre que la force d’un premier né mâle, l’indomptable puissance même d’une Altesse royale Malemort.

Les voilà en quelques minutes rejoignant les présents et les convives. Seul un petit mouvement de la tête salua sa sœur alors qu’à son bras se tenait son diamant, sa Constance.



_________________
[En réfection]
Erwelyn
Un jour en Normandie, un jour en Maine, un jour en Touraine, un jour en Anjou. La vie d'un héraut était toujours bien remplie, et parfois plus souvent que d'autre. Ces derniers jours, Lynette avait fait pas mal de route et commençait à avoir mal aux miches à force d'être trimballée sur les routes du nord du royaume. L'avantage, par contre, c'est qu'elle avait pu passer la nuit de la veille à Evron et voir ses gens. C'était l'occasion de surveiller l'avancée des travaux sur la tour est, la coupe de bois hivernale, de zieuter le stock des récoltes et tout le toutim. Du coup, elle était un peu naze le lendemain, mais heureuse d'avoir passé un peu de temps chez elle.
Maine arriva donc à l'heure pour la cérémonie, sans trop faire attendre les convives, et c'est en tenue héraldique qu'elle traversa le château comtal de Pirmil pour les rejoindre. Et une fois entrée, c'est un sonore :


Vos altesses royales, dames, messires, le bon jour ! Qu'elle lança pour s'annoncer.
_________________
Melissandre_malemort
- Prim, je vous retourne le compliment. Votre robe est magnifique. Ce mordoré allume des reflets lunaires dans vos cheveux.

Elle allait ajouter quelque chose quand un voix s'éleva, faisant accélérer le coeur de la Malemort qui pivota, les joues rosies de bonheur. Ainsi donc et après des mois d'ignorance, Felip acceptait cette main tendue? Oubliant le protocole, elle saisi les deux mains du comte et l'étreignit furtivement pour souffler à son oreille :

- Merci pour Primha, Prince de glace. Et pour moi...

Sur ces mots elle recula, les yeux baissés, laissant les deux hivernaux à leurs retrouvailles. Un valet ramassa en silence la canne de Prim - Excellence initiative d'ailleurs - Tandit que Mélissandre s'approchait de Foulques pour le saluer en l'embrassant sur les joues.

- Bonjour Foulques. Sois le bienvenu sur ces terres qui sont les siennes autant que les miennes, ne l'oublie jamais. Constance, vous êtes plus belle à chaque fois... Je vous remercie d'être venue si vite après l'enfantement.

Dans une fraterie égoiste ou chaque lopin de terre était jalousement gardé, ces mots étaient fort de sens. Ce qui est à moi est à toi... Always.

- Votre Altesse, enfin Maine, vous êtes ici chez vous.

Et à l'arrivée de Lynette, la comtesse se dirigea vers son trône. C'était une large chaire ornée de velours bleus rebrodés d'or que surmontait le blason Mainois. Ses jupes formèrent une auréole autour d'elle tendit que d'un geste amical elle invita Lynette a prendre les choses en main, non sans la couver d'un regard inquiet... Etait elle tout à fait remise de ses blessues?
_________________

Princesse de France. Comtesse de Primil. Baronne de la Porte. Dame de la Gasnerye.
Edouard_de_noireterr
Sois ce que tu veux être, les autres seront obligés de te croire.

Cette maxime, il l'avait faite sienne. Sa mère la lui avait rabâché dans les rues sombres et malodorantes de la Cour des Miracles. Sois ce que tu veux être. Il y travaillait, les postes à responsabilité, il les avait désormais, donc il devait prouver qu'il n'était pas qu'un fanfaron, qu'il était aussi réellement compétent. Mais pour cela, il faudra du temps.

Le matin de la cérémonie, souriant, il s'était préparé en se rappelant les conseils de Maine :
"Mettez des vêtements déjà, ça sera pas mal."

Un petit rire, il s'imaginait venir à Pirmil entièrement nu, il faut reconnaître que ça dépareillerait sacrément de l'ambiance, à n'en pas douter.
Alors, il s'était habillé finalement, il avait mis des vêtements propres, et non troués. C'était tout ce qu'il pouvait faire, et c'était pas si mal déjà.

Mettant ses pas dans ceux de Maine, il avait décidé d'être l'ombre de son ombre, l'ombre de son... Euh non, juste son ombre. Il était là en qualité de témoin, aussi il resterait le plus muet possible. Il imaginait très bien quelle serait l'émotion qui serait celle des deux participantes, et il avait bien décidé de ne rien gâcher en parlant trop.

Arrivé dans la salle, il s'inclina respectueusement devant chacun, et prit doucement la parole arrivé près de Mélissandre :

    Votre Altesse Royale, bonjour. Maine m'a proposé d'assister en tant que témoin, j'espère que ça ne vous dérange pas ?

Puis, il fit une petite révérence, il commençait à sérieusement s'améliorer, même si le geste n'était encore pas parfait.
Puis il inclina doucement la tête devant la future vassale, il lui sourit respectueusement.

    Enchanté Dame, je suis Edouard, un des chevaucheur de Maine. Vous devez être une personne remarquable, si Son Altesse Royale Mélissandre vous a choisi comme vassale.

Nouveau salut, et nouveau sourire, il se recula d'un pas, et salua d'un geste de tête les autres personnes présentes.
_________________
Constance..
Pirmil... Souvenir un peu brumeux dans l'esprit de la blonde Malemort Orsenac. La délivrance s'y étant déroulée il y a quelques temps, elle se souvenait de certains moments, mais d'autres étaient comme recouverts d'un voile. Elle avait failli y laisser sa vie en donnant celle au premier né du couple.
Et, il se trouve que la future vassale que Mélissandre prenait en ce jour, la blonde jeune femme l'avait déjà croisée quelques fois à la Maison Royale, mais surtout celle-ci avait participé à cette naissance. Et en ce jour, le couple avait accepté l'invitation à cette cérémonie.

Contrairement à son époux qui revêtait toujours le masque officiel cachant ses sentiments aux yeux du monde, apparaissant ainsi comme le Prince, premier né mâle d'une famille royale, à l'apparence hautaine et distante vis à vis des autres, Constance elle ne savait point masquer ses émotions, et chacun de ses ressentis heureux ou malheureux se lisaient aisément sur ses traits. En revanche, d'autres sentiments plus secrets eux restaient bien cachés, ancrés au fond de ses azurs.

Robe fut trouvée, élégante et confortable, ne serrant point trop son ventre, ni sa poitrine ayant pris du volume. Et c'est donc à deux que le couple Malemort Orsenac arriva à la cérémonie, leur progéniture étant resté avec la nourrice et les dames de chambre. Ils rejoignirent les convives, et un salut agrémenté d'un sourire fut accordé à chacun, sourire plus appuyé pour Prim et Mélissandre, cette dernière écopant d'une bise sur la joue.
La dextre lissa ensuite les plis de ses jupons, pendant que la senestre tenait fermement le bras de son Prince, observant tout ce petit monde.


Le bonjour.

_________________
[ - en réfection - ]
Vittoria
Alors que Vittoria voyait bon nombre de belles robes en la salle principale du château de Pirmil, la Comtesse ne put s'empêcher de lisser des plis imaginaires de sa toilette déjà lissés par le temps. C'était simplement un réflexe inutile en réaction des belles étoffes qu'elle apercevait au loin.
Si Vittoria était grande dans bien des domaines, en matière de mode et de toilettes dernières générations, elle est comme la pauvresse du village. Elle tournait avec les mêmes tenues depuis quelques années et n'avait aucune patience à passer un temps monstre à choisir telle ou telle étoffe pour la confection d'une robe. C'était dommage car dès qu'elle avait une tenue sous les yeux, elle était capable d'en apprécier la beauté et de s'imaginer dedans. Pourtant, à défaut de vouloir y consacrer du temps, elle continuait malgré tout à porter sur elle, une mode dépassée, une mode qui n'est pas une mode mais sa mode à elle : des tenues dépouillées de toute originalité, sobres et classiques, aux couleurs bien souvent foncées. Seul son teint pâle et les quelques bijoux qu'elle portait réhaussaient l'ensemble. Maigrement.

Vittoria ne laissa point transparaitre à quel point elle se sentait inférieure à ces dames sur ce plan et s'avança lentement dans la salle en saluant les personnes présentes.
Elle connaissait tout le monde : sa cheffe Maine et son collège héraldique Edouard, présent pour assister à l'anoblissement, Constance et son époux Foulques, Felip qu'elle connaissait bien peu mais dont elle se souvenait parfaitement pour l'avoir déjà accueilli en salle du trône, la future vassale Primha et enfin, la sienne, la princesse Mélissandre qui à n'en pas douter, allait connaître à son tour la sensation de prendre une personne vassale. Cela lui rappela incontestablement ce jour où la Gasnerye lui fut confié. Vittoria n'y était jamais retournée depuis l'octroi mais elle s'imagina parfaitement que la demeure seigneuriale fut transformée en garde-robe géante.
Un comble...

Un signe de tête fut adressé à Mélissandre, fière en ce jour et se plaça parmi les convives pour assister à cet anoblissement.

_________________
Primha
    Tambourin rythmé de joie, Porcelaine dévie toute fois le regard en direction du couple Princier qui fait son entrée. Foulques tisse une mine pincée, qui à vrai dire, lui va à ravir ; n'est pas Malemort qui veut. Constance quant à elle, semble remise de cette accouchement dont le déroulement aura été éprouvant tant pour eux, que pour la jeune Valyria. A leur passage, le minois s'incline dans un respect qui leur est dû, alors que les lippes se fendent en un sourire délicat pour la jeune mère. Puis à tour de rôle, les arrivées plus officielles s’enchaînent ; Maine et son chevaucheur. En retour à la salutation, Prim sourit sincèrement aux mots.

      Entre vous et moi, Suzeraine remarquable, Vassale remarquable !


    Amusée à cette pointe d'humour, elle rendit le bras de Felip en s'approchant de Mélissandre. Du coin de l'oeil, l'arrivée discrète de Vittoria, Grand Chambellan et supérieur à la Maison Royale fit agrandir le sourire de la jeune femme. Si jusqu'alors tout ne les rapprochait que pour le bien de la royauté, Prim trouvait en elle une présence rassurante ; tel une grande soeur dont les barrières étaient bien définis, mais le regard toujours couvrant de bienveillance. Un sourire à celle-ci, et Valyria repose ses prunés sur la Lunée.

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)