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[RP]Au coeur des mots... Tik, Tak d'une plume inspirée

Emeline.
Titca était sagement dans sa salle situer en dessus de celle de sa demi-soeur cadette la rousse Takoda. Sagement assise à son bureau, elle cherchait tant bien que mal à écrire quelques choses, n'importe quoi du moment que c'était libérateur... Oui, mais voilà ! Quand on était occupée comme elle pouvait parfois l'être, il était impossible d'écrire. Aujourd'hui, heureusement rien était prévu ! Ses élèves avaient leur leçon, son époux était avec les enfants, le chapitre n'avait pas besoin de sa présence et cerise sur le gâteau la chapelle de Cahors n'avait aucune messe de prévu avant Dimanche ! Typhanie de Divonne sortie de son sac un coffret en bois, glissant ses doigts sur le dessin elle sourit doucement et l'ouvrit avec soin avant d'y attraper sa plume et de déboucher l'encre. D'un geste rapide elle attrapa aussi un parchemin et ouvrit un livre afin de se mettre au travail.

Mmmh... alors une rythme avec .... DIDOU !! DU SILENCE BON SANG !

Un cri, l'avait fait reverser la moitié de l'encre et le parchemin était remplit non plus de mots, mais d'une énorme tâche d'encre. D'un bon elle s'était lever prêt à mettre un coup de livre des vertus à l'auteur de se massacre, pauvre parchemin il n'avait rien demandé ! Attrapant son livre des vertus et sortant de sa salle en claquant la porte. La nonnette longea les couloirs, les escaliers arrivant devant la salle de Takoda ou un homme semblait avoir fait du mal à la cadette.

Non, mais oh ! Vous vous croyez ou vous... Depuis quand ont fait hurler une femme comme ça hein ! Ce n'est pas le marcher du Dimanche matin ici ! Du vent !

Puis Tit remarqua sa soeur et regarda l'homme encore une fois, que ce passait-il ici encore ?!
Archibalde
Il s'éclipsa, disparu....
Takoda
Elle était affalée entre sa table basse et son fauteuil, pleurant à chaudes larmes, ne voyant même plus ce qui se passait dans la pièce. La douleur battait le même rythme que son coeur.

Loc...elle se rappelait encore leur première rencontre dans l'église, le pique nique, la soirée avec Titca, leur premier baiser...tellement de choses marquantes pour une femme...Choses qui l'avait épanouie.Et là...

Entre ses sanglots, elle entendit la voix de sa soeur, râlant sur le messager...Essayant bêtement de se relever et de laisser un son franchir ses lèvres, Takoda retomba lourdement au sol, les jambes en coton...

_________________
Le messager, incarné par Takoda
Il ne savait pas que la nouvelle aurait put provoquer ce genre de réaction, il s'attendait à la voir pleurer certes mais, ce hurlement lui transperça le coeur...

Puis, une femme brune, entra, l'houspillant pour le bruit qu'il causait! Son edelweiss toujours à la main, il ne sut trop quoi dire...


Ce n'est pas...euh ce que vous croyez, je ...une...euh mauvaise nouvelle et...

Le bruit de la chute de la rouquine au sol, vint le fit se retourner, il se précipita, vers la jeune femme non sans poser le verre sur la table et l'aida à se remonter dans le fauteuil.
Que faire maintenant? Trouver la soeur Ti... quelque chose, il devrait certainement attendre que la jeune femme se calme pour demander...
Emeline.
Titca regarda l'homme et sa soeur, un mal de tête plutôt important était entrain de lui prendre, bon sang pas moyen d'être tranquille deux minutes. Soupirant elle regarda l'homme qui apparemment avait annoncer une mauvaise nouvelle, laquel ? Aucune idée pour la jeune soeur, mais apparemment cela rendait sa cadette bien triste.
Quelle nouvelle ? Et puis c'est quoi cette histoire encore.

Tak tomba au sol et il fut plus rapide que Titca, ferment les yeux, elle alla s'assoir proche de sa soeur et posa une main sur son dos regardant l'homme.

Puis-je savoir je vous prie ?
Le messager, incarné par Takoda
N'osant en faire plus, il laissa la rousse aux soins de la dame brune et reprit d'un air navré l'information pour cette dernière qui évidemment voyant l'état de l'autre jeune demoiselle semblait assez consternée.
Que c'était donc délicat que d'annoncer les décès songeait l'homme.


Et bien...je . Enfin, je suis de Chambéry et il se trouve qu'un homme... qui a priori était proche de la dame, est... enfin il a...rendu son dernier souffle dans mes bras... et euh...

Une longue respiration et un soupire, il n'osait même plus regarder ni l'une ni l'autre et se contenta de continuer ses explications:

Loctavia qu'il s'appelait...Je l'ai trouvé au bas d'un ravin, une edelweiss à la main, des contusions sur les membres et crachant du sang... Il a juste eut le temps de prononcer le nom de votre amie ici présente et essayé de me parler d'une autre personne, Ti... quelque chose mais je...enfin, il est décédé à ce moment là. Hum!

S'installa alors un silence gêné, rythmé par les sanglots de la jeune Ambrois. Le brun ne savait qu'ajouter, ni que faire pour meubler...La minute qui s'écoula lui sembla une heure... Quelle tâche hardue avait il reçu pour fardeau.!
Emeline.
Les yeux rond, perdu dans ses rêves Titca avait entendu la nouvelle sans le croire, aussi elle ne bougea pas et chercha à remettre les mots dans le bon ordre sans se presser, le temps que l'information remonte au cerveau avec du mal cependant elle laissa couler une larme... Puis l'armure ce forma autour de son corps, mais surtout de son coeur . Sans mot dire elle approuva d'un geste de tête glaciale et se redressa.

Typhanie de Divonne surement... Merci de nous en avoir informé...

Regardant la fleur, sa soeur puis l'homme, elle se servit un verre de quelques choses, quoi ? Aucune idée, mais c'était assez fort pour la faire frisonner et calmer les battements de son coeur tout chambouler. Puis elle reprit un verre et un troisième. Une fois le choque passé elle regarda l'homme puis Tak et chercha à prononcer un mot gentil... En vain, elle ne pouvait rien dire, ni même pleurer d'ailleurs. Alors, elle décida de prendre place au bord de la fenêtre et fixer le jardin en silence ... Que dire de toute façon ? Il était mort et ceci expliquait cela.
Le messager, incarné par Takoda
Voyant qu'il ne pourrait en faire plus, il se retira, chapeau à la main, en esquissant un semblant de révérence, et non sans dire aux deux dames:

Toutes mes condoléaces, et si toutefois vous vouliez des précisions, contactez moi par pigeon, je réponderais sans aucun problème.

Il s'inclina, remis son chapeau et sortit. Dans le couloir, il resta un instant immobile devant la porte... Puis, après une grande inspiration, il reprit la route des écuries pour s'en retourner dans ses montagnes.
Takoda
Après, dix bonne minutes d'absence du messager, la rousse se calmat quelques peu. La bouteille de chouchen entamée par sa soeur trônait sur la table, déjà à moitié vide...La rouquine comme dans un cauchemar s'en saisit et en avala une grande goulée...
La sensation chaude dans sa gorge la réveilla quelques peu.

Elle observa les lieux, Typhanie était toujours devant la fenêtre silencieuse et Takoda savait que le coup au coeur lui avait fait un choc...Elle regarda le canapé où le brun aimait tellement se vautrer lorsqu'il venait en ces lieux et ses yeux tombèrent enfin sur la fleur de montagne. Qu'elle était belle!

Elle connaissait Loc, aimant les fleurs, il lui avait déja offert un superbe bouquet de rose et là, pour une pauvre fleur toute fragile il en avait perdu la vie. Tak lui en aurait presque voulu d'avoir été si attentionné, juste pour qu'il vive de nouveau.

Le coeur serré, elle avala une autre gorgée de l'alcool breton et dans un silence qui en disait long, elle se remit à pleurer...

_________________
Takoda
Le torrent de larmes avait mis du temps à se calmer, elle avait eut par la suite une nuit agitée, entrecoupée de cauchemars où le brun venait la serrer dans ses bras et de réveils douloureux où elle se rendait bien compte de son absence cruelle.
Au petit matin, elle s'était accrochée à sa plume, une fois encore pour délester son coeur du trop plein qui l'oppressait.




La nuit est tombée sur tes
Oeuvres terrestres. Ta
Chair ne glisseras plus entre mes doigts et tes
Tendres yeux n'
Allumeront plus mes prunelles. Trop
Vite parti, tu as juste eut le temps d'
Illuminer un peu mon coeur et cet
Amour resteras mon plus grand trésor.


Encore une flamme trop vite soufflée, encore un mort dans ses proches, encore des larmes et de la peine...encore des mots qui ne ramèneront rien...
_________________
Takoda
Un pigeon était arrivé, un gros pigeon ramier, porteur d'une étrange missive. Lettre dont l'écrivain lui était inconnu. Le contenu tout aussi étrange n'en était pas moins agréable à lire, lui rappelant la correspondance d'avec Kyllian.
Takoda répondit une fois, deux fois, sans être sûre que ce soit une bonne chose ou une mauvaise...Sans réfléchir, machinalement. Jusqu'à se trouver sèche de mots pour autrui et d'avoir envie d'écrire pour rien, dans le vide.




Sur la corde raide
Le vide m'appelle
Aurais je besoin d'aide?
Ou me lancerais je dans le vide pour voir si j'ai des ailes?
J'avance à pas feutré
Vers mon destin incertain
Sans savoir si je dois pleurer
Ou penser à demain...
Vient le saut de l'ange
Et le ravin maudit
Je flotte dans les airs, sensation étrange
Puis comme cela devait être aussi
Ma tête heurte une nouvelle fois
La pierre noire
Le sang s'écoule dans le froid
Je me retrouve à mon dernier soir
A trop rêver
Je suis tombée bêtement
Mais c'est le risque de ceux qui savent aimer
Car ils se donnent complètement...


Elle reposa le parchemin noircit sur le bureau et s'abandonna à la mélancolie.
_________________
Takoda
Le chemin de sa salle, machinalement... Le vélin évidemment, l'encre pour complèter les éléments et la muse qui hurle impatiemment...
Les mots glissent avidemment, le parchemin noircissant:




Les gouttes trempent ses cheveux
Son regard se perdant au loin
Elle oublie, temps et lieu
Ne faisant face qu'à son destin
Immobile statue
Les larmes roulant sur ses joues
Elle attend encore, le coeur qui s'est tut
Espérant secrètement qu'il revienne d'un coup
La pluie ruiselle doucement
Le temps fera son oeuvre
Il faut savoir être patient
Mais ne rien oublier vraiment...

_________________
Franceska
Franceska avait eu vent de la terrible nouvelle. Elle compatissait à la douleur de Takoda mais n'avait jusqu'à présent pas osé venir la déranger. Il fallait parfois savoir se tenir en retrait. De plus, elle savait que la jeune femme aurait auprès d'elle une épaule pour pleurer, celle de Titca.

Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis l'annonce et Frances avait souhaité venir déposé un velin qu'elle avait spécialement composé pour venir l'exposer dans la salle de Takoda qu'elle appréciait.

Se tenant devant la porte, elle frappa quelques coups et sans vraiment attendre de réponse, entra dans la salle se glissant discrètement jusqu'au bureau pour y déposer le parchemin.

N'osant troubler le silence des lieux et n'apercevant pas la silhouette de Tak, Frances fit demi-tour, sortit de la salle refermant délicatement la porte et reprit le chemin de la Plume d'Argent.





Voyez vous ce silence qui règne sur son âme,
Cette accalmie doucereuse qui l'enlace et la désarme,
Voyez vous ce sourire qui s'affiche sur son visage,
Car tout au fond de son coeur se cache son image

Elle voudrait tant hurler pour vaincre ce silence
Elle voudrait tant l'aimer, lui dire tout ce qu'elle pense,
Pourtant il lui faut cacher les tourments de son coeur,
Garder au fond d'elle même ses larmes et sa douleur

Et il fait nuit dans ses veines, le temps s'est figé
A l'horloge de ses peines, se noient ses regrets,
Tout son moi intérieur, lui crie sa douleur, son existence,
Et il fait tout a coup nuit dans son coeur en souffrance

Ecoutez, écoutez les sanglots silencieux de sa voix,
Regardez dans ses yeux, ô combien elle se noie,
Derrière cette image se cachent des larmes de chagrin
Sur ce si beau visage, elle affiche un air serein

Les tourments qui la hantent lui font perdre pied,
Ce sentiment de manque ne lui laisse que des regrets,
Et il pleut dans son coeur des flammes de désir
Noyées par ses pleurs, étouffant ses soupirs

Alors,elle erre perdue, dans les méandres de son âme,
Seul l'espoir la fait vivre, c'est son unique arme,
Elle abrite au creux de son coeur cette passion amère,
Lui infligeant cette douleur et ces sanglots éphémères
Takoda
Elle traînait des pieds dans le couloir avant de pénétrer dans les lieux éclairés par les rayons de lune qui filtraient à travers les grandes fenêtres...
L'air las, elle se dirigea vers une chandelle, l'attrapa et alla l'allumer au feu que les domestiques entretenaient toujours dans les différentes salles du château. Sa bougie allumée, elle en enflamma une seconde puis, une troisième de sorte à voir son bureau.

Le pâle halo lumineux des flammes lui laissa découvrir le poème de Franceska...Elle eut le souffle court en le lisant, appréciant chaque vers l'un après l'autre. Ainsi, la douleur transparaissait plus que ce qu'elle aurait voulut, pourtant elle serrait les dents et se forçait à une gaieté qui l'épuisait. Loctavia avait un dynamisme et une joie de vivre fort prononcée, et elle était certaine qu'il n'aurait pas aimé la voir dépérir...

Mais ces mots, la touchèrent, l'attention était gentille et bien qu'une larme coule sur sa joue, la rouquine décida d'aller visiter la salle de la jeune troubadour...L'occasion n'était certes pas des plus heureuses mais elle avait une occasion au moins...

_________________
Archibalde
Archibald apparut, sa marraine n'étais point là, et déposa un parchemin avec les quelques mots que l'envie lui avait souffé, puis s'éclipsa discrètement.




Etre d'inspiration, apiration d'être.
Doux aimant qui mène nos âmes d'acier.
Parfois caresse, Pafois tempête rêvée,
Toujours ressort, seul Néant sait te défier.
Sant toi, tout est plat, mécanique éthérée,
Magiquement sans prise, là! Surprise d'être.

Absent! Tapis! Tu vois raison qui résonne,
Carré au angle abrupte, tu sens et frisonne.
Puis délasser, tu l'enlace et l'embrasse,
Soleil ardent adoucissant l'esprit de glace.
L'ange s'érode, épouse l'arc polygonne,
Puis pression, passion, l'amour détonne.

C'est une fleur Circée, arrivant sur la rive,
Parlant de sa fierté, fraîche elle est rose,
Mobile elle est tournesol, vive à peine éclose,
Bouquet parfumé, immobile elle pose.
Folie folle, calice grandiose.
Légère comme le zéphir, elle tient de la sensitive.

Le jardinier divin a filé de ses doigts,
Nul autre pareil atour, fleur de splendeur.
Efluve marine d'un calice d'odeur,
Velour céleste et papillon d'ardeur,
En ton temple, contemplé à nos heures,
Chimère mère, créateur d'émoi.

Désir désiré, né d'une envie de vie.
Ton air est féodal, cela même en aval.
Enchantant l'homme, l'invitant en son bal.
Sur l'encre du ciel, elle éclaire le dédale.
En un temps, elle fleurit les toits pâles.
Envie rêvée, saisie, je veux y succomber.
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