[RP] Allégeance au Duc Koreldy (02/05/1463)

Endymion

Profitant d'être en Gascogne le cardinal d'Abbadie décida de se rendre à al cérémonie d'hommage du nouveau duc gascon. Partant cette fois-ci de son fief de Meharin il arriva au château, à la salle où se déroulait la cérémonie, alors qu'il y avait un peu de monde dedans.
Il y entra discrètement, tout de pourpre vêtu et son collier d'escuyer de la Croix de Gascogne autour du cou, accompagné de son secrétaire particulier, et se dirigea lentement vers une fenêtre afin de profiter de la vue sur la capitale gasconne...
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Cardinal

Koreldy

Et d'entendre la réponse tout en saluant ce qui arrivait au fur et à mesure. Il n'oublia pas de sourire, parce que parait-il, c'est la convenance.

Et bien, vous pourrez le féliciter pour nous.

Bien qu'elle est le programme, Gascogne?

Oui c'est ce que bon, parait qu'il y avait toujours une liste pour montrer un tiot peu le planninge!

Son regard glissa un instant sur le père endymion puis se recentra sur la héraut attendant sa réponse. Ah qu'il avait envie d'aller voir son ami toto, voir même d'être autre part, mais ce n'était pas le moment, pas en ce jour sans doute.
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Christabella

Petit sourire, Alvira était très belle elle aussi, habillée par Val elle aussi.

Je t'en prie, tantine, tu es très belle toi aussi! Encore de l'azur? Tu es fétichiste du bleu ma parole! Il te va bien au teint, ceci dit. Hum, la prochaine fois, je t'emmène à l'atelier, j'ai envie de te voir porter du rouge... il mettrait en valeur ton teint d'albâtre aussi... Je pourrais te prêter un collier d'émeraudes, ou une belle résille cuivrée pour tes cheveux. Acrisius devrait arriver, tout va bien.

Joignant le geste à la parole, la comtessa apprécia le tissu précieux de la robe de sa tantine adorée. Pourquoi encore du bleu? La première fois pour Peyrehorade, elle lui avait montré la robe portée en l'honneur de son premier suzerain, un marin. La deuxième pour Carcarès.... Bon sang!!

Annnw, cachottière! Et tu ne me dis rien!! Mais qu...

Evidemment, elle ne pouvait savoir, la blondissime... et ça expliquerait le bourrage de crâne de Vivi pour qu'elle vienne, bien habillée en plus. Elle y avait fait honneur avec cette robe verte au décolleté vertigineux. Elle n'eut pas le temps de tirer les verres du nez de sa tante que son chevaucheur préféré arriva. Ah, fichues convenances... Mais c'était ainsi, et elle eut un grand sourire en voyant le Beauharnais détailler sa tenue et perdre son regard sur sa gorge.

Chancelier, ce sera avec plaisir! D'ailleurs, nous devrons arrêter une date pour une entrevue, afin de discuter de la situation du sud - mais pas que - , et du Béarn. Si mes liens en Armanhac peuvent vous aider...
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Ulyne_de_varneuil

Très bien votre Grasce, nous allons donc commencer, voici la liste de la noblesse Gascogne et les primes allégeances, je vous les laisse suivre avec moi, pour le reste je lance la cérémonie

La jeune femme lui tendit le parchemin

Citation:

NOBILIAIRE DE GASCOGNE

Duchés
*Riwenn de Castel Vilar de la Duranxie [Riwenn] et Firielle de Lasteyrie [Firielle] - Ducs de Tartas
* Ulyne de Varneuil [Ulyne_de_varneuil] - Duchesse de Belhade
* Estalabou de Vaucanson [Estalabou] et Valerianne de Vaucanson [Valerianne] - Ducs de Tursan, Barons de Cauna
* Evalys de la Rosas de Warenghien [Evalys] et Nil de Lasteyrie [Nil] - Ducs de Maremne
* Ambre de Middleford [Ambre.ensorcelleuse] - Duchesse d'Uza
* Toto Dangely de Vaissac [Toto.dangely]- Duc de Guiche-seigneur d’Aincille et de Vaissac (toulouse)

Vicomtés
* Louis Philippe Von Wittelsbach [Deubs0] - Vicomte de Came, de Gabarret et d'Espelette
* Herra d'Estradie de Lasteyrie [Herra] - Vicomtesse de Biscarrosse et Baronne de Luxe
* François Von Wittelsbach [François_wv] - Vicomte de Baïgorry et Seigneur de Soorts-Hossegor
* Endymion [Endymion] - Vicomte de Mehaine et Seigneur d'Arcangues
* Isabelle Sorel [Isabelle.sorel] –Vicomtesse du Labourd Ustaritz
* Evan de Cerny [Evan_de_cerny] –Vicomte d'Orthe
* Percius d’estampes – Vicomte de Behorleguy, seigneur d’Hasparren, seigneur de Moins (LD)

Baronnies
* Natale Adriano di Foscari Widmann Dibelin [Natale] - Baron de Saint-Jean de Luz

Seigneuries
* _heloise_ du Mas-du-Puy [_heloise_] - Dame d'Ahetze
* Esteloren Bartiméus [Esteloren] - Seigneur de Dumes
* Cuicui [Cuicui_de_rochechard] - Dame de Hélette
* Michalak de Valdesti [Michalak] – seigneur de Cazalis
* Jetfaze: Seigneur de Campagne

Prime allégeance:
* Alvira : Baronnie de Brassenx

Régnant sortant:
* Acrisius : Duché de Poudenx

Divers:

prit ensuite ces caducés, frappa de sa droite sur le sol et d'une voix forte fit son discours pour ouvrir la cérémonie, ainsi que de rappeler quelques règles à suivre

Or Oyez ! Or Oyez ! Or Oyez !
Gentes dames et nobles seigneurs!
Ce jour, par moi et pour le nouveau duc de Gascogne, Guillaume de Bruck dict Koreldy, vous ouvrons cérémonie d'allégeance de la noblesse du Duché!
Je rappelle quelque point de protocole afin que cette cérémonie se passe au mieux possible et dans le meilleur esprit.

Les nobles doivent l'allégeance à la province en laquelle tienne leur fief. Adoncques ils vont par-devant le duc régnant en ladicte terre, lequelle, ayant été élu et ayant renouvelé l'allégeance de Gascogne à la Couronne de France, les accueille et reçoit leur hommage.

Les nobles jurent à la province, en la personne du duc, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium).

En contre partie le duc leur accorde, pour la durée de son règne, protection, justice et subsistance. Il leur accorde subsistance en leur accordant fief, à eux et à leur descendance, ou en ne leur retirant pas fief déjà accordé.

L'allégeance est cérémonie publique et obligatoire pour tout vassal possédant fief. Elle est scellée par le baiser de paix ou accolade vassalique, et vaut contrat.

Si pour une raison ou une autre un noble ne peut se déplacer personnellement, il peut faire missive d'allégeance tant que celle ci soit scellée, datée et signée de sa main.
La présente cérémonie se fera au premier venant, les nobles de Gascogne seront donc invités à renouveler leur allégeance à Sa Grâce dans l'ordre qui leur convient, sans qu'ils ne soient nommément appelés.

Les primes-allégeances se feront une fois que tous les rangs de noblesse seront passés, et je clôturerais la cérémonie par ma propre allégeance puisque je suis moi-même noble de Gascogne.

Citation:

[b]ANNEXE HRP

- La cérémonie se déroule sur une journée RP, celle du 4 mai, du matin jusqu'au soir
- Cette journée RP correspondra à une période HRP réduite, s'étalant du 4 mai au matin au 3 juin, 23h59 heure française, heure à laquelle je posterai la fermetures des portes de la Salle du Trône, marquant ainsi que plus personne ne peut entrer faire allégeance et que plus aucune allégeance épistolaire ne saurait être acceptée.
-Les lettres doivent être datées du 4 mai au plus tard.
- Pour éviter toute tricherie ou contestation ou usurpation, l'utilisation de personnages secondaires (PS) ou l'intervention de personnes autres que le couple devant prêter allégeance est conditionnée à la confirmation du joueur du personnage joué (PJ) concerné qu'il est bien au courant de l'intervention du PS; la confirmation sera adressée au joueur du héraut par message privé.
- Je ne ferai qu'un seul courrier de rappel, je compte sur votre discipline pour cet exercice rp qui peut être expédié en une lettre rapide si le temps manque.

Et d'attendre le premier venant s'agenouiller devant le Duc
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Riwenn

Premier arrivé, premier servi.

Et l'ancestre de pénétrer - bande de cochons - la pièce au moment où le héraut clamait son dernier Oyez. Pile à temps fallait-il croire ! Mais il ne fallait pas oublier que l'Armanhac e Comenge estait tout de mesme à une relative distance raisonnable comparée à icelle parcourue par certains nobles présents. Il estait connu que plus les choses estaient proches plus les gens y partaient à la dernière minute, se mettant de facto en retard.

Les salutations se résumèrent à des sourires et des hochements du chef pour ne pas perturber le discours sempiternellement et héraldiquement identique de cérémonie en cérémonie. Il fut heureux d'apercevoir son petit-cosin dont il ne s'attendait pas qu'il ferait le voyage depuis l'Empire jusqu'en Gasconha. Belle surprise en tout cas. Tout comme icelle de croiser le regard de ChristaBella, qui fut tout aussi bella, en pleine discussion avec sa sòr Alvira qui elle estait là pour une très bonne raison bien qu'elle ne passerait, selon les dires de Gascogne, qu'à la fin. D'ailleurs il se demanda un très bref instant si l'ex-régnant s'estait perdu.

Bon gré mal gré, il s'avança sans demander son reste aux pieds de Guillaume, devant qui il posa assez difficilement un genou à terre. Prenant pour l'occasion un air des plus neutres possibles.

Nous, Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie, Duc de Tartas, Coms de Pardiac & de Gaure, Baron de l'Isla & de Montespan, Senhor de Cazarilh, Officier de la Croix Gasconne, promettons, pour nostre ducat et nostre croix, à Vous, Sa Grasce Guillaume de Bruck, digne représentant de la couronne de Gasconha, Duc Régnant par la grasce de Déos, des Gascons, du Conseil Ducal et de la Royauté de France, en ce jorn du samedi 2 Mai Mil quatre cent soixante trois, alors que le soleil commence à pointer le bout de son nez et que les fraicheurs passées semblent s'effacer peu à peu pour laisser place à un beau printemps tels que nous les aimons dans le sud-ouest, tandis que la maxime bien connue en notre Royaume nous accorde de faire ce qu'il nous plait par le mois que nous initions...

Et là le blanc, il fallait avouer que l'envolée lyrique du vieux Duc n'avait rien à envier à sa mémoire qui défaillait de jorn en jorn au point de parfois estre perçue comme dégénérescente. En somme, il ne savait plus exactement où il en estait, il décida donc de reprendre depuis le début, après quelques secondes de silence de sa part et une caresse de sa barbiche pour mimer la réflexion.

Nous, Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie de Tartas de Pardiac de Gaure de l'Isla de Montespan de Cazarilh supprimer les mots inutiles lui parut une bonne idée pour aller plus vite Officier de la Croix Gasconne, à Vous, Sa Grasce Guillaume de Bruck, Duc de Gasconha, promettons Auxilium, Consilium et Obsequium Et voilà le travail !

Pour la durée de vostre mandat, soit deux mois TTC autrement dict Totes Taxes Compreses, voire davantage si le peuple gascon et le conseil ducal et le Régnant du Royaume de France voyaient en vous personne apte à continuer sur le trosne, tout cela bien entendu en supposant que vous vous présentiez à vostre succession.

Estait-ce compréhensible ? Peu importe, l'essentiel estait que le serment soit porté. Et la response ne tarderait pas.

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Héraldique européenne

Ulyne_de_varneuil

Rholala, GAscogne failli bailler, au plus il vieillissait au plus Tartas radotait, et le pire c'set que ca prenait du temps, elle se demandait comment il faisait pour se presenter les premier, a croire qu'il avait mis une pincée de perlimpimpim endormeur pour que les nobles de Gascogne lui laisse la première place.

Le barrer sur son parchemin, maintenant a savoir si le Duc allait répondre peut etre s'était il endormi aussi.
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Koreldy

Merci Gascogne.

Il jeta un regard vélin et retint de lâcher un soupir. Que cela allait être long...
Puis il le rendit à Gascogne et alla s'installer sur le trône pendant qu'elle se lança dans un discours. Il semblait que pour ça elle avait de l'entrain contrairement à ce qu'il avait pu voir au conseil ou pendant la campagne ducale.

Il attendit donc le premier à se vautrer euh... ployer genou et vit le plus vieux rentrer, un léger sourire se dessina sur son visage espérant que celui-ci mettrait un peu d'ambiance.

Prenant tout le monde au dépourvu, le vieux duc avait supplanté tout le monde et fut le premier à ployer genou.

Le duc écouta sa diatribe avec amusement et se dit que son corps vieillissait mais sa langue s'améliorait en même temps.

Je dois dire que nous sommes content de vous voir troqué les cabris fait de votre corps par ceux que vous faites maintenant avec votre langue.

Un sourire taquin avant de se lever de son trône avec aisance et de se rapprocher du duc tout en parlant.

En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance et sans hésitation nous vous promettons Protection, Justice et subsistance, tant que notre cave n'est pas vide!

Oui bon de toute façon le duc avait une sacré réputation de ce coté là, autant mettre les pieds dans le plat directement. Puis de s'arrêter près du duc et de lui tendre une main vigoureuse pour l'aider à se relever.

Relevez-vous Tartas.

Puis de glisser un mot au duc discrètement.

Votre corps vieillit on dirait, la prochaine fois ne ployez rien, mon ami.

Il était sincère car l'homme valait de l'être.
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Cuicui_de_rochechard

Voilà, le temps passait et personne ne bougeait. Après la première allégeance, les gens s'étaient mis à papoter.

Dans le bruit de fond des papotages, rires, Cuicui_de_Rochechard, s'empêtra dans sa robe et s'agenouilla devant le Duc

Nous , Cuicui_de_Rochechard, Dame de Helette, tenons à renouveler par la présente nos promesses d'aide -auxilium- de conseil -concilium- & d'obsequium -fidélité- au Duc de Gascogne pour les terres que nous y détenons.
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Koreldy

Et en attendant le prochain à venir prêster serment, le duc s'était rassit. Diantre, ce qu'il allait avoir soif pendant cette cérémonie.

Vint le tour de cuicui, il se remémora un instant Gwendalle son amie, puis Warthe, des gens partis trop tôt selon lui. Puis d'autres chose se bousculèrent dans sa tête et une affaire, celle qui liait la dame à la mairie de Saintes et cet argent volé, une affaire qu'ils se devront de clore selon lui.

Il se leva et pris la parole, tout en allant vers la dame

En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance et nous vous promettons Protection, Justice et Subsistance.

Et de tendre une main à la dame pour l'aider à se relever.
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Toto.dangely

A la une, à la deux !

Regard à gauche, regard à droite, quelqu'un s'avance, oui... non ... peut-être, alors hop, sourire vers sa duchesse, lui lâcher la main, et à son tour s'avancer. Pas après pas il s'approche donc de Guillaume, le regardant, se souvenant de ses longues soirées à parler de l'histoire de la Gascogne, là, c'est un nouvel épisode qui s'écrivait ce jour devant leurs yeux, épisode dont tous deux étaient acteurs pour le coup.

Se trouver face lui, il lui aurait demander des nouvelles, mais ce n'était ni l'heure, ni l'endroit pour une discussion à bâton rompu, car pour sur la journée allait être déjà bien longue donc, nous n'allions point faire salon.

Aussi, posant genoux au sol devant le Duc, et toujours ce léger craqueemnt, il livre son allégeance, le fer lui ayant déjà été livré.

Nous Toto.Dangely, prêtons en ce jour allégeance au duché de Gascogne et son rêgnant sa Grace Guillaume de Bruck. Nous promettons obseqium, auxilium et consilium pour les terres de Guiche et de Aincille qui nous ont été octroyées en qualité de seigneurie et de Duché, et vous renouvelons ce jour, notre serment de fidélité en tant d’officier de la croix de Gascogne

Et 'attendre dans cette position acceptation et l'accolade vassalique valant serment, un léger sourire sur le visage.
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Koreldy

Le regard du duc s'était adouci quand il vit que c'était le duc de Guiche qui venait prester serment. Il tenait cette personne en haute estime, sans doute d'une façon que peu de gens aurait compris, mais ainsi était le de bruck.

Le duc avait légèrement sourcillé aux craquements du bougre lorsqu'il s'agenouilla, mais ne fit rien paraître.

Puis de se lever à nouveau pour rejoindre son ami et de lui tendre une main après avoir lancer la diatribe qui suit :

Guiche,
En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance que nous savons sincère et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.
Que votre lignée continue à s'agrandir car la Gascogne a besoin de fier gascons pouvant porter la gloire de notre duché!

Puis une fois le duc debout, il lui fit l'accolade, tout en lui glissant quelques mots.

Vous voir en ce jour me ravit et je tiens à vous féliciter pour ce nouveau venu en votre famille.

Et de laisser ensuite le duc filer, un sourire sincère aux lèvres. Oui, il le félicitait un peu tard, mais il avait prévu de le faire de vive voix.
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Toto.dangely

Une allégeance acceptée, un craquement de plus au lévé, et une accolade pour sceller le serment, un sourire échangé lors du murmure et d'ajouter avant de laisser la place au noble suivant

Milesker votre Grasce, j'en ferai part à mon épouse.

Et de se retirer donc dans un signe de tête fort respectueux et rejoindre son épouse.
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_heloise_

L'Ahetze avait l'habitude d'attendre avant de pouvoir prêter allégeance. Aussi elle prit le temps de répondre à Anne.

Et oui, une pastorale essentielle pour la demoiselle. Nous sommes heureux de la voir apprendre toute la sagesse Aristotélicienne.

Puis de se décaler et voir le début de la cérémonie. Apprécier chaque moment, écouter, puis s'avança à son tour, bien plus vite qu'elle ne l'avait imaginer.

Votre grâce

S'incliner puis genoux à terre, elle commence.

Nous, Héloïse du Mas-du-Puy ... songer à aller voir Gascogne pour ajouter le nom Crevecoeur,, officier de la Croix de Gascogne, et dame d'Ahetze vous jurons fidélité, conseil et aide et service armé.
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Koreldy

Vint ensuite le tour de l'Ahetze et le duc de continuer sa valse!

Ahetze, nous devons dire que vous manquez au conseil, vous voir à nouveau en ce lieu serait un réel plaisir et bénéfique.

Un sourire avant d'être plus solennel alors que le duc avait plongé ses pupilles vertes dans celle de la dame.

En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance que nous savons sincère et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.

Puis de tendre la main à la dame pour l'aider à se relever. D’enchaîner ensuite avec une accolade vassalique pour y glisser quelques mots.

Vous êtes ravissante, comme toujours, passez le bonjour à votre époux de notre part.

Puis il la laissa partir se demandant un instant qui sera le prochain!
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Ambre.ensorcelleuse

Saturnin l'avait amené, pas à l'avance comme à son habitude mais pas en retard non plus, toujours derrière car pas encore prete de faire son retour dans la vie active, encore une envie de prendre du recul, peut etre plutard, elle se dit alors hop a mon tour, et d'un pas assuré se présenta devant le Duc, mit un genou en terre, releva la tête

Nous Ambre de Middelford, Duchesse d'Uza, Escuyer de la croix de Gascogne , promettons à vous, Guillaume de Bruck, Duc de Gascogne, auxilium, consilium et obsequium

Une envie folle de souffler sur cette mèche qui lui barre l'œil mais non pas ici, pas l'instant pas le moment
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Allégeance au Duc Koreldy (02/05/1463)

--Merry

Merry arriva avec la liste de toutes les choses à faire pour préparer la salle pour l'allégeance au duc de Gascogne. Les ordres étaient claires et elle tenait une plume pour rayer au fur et à mesure chaque point fait. Elle retroussa ses manches et se mit au travail.

Elle arriva d'abord avec la section nettoyage de printemps aux abords de la salle de cérémonie qui avait été abandonné durant 6 mois. Les 10 membres de la section nettoyage de printemps de l'hérauderie armé de balais et autres joyeuseté de dépoussiérage eurent peur en voyant l'état de la salle. elle du faire un discours combatif pour leur redonner le moral.
Elle ouvrit toutes les portes et fenêtres pour aérer et redonner un peu de luminosité à cette grande salle plongée dans le noir. Certains toussotaient tellement il y avait de poussière à certains endroit. L'on voyait les grains de poussières voler grâce au rayons lumineux.

Ce fut ensuite le tour de la section déménagement d'arriver avec les différents meubles, tables et chaises qui arriva en plusieurs fois. Car il n'y avait plus rien dans cette salle mis à part quelques restes de vieux meubles. Il n'y avait même plus de trône c'est vous dire. Il a fallu aller le chercher dans la salle où il était rester. Le trône s'était balader dans le château aux yeux et à la barbe de tous. Mais surtout c'était toute la décoration qui avait disparu comme ces grands pots de fleurs qu'elle avait mis d'antan aux abord de la grande porte. Envolés ! Ce fut donc les premiers à revenir à leur place tandis qu'elle indiquait aux pages de se bouger le postérieur pour mettre les chaises et tables. Tout bâillement serait proscrit et serait poursuivi sévèrement.

Enfin elle pu aller chercher les différentes affaires nécessaires à la cérémonie. Elle ne laissait pas les pages de l'hérauderie s'en servir. Un page avec un caducée, c'est dangereux, pire il pourrait blesser quelqu'un. Tout comme avec les armes et autres blasons. Elle en avait surpris 2 dans la remise à jouer aux chevaliers comme 2 enfants. Résultats des courses, un bras en écharpe et des yeux au beurre noirs. Donc c'est d'elle même qu'elle pris en charge de tout remettre en place.

Puis elle demanda qu'on vienne l'aider pour mettre les tables dans le recoin au devant des grandes fenêtres et d'y installer de grandes nappes ainsi que des couverts et assiettes. D'ailleurs elle prévint de suite les cuisines pour que tout soit prêt. elle griffonna et souligna de mettre des serviettes... choses qu'il n'y avait pas eu la dernière fois.
Il restait encore à mettre les tapisseries aux couleurs de la Gascogne, le tapis rouge pour les allégeances, le pupitre de Gascogne... bref c'était pas encore fini. Et tout le monde trainait. elle remis un peu d'ordre dans tout cela et sermonna les pages qui commençaient à papoter. On n'est pas à la taverne là tout de même.. nomého.

Le trône était enfin à sa place devant le tapis rouge avec dans son prolongement l'ensemble des sièges pour les feudataires. Le pupitre De Gascogne à sa droite comme toujours, la petite table pour les documents officiels.
tout le monde s'affairaient dans la salle et lorsqu'elle mit en place le dernier blason, elle remarqua que tout le monde la regardait faire. Elle cru même un instant qu'ils allaient lui indiquer que ce n'était pas droit.

Elle se retourna, mains sur les hanches et ils détalèrent aussitôt pour se trouver une tâche à faire.

Il y avait encore du boulot

Toto.dangely

Un premier il en faut toujours un...

De retour du Périgord ou heureux il avait trouvé son vin de tokay, et pu consommer de très bons produits de luxe, il eut le temps de rentrer au domaine, se préparer, demander conseil à son épouse et charger Gustave de le vêtir. Il ne faisait pas encore bien chaud en cette saison, aussi, le choix de la tenue fut faite en relation, la tenue bleue serait parfaite, une chemise blanche, une veste longue mariant du bleu clair et du bleu nuit, des braies de couleur assorties, le tout accompagné des bottes noires. Inspection finale de son épouse, validation, lui était prêt !

Mais un Dangely n'allant jamais seul, il offrit son bras à son épouse qui elle aussi était ravissante pour cette journée, et se rendirent en salle de cérémonie. Il eu plaisir à retrouver la salle d'antan, bien des souvenirs de cet endroit, des bons comme des moins bons d'ailleurs, les souvenirs se mêlent dans sa tête, quand entrant dans la salle, le constat ! Regarder son épouse

Et bien je pense que nous sommes en avance...

Un sourire, regarder la pièce et apercevoir Merry au loin

Le bonjour à vous ! Vous avez fait un travail remarquable, rendant à cette salle ses lettres de noblesses comme par le passé.
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Ulyne_de_varneuil

Gascogne arriva en même temps que le Duc de Guiche, qu'elle salua

Bonjour Monseigneur, comment vous portez vous, je crains que vous soyez le premier arrivé, même le Duc n'est pas encore présent.

Regarde tout autour d'elle, Merry comme son habitude avait fait du travail comme a l'accoutumé.

Je n'ai pas encore eu le temps de répondre a l'envoie de votre parchemin, je vous félicite, pour la naissance de votre fils. Comment se porte votre petite famille?

Un sourire avenant au Duc de Guiche, en attendant la réponse, elle déposa son parchemin, ses caducées et son tabard sur son pupitre
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Lora1

La salle était surement prête, Merry avait dû le faire comme à son habitude. Lora devait-elle y aller en tant que escuyer de croix de Gascogne ou en tant que chevaucheur qui [i]veux apprendre un peu plus encore.

Apres quelques réflexions, elle arriva dans la salle.[/i]

Bonjour Toto,Anne . . . euh non . . . pardon Duc, duchesse de Guiche. Elle avait décidé de venir en tant que chevaucheur donc un peu de protocole était le bienvenue. Le nouveau venu dans la famille va bien ?

Gascogne, vous allez bien ?
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Michalak

Michalak avait fait une longue route depuis l'empire afin de venir assister comme son devoir l'exigeait à la cérémonie des allégeances. Pour une fois elle serait quelque peu différentes des autres fois. Le bals des seigneurs allaient être sans nul doute un peu plus amusant que les autres fois.

La Gascogne avait changé depuis qu'il l'avait quitté pour l'Armagnac et ensuite l'Empire. Mais les dirigeants absolument pas. Les anciens étaient toujours là accrochés à leur petit rocher de pouvoir. Cependant il était à noter que depuis que le Duc Acrisius était devenu Duc les choses avaient réellement changés. Il était des Ducs et Duchesses qui avaient apporté un vent de changement sur la politique en Gascogne. Il avait fait évoluer les mentalités même si la bêtise pouvait s'apercevoir de temps à autre au fil des discussions.

Il s'avança donc vers la salle de cérémonie et vit rapidement des têtes connus qu'il saluât par ordre de protocolaire bien entendu.

Vos Grâces Dit il en saluant d'un signe de tête le Duc de Guiche et son épouse.

J'ose espérer que vous avez réussi à trouver vos tapisseries depuis le temps que vous essayez d'en trouver. dit il en souriant au Duc.

Michalak saluât également la Duchesse Ulyne Héraut de Gascogne puis Dame Lora attendant que le reste de la petite assemblée nobiliaire viennent assister à la cérémonie.
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Recteur de l'Université Impérial /Bailli de Savoie/ Inquisiteur/ Professeur de Séminaire à Noirlac, et à Arles/ Procureur Général de l'officialité Française

Koreldy

En retard, Moi en retard? Oui et alors... I don't care, I'm the duke, no?

Henrrrrriiiii

Oui votre grasce?

Et le duc de se froquer correctement pour la cérémonie. On lui avait dit que pour une fois, il fallait qu'il s'habille bling bling et plus que d'habitude, ce qui ne l'avait pas du tout réjouit. Et on lui avait même dit qu'il se devait de porter les bijoux du duxxx pour l'occasion.

Un pantalon noir éclatant sur le fessiers, un pourpoint tout neuf au couleurs de la Gascogne sur le torse, des bottes bien cirées sur les petons et le duc gesticulait déjà en cherchant sa couronne alors qu'il passait autour de son coups la grande croix de Gascogne.

Où est donc passé cette couronne?

Alors que le duc s'était lissé parfaitement les cheveux, le voila qu'il avait déjà tout remit en bataille ceux-ci, cherchant dans sa quête "cette foutue couronne".

Mais là où vous l'avait laissé la dernière fois, votre Grasce...

Et le duc de pester, cela n'était pas le temps de faire de l'humour, noir qui plus est un peu comme un sud africain en plus!

Mais aides moi donc à trouver cette foutue couronne! Le duc ne peut pas se présenter en salle d'allégeance sans sa couronne.

Oui bon, il s'en serait bien passé, mais parait qu'il fallait sauver les apparences. C'est du moins ce que racontait tata Océ dict le Cara.

Quelques minutes plus tard, la salle d'allégeance :

Plus tard, le duc déboula en salle de cérémonie, un peu.... en retard! Le duc lâcha un :

Salutations à tous!

Oui bon c'était un peu collectif et un peu... plat non? Il continua ensuite son chemin.

Un premier pas vers Gascogne pour la saluer. Oui bon, c'est bien parce que c'était elle l'organisatrice et qu'on lui avait toujours dit de remercier les organisateurs d'une soirée... euh journée plutôt nan?

Salutations Gascogne, je vous félicite pour la préparation de la salle.

Un glissa un léger regard envers Toto et Anne, puis se recentra vers la héraut.
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Cuicui_de_rochechard

Cuicui avait dû troquer sa salopette de travail contre une jolie robe et pensait être en retard, mais en fait non.....

Il y avait encore peu de monde dans la salle.

Elle commença par saluer la maîtresse de cérémonie, s 'incliner devant le Duc, et embrasser Toto et Lora,

Bonjour bonjour, quelle jolie salle, joliment décorée

Et de s'assoir tranquillement et d'attendre
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Alvira

« Pourquoi toujours attendre ?! Et plus j'attends, plus je sens le poids du temps. Plus j'attends, plus je me sens condamné. Condamné à attendre. »
de Jean-Louis Aubert

L'attente. Interminable, incompressible, lassante, intolérable...
Ce fut la forme que prit la vengeance d'Acrisius qu'elle avait torturé pour qu'ils aillent ensemble à l'allégeance. Lui, le dénué d'intérêt pour la gente féminine, et elle, la célibataire. Autant se rendre service l'un l'autre, et se tenir compagnie. Joindre l'utile, à... L'utile !

C'est ainsi que la jeune femme s'avançait dans les couloirs du Castel pour finir par arriver devant l'entrée de la pièce. Doucement, elle guetta si son ami allait débouler mais il n'en fut rien. Il semblait trainer la patte. Il ferait ça jusqu'au bout le bougre !

La noblesse avait plusieurs avantages, dont un que la Peyrehorade ne boudait pas. Les robes ! Oui, elle se faisait toujours un plaisir de retirer sa tenue de Chef d'Armée, pour passer des tissus plus féminin, dénué de cuir et de fer. Bien plus confortable encore lorsque c'est était fait sur mesure. Sa sœur ne savait résister aux demandes d'Alvira en ce qui concernait les commandes de cette dernière, permettant ainsi à la Montoise d'avoir un panel plus large de jupons. Ou de commander au dernier moment pour X ou Y évènement.

Ce jour là, elle ne dérogerait pas à la règle qu'elle s'était vu tenir pour les grandes occasions. Et il en était une aujourd'hui, l'allégeance du Duc de Gascogne. Et pas que d'ailleurs, au vu du courrier qu'elle avait reçu la veille.

Si elle s'attendait à ça, elle en serait resté bête, ce qui fut le cas d'ailleurs, voir pire encore lorsque la missive fut posé sous ses yeux. Lecture et relecture, elle n'avait pas compté, mais plus d'une paire de fois les lignes avaient été parcourut par son regard noisette.

Le temps défilait, et c'est dans sa robe bleu - car toujours vêtu de bleu dans une occasion bien particulière pour la Gasconne, une sorte de coutume qu'elle s'appliquait à effectuer avec sérieux - où tout le talent de Valéryane s'était exprimé qu'elle n'avait de cesse que d'attendre. D'autres auraient finit par abdiquer en grommelant mais pas Alvira, plus que jamais décidé à enquiquiner le Beauharnais.

Des pas se firent entendre, port de tête droit, les épaules qui s'inclinent vers l'arrière gonflé par sa poitrine dont les poumons se sont gorgés d'air dans le but unique de pouvoir pousser une soufflante mémorable sur Verso. Gueulante en cours de chargement, IMPACT dans 10-9-8-7-6... 5-4-3 secondes...
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Christabella

Une cérémonie d'allégeance, pour le duc Koreldy. Elle n'était pas tenue d'y être, n'étant pas feudataire de Gascogne, mais elle voulait y assister, et Alvira avait (un peu) insisté pour qu'elle vienne d'ailleurs. Elle y verrait la plupart de la famille d'ailleurs, puis un certain chevaucheur avec qui elle s'entendait bien.

La mesnie l'aida à se préparer. La robe verte splendide de Valéryane lui tombait admirablement sur les hanches, et faisait ressortir sa taille fine. Le tissu était de velours piqué d'or... Elle adorait le vert, qui allait avec les bijoux ornés d'émeraudes qu'elle possédait.

Elle parcourut les couloirs à la recherche de Vivi, qui devait selon ce qui était prévu venir avec Acrisius de Beauharnais, et elle vit la jeune femme, vêtue d'une belle robe bleue.

Alviiiiiii!!!!!
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Alvira

Se retenir de siffloter, parce qu'il fallait le dire, l'ennui commençait à la gagner, cruellement d'ailleurs. C'est que cette pantomime durait plutôt beaucoup. Alvira, tendu telle une autruche prête à pincer le vil bonhomme, s'en retrouva bête lorsqu'elle constata que c'était loupé. Le coup de bec ne pouvait tomber sur elle. Cela aurait été injuste et arbitraire.

Alviiiiiii!!!!!

Bonjorn ma neboda.
Quel plaisir de te voir ici, je suis heureuse que mes arguments *bourrage de crâne on peut le dire* aient porté ses fruits.

La leçon, c'est ce qu'elle avait fait à sa nièce pour qu'elle vienne à l'allégeance. Parce que oui, l'"Armagnacote" était désormais Gasconne. Comtesse de Fontrailles, elle savait très bien ce que voulait dire une allégeance, et donc c'est en jouant là-dessus que la Montoise avait insisté et travaillé pour que la blonde soit elle aussi de la partie. Sans rien évoquer d'autres.

Te voilà ravissante, comme toujours.
Le vert te va à merveille, tes cheveux sont plus que mit en valeur ainsi.

Le sourire était franc, Christabella était une femme fine et élancé, avec une grâce qu'Alvi travaillait (oui enfin, elle s'y était mise, ses oreilles ne pouvant plus supporter les cris perçant de Floberte à ce sujet), quant à elle alors que chez sa nièce cela était instinctif.
Revenant à ses moutons, la brunette regarda par dessus l'épaule de son interlocutrice et ne put retenir un soupir, tout en lâchant dans la foulée, le cri du coeur.

J'attends toujours Acrisius, ce qu'il peut m'agacer celui-là...

Pour l'instant, Alvira n'avait pas en tête la vengeance qu'elle pourrait lui concocter sur le tard, mais ce moment viendrait sans nul doute, et il faudrait qu'il en porte, alors, les conséquences.
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_heloise_

D'Ahetze à Saint Pé de Brocas, la dame surveillait de près le transfert de quelques meubles quand elle reçut l'invitation à prêter allégeance au nouveau duc. Le castel étant sur sa route, elle s'empressa d'avertir son époux et sa fille de la rejoindre à Lo Moun. C'est donc en famille, qu'Héloïse se présenta.

Arrivée dans la grande salle, elle prit le temps d'en admirer les ors et les peintures, et souffla à sa fille.
C'est par ces tapisseries et ces tableaux qu'on peut apprendre une partie de l'histoire de son pays. Je souhaite que cette cérémonie te soit autant réjouissante qu'instructive.
Si Héloïse avait certes peu le goût des études universitaires, elle restait exigeante avec ses proches et plus particulièrement avec Constance pour qui elle voulait le meilleur.

Quelques pas plus loin, elle salua le duc de Guiche et la duchesse et sa marraine que la jeune Constance connaissait.
De Bayonne à Lo Moun nous nous retrouvons! J'espère que vous avez fait bon voyage.

Et de saluer les autres personnes en les présentant à sa fille en apparté.
Notre héraut, Gascogne, la duchesse de Belhade *** Le seigneur de Cazalis *** là la dame de Hélette *** et dame Alvira Messonier de la Duranxie - je ne connais pas la personne près d'elle - et bien sur avec la couronne c'est le duc régnant.

Puis espérant éviter les impairs, elle salua de Monseigneur, dame et seigneur par-ci et par-là, ajoutant nous sommes venus en famille, ou vous connaissez mon époux et bien voici ma fille, Constance ...
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Anne_lise.dangely

Anne n'était jamais plus sereine et ni plus heureuse que lorsqu'elle se trouvait en famille à Aincille, entourée bien souvent de leurs amis, ou sur le Thétys, avec l'immensité de la mer pour seul paysage.

C'était à l'abri des regards curieux ou des tumultes ambitieux, qu'elle se sentait vraiment heureuse et surtout elle même : une épouse attentionnée et une maman comblée.

Le projet titanesque qu'ils avaient élaboré pour l'aménagement des terres de Guiche lui prenait une bonne partie de son temps. Aussi elle devait souvent se faire violence pour paraître dans le beau monde mais elle le faisait de bonne grâce, juste pour le plaisir de son mari. Une fois de plus elle l'avait accompagné dans ces salons luxueux où régnait fastes, emphases et autres affectations. Elle avait appris à s'y prêter en évitant de trop s'y investir.

Elle y rencontrait cependant des personnes qu'elle appréciait ce qui lui rendait la tâche plus agréable.

Citation:

Et bien je pense que nous sommes en avance...

Vrai qu'ils étaient les premiers. Un regard vers son époux et un murmure audible que de lui : Et oui Namour, tu vois que tu bonifies en vieillissant. Serait-ce ce vin de Tokay que tu nous as bu largement qui aurait une bonne influence sur toi ?

Elle rit doucement en lui prenant la main.

Elle se souvint à ce moment précis de l'étonnement d'une Dame en taverne quand elle l'entendit appeler le Duc de Guiche "Namour". Devait-elle aussi se priver de cela ? Aurait-il été Roy de France un jour qu'il resterait son "Namour".

Ulyne vint les saluer et les féliciter pour la naissance de Matiu. Anne souriait à l'évocation de cet enfant. Dieu qu'il était beau mais peu de monde encore n'avait pu s'en rendre compte. Elle pensa à cette messe de relevailles qui aurait lieu bientôt et durant laquelle la présentation de l'héritier sera faite au Très haut.

Lora fit son approche en toute simplicité et Anne la bisa ravie de la voir.

Citation:

Bonjour Toto,Anne . . . euh non . . . pardon Duc, duchesse de Guiche. Le nouveau venu dans la famille va bien ?

Elle savait qu'il était de bon aloi de se faire nommer ainsi en ce lieu. Anne lui répondit en murmurant.

Bonjour Lora, si tu le voyais il est .. absolument merveilleux, il a les traits de son père et ses yeux d'un bleu profond. Même si Toto te dira qu'il me ressemble, n'en crois rien ...
Merci encore Lora pour le temps que tu as passé sur le parchemin, c'est vraiment gentil. Mais tu devrais passer à Aincille, je te le présenterai.

Puis elle la laissa vaquer à ses occupations. Un homme s'approcha, Michalak, Anne ne l'avait rencontré que trop peu. Elle se contenta d'un signe de tête protocolaire aimable et souriant alors qu'il s'adressait à son époux.

Le Duc fit son apparition. Anne le salua avec respect quand leurs regards se croisèrent.

Cuicui s'approcha du couple en s'inclinant devant le Duc et venant embrasser Toto et Lora. Avant qu'elle n'ait pu se sauver, Anne lui attrapa la manche et en riant lui reprocha :

Dis donc, suis-je si petite que tu ne m'ais vue cachée derrière mon époux ?

En riant elle la bisa. D'autres personnes arrivèrent. Certaines inconnues, d'autre pas.
Vinrent ensuite Heloise et sa famille. Ils avaient en effet eu l'occasion de croiser plusieurs fois Constance.

Citation:

De Bayonne à Lo Moun nous nous retrouvons! J'espère que vous avez fait bon voyage.

En effet oui, d'aucun diront que le monde est petit. Nous avons fait bon voyage en effet. Et vous ? comment allez vous ? Comment va Constance ? Sa pastorale avance-t-elle ?

La salle se remplissait petit à petit et la cérémonie allait sans aucun doute prendre beaucoup de temps.
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Toto.dangely

Peu de temps après leur arrivé, Ulyne s'approcha

Bonjour à vous Gascogne, et pourtant nous avions peur d'être en retard.... comme quoi le temps... passe et court, j'espère que vous allez bien aussi,

et d'ajouter tout bas et toutes mes félicitations également.

Un sourire, et d'ajouter

Merci, nous pensons organiser une grande fête à Guiche, j'espère que vous pourrez venir avec votre époux.

Saluer Lora d'un signe de tête, laissant son épouse converser et entendre une voix qu'il n'avait pas entendu depuis longtemps, et qui, en y réfléchissant ne lui manquait pas. Elle lui rappelait trop le Languedoc, des longues pensées assassines souvent, avec de beaux sourires, des poignards cachés dans les manches qu'on vous plante dans le dos tout en vous tapotant l'épaule.

Seigneur de Cazalis vous ici ? Je n'aurai pas pensé vous y voir vu ce qui se passe en Empire, j'espère que vous avez fait bonne route.

Marquer une pause tout en voyant entrer Guillaume, et le saluer de la tête respectueusement, avant de rependre pour répondre à Michalak, comme quoi le temps est vraiment élastique ce qui pour certains est très long peut paraitre court pour d'autre, mais soit...

Et bien oui, j'ai trouvé quelques tapisseries, mais j'en attends encore, et surtout des tonnelets de vin de Tokay, un vin bien agréable je dois dire à consommer, même si très onéreux.

Puis biser Cuicui qui arrive, et ensuite saluer Héloise, échanger quelques mots, laissant son épouse discuter à nouveau, qui a dit que les femmes étaient bavardes... et bien il avait raison !
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Wallerand

Qui disait Chevaucheur disait présence nécessaire, ne serait-ce qu'à des fins de formation, pour les cérémonies d'allégeance, quelles qu'elles soient. Ce jour-là avait en outre une saveur non négligeable, puisqu'il allait voir anoblir son jeune frère. Pareille occasion ne se présentait pas souvent, et Wallerand ne pouvait pas nier qu'il était fier de son cadet. Aussi se vêtit-il avec grand soin, plus encore qu'à son habitude. Raison numéro un : il était le frère d'un futur Duc, et il n'était pas question de lui faire honte. Raison numéro deux : en tant que Chevaucheur et Chancelier, il devait doublement faire honneur par sa mise et sa tenue au Héraut et au Duc régnant. Raison numéro trois : on ne savait jamais qui on pouvait croiser dans ces cérémonies, et il tenait à être présentable au cas où certaine personne (suivez mon regard...) serait présente.

Ce fut donc dans un impeccable pourpoint noir à motifs brodés rouge sombre, passé sur une chemise et de longues braies de même ton, que le Beauharnais entra dans les couloirs du lieu de la cérémonie... Et qu'il tomba sur deux femmes. Vous me direz, rien de bien étonnant, la gent féminine serait sans aucun doute représentée de fort belle manière au cours de cette cérémonie. Cela dit, ce n'étaient pas n'importe lesquelles. Entre la maîtresse et la marraine, le jeune homme était servi ! Que celui qui a pensé "cerné" se dénonce... Il lui fallut simplement le temps de les reconnaître pour faire route vers elles toutes voiles dehors, admirant leurs mises - et pas que, pour l'une -, et il les salua d'un allègre :

Votre Blondeur, marraine, vous voilà fort en beauté !

Une bise se posa sur la joue d'Alvira avant que Wallerand ne s'incline sur la main de Bella avec un grommellement intérieur. Ce n'était pas sa main qu'il voulait embrasser... Mais ce n'était pas comme s'il avait le choix. Convenances are convenances ! Et puis, même si Alvira avait le nez pour ces choses-là, ce n'était pas la peine de mettre la puce à l'oreille du reste de l'assemblée. Relevant un regard admiratif vers la Comtesse, il lui adressa un sourire et un clin d'oeil - pas du côté d'Alvira, évidemment - avant de reprendre :

C'est un plaisir de vous voir, mais je crois que l'événement du jour se déroule un peu plus loin. Puis-je vous offrir mon... Enfin, mes bras ?

avec d'aussi belles dames à chaque bras, il ferait des envieux, c'était sûr !
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Ulyne_de_varneuil

Gascogne salua les uns et puis les autres, un sourire pour chacun, un peu moins souriante pour le Duc qui l'a félicitait pour la salle, le remercier

Merci votre Grasce mais je n'ai pas fait grand chose dans la préparation, Merry c'est chargé de tout cette fois, je lui ferais pas de vos félicitations.

Regarder le beau monde qui arrive et attendre un signe du Duc pour commencer la cérémonie. Enfin tout le monde n'était pas encore la mais il se faisait déjà tard dans la journée.
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Endymion

Cardinal

Koreldy

GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Christabella

Ulyne_de_varneuil

Citation:

Et d'attendre le premier venant s'agenouiller devant le Duc
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Riwenn

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Héraldique européenne

Ulyne_de_varneuil

Koreldy

GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Cuicui_de_rochechard

Voilà, le temps passait et personne ne bougeait. Après la première allégeance, les gens s'étaient mis à papoter.

Koreldy

GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Toto.dangely

Koreldy

GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Toto.dangely

_heloise_

Koreldy

GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Ambre.ensorcelleuse

Koreldy

Et vint le tour de la duchesse blondeur. Un instant le duc se rappela les paroles dur mais Ô combien sincère qu'il avait pu lui dire. Le duc n'avait jamais mâché ses mots. Parfois brut de pomme, parfois diplomate, tout dépendait qui était l'interlocuteur en face de lui où le moment.

Uza,

En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.

Puis le duc tendit une main pour aider la dame à se relever, galanterie oblige.
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Isabelle.sorel

Isabelle avait reçu un pigeon, elle devait prêter allégeance au Duc. Elle devait choisir une tenue adéquate pour la cérémonie mais comme à son habitude le choix était cornélien. Elle décida de demander conseil à sa fille. Aurore malgré son jeune âge, adorait les belles robe, son choix fut rapide une robe en soie, bleu ciel que le père d’Isabelle lui avait fait parvenir de Venise. Elle releva sur la nuque ses longs cheveux dorés, la coiffure préférée de son époux ….. Après un dernier regard à son miroir elle grimpa dans le carrosse qui devait l’emmener au château de Mont de Marsan.
Elle pénétra dans la salle qui était magnifique et elle salua les personnes présentes. Elle aperçu prêt d’une fenêtre le Cardinal d’Abbadie, qui est son suzerain. Il paraissait profiter du point de vue de la Capitale, elle préféra ne pas le déranger elle ira le saluer avant de partir.
Le Duc avait relevé la Duchesse d’Uza , elle pouvait s’avancer pour prêter allégeance. Isabelle s’inclina respectueusement, mis un genou à terre en levant la tête
Nous Isabelle Sorel, Vicomtesse du Labourd Ustaritz, Escuyer de la croix de Gascogne ,prêtons allégeance au Duché de Gascogne et à son Duc sa Grasce Guillaume de Bruck. Nous promettons obseqium, auxilium et consilium.
Elle fit un sourire et attendit que le Duc lui réponde ….
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Ulyne_de_varneuil

De regarder le Duc qui ne répondait pas a l'allégeance de Dauna Isabelle, se serait il endormit, aurait il un souci pourtant l'allégeance avait bien été prononcé, sans erreur, se penche vers le Duc.

Votre Grasce?
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Koreldy

Un battement cil, c'était le temps qui s'était écoulé entre l'allégeance d'isabelle et le moment où Gascogne s'était penché sur lui. Un brin étonné, le duc regarda Gascogne bizarrement? Elle était folle où il s'était égaré?

Il repoussa cette pensée, réprima un soupir et se leva ensuite pour aller jusqu'à la dame.

Sur un ton habituel il se lança.

En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance que nous savons sincère et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.

Vous pouvez vous relever, vicomtesse.

Il avait tendu la main à celle-ci tout en disant cela.
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Endymion

Et un certain nombre de battements de cils après que sa vassale se soit recule, Endymion décida de prendre la suite.
Il avait été un peu surpris lorsqu'il remarqua que la coutume de faire passer les nobles par rang n'était plus respectée, ce qui n'était peut-être pas plus mal...
Il s'avança donc devant le duc, ploya un genou, posa ses deux mains sur celui relevé et regardant Koreldy il déclara solennellement,
Nous, Endymions d'Abbadie, cardinal, comte palatin de Saint-Jean de Latran, vicomte de Meharin, seigneur d'Arcangues et de Bois Saint-Just, écuyer de la Croix de Gascogne, renouvelons, pour nos terres de Meharin et d'Arcangues, notre allégeance envers la couronne gasconne et donc à vous, Guillaume de Bruck, quatrième du nom, jurant ainsi de vous apporter obsequium, auxilium et consilium.
Puisse le Très Haut vous guider ainsi que la Gascogne sur le chemin de la prospérité et de la grandeur, ce pour quoi nous ne nous inquiétons pas vous sachant sur le trône.
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Cardinal

Koreldy

Et le duc de rester debout par respect pour le cardinal. Pendant que le cardinal faisait son serment, le duc décryptait un peu celui-ci

Éminence, vous êtes comme nous, un défenseur de la foi, mais plus que cela, vous êtes un prêcheur que la Gascogne est heureuse de compter en son sein. La perte de Monseigneur Gabriel a été Lourdes pour la Gascogne et vous voir arpenter cette voie nous ravi.

En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance que nous savons sincère et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.

Puis le duc lui tendit la main pour l'aider à se relever. Une fois celui-ci debout, le duc clôtura cette allégeance par la fameuse accolade vassalique, qui lui permit de glisser quelques mots au passage.

Sachez que vos conseils en matière de religion nous sont précieux et se devrait de l'être pour tout régnant gascons. Continuez ainsi Abbadie.

Puis le duc le laissa partir et se remit ensuite sur son trône. Il était pas plus confortable que la dernière fois?
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Ulyne_de_varneuil

et bien la noblesse de Gascogne ne se bousculait pas pour preter allegeance au Duc, Gascogne retient un soupir et appela son petit page pour qu'il apporte les courriers reçus, elle les prit et les tendit au Duc

Votre Grasce puisque nous avons un peu de temps, voici deux courriers ...

Citation:

De nous, Estalabou de Vaucanson
Duc de Gap, Duc de Tursan, Vicomte de Chandieu, Baron de Cauna

à

Sa Grâce Guillaume de Bruck, Duc de Gascogne

Nous, Estalabou de Vaucanson,
Duc de Gap, Duc de Tursan, Vicomte de Chandieu, Baron de Cauna renouvelons notre serment d'allégeance au duché de Gascogne représenté par sa grâsce, légitimement élue, le Duc Guillaume de Bruck,.
Nous vous jurons , fidélité , aide et conseil pour nos terres de Tursan et Cauna et qu'aristote veille sur vous et sur la Gascogne.

Faict à Mimizan le le 2ème jour du mois de Mai de l'an de Grâce 1463

Citation:

A bord de l'Océanide , quelque part au large des côtes Portugaise .

Votre Grasce,

Ne pouvant me présenter à la cérémonie d'allégeance , permettez que ce courrier fasse office .

Nous,Evan de Cerny , Vicomte de Orthe, prêtons allégeance au Duc Guillaume de Bruck dict Koreldy et jurons de lui apporter obsequim, auxilium et concilium.

Fait sur l'Océanide, le 2 eme jour du mois de Mai de l'an 1463.

Vicomte de Orthe.

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Percius

Non il n'était pas retard. Il avait lâché un instant les parchemins de droit du coutumier pour venir discrètement à la cérémonie d'allégeance. La salle était remplie de lumière, d'un bel éclat, mettant en valeur toute la décoration de la salle. Il salua les présents et alla se mettre dans l'ombre pour attendre son heure.

Le cardinal était passé, sa douce venait de porter des courriers à l'attention du Duc, personne ne se décidait à venir faire son allégeance, c'était donc le moment pour lui de sauter sur l'occasion et de se présenter au devant du Duc. Il s’arrêta à bonne distance, plia le genou et lui déclara.

Nous, Percius d'Estampes Vicomte de Béhorleguy, Seigneur d'Hasparren et Seigneur de Mions, Officier de la Croix de Gascogne, renouvelons notre serment d'allégeance au duché de Gascogne représenté par sa grâsce, le Duc Guillaume de Bruck, pour nos terres de Béhorleguy et d'Hasparren, nous vous jurons obsequium, auxilium et consilium.
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Koreldy

Pupitre, plume et encrier avait été rapatrié pour que le duc puisse répondre au missive. La première était de son suzerain, il aurait aimé le voir en ce jours, mais comprenait sa non venue.

Trempant la plume dans l'encrier, après avoir tirer un vélin vierge, le duc se mit à coucher des mots sur celui-ci.

Citation:

A vous Estalabou de Vaucanson, Duc de Gap et de Tursan, Vicomte de Chandieu, Baron de Cauna,
De nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, Duc de Gascogne

Salutations,

Mon cher ami, c'est avec plaisir que nous vous lisons bien que nous aurions aimé vous voir en chair et en os. Nous vous remercions pour toutes ces années que nous avons passé à vos cotés où vous nous avez tant appris. Ce jour encore nous exerçons bien que nous ne l'aurions jamais pensé, véhiculant toujours cette image et ce courant de pensée que vous avez fait grandir en nous. Nous savons que nous ne sommes pas toujours en accord sur tout, mais l'un comme l'autre nous savons que nous nous investissons pour la Gascogne et avant tout pour les gascons.

En ce jour bénit par Aristote, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, Duc de Gascogne, nous acceptons votre allégeance et nous vous promettons Protection, Justice et Subsistance.

Nous espérons que vous allez bien et n'oubliez pas d'offrir nos amitiés à votre épouse.

Ainsi faict à Lo Moun, le troisième jours du mois de mai de l'an de grasce 1461.

Puis le duc fit fondre le morceau de cire rouge à la bougie prévu à cet effet, il déposa plusieurs goutte de celle-ci sur la missive, qu'il avait soigneusement pliée avant, et scella ensuite avec le sceau du duc.

Il remit ensuite la lettre avant de tirer un autre vélin et de recommencer la scène.

Citation:

A vous Evan de Cerny, Vicomte d'Orthe,
De nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, Duc de Gascogne,

Salines salutations,

Nous portons à croire que la mer est une extensions de nos terres tant les gascons ont le pied marin et se voient capitaines et en cela nous sommes ravi. Puisse Aristote vous accompagner dans votre périple et le rendre sans heurt.

En ce jours, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, Duc de Gascogne, acceptons votre allégeance et vous promettons en retour, Justice, Protection et Subsistance.

Nous serons ravi d'entendre vos aventures de votre périple à votre retour sur le sol gascon.

Ainsi faict à Lo Moun, le troisième jours du mois de mai de l'an de grasce 1461.

Après avoir fait la même scène qu'avec la missive précédente, le duc remit le courrier. Et hop ça c'était fait.
Mais déjà on lui retirait son jouet vu qu'un noble se présenta à lui. Le page était rapide, pensa-t-il en son fort intérieur, oui parce que bon, un fort extérieur ça existe pas hein.

La scène avait un brin d'étrange, deux hommes qui ont tout opposé pendant bien des années se retrouvait en ce moment même à travailler ensemble, d'une certaine façon de concert. Certes ce qui avait été brisé ne sera jamais vraiment renoué mais une certaine entente s'était reforgé. C'est en cet instant que le duc vit défiler ces années et qu'il se dit pour lui même qu'Aristote avait une manière d'agir particulière mais qu'une fois encore il relèverait cette épreuve, une fois encore...

Le duc se leva de son trône prestement et s'arrêta non loin du vicomte.

Béhorleguy, nous avons parcouru bien du chemin ensemble, bien trop souvent un chemin de discorde que nous voulons balayer depuis notre retour. Pendant notre éloignement nous avons fort réfléchit et nous pensons en ce jours et ce depuis notre retour en Gascogne que le futur de la Gascogne se doit d'être construit avec l'aide de chacun. Les vieilles rancunes se doivent d'être taries, les nouvelles se doivent d'être évitée.

Nous savons que nous pouvons y réussir et montrer le chemin à tous, tous ensemble.

En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.

Et le duc de lui tendre la main pour l'aider à se relever.

Relevez vous Monseigneur.

Puis il scella le tout par une accolade dicte vassalique, mais pas une main au cul, attention hein, ne confondons pas!

Puis le duc reprit route vers le trône et se rassit. Diantre, c'est moi où je piétine, se dit-il.
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Natale

Un pli arriva fut transmis a qui de droit :

Natale a écrit:

A Sa Grâce Guillaume de Bruck, quatrième du nom, Duc de Gascogne, dit Koreldy

Moi, Natale Adriano di Foscari Widmann Dibelin, Baron de Saint-Jean-de-Luz & tutti quanti, tiens à renouveler par la présente ma promesses d'aide -auxilium- de conseil -concilium- & d'obsequium -fidélité- au Duc de Gascogne & ce pour la durée de son mandat, placé sous la bienveillance de la Couronne de France.

Dicté & scellé en Toulouse, le Deuxième de Mai, Ano Domini 1463.

N

Herra

Comme à son habitude, Herra arriva très en retard en salle de cérémonie. Elle entra discrètement afin de ne pas déranger les allégeances qui avaient déja débutées saluant les personnes présentes et alla s'installer, attendit son tour.
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Acrisius

« Être en vacances, c'est n'avoir rien à faire et avoir toute la journée pour le faire. »*

Depuis bientôt un mois, l'ancien Duc de Gascogne jouissait d'un repos bien mérité. Terminé les fonctions, les rendez-vous, les réunions, les projets, les résumés, les comptes-rendus, les ordres, les mauvaises têtes, les gémissements et autres petits tracas de la vie de régnant. Désormais, sa vie ressemblait à un paysage bien paisible. Plus question de raisonner pour une Province mais pour une Mairie seulement. Une activité tranquille qui lui octroyait largement le temps de papillonner à droite et à gauche. Et c'était sans doute la raison pour laquelle il était attablé à une taverne, non loin du Château, buvant tout son saoul avant la cérémonie. L'heure était à la festivité et non point au sérieux ! Une chope à la main, renversant parfois son contenu, il s'était félicité de ne pas avoir invité son frère à partager cette scène avec lui. Une chance ! Car s'il avait dû découvrir le Malingre, dansant sur une table, poussant la chansonnette et buvant à s'en faire exploser la panse... La fête n'aurait probablement pas duré et cela aurait été le derrière raclant le sol qu'il aurait rejoint la cérémonie d'allégeance. Cette seule pensée avait incité le plus jeune à s'amuser sans trop penser au reste. Une décision qu'il remit en cause lorsque, avalant une énième quantité de bière, il songea à la raison principale de sa venue, ainsi qu'à la tête que ferait Wallerand lorsqu'il le trouverait dans cet état !

Vêtu d'un simple appareil, composé de braies, d'une chemise et de bottes, le Malingre s'était résigné à quitter la taverne pour se rendre au Château. Mais alors qu'il partait de l'avant, ses bras soigneusement étendus en direction des murs pour se rattraper, il ne remarqua pas la marche d'entrée, laissant son pied plier sous le vide et propulsant son corps en avant ! Le résultat fut assez criant : il s'étala de tout son long au sol !

Bon sang de marche...

Alors qu'il maugréait contre cette marche maudite, son attention fut attirée par un abreuvoir. Une excellente chose pour un homme dans sa situation. Il s'en approcha sans trop tarder, plongeant ses mains dans l'eau et s'aspergeant le visage et les cheveux pour se nettoyer. C'est qu'il ne pouvait pas se présenter transpirant et puant l'alcool à trois mètres à la ronde ! Ce fut un véritable travail de maître. La face trempée, les cheveux dégoulinant et en bataille, il prit la direction des grandes portes le pas incertain, tanguant tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre. C'était bien sûr sans compter les nombreux arrêts qui ponctuaient sa marche, histoire de fermer ses yeux pour profiter en plein de son tournis. Un sentiment bien désagréable qui promettait de lui faire vivre un sacré moment en face de Macaye.

Le chemin ne se révéla pas trop rude. Pas trop rude, hormis les gardes en faction qui, après avoir reconnu l'ancien régnant, prirent en pitié sa démarche et décidèrent de l'accompagner jusqu'à la salle concernée. Trainant donc légèrement des pieds, les bras flasques, fermement maintenus sur les épaules respectives de ses deux sauveurs, il fit irruption dans la salle des cérémonies. Un petit détail tracassait pourtant le jeune Beauharnais.

Hum... Att... Attendez...

Avant que ses deux accompagnateurs ne l'abandonnent au collège de la Noblesse, le Malingre eut une illumination !

Pour.. Pourriez-vous... Faire marche arrière ?

Ni une, ni deux, l'étrange convoi revint sur ses marches. Et ce fut la goutte au bout du cheveu que le Beauharnais vit son frère, lui décrochant un regard adorateur.

Oh... Mon Wallerand... Oh... Ma Alvira... Oh...

Et rien ne sortit de sa bouche en observant la voleuse de frère. Mais alors que les gardes tournaient les talons en abandonnant lâchement le futur gracieux, Acrisius réajusta sa corde au niveau de son ventre, en faisant mine d'avoir bien soigné sa tenue. Le tissu légèrement froissé, des plis apparaissant de parts et d'autres de sa piteuse vêture, il eut un sourire content à l'adresse de tout le monde.

Ça va bien ?

[* Robert Orben]
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Wallerand

Certes, le décolleté vertigineux de la Comtesse avait fort bien arrêté le regard du Beauharnais, qui dut d'ailleurs se contraindre à relever les yeux ("Dans les yeux, je vous dis ! Là-haut !") vers les deux femmes de sa vie - rien que ça. Et l'attente se déroula, entrecoupée de conversations. Plus le temps passait, cependant, plus le Beauharnais se rembrunissait. Où était donc son frère ? Il ne pouvait pas être arrivé si tôt qu'il l'aurait raté, tout de même ? Machinalement, il avait croisé les bras, et ses doigts tambourinaient par intermittence sur ses manches. Bon sang, mais que fabriquait Acrisius ? Il avait dû partir en retard de Dax, à tous les c...

Ah non. Manifestement, il était parti en avance. Bien en avance, même. Suffisamment pour se mettre dans un état dont il s'était déshabitué pendant six mois de lait de chèvre en tout temps. Stupéfait, Wallerand resta bouche bée devant l'attelage formé des gardes et de son frère cadet. Incapable de dire un mot, il allait s'élancer dans leur sillage quand il le vit réapparaître. Au moins, Acrisius avait l'air de fort bonne humeur... Stupéfait, atterré, Wallerand opina bêtement à sa question. Ca allait, oui, jusqu'à prendre la mesure du désastre. Son propre frère qui se pointait manifestement bien pinté à sa prime allégeance. Youhou, sortez les cotillons, on va s'marrer les enfants ! Et au lieu d'un petit "oui" sortit un accablé :

Ho misère. Bon.

Pas le temps de traîner, on passe au plan B. Qui consistait en un déshabillage de Pierre pour habiller Paul, en l'occurrence l'aîné et le cadet respectivement. Ce fut sans doute la première fois que Wallerand se félicita de s'être correctement apprêté pour pouvoir essayer de sauver la mise à son frère. La corde allait sauter, les bottes allaient, les braies aussi... Par contre, cette figure détrempée et cette tignasse en bataille étaient inappropriées. Comme cette espèce de chemise. Vraiment, son cadet n'aurait pas déparé dans un ordre monacal tant son tissu le faisait penser à de la bure. C'en était peut-être, d'ailleurs, mais Wallerand était loin d'avoir l'esprit à analyser les habits de son frère. Il s'agissait simplement de le rendre présentable en moins de temps qu'il n'aurait fallu pour le dire. Aussi grogna-t-il :

Mes dames, je vous laisse faire le guet... Acrisius, tu ne bouges pas.

Ses doigts avaient déjà commencé à délacer son pourpoint. Bientôt, il le mettait bas, essuyant le visage de son frère de la manche de sa chemise. Il grommelait, l'aîné, oh oui ! "Mais qu'est-ce qui t'a pris de te mettre dans cet état ?", "Je savais bien que j'aurais dû m'inquiéter..." et autres "Regarde-moi ? Arrête de fermer les yeux." se succédèrent, ponctués de petites tapes sur les joues du cadet, qui opposait autant de résistance à son rhabillage qu'une poupée de chiffons. Le pourpoint était trop grand pour Acrisius, mais avait toujours meilleure allure que la chemise nue. Et la ceinture de cuir qui remplaça la corde, ramenant le tissu vers le corps d'Acrisius, améliora encore un peu l'ensemble. Des deux mains, il s'attacha ensuite à remettre un peu d'ordre dans les cheveux dérangés du cadet. Wallerand eut à peine conscience de grommeler une prière pour que tout aille bien alors qu'il achevait son oeuvre. A son titubement et à des habits trop grands près, le futur Duc était pratiquement présentable... Avec un pauvre sourire, le jeune homme reprit :

Tu tiens, Acrisius ? Tu te souviens de ce que tu vas devoir dire ?

Evidemment, le cadet avait étudié à l'université, sous la houlette de fins lettrés, et ses solides compétences de latiniste pourraient lui sauver la mise, mais il valait mieux vérifier qu'il n'aurait pas besoin d'un rattrapage à ce niveau-là aussi. Et ensuite, ils pourraient faire leur entrée dans la salle où avait lieu la cérémonie. Wallerand affublé de la corde de son cadet, Acrisius au large dans les habits de son aîné. A coup sûr, ils se souviendraient de cette journée ! Surtout qu'il était assez peu envisageable que le Malingre accepte de prendre le bras d'Alvira, même dans son état. Aussi, lui offrant le sien pour le soutenir, le Chevaucheur conclut, sentant venir un moment d'anthologie :

Marraine, ma Dame... En avant.
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Alvira

“Je faisais figure pour les filles de placement désastreux”
de Jean-Marie Rouart

Et quel désastre...
Pas des moindres en tout cas, vu l'individu qu'allait se joindre à eux car quand l'entrée est fracassante, c'est qu'il y a toujours de bonnes raisons. Et dans le cas que nous avons sous les yeux, on ne pouvait le dire autrement.
L'alcool et ses ravages...

Jusqu'alors, Alvira patientait sagement, tentant de faire abstraction des regards que son filleul posait sur sa nièce, aux endroits qu'il n'était pas raisonnable de regarder. La Montoise ne pouvait que constater, que le Beauharnais avait un penchant pour la gente féminine incarné en la personne de Christabella. D'ailleurs, le penchant semblait se confirmer dans quelques choses de bien plus doux que cela, au vu de certains indices qu'Alvira récoltait, de-ci, de-là. Mais là, ne fut pas la véritable préoccupation de la Gasconne dans les secondes qui suivirent car le spectacle qui lui fut donné d'observer était... Médusant. On pouvait le dire.

Un "Ta Grâce" dans toute sa splendeur venait, dans son extrême bonté, de fournir enfin sa présence au reste du groupe. Il semblait s'être détendu, mal lui en avait prit surement, au su de la teneur certaines de la cérémonie à laquelle ils allaient tous assister.
C'est ainsi, interdite, que la Duranxie détailla son ami, arrivant totalement éméché, dans un état quasi pitoyable, tant par sa tenue que par sa mine défaite. En silence, son regard se perdit sur le bonhomme, et vint se rallier à celui de sa neboda, halluciné de ce qui était en train de se jouer devant elle. Et dire qu'Acrisius ne pourrait même pas se targuer de l'avoir fait taire sans même le lui demander. Trop saoul pour qu'il s'en souvienne par la suite. Une chance me direz-vous !

Pas le temps de se reprendre, d'amorcer une parole que la saleté d'ancien Duc se remettait à la clouer sur place avec des paroles qui la laissèrent presque sonné.

Oh... Mon Wallerand... Oh... Ma Alvira... Oh...

Hein ?!
Quoi ?!
Comment ?!
Pourquoi ?!
Mais qué qu'il dit le machin ?!
Aux paroles de son "Ta Grâce", le sien à elle ! Ce fut une mimique incontrôlable qui secoua la Dame de Peyrehorade, dans un ensemble de spasme du visage, entre stupeur, étonnement et... Quasi haut le coeur. L'effet était dévastateur, détruisant la prestance que la jeune femme avait jusqu'alors.

Aristote l'épargna quelques instants supplémentaire dont se servit Wallerand pour remplumer son cadet. En attendant, elle se dit qu'elle était mal barré et regretta une fraction de seconde d'avoir asticoté Acrisius pour qu'ils aillent ensemble à l'allégeance du Duc de Gascogne. Comme quoi, parfois l'abstention n'était pas une mauvaise chose. Ceci est à méditer, cela va de soit.

Après avoir enfin pu exorciser son désappointement par un : "Humpf..." et avec la sollicitation verbal de son filliot, Alvira n'eut d'autre choix que de s'avancer vers son placement désastreux (momentané le désastreux, tout de même), pour tenter d'amorcer l'entrée du groupe.

Marraine, ma Dame... En avant.

Échange salvateur, Wallerand prenait l'alcoolisé en charge. Retirant une épine du pieds à sa marraine. Cette dernière se plaça donc aux côtés de sa nièce et alla au devant pour ouvrir la marche à ce convoi atypique, qui n'avait d'autre talent sur le moment que de briller par l'allure qu'il dégageait alors qu'il pénétrait dans la pièce où se trouvait le Héraut de Gascogne, le Duc de Gascogne, et toute une parti de la noblesse provinciale. Visualisez donc un instant l’état de grâce, et vous me comprendrez.
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Christabella

Et ils attendaient, encore et encore... Bella, commençait à penser que le duc prenait son temps pour s'apprêter, pour arriver dans toute sa superbe. Heureusement, elle était en très bonne compagnie, entre son cher chewallier et sa tante. Chewallier qui semblait la caresser du regard, à défaut d'y poser les mimines. A voir les regard suspicieux d'Alvira, elle devait commencer à se douter de quelque chose. Hum. La cérémonie devait avoir largement avancé... quand enfin Acrisius arriva. Dans toute sa superbe??
Habituée à la mise soignée de Wallerand, elle resta bouche bée devant le spectacle. Seigneur... Il ne la salua même pas, goujat!

Mes dames, je vous laisse faire le guet... Acrisius, tu ne bouges pas.

Et c'était parti pour une séance de rhabillage... La comtessa observa d'un oeil dubitatif la nouvelle mise du futur duc, qui nageait dans un pourpoint et une chemise trop grands pour lui. Par contre, c'était Wallerand qui avait la mise moins soignée. La comtessa gromella. Si Tibedaud avait été là, elle l'aurait délesté d'un pourpoint et d'une ceinture, histoire de donner le change. Mais le chevaucher aurait eu étrange allure aux yeux des autres, habillé à ses armes et couleurs. Et pour le coup, la comtesse était pour le moins... perplexe.
Marraine, ma Dame... En avant.

Et elle n'eut pas le droit de reprendre le bras de Wallerand, qui avait pris en charge son rabat joie de frère. Soupirant, Bella prit le bras de sa tante, et c'est ainsi qu'ils firent leur entrée...
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Herra

Herra voyant que personne ne s'avançait pour prêter allégeance, décida d'y aller. Elle se leva, tout en ayant un signe de salut envers les nouveaux qui étaient d'entrer dans la salle, un petit sourire au lèvre d'amusement de voir l'ancien régnant visiblement très éméché. Elle s'approcha du trône, s'inclina mettant un genou à terre.

Nous, Herra d'Estradie, Vicomtesse de Biscarrosse, Baronne de Luxe, Grande Croix de Gascogne, prêtons allégeance au duché de Gascogne représenté par sa Grâce le Duc Guillaume de Bruck. Nous vous jurons obsequium, auxilium et consilium.
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Koreldy

Et le duc de sourire en voyant herra s'approcher, ployer genou et prêter serment. Un rayon de soleil dans cette cérémonie, cérémonie dont manquait une autre personne, qu'il aurait aimé voir, la moitié de celle-ci.

Le duc se leva bien rapidement de son siège et tout en s'approchant, il prit la parole.

Biscarosse, l'exemple même de l'investissement dont nous devrions prendre exemple. L'exemple même que l'on peut s'investir sans arrière pensée et sans envie partisane. Celui de s'investir de la même façon quelque soit la personne au pouvoir. Si tous agirait ainsi, notre duché se trouverait à un autre niveau.

Biscarosse vous voir en ces lieux nous ravit et apaise notre humeur.

En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.

Puissiez vous continuer à servir notre duché et pourquoi vous revoir le guidé avec votre vision avisée.

Puis le duc lui tendit la main pour l'aider à se relever puis il scella l'allégeance par une accolade vassalique tout en glissant quelques mots à la dame au passage.

Vous êtes ravissante en ce jour, j'en connais un qui aurait craqué. Sa présence nous manque...

Il avait laissé la phrase en suspens tout en appuyant son sourire et la laissant partir. Qui aurait cru qu'un jour, ils en arriveraient là, lui le fougueux, l'inconscient qui apprenait depuis quelques années la patience, la vertu et la raison.
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Michalak

Il était venu prêter allégeance l'heure était donc à faire son devoir de vassal envers la Couronne Ducale de Gascogne. Michalak s'avança ploya le Genoux et fit donc son serment vassalique.

Moi Michalak de Valdesti, Seigneur de Cazalis, Ecuyer de la Croix de Gascogne, prête allégeance au duché de Gascogne représenté par sa Grâce le Duc Guillaume de Bruck. Je vous jure obsequium, auxilium et consilium en prenant comme témoin le très haut.
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Recteur de l'Université Impérial /Bailli de Savoie/ Inquisiteur/ Professeur de Séminaire à Noirlac, et à Arles/ Procureur Général de l'officialité Française

Koreldy

Et entre temps le duc s'était rassit. Il essaya de compter dans sa tête se demandant ce qu'il restait encore. Bah oui quoi, c'était quand l'heure d'aller au troquet s'enquiller des godets?
Le duc gardant sa contenance balaya du regard l'assemblée se demandant un instant qui serait le prochain.

Intérieurement il essaya de prendre les paris entre toutes ses personnalité, schizophrénie bonsoir, quand soudain Michalak brisa la la salle du bookmaker intérieur et que le duc posa son regard sur lui, un brin euh... dubitatif?

Le duc tapota les doigts de sa main droite contre l’extrémité de l'accoudoir faisant raisonner le bois du trône. Le bio, le bois c'est la vie quoi!

L'homme avait fait son allégeance et pendant ce temps le duc le regarda, les secondes passèrent, puis une minute, presque deux avant que le duc balaya du regard l'assemblée et qu'il finit par s'éclaircir la voix et de se lever.
Aucune lueur ne se voyait dans ses yeux et son visage était impassible. L'esprit jovial s'était envolé pour prendre l'air grave d'un chanteur de basse?

Michalak de Valdesti, un cas parmi les cas si je puis dire. Votre cas ne nous laisse pas indifférent et nous a amené à bien des questions. Voila bien des mois que nous avons observé votre comportement tant sur le temps où vous étiez en Gascogne, tant sur vos divers passage en l'assemblée des feudataires et au salon des croix.

Ce que nous avons vu, nous laisse pantois. Nous avons un homme qui se disait investi et qui pourtant a fuit la Gascogne à la moindre difficulté. Un homme qui est arrogant, ne prête que peu de respect à ses pair et qui ne connait ni la tolérance, ni l'humilité que devrait se draper un pair de Gascogne.
Rabaisser les gens n'est pas le chemin de la compréhension ni de l'évolution des pensées, instiller une graine leadant vers le changement est la voix à suivre et que vous avez depuis longtemps quitté.

Le duc s'arrêta à un mètre du sieur et posa ses prunelles vertes sur le sieur.

En ce jours, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, Duc de Gascogne par et pour le peuple, refusons votre allégeance.

Que le duché en ce jours réclame les terres de Cazalis qu'il vous a confié, vous jugeant inapte à les gérer et indigne d'un tel statut. Qu''à cet effet, nous saisirons l'hérauderie royale du retour des terres de Cazalis.
Qu'en ce jours, nous vous prions de rassembler les effets personnels que vous avez en ces terres et que vous devrez les quitter une fois le décret officiel publié, faute de quoi l'armée ducale se permettra de vous y déloger.

Nous ne faisons pas cela par haine ou par inimité envers vous, mais bien parce que votre comportement ne sied pas à un seigneur. Nous vous conseillons toutefois et ce parce que nous estimons que tout être pensant peut s'améliorer, d'apprendre l'humilité et le respect envers les autres.

Nous ne vous retenons pas, vous connaissez la sortie.

Pendant ce temps le duc était resté stoïque et n'avait que très peu sourcillé observant la réaction du sieur. S'y attendait-il? Pensait-il qu'il le faisait de gaieté de cœur? Être régnant c'est aussi savoir prendre des décisions difficiles, voir impopulaire et alors, il le savait lui et c'était pour assumer tout cela qu'il n'avait pas flanché!
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

messager de Dume , incarné par Esteloren

Il se préssa il était en retard , son maitre l'avais charger d'une mission mais il avait encore batifolé en route ...
Un petit tour en taverne a jouer et boire , puis un tour dans les jupons des filles de joies .....
Maintenant il était en retard ...
La cérémonie avait commencée , il devait de toute urgence remettre son pli a l'hérault .

Il s'approcha de dame Ulyne
Il s'inclina .
Veuillez me pardonner daunà de vous déranger .
J'ai un pli urgent a vous remettre de la part de mon maître le seigneur de Dume .

Citation:

Bien le bonjour a vous daunà Ulyne
Herault de Gascogne .
Je me faisais une joie de vous voir dans cette belle salle des cérémonies ,mais ma santé étant défaillante en ce printemps ,je ne puis me déplacer .
Veuillez trouver ci-joint mon allégeance a La Gascogne et son duc .

Nous Esteloren Bartimeus de Samarcande ,Seigneur de Dume .
Renouvelons notre serment d'allégeance au duché de Gascogne .
Ainsi qu'a Sa Grace Guillaume de Bruck
Nous jurons obsequium , auxilium et consilium .

Jetfaze

Jetfaze resta dans son coin à observer le début de la cérémonie.
Après un petit vide, il compris que son tour était venu de se présenter.
Il s'avança et fit face à son ancien camarade,
plia le genou contre sol et prononça son allégeance avec cœur.

Nous Jetfaze de Campagne, prêtons en ce jour allégeance au duché de Gascogne et son rêgnant sa Grace Guillaume de Bruck. Nous promettons obseqium, auxilium et consilium pour les terres de Campagne qui nous ont été octroyées en qualité de seigneurie, et vous renouvelons ce jour, notre serment de fidélité en tant qu'Escuyer de la croix de Gascogne.
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Quand on est idiot, on plante des carottes on ne s'occupe pas de sécurité !

Michalak

Surprit il ne l'était pas il avait sans doute compris bien assez tôt que la politique en Gascogne suivait son cours.

Votre Grâce j'entend donc vos allégations. La justice Héraldique tranchera donc à ce sujet.

Je vous souhaite une bonne journée.

Michalak se releva donc et parti sans se retourner derrière lui.
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Recteur de l'Université Impérial /Bailli de Savoie/ Inquisiteur/ Professeur de Séminaire à Noirlac, et à Arles/ Procureur Général de l'officialité Française

Ulyne_de_varneuil

Gascogne n'avait pas eu le temps de dire quoi que ce soit, c'était fait, une des phrases du Duc lui fit lever le sourcil, culotté qu'il était mais elle n'était pas la pour juger, elle respira un grand coup et prit le parchemin que lui remettait le serviteur Sire Esteloren, elle le lisait quand Jetfaze s'agenouilla devant le Duc et prononca son allegeance, elle l'ecouta attentivement et attendit la réponse du Duc
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le messager De Dumes, incarné par Esteloren

Il allait se rentrer tranquille quant il s'aperçu qu'un morceau de vélin dépassait de sa besace .
La fin du messager de son maître l'abruti qu'il était en avait déchirer un morceau .il interpella de nouveau L Herault .

Dauna veuillez m'excuser encore , je suis confus , mais il semblerai qu'un morceau de parchemin de mon maître soit rester accrocher a ma besace ,le voici .

Fait a Labrit en Gascogne , en ce quatrième jour du cinquième mois de l'an de grace mille quatre cent soixante trois .

Esteloren Bartimeus de Samarcande
Seigneur de Dumes .

Il se retira aussi discrètement que possible .

Ulyne_de_varneuil

Essaye avec un peu de cire de coller le parchemin afin qu'il soit entier avant de le tendre au Duc, soupir, il n'y a plus de personnel de confiance, a ce demander ou il a été avec le parchemin. Leve un sourcil histoire de dire, il fait ce qu'il peut
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Koreldy

Le cas étant passé, c'était le tour de Jet de se lancer. De quoi radoucir le duc et le faire sourire. Avec attention, il observa et écouta son ami faire son allégeance.

Puis le duc s'avança pour lui.

Jetfaze, l'homme investit pour l'ost depuis la nuit des temps. Plusieurs fois le duché est venu vous chercher et à chaque fois vous a dit oui et en cela le duché vous en remercie. Votre investissement pour lui devrait être un exemple pour tous.

En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.

Relevez-vous Seigneur de Campagne.

Le duc n'avait pas tendu la main a Jetfaze, l'homme en face de lui était un combattant qui toujours se relevait. Une fois relevé, il scella l'allégeance par une accolade vassalique. Quoi vous auriez aimé qu'il le galoche peut être?
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Nil

Retiré de la vie politique du duché et passant la moitié de son temps chez les moines, Nil avait longuement hésité à venir mais se dit que faire le déplacement au lieu d'une missive pour prêter allégeance à Koreldy montrerait son respect et son affection envers le Gascogne.

A son arrivée Nil, heureux de voir sa tante Herra, sourit en entrant, mais vu son retard, salua l’ensemble des personnes présentes de la main et fila rapidement vers le Duc.
En passant il glissa un remerciement à Ulyne de l'avoir prévu pour la cérémonie qui eut l'air très surprise de cette attention.

Cela faisait plusieurs mois voir années que Nil n'avait pas vu Koreldy.
S’avançant vers lui, des souvenirs de longues discussions revint à sa mémoire et ne put s’empêcher de faire le pitre.

Bonjour votre Grasce, enchanté, je suis Nil de Lasteyrie dit-il riant.

Puis il posa un genou à terre, et pris un ton plus sérieux et solennel .

Nous Nil de Lasteyrie époux de la Duchesse de Maremme, renouvelons notre serment et Promettons a vous et à la couronne de Gascogne Auxilium ,consilium , et obsequium.

Koreldy

Attendant les suivants, on lui avait remit les plis qui étaient arrivés. Il se mit donc à répondre au courrier sans plus attendre.

Citation:

A Esteloren Bartimeus de Samarcande ,Seigneur de Dume
De nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, Duc de Gascogne,

Salutations,

En ce jours, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, Duc de Gascogne, acceptons votre allégeance et vous promettons en retour, Justice, Protection et Subsistance.

Ainsi faict à Lo Moun, le troisième jours du mois de mai de l'an de grasce 1461.

Puis une fois fini voila que le Nil était sorti de sa tanière. Un sourire s'esquissa sur les lèvres de Guillaume. Car à lui aussi cela lui rappelait des souvenirs. D'une certaine manière, il appréciait ce bougre, d'une certaine manière. Il ne pouvait pas en dire autant de son épouse ou de son père.

Le duc se leva de son trône et marcha tranquillement en direction de nil. Le bruit de ses bottes résonna quelques pas à chaque pas, donnant un air sérieux.

Nil, voila bien longtemps que nous n'avions pas vu votre trogne. A vous voir on sent que la réclusion ne vous sied pas tant que ça. N'hésitez donc pas à sortir un peu plus, votre visage se devrait de prendre une autre teinte de blanc.

En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.

Le duc lui tendit ensuite la main pour l'aider à se relever et scella l'allégeance par une accolade vassalique.
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Ulyne_de_varneuil

Gascogne barrait les personnes qui passaient et qui envoyait des courriers, enfin ils arrivaient a la fin de l'allégeances, il ne restait plus que la prime allégeance et celle du Duc sortant

J'apelle a présent a ce présenter devant notre Duc, Messire Acrisius de Beauharnais, que celui ci s'avance devant sa Grasce pour lui préter allégeance.

Messire, au terme de vos mandats plein, et ainsi que les lois héraldiques vous y autorisent, vous avez fait valoir votre droit à demander un fief de retraite.

Si vous l'acceptez, vous devenez ce jour Duc de Poudenx.
Je vous demanderai donc de bien vouloir prêter allégeance pour ces terres à Sa Grâce, en les termes habituels.

Sa Grâce vous répondra pareillement puis déposera la couronne Ducale sur votre tête.

Messire, nous vous écoutons.
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Alvira

Alvira observait l'allégeance de ses pairs. Balai incessant qui se déroulait devant elle. Des genoux ployé, des serments donnés, une protection de renvoyés, et des départs, au moins un en tout cas.

Puis ce fut au tour d'Acrisius. Le petit convois composé des deux Beauharnais, de sa neboda et elle, était entré depuis de longues dizaines de minutes désormais. La porte pourrait bien se refermer, qu'Alvira Messonnier de la Duranxie, était et serait dedans. Ça n'était pas nouveau, et encore moins magique.
La Gasconne ne traversant pas les portes - auquel cas, ça se saurait - était passé par la voix ouverte et officielle, c'est-à-dire, je vous le donne en mille =} La porte !

Mais revenons à l'affaire qui nous concernait. L'allégeance du Duc Koreldy.

Tout le monde avait donc prêté allégeance, et Acrisius, lui aussi présent dans la pièce sans être sorcier, était appelé à s'avancer. La jeune femme, observa donc la scène qui allait suivre, avec beaucoup d'intérêt.
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Wallerand

C'était un vrai moment de solitude. Résigné à abandonner Bella pour prendre soin de son frère, Wallerand tournait dans tous les sens les idées pour le remettre sur pied qui le traversaient et pour trouver une solution au problème d'ébriété du cadet. Et soudain, la lumière fut ! Adalarde tenait l'auberge juste en face. Il restait du temps avant la fin de la cérémonie... Quelques mots glissés à voix basse dans les oreilles d'Alvira puis de sa maîtresse les informèrent de l'idée, qui valait bien le coup d'être tentée, avant que le Chevaucheur ne déserte momentanément la salle, entrainant avec lui le futur anobli.

La bonne Adalarde, de son côté, était refaite. Qui disait cérémonie d'allégeance disait nombreuses mesnies et mesnies nombreuses à occuper toute une journée durant, à faire boire et manger, à chouchouter et à pousser à la consommation. L'aubaine dont tout tavernier digne de ce nom ne pouvait que rêver, et qui était pour elle une réalité à chaque mandat... Ou, plus exactement, à chaque changement de Duc. Autant dire que le précédent, Acrisius, l'avait mise à la diète ! Une seule cérémonie en six mois, on n'avait pas idée... Est-ce qu'il avait seulement pensé aux bienheureux commerçants et joyeux taverniers dont les établissements faisaient face au château de Mont-de-Marsan ? Pas sûr !

Pour autant, elle ne lui en gardait pas rancune. La bonne femme n'était pas revêche, et appréciait, mine de rien, ce Duc qui avait émergé à la surprise générale et qui avait gouverné six mois d'affilée. De mémoire de Gascon, ça n'était jamais arrivé qu'un Duc fasse trois mandats d'affilée... Une jolie prouesse, sur laquelle elle le charriait régulièrement quand il fréquentait encore son établissement. Du coup, quand le Wallchiant national (alias le frère du précédent, alias un vrai habitué), particulièrement mal sapé, lui avait demandé de prendre en charge l'autre Beauharnais passablement éméché et vêtu d'habits manifestement trop grands pour lui, son sang n'avait fait qu'un tour. Il fallait qu'il soit impeccable pour la fin de la journée ? Parfait. Il y avait le temps. Quelques heures, c'était bien assez pour elle. D'ailleurs, on allait voir ce qu'on allait voir, aussi vrai qu'elle s'appelait Adalarde !

Et bientôt les instructions fusaient : "Charles, un baquet d'eau froide, disposé dans la cour, de toute façon y'a pas le temps de la faire chauffer" ; "Suzon, va voir fouiller dans le coffre du fils, prends la chemise du dimanche et trouve la tunique du père, et puis amène une belle ceinture en passant" (c'était bien connu, la tunique se pouvait porter large, alors que la chemise qu'elle recouvrait devait nécessairement être plus ajustée pour éviter d'altérer le rendu final) ; "Alice, tends-moi une nappe en travers de la cour, que le Duc soit pas exposé à tous les regards, et va me chercher une bonne serviette" ; "Wallerand, tu me nettoies ton frère, et tu t'dépêches en plus, j'vais lui concocter un repas comme il n'en aura pas mangé depuis la Saint Noël !" Fini de rire, Adalarde prenait les choses en main.

Une fois le baquet et le paravent de fortune installés, l'aîné des deux frères entama la toilette maniaque de son cadet. Il brillerait comme un sou neuf, foi de lui-même ! Habitué par la vie constamment austère des religieux qu'il avait côtoyés au cours de ses études à bénéficier le peu de confort, Acrisius ne broncha pas quand Wallerand le plongea dans son bain improvisé, et ne protesta qu'un peu (façon Acrisius avec son frère, rien d'anormal) quand il le frictionna pour ôter toute trace de ses excès du jour. En habitué de la méthode, l'aîné retrouvait les gestes qui lui avaient parfois sauvé la mise pour avoir l'air en assez bonne forme malgré une nuit de débauche ou de beuverie (ah, la jeunesse...) lorsque celle-ci précédait une négociation dont il avait la charge. Récuré, décrassé, le cadet fut énergiquement séché. Déjà, il semblait tenir un peu mieux debout, sans l'ondoiement bizarre des genoux qui avait accompagné le départ des deux frères de la salle du trône, et sa parole avait perdu la béatitude inhabituelle avec laquelle il avait salué les trois personnes qui l'attendaient. Les vêtements furent passés sur Acrisius, qui les remplissait bien mieux que ceux de son frère. La chemise lui allait même comme un gant... Ainsi rhabillé, il retrouvait de l'allure, et la ceinture de cuir serrée à sa taille élançait sa silhouette. Oui, décidément, il serait présentable. Et même plutôt pas mal !

A l'intérieur, c'était Adalarde qui attendait son heure, solidement campée devant une table sur laquelle trônaient un solide tranchoir et une cruche d'eau à peine coupée de vin - il ne s'agissait pas d'être contreproductif, aussi la proportion des deux liquides avait-elle été inversée par rapport à ce qui était coutumièrement servi. Bientôt, elle babillait, babillait et babillait encore, gavant Acrisius comme une oie destiné à l'ultime sacrifice consommé lors des fêtes de fin d'année. Ah ça, elle le gâtait ! Un bon fruit juteux, tout droit venu du verger de la ville, pour s'ouvrir l'appétit, une pleine bolée de soupe aux pois, un coup de ragoût pour suivre en beauté ("Moi j'vous le dis, le boeuf, y'a pas de secret, pour qu'il soit si tendre qu'on puisse le couper avec les doigts, faut juste qu'il cuise une demi-journée, et l'idéal c'est de laudes à sexte, comme ça même en été ça chauffe pas trop en cuisine")... Et il ne fallait pas oublier la tourte bourbonnaise, à la farce d'oeufs sucrés et d'amandes, pour conclure le tout. Alors qu'il se rhabillait avec ses propres habits, Wallerand regardait avec un effarement non feint les quantités de nourriture qu'elle faisait engloutir à son cadet. Même si la méthode lui avait semblé curieuse au départ, Acrisius semblait pourtant reprendre ses esprits.

Et, bien avant la fin de la journée et de la cérémonie, les deux frères Beauharnais venaient reprendre leur place aux côtés des Dames injustement délaissées. Un sourire de l'amant à sa maîtresse lui signifia combien il était heureux de se retrouver de nouveau dans la place, égal à lui-même (autrement dit, pas affublé des affaires de son frère). Cela dit, il s'en était apparemment fallu de peu, car le Héraut appelait désormais Acrisius à s'avancer... On y était ! Et le regard sombre de Wallerand suivit le Malingre.
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Acrisius

Non, Wallerand, non !
[...]
Aaaaaaaaaaaah ! Ça suffit !
[...]
Tu n’es pas sérieux ?
[...]
Mais tu l’es en pl... *Glouglouglouglou*
[...]
Tu me fais mal !
[...]
Frère indigne ! Monstre de brutalité ! Tu vas me noyer !
[...]
Où sont mes vêtements ?
[...]
Je ne mettrai pas cette défroque !
[...]
Wallerand, tu es mon frère. Et je dois te prévenir qu'un bûcher, c'e...
[...]
*Aïe, aïe, aïe*
[...]
Ce n'était pas mérité. Vraiment.
[...]
Tu brosses trop fort...
[...]
Pourquoi autant de méchanceté à mon égard ?
[...]
Je prierai le Très-Haut pour qu’il te punisse !
[...]
Non, je ne mangerai pas ça...
[...]
Je refuse.
[...]
Hors de question !
[...]
Bon d’accord, je mange.

[Château de Mont-de-Marsan, Il faut souffrir pour être belle... Ou beau.]

Et c'était peu dire. De la salle des cérémonies, il était parti l'esprit ailleurs, l'allure pas bien nette et des vêtements crasseux ! Cette épreuve, il l'avait vécu. Mal... Mais il l'avait vécu ! Et sa chair en tremblait encore. Tant de haine, pour un si petit être ! Et de son propre frère. Imaginez l'impact psychologique qu'aurait ce drame sur la conscience et les idées du jeune garçon. Son Aîné, la chair de sa chair, son guide, son tout... Il l'avait plongé dans de l'eau glacé la tête la première, fait vêtir comme un paysan habillerait son cheval par temps de pluie, et manger comme un glouton qui n'aurait rien avalé depuis trois semaines !

« Rustre... Mufle... Grossier personnage... Brute... Sauvage... »

La liste n'en était pas moins longue. Le Beauharnais s'imaginait ressembler à un épouvantail, un manche correctement enfoncé dans le fondement, le teint blanc et la goutte malheureuse qui lui tombait encore d'un cheveu. Cela, il ne l'oublierait pas ! Il goûterait à sa vengeance. Et foi de lui, elle serait terrible, le jour où elle tomberait ! Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, c'est jour de marché ! Et la spécialité du jour, c'est le fief nobiliaire. Nous n'avons pas les mêmes valeurs ! What else ?

Il fallut attendre peu de temps après l'arrivée des deux compères avant que le Héraut n'appelle le plus jeune. Ainsi donc s'avança-t-il sans attendre, l'air plus digne que jamais ! En tout cas, son pas se révéla être moins chancelant que tantôt. Et ce fut d'une voie sure qu'il répondit à l'invitation de Gascogne, juste après avoir posé son genoux à terre.

Moi, Acrisius de Beauharnais, je jure auxilium, consilium et obsequium à sa Grasce Guillaume de Bruck, Duc légitime de Gascogne.
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Ulyne_de_varneuil

En attendant que le Duc réponde a l'allégeance d'Acrisius, Gascogne fit signe au petit page de fermer les portes afin que plus personne ne puisse rentrée, elle avait vu dans la salle Dauna Alvira qui passerait après et elle même qui passerait en dernier était présente, c'était bien la première fois qu'une cérémonie en Gascogne durait aussi longtemps, et qu'un futur noble se présentait ivre devant un duc.
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Koreldy

Juché sur son trône le duc avait écouté la héraut parler. Un signe que la cérémonie commençait enfin à voir le bout, le bout de la fin. De ses yeux perçant le duc décryptait déjà l'homme qui s'avançait vers lui.

Les couleurs sur le visage de celui-ci lui paraissait un brin étrange, lui qui était pourtant si pâle avait pris des couleurs en ce jours. Mais qu'avait-il bien pu ingurgiter pour en arriver? Le duc se recentra sur son visage, approchant pas à pas. S'il y avait un truc pour lequel le duc était bon, c'était pour flairer l'effet de la bibine sur les êtres, mais en ce jour, il était partagé. De quand remontais les effets. Certains signes donnaient avis que le bougre aurait pu subir une cuite, mais le duc ne pouvait se dire quand avec exactitude et cela le laissait perplexe.

Après avoir écouté l'allégeance du Beauharnais, le duc s'était levé avec souplesse. A croire qu'en ce jour son corps avait décidé de ne pas faire des siennes. De léger signe commençaient à se faire sentir quand celui-ci ne faisait pas assez d'exercice.

Soutenant son regard le duc se rapprocha du jeune homme petit à petit alors que l'assemblée avait les yeux rivés sur ses deux êtres.
Une chose l'avait fait tiqué, cette ceinture, n'était-elle pas trop grande?

En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.

Le duc fit exprès de ne pas l'aider à se relever guettant ses faits et gestes et une fois le bougre relevé, il scella l'allégeance par une accolade, pouvant ainsi glisser quelques mots à l'oreille de l'homme en face de lui.

Il serait temps de vous remplumer mon cher, cette ceinture est bien trop grand, bien des passants devraient sauter. Et à ce compte, l'alcool n'est pas le meilleur ami.

Le duc lâcha prise, un certains sourire aux lèvres. Pour sur, celui qui s'était occupé de lui avait bien fait son travail de maquillage, mais comme pour tout, certains signe trahissent.
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Ulyne_de_varneuil

Froncement de sourcil, le Duc avait été clément, et de remettre en main propre le conteseing officiel du nouveau Duc de Poudenx

Citation:

Nous, Cléopatre de Payns, Maréchal d'Armes Royal, dicte Rouergue, Maréchale d'Armes de France en charge de la Gascogne, agissant au nom et pour le compte du blancseing qui nous a été conféré le 19 mai 1462 par Montjoye, Roy d'Armes de France, faisons savoir

Qu'en vertu des coutumes et lois héraldiques royales, nous validons et contresignons la demande de Messire Acrisius de Beauharnais *, duc sortant de Gascogne, quant à l'octroi à son bénéfice d'un fief de retraite, au terme de trois mandats plein de régnant.

Qu'après recherches héraldiques dûment entérinées, le fief de Poudenx est bien fief mouvant du Duché de Gascogne.

Et qu'en conséquence de quoi, Messire Acrisius de Beauharnais se voit octroyer le fief de retraite de POUDENX, érigé en duché et portera, après prime allégeance en bonne et due forme, «d’or à trois lévriers de gueules courant l’un sur l’autre», soit après dessin :

En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons signé de notre main et fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée le dix-septième jour du mois d’avril de l'an de grâce MCDLXIII.

[*IG = Acrisius

Sire Acrisius de Beauharnais, par ce contreseing, vous voici désormais Duc de Poudenx .

Que tous vous reconnaissent ainsi, dans la mesure où vous vous comportez comme tel.

Je reste à votre entière disposition pour l'élaboration de vos armes personnelles et pour toute question éventuelle.

Faites-vous dès à présent reconnaitre par votre titre, conformez-vous au vivre noblement , ne faite pas comme ce jour en vous présentant à moitié ivre pour votre allégeance, n'oubliez pas de faire honneur à la noblesse et à votre suzerain, soyez convaincu que j'y veillerai personnellement.

Un temps d'arrêt, afin qu'il s'imprègne de sa remarque

Félicitations à vous !

Appeler a présent la suivante

J'appelle à présent à venir se présenter devant sa Grasce, Dauna Alvira Messonnier de La Duranxie

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Alvira

“Nulle pierre ne peut être polie sans friction, nul homme ne peut parfaire son expérience sans épreuve.”
de Confucius

Voilà qui résumait en quelques mots, simple et juste, le parcours d'Alvira, et du comment elle en était arrivé jusque-là. Comme beaucoup avant elle. Les épreuves, l'essence même de la vie. Celles qui nous forment, et nous aguerrissent, et ce, jusqu'à la fin de notre destinée. Le chemin emprunté n'était que l'ébauche de la jeunesse d'Alvira, plus loin il y aurait encore des défis, du travail à relever pour poursuivre et parfaire l'apprentissage débuté jusque-là. Le cycle immuable de l'existence et des années, ingrates ou plus fastes. Qu'importe, il fallait vivre, et elle vivait !

C'était son tour.
Sage comme une image, elle avait patienté, comme on pouvait le faire dans ce genre de situation.

Verso avait été récupéré comme il se devait de l'être enfin.. A peu près au gout de la Duranxie. Il en était presque mignon à voir, si toutefois l'on pouvait le dénommer ainsi. Dans les faits c'était plus compliqué. Mais tout ce qui relevait du défi était on ne peut plus intéressant. Puis on l'appela. C'était donc à son tour de venir se présenter pour porter allégeance à son futur Suzerain.

Une fois n'était pas coutume, c'est envers la Gascogne cette fois-ci qu'elle prêterait serment via le Régnant actuel devant lequel, elle ploierait le genoux. D'ailleurs, elle ne se fit pas attendre, après tout c'est bien ce qu'ils avaient tous fait les uns derrière les autres. Et ce qu'elle même avait déjà fait deux fois par le "passé".

Lentement, elle s'avança en direction de Guillaume, alors que son regard après avoir balayé la plupart des présents vint à se river au sien. La Montoise croisa Acrisius pendant qu'elle amorçait l'approche vers le Duc de Gascogne tout en pensant à ce qui avait fait qu'aujourd'hui, elle se trouvait là, pour recevoir un fief.

Sa robe bleue vint s'éparpiller sur le sol alors qu'elle venait de poser son genoux sur le sol, inclinant la tête respectueusement. Sa couronne ne scia pas, tout comme ses cheveux parfaitement dompté dans un filet doré pour l'occasion.

Nous, Alvira Messonnier de la Duranxie, Dauna de Pèira horada et de Carcarèrs e Senta Crotz, Escuyer de la Croix de Gascogne. Jurons ce jour allégeance au Régnant de Gascogne, sa Grâce Guillaume de Bruck, dict Koreldy.
Nous lui promettons ce jour, Consilium, Auxilium, Obsequium, et nous engageons à tenir ce serment.

La voix était emprunt de conviction. Tout son corps était donc tourné vers le Duc dans la position standard des allégeances en bonne et due forme. Attendant que l'homme réponde à son tour.
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Koreldy

Voila le tour de la plus grand faux cul de son conseil. Il avait encore en mémoire tout ce qui c'était passé et se disait que les gens cachait bien son jeu. Encore une affaire qu'il ne trouvait point juste et s'il se basait sur ce qu'il avait vu, il ne voyait aucune grandeur dans tout cela, seulement une vipère.

Mais le duc se dit que dans cette affaire ce n'était pas à lui de juger, bien qu'il craignait pour la Gascogne si un jour celle qui se présentait devait lui serait à sa place. Il n'avait guère envie de se lever, la vue de sa jugelotte lui donnant quelque peu la nausée. C'est à ce moment là où on se demande comment elle faisait. Oui comment.

Il se leva doucement et s'approcha jusqu'à deux mètres d'elle. Un peu comme quand on visite un malade et qu'on ne veut pas attraper la maladie, même si parfois, en fait, cela virevolte dans l'air et on ne peut rien y faire.

En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.

Il n'avait pas envie d'être cynique, ni de moraliser celle qu'il avait en face de lui. Il l'avait déjà fait et il savait que l'esprit manipulatrice de celle-ci n'était pas sauvable, au grand désespoir de la Gascogne qui subira les caprices d'une parvenue.

Le duc fit ensuite demi-tour et alla se rasseoir dans son trône. Bon, restait quoi?[ C'est pas fini? On peut aller se la coller maintenant, non?
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Christabella

Et voilà, c’était à Alvira, enfin ! Après un petit sourire à Wallerand, qui s’était occupé de son frère pour le rendre présentable, elle couvait du regard sa tantine, qui ne comptait ni son temps ni sa sueur pour faire tourner l’Ost et le conseil. Et cela avait été reconnu, quoi qu’en pensent certains.N'avait-elle d'ailleurs pas eu également une médaille de mérite donné par ses pairs Gascons ?!
Bella était heureuse pour Alvira, tandis que le duc, qui semblait fier de la Gasconne, avait fait un large tour, gracieux comme une danseuse, comme pour mettre en valeur la juge. Quel dommage qu'il ne puisse pas dire toute l'admiration qu'il avait pour elle, mais il ne fallait pas qu'elle attrape le melon, la tantine!
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Alvira

“Pour critiquer les gens, il faut les connaître et pour les connaître il faut les aimer.”
de Coluche

Que d'amour en cette pièce.
C'était beau.
C'était chaud.
Ça respirait l'amour, le vrai.
N'hésitez pas d'ailleurs à verser votre petite larme, tant le moment semble empreint de sentiments.

Alvira était loin de se douter des pensées néfastes qui agitaient le Duc... N'avaient-ils pas frayé lors de joutes ?! Discuté de tout et de rien ?! De politique parfois ?!

La Montoise était donc bien loin de s'imaginer tel avis et songes nocifs du Régnant. Tout bonnement parce qu'il l'était, Régnant. Et que de ce fait, un Duc se devait de faire la part des choses, d'être loyal et surtout honnête avec et envers la population. Aimer ou ne pas aimer les gens n'est pas un trait que l'on se devait de prendre en compte pour juger d'une personne ou d'un travail. Autrement, elle l'aurait remercier, tout sourire, radieuse de la découverte de son adoration pour elle : "OOOhh merci à tous ! OOOOhhh, ooooohhhh chéri, vous m'aimez, vous m'aimez ! Chéri, Chéri ! Smack, smack, smack !".

Toujours en place, la Gasconne finit par se relever à la fin de la très courte tirade de Koreldy, la suite logique à toute allégeance bien mené par un Duc. QUID de la Cérémonie, je vous le donne en 1000, l'accolade vassalique. Et quoi que pouvait ressentir le Grand Koreldy, il était ce jour, représentant de la Gascogne, songeant aux caprices imaginaires de la jeune femme, alors que somme toutes il semblait en ce moment même en train d'en faire un. Mais nous mettrons l'ensemble, sous le coup de l'émotion, voulez-vous ?! Et dans ces cas-là, lorsque la fébrilité prends le dessus, une étourderie est si vite arrivée. La jeune femme s'était donc redressé lentement. Un regard interrogateur envers le Héraut qui disait sans le verbaliser : "Euh, y a pas un ch'tiot problémo ?!".

Finalement, elle se tenait là, toute droite, face au Duc qui, lui avait, regagné sa place, apparemment persuadé que l'affaire était faite. Toujours sans ciller, elle attendit, très calme, avec un léger sourire ornant ses lèvres, encore amusé des petits pas du Gascon sur le retour. Gracieux ?! Presque, mais c'était un homme, et les hommes n'avaient pas forcément ce trait inné pour effectuer des entrechats parfait. Là, encore, l'indulgence devait être de mise.

Un nouveau silence gagna la pièce laissant les protagonistes en place.
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Ulyne_de_varneuil

Soupir, cette cérémonie ne se finirait elle dont jamais, et en plus a croire qu'ils le faisaient expres.

Votre Grasce, pour que cette allégeance soit correcte, vous devez la terminer par soit une accolade ou un baiser vassalique, n'ayant aucun des deux, je reste un peu sur ma faim, et je ne peux l'accepter.

fait signe au Duc de se relever, et de terminer, la journée se terminait et elle devait encore passer. Le parchemin en main elle attendait le bon vouloir du Duc
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Koreldy

Fate is a fuucking biaaaacth...*

Il était bien dans son trône pour une fois, un peu comme quand un matin vous êtes dans votre lit, qu'un froid de canard s'est déposé dans la pièce et que bien au chaud sous sa couverture on s'y sent bien, au point qu'on ne veuille en sortir.
Guillaume est rarement quelqu'un de flegmatique, mais en ce jours, il aurait aimé l'être. Se foutre du monde et des convenances, claquer la porte et dire "je m'en fous, je vais faire du poney!". Mais nan, encore une fois, la composure et la rationnalité du bonhomme avait pris le pas alors que son regard se posa sur le truc qui était en face de lui.

Etait-ce encore une épreuve que lui imposait Aristote? Encore une? Il leva les yeux au ciel en pensant à cette idée, alors que les secondes passèrent, puis une minute, voir deux, mais comme on est pas à marseille et qu'on ne peut appliquer le quart d'heure marseillais, le duc se releva.

Il sentait en cet instant le regard des siens sur lui, ces hommes et ces femmes qui vous jugeaient à chaque regard mais que lui n'avait eu de cure à oublier à chaque instant. Il avait sans doute rabrouer au moins la moitié, presque marché sur certains et comme toujours en faisait qu'à sa tête au nom de? Ah oui les gascons et qu'était-ce truc en face de lui? Une gasconne pardi.

Alors machinalement le duc s'avança vers le piquet de grève qui attendait son leader pour se lancer et le duc se rapprocha donc de la dauna. Il passa ses mains caleuse sur la dauna, dans le haut de son dos et fit donc cette fameuse accolade vassalique, prenant soit que ses bras et ses mains touchent la dauna. Après tout, il ne voulait pas salir l'entièreté de sa tenue et même comme ça, il se dit qu'il irait consulter son ami Jascal qui était médecin, il irait voir le curé pour se faire conjurer et prendrait un bain le plus tôt possible avant de se perdre dans les bras de sa douce, car oui le duc se sentait souillé en ce jour.

Il était déçu, il avait presque réussit à s'en tirer jusque là, ne le faisant pas pour un certains nombre de personnes qui étaient venu se vautrer devant lui, mais la pif paf pouf, cela n'avait pas loupé.

Une fois l'affaire accompli, le duc ne demanda pas son reste, un peu comme un homme qui sort d'un bord... bref, vous avez compris et le duc s'en retourna se rasseoir. C'était le point d'origine sur lequel il gravitait depuis le début de la journée après tout, non?

*Vraiment je ne tiens pas à vous la traduire celle là!

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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Ulyne_de_varneuil

Gascogne regarda le Duc se relever et aller faire se que l'on pouvait tolérer une accolade vassalique, elle se retient d'éclater de rire, un peu de convenance, ceci dit la Dauna allait être contente, elle avait eu son accolade, et enfin elle pourrait retourner à sa place avec son parchemin tout joli signer et tout et tout, bref, elle lui tendit son contreseing en ajoutant.

Citation:

Rouergue

de la Gascogne

Acrisius de Beauharnais

Gascogne

Alvira Messonnier de La Duranxie

Brassenx

De gueules, à la fontaine d'or à dix jets jaillissant d'argent, et aux trois fleurs de lys au pied nourri également d'or, posées en chef. [Blason non historique]

Alvira

la Baronnie

Brassenx

[IG *Acrisius et ** Alvira]

Dauna, vous voici Baronne de Brassenx, je ne vous répèterais pas ce que je viens de dire au Duc de Poudenx, mais conformez vous au vivre noblement, je pense que vous savez que j'y veillerais personnellement..

C'était son tour à présent afin de clôturer cette cérémonie, elle posa ses parchemin sur son pupitre et à une distance parfaite du Duc mit un genou en terre, releva la tête et prononça son allégeance

Nous, Ulyne de Varneuil, Duchesse de Belhade, Escuyer de la Croix de Gascogne. Jurons ce jour auxilium, consilium et obsequium à la Gascogne ainsi qu'a son régnant légitime, sa Grâce Guillaume de Bruck, dict Koreldy.
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Koreldy

Et vous, vous aimez le step?

Le duc continuait donc son balai, un coup debout, un coup assit, un coup debout, un coup assit, cela n'en finissait plus depuis le début. Une fois de plus, il se releva et marcha en direction de la duchesse. Les mots sortirent comme par habitude, du moins c'est ce qui se faisait sentir.

En ce jour, sous le regard du très haut et de cette noble assemblée, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, acceptons votre allégeance et nous vous promettons en retour, Protection, Justice et Subsistance.

Il se rapprocha encore, tendit sa main pour l'aider et une fois celle-ci debout, il scella l'allégeance par une accolade vassalique.

C'est bon on à fait le tour? C'était la remarque qui trottait en cet instant dans sa tête.
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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Je suis pas mort... même si ça en donne l'impression...

Ulyne_de_varneuil

un sourire, un vrai oui elle pouvait le faire aussi, l'accolade terminé, c'était terminé.

Votre Grasce effectivement mon allégeance clôturait la cérémonie, voici le bilan de celle-ci

Citation:

Bilan:

fin de la cérémonie le 1 juin 1463

Nobles escusés car en retaite:
* Evalys de la Rosas de Warenghien (allégeance fait par son époux.)
* Louis Philippe Von Wittelsbach [Deubs0] - Vicomte de Came, de Gabarret et d'Espelette
* François Von Wittelsbach [François_wv] - Vicomte de Baïgorry et Seigneur de Soorts-Hossegor

Nobles dérogeants:
Aucun

Nobles déstitués à la demande du Duc:
* Michalak de Valdesti [Michalak] – seigneur de Cazalis

et voici le contreseing de la destitution de Sire Michalak

Citation:

A tous ceux qui la présente liront ou se feront lire

Rouergue

Guillaume de Bruck

Michalak de Valdesti* , Seigneur de Cazalis et seigneur d’Ahnaux issu du mérite .

Cazalis

Gascogne

Par notre sceau, actons ce document comme valide et conforme aux lois héraldiques et le contresignons.
Fait le trente et un du mois de mai de l'an de grâce quatorze cent soixante-trois.

[*IG = Koreldy
[*IG = Michalak

Koreldy a écrit:

Citation:

De nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom,
A vous Ulyne de Varneuil dicte Gascogne,

Adishatz,

Si nous prenons plume en ce jour, c'est tout simplement pour statuer de l'avenir d'un de nos feudataires.

En ce jour, nous Guillaume de Bruck, quatrième du nom, duc de Gascogne, prenons la décisions de retirer les terres de Cazalis à Messire Michalak de Valdesti.

Cette décision est guidée par le fait que le sieur ne réside plus en Gascogne et ne porte plus la grandeur de notre duché. A ce jour nous ne voyons pas en quoi sa condition de feudataire est bénéfique pour notre duché.

Qu'Aristote veuille sur vous,

Ainsi rédigé et scellé au domaine de Macaye, le vingt-et-troisième jours du mois de mai de l'an de grasce 1463.

Citation:

Regarde le Duc un instant,

avez vous des questions avant que je me rende en bibliothèque afficher les contreseings?
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Alvira

Alvira écouta attentivement Ulyne, ne lâchant pas des yeux son "leader" auquel elle aurait bien chanté une petite chanson humoristique. Mais ça n'était ni le lieu ni le moment.

"Embrasse-moi idiot
C'est vraiment beaucoup beaucoup mieux que des mots
Embrasse-moi idiot
Et j'oublierai-ai-ai tes défauts

Si vous voulez notre avis
Les longues et courtes ça nous ennuie
Mais sans vouloir vous commander
C'est quand vous voulez pour nous embrasser

Embrasse-moi idiot
C'est vraiment beaucoup beaucoup mieux que des mots
Embrasse-moi idiot
Et j'oublierai-ai-ai-aiiii tes défauts !"

Une fois son accolade vassalique reçu, heureuse comme pas permis d'avoir eu tel honneur, la jeune femme se tourna vers le Héraut de Gascogne, acquiesçant de la tête, puis verbalement.

Oui, bien entendu.
Je vous remercie Gascogne.

Enchainement fait, elle retourna aux côtés de sa nièce après avoir saluer respectueusement ses deux interlocuteurs, vélin en mains. De là, elle put suivre la fin de la Cérémonie avec l'allégeance de la Duchesse clôturant ainsi les allez et venu des nobles de Gascogne. La boucle était bouclée, et les moutons, cochons et autres ouailles bien gardés.

Tel était le souhait du Seigneur.

Amen !
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[RP] Allégeance au Duc Koreldy (02/05/1463)