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anoblissement de wall, deuxième

Rozenn.
Diantre ! Si elle on lui avait dit que le Deubs lui ferait l'honneur de revenir "exprès" pour lui prêter allégeance, elle n'y aurait pas cru non plus.

-C'ton ex-vassal qu'y m'a fait r'venir. Et j'dis ex pa'ce que pendant ton absence, y'a eu du baltringue dans les terres impériales et on s'est fait virés comme des malpropres d'Sougné. Môssieu a déménagé ici alors qu'on était en vacances, pour suivre les folies d'Macaye ! J'l'ai laissé ici tout seul pendant trois mois et il a disparu ! Pfiout ! petit geste de main qui va bien.

-Alors je n'suis pas sure qu'tu croises Kastagnette d'si tôt... En attendant, t'pourras faire des cours d'réhabituation d'ta jambe ! En tout cas, moi, j'te promet protection, justice et subsistance pour toute la durée d'mon mandat.

Une accolade vassalique et le tour était joué !
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Nil
nil se leva et de dirigea vers la duchesse.

Bonjour votre Grasce, enchanté, je suis Nil de Lasteyrie., mille excuses pour le retard

Puis il posa un genou à terre.


Nous Nil de Lasteyrie époux de la Duchesse de Maremme, renouvelons notre serment et promettons a vous et à la couronne de Gascogne auxilium ,consilium , et obsequium.


Nil repris son souffle, en attendant le retour de la duchesse.
Rozenn.
-Kaixo Maremne. En retard ? Mais nan ! Pile à l'heure ! C'très généreux d'votre part d'avoir laissé les primes allégeances passer d'vant vous.

Un sourire apaisant et hop, la voilà qui, à son tour, se lance dans son récital en réponse au Duc consort de Maremme.

-En retour, j'vous promets à vous et votre épouse Evalys, protection, justice et subsistance !

Elle l'aida à se redresser en lui tendant les bras avant de faire la fameuse accolade vassalique.
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Cleopatre2
De gribouiller son parchemin, et de s'adresser à la Duchesse.

Il nous manque le Duc de Poudenx et la cérémonie sera terminée, Votre Grasce.

Elle savait que certains avaient déjà dévalisé le buffet avant le début de la cérémonie, la nuit était tombée il y a longtemps, et le ventre commençait a émettre des bruits bizarres.

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"Si tu n'espères pas l'inespéré, tu ne parviendras pas à le trouver" Héraclite
Acrisius
Le dernier ! Il serait donc le dernier pour cette allégeance. La voix de Rouergue retentit dans son esprit, comme un heurtoir contre une porte. Autant dire qu'il n'avait pas grand intérêt à trainer au fond de son fauteuil, confortablement blottit dans le tissu rembourré de celui-ci. La cérémonie de son frère s'était déroulé calmement. Une deuxième couronne à son actif, un joli lopin de terre qu'il pourrait visiter dans les jours à venir. Et que dire des fûts qu'il pourrait vider, des conseils en matière d'impôts qu'il faudrait lui donner - parce que, disons-nous le bien, l'argent c'est l'aisance, l'aisance c'est le luxe, et le luxe c'est le fantasme d'un commerçant ! Un bon résumé pour Wallerand, cela allait de soi.

Prenant une pause discrète pour s'étirer et quelques secondes supplémentaires pour se redresser, le petit Beauharnais empoigna son coussin habituel et se dirigea jusque devant le trône. Même si la Duchesse du moment l'ignorait probablement, sa santé fragile et ses douleurs incessantes le poussaient, chaque fois qu'un genoux devait toucher terre, à prévoir une délicate attention pour son articulation ! Et il avait un coussin en Chef pour remplir cette fonction.


Salutations, votre Grasce. Salutations, Rouergue.

Il aurait pu disserter sur le bon temps qu'il faisait, sur la température quelque peu basse ou sur un tout autre sujet... Mais il avait un boulier sur le feu ! Ou plutôt sur son bureau. Et l'on ne fait pas patienter un boulier. Jamais ! Ce fut donc sans attendre qu'il lâcha lestement le coussin devant-lui, pour se tenir les flancs afin d'accompagner sa chute lente et maîtrisée jusqu'à celui-ci. L'objectif atteint, il releva ses yeux émeraudes jusqu'à la Régnante, pour entamer...

Moi, Acrisius de Beauharnais, Duc de Poudenx, jure ce jour à sa Grasce Rozenn Caillavet, auxilium, consilium et obsequium pour la durée de son mandat.
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Rozenn.
Aaaaah Acrisius ! Avant elle voulait lui rouler une pelle et voir comment il allait réagir, connaissant tout ce que les autres lui avaient dit au sujet de sa relation toute particulière avec le genre féminin. Sauf que ! La cérémonie passant, la nuit tombant et surtout, surtout ! Son ventre grognant, lorsqu'elle vit le petit coussin abandonné par terre pour y recevoir le genou du CaM, elle n'était plus trop sure d'avoir envie de perdre le temps d'un malaise, d'une réanimation cardiaque, et tout le tintouin. Elle avait faim ! Tout le monde avait faim même. Si la salle s'était vidée au fil des allégeances, certains étaient restés jusqu'au bout, comme par pitié pour la Duduche qu'elle était, qui elle aussi devait rester jusqu'au bout. Ce serait de la torture que de prolonger encore un peu plus cette attente ! En plus, avec un coup de malchance, le pauvre Poudenx ferait un vrai arrêt cardiaque et la Rozette se retrouverait peut être en prison pour assassinat. Et croupir jusqu'à la fin de ses jours en prison, ou pire, finir écartelée, c'était pas du tout, mais alors pas du touuuut, son kif.

Pour le bien de tout le monde, restons soft. Ca vaudra mieux !


-Kaixo Poudenx ! Je n'vais pas vous retenir plus longtemps au sol, on dirait qu'vous avez mal au g'noux. On a un bon méd'cin à Baïona ! Y pourra p'tetre vous aider hein. Un sourire, et elle continue. Elle avait dit qu'elle voulait pas le laisser trop longtemps ! Dans c'cas, en retour, j'vous jure protection, justice et subsistance, et pour toute la durée d'mon mandat égal'ment.

Un hochement de tête, et la voilà qui tend les bras en direction du duc pour l'aider à se redresser et ensuite s'acquitter d'une claire et efficace accolade vassalique. Et comme il était Beauharnais, et qu'elle avait deux Beauharnais à décorer aujourd'hui, elle fila près de son trône pour récupérer le collier de l'ordre de la croix du mérite gascon avant de lui donner.

-J'vous l'aurais bien passé autour du cou, mé là debout... Z'êtes bien trop grand pour moi. Et je n'vais pas vous faire r'mettre le g'nou par terre ! Mé en tout cas, voilà vot' collier d'officier d'l'ordre du mérite gascon.



-Z'allez pouvoir porter vos armes complètes maint'nant !
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Cleopatre2
De sourire aux deux protagonistes... Un baîllement qui restait coincé, car cela ne se faisait, mais il était tard. Entre la faim et le sommeil... La journée avait été quelque peu longue.

Mais tout s'était correctement passé...


Votre Grasce.

Nous pouvons faire le bilan de cette cérémonie?.

Un fief de retraite remis, 4 primes allégeances dont 1 baronnie et 3 seigneuries, et aucun dérogeant.

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"Si tu n'espères pas l'inespéré, tu ne parviendras pas à le trouver" Héraclite
Rozenn.
Une grenouille de ventre qui ne put être réprimée et un signe de main au page pour qu'il ramène de quoi manger à la Duduche et à la maréchale d'armes. La pauvre ! Elle aussi elle devait avoir la dalle depuis tout ce temps passé ici.

-D'abord, permettez moi d'vous faire goûter ces p'tits feuilletés au jambon d'bayonne et aux olives. C'est trop bon !

Sans plus attendre, l'un des feuilletés atterrit directement dans sa bouche, qu'elle termine avant de reprendre le fil.

-Hum... Y manque pas Baïgorri* ? Quand un Wittelsbach manque à l'appel, ça s'voit ! Sourit. Sinan pour le reste, ça m'parait être bon oui.

*Sa fiche n'existe même plus.
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