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[RP]Au coeur des mots... Tik, Tak d'une plume inspirée

Takoda
Lorsqu'elle aperçut le parchemin sur son bureau, elle l'attrapat avec intérêt...La lecture ne la déçue pas, les mots étaient agencés de manière intelligente, offrant une consonnance merveilleuse. Son apprenti avait bien travaillé, le texte la ravissait comme la plupart des écrits qu'il avait déja produits et qu'elle avait eut l'occasion de lire.

A son tour, elle s'attarda sur le sujet produisant un poème beaucoup plus court.





Comme un souffle embué
Sur la vitre de mon coeur
Où brûle un feu
Que la glace ne saurait refroidir complètement
Mes sens se réveillent
Amplifiiés par l'envie, désir de vie
Le corps se met à parler
De ces balancements de hanches
A l'agitation de ces cheveux...
De ces yeux félins
A cette poitrine offerte
Le frisson glisse tendrement
Caresse enflammée
Que le froid mortel
N'éteint pas
Suave toucher d'un autre coeur
Que relaye sa peau de pêche
Et si au fond de son sourire
Naît un nouvel élan
Au creux de ses reins se cale ma main
Comme un appel
A une nouvelle vie,
Sueur et chaleur...
Je me vends pour un battement de coeur.
A ce vice nommé désir
Qui attise ma vie et mes envies.
Qualité ou bien défaut
Il m'emporte au loin...


La fin un peu bancale appelait peut être à une suite, elle y réfléchirait.
_________________
Takoda
Au lieu de poursuivre le précédent texte, la plume se dirigea vers une autre orientation, la rousse maître troubadour, la laissant virevolter selon son gré vers de sombres pensées...



C'est dans le sang...
Et les larmes que se révéla le destin
Deux âmes se liant
Pour ne former plus qu'un
La pureté, sous sa blanche apparence
Fut le début de sa vie
Apportant espérance
Jusqu'au jour maudit...
L'ange bien vite déchu
Fut aisément remplacé
Par cette noirceur qui prit le dessus
Avant même qu'il n'eut respiré
La sombre créature
Perdant son humanité première
De la mort sema la culture
Violant, pillant, détruisant sans aucune barrière
L'âme souillée
Fut envoyée aux enfers
Vite endiablée
Elle revint sur terre
Ne laissant en son sillon
Que la haine et les pleurs
Plus aucune illusion
Les hommes n'auraient plus droit au bonheur...


Une rapide relecture, elle n'était pas des plus joyeuses, cela se sentait.
_________________
Takoda
Décidement en ce moment, son chemin était pavé de rencontres d'anciennes personnes de son passé...Il n'avait pas cessé de l'appeler "sa morveuse" sans pour autant avoir la chaleur d'antan, c'était...troublant. Elle ressortit donc la plume.



Comme un son lointain
D'un passé soudain
Souvenirs de mes tendres années
Que le vent vient me ramener
Odeur de la jeunesse d'antan
Où mon âme se perd face aux sentiments
Coeur en émoi
Cette autre était aussi moi
Dansent les images sous mes yeux
De ces gens aimés, d'eux!
Comme des plaies jamais refermées
Aujourd'hui réveillées
L'heure de revenir en arrière
Sans pour autant l'ancien temps refaire
On change c'est évident
Je n'ai plus l'âge adolescent
Il a des bambins
Moi je voyage avec un orphelin
Elle est son adopté
Moi je me suis éloignée...
Dansent et tournent les souvenirs
Images d'un temps qu'on ne peut décrire...


Elle sourit, elle avait grandit, changé...Lui beaucoup moins....
_________________
Takoda
Juste une envie de solitude, dans ce froid de lhiver, de s'accrocher à une plume avant que on encre ne gèle...



Tombent les légers flocons
Volent encore les hautes déraisons,
Que devient l'humanité?
Alors que le paysage devient peu à peu givré
Tout s'endort, fleurs et animaux
Mais les hommes ne font que s'enrouler dans les manteaux
De la neige chantant les louanges
Comme un cadeau du ciel, envoyée par les anges
Car elle est belle la campagne endormie
Sous sa blancheur satinée qui étouffe chaque bruit
Et les enfants s'endorment le soir
En pensant à demain avec espoir
Au temps qu'ils auront pour jouer
Et des batailles de neige aux bonhommes, élaborer
Tout s'est ralentit
Car les étoiles de neige tombent cette nuit...


Pas encore vu de neige cette année, mais cela ne saurait tarder, le froid lui mordait les joues malgré son mantel et sa capuche...Bientôt on pourrais s'amuser...
_________________
Takoda
La rouquine passa ce matin là en espérant que sa muse ne la laisse pas tomber, assise au bureau non loin de l'apaisante chaleur de la cheminée, elle encra sa plume favorite et commença à tracer les lettres sur le vélin...



Une erreur
Juste une ânerie au coeur de la nuit
Un pas vers un serrement de coeur
Sans explications, on s'enfuit
On se dissimule derrière l'habitude
Bien caché pour faire semblant
On croit à un simulacre de certitude
Alors qu'on est perdu tout simplement
Avec ou sans larmes
L'âme déchirée
Par la pire des armes
Cette fichue culpabilité
On dit l'erreur humaine
Mais ça n'empêche pas de s'en vouloir
D'avoir trahi une autre avec peine
Sans regrets, ce devait être le destin il faut croire


La rousse se demanda d'où elle pouvait sortir cette idée...L'inspiration est parfois étrange...
_________________
Takoda
La porte poussée, une forme sombre se dirigea vers la cheminée, enveloppé dans son mantel, la rousse se chauffa quelques instant auprès du feu avant de laisser glisser l'épais vêtement sur un siège non loin.
Un coup d'oeil circulaire, nulle trace de son apprenti, il est vrai qu'il venait rarement, elle s'attabla donc à son bureau éclairé par quelques chandelles et s'attela à un nouveau texte.




Je voulais juste qu'il m'aime
Que dans ses yeux je sois belle
Je pouvais décrocher la lune elle même
Pas besoin d'une échelle
Je voulais juste du désir
Une folle passion
Voir apparaître au coin de son sourire
Un tel frisson
Je rêvais poésies
Glissés dans l'oreille
Juste des mots doux que l'on dit
Dans une caresse au réveil
Je songeais coup de foudre
Tu répondais éclair
Il y a de la tension il faut s'y résoudre
Mais l'amour efface la colère
Je voulais seulement qu'il m'aime
Que dans ses yeux je sois belle
J'aurais pu voler les étoiles elles même
Mais là il a grimpé le long de l'échelle


Le point final avant de laisser le parchemin sur le bureau et de courir chercher de nouvelles chandelles...
_________________
Takoda
Un petit tour par sa salle s'imposait en ce début de nouvelle année, de plus elle avait besoin de se délester sur le vélin. La plume encrée de noir, crissa alors délicatement ...



Du plus loin que je me souvienne
Elle me mordait déjà l'âme
Attisant les larmes et ma peine
Glissant sur mon cou comme une lame
Elle s'insinuait comme une maladie
Au plus profond de mon coeur
Noircissant mon avenir, entraînant des yeux rougis
Me faisant oublier le bonheur
Du plus loin que je me souvienne
Elle me torturait déja enfant
Faisant tout pour que je lui appartienne
Dans mes jeux d'orpheline sévissant
Cette plaie intérieure
Perdura avec l'âge
Dans mes amours et mes amitiés glissant la peur
De mortsqui m'entouraient s'attribuant le carnage
Comme une malédiction, une peur
Solitude...
D'aussi loin que je me rapelle
Tu était là dans toutes mes turpitudes
Volant à tire d'ailes...


Elle crachait le venin qui l'empoisonnait, délestant son coeur sur le parchemin...
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Takoda
La jeune Ambrois, un peu nostalgique s'achemina vers sa salle pour en rejoindre la quiétude.
L'inspiration allait et venait sans laisser nulle trace la laissant un peu frustrée de ne pouvoir produire un texte quelconque...
Alors àla lueur des bougies par un ciel étoilé,elle tenta de laisser glisser la plume sur le papier...




Comme un coup de tonnerre
Dans le noire de la nuit
Un accès de colère
Un hurlement, un cri
L'âme blessée
Et le coeur en morceaux
Elle laisse les larmes couler
Et la pluie ruiseller sur ses pauvres mots
Le vélin s'efface
L'encre coule en rivière
Mais la haine reste tenace
Loin de s'échapper en arrière
Une boule dans sa gorge nouée
Qui peu à peu se resserre
Finit par l'emprisonner
Dans ses douloureuses serres
Le sang coule lentement
Ouvrant une blessure de plus
Dans son coeur encore battant
Qui arrête soudain sa pulse...
Le mal s'envole
En ricanant de joie
Il aura eu raison de l'auréole
L'ange est mort dans le froid...


Un baillement étouffé, elle posa le vélin sur le bureau et s'approcha de la cheminée pour réchauffer ses mains.
_________________
Takoda
Ce n'est que bien plus tard après cette soirée que la jeune femme revint faire un tour ces murs accueillants et calmes où elle aimait passer du temps.
La plume à la main, elle se prit à rêver une fois encore, rêver en gribouillant ses calligraphies...




Plus tard,
Bien plus tard...
Ils seront mes boutons de rose
Ma joie pleinement éclose
Ils auront les yeux de leur père
Couplés à mon caractère
Ou bien encore la couleur de ma chevelure
Doublé de sa voix à la douce tessiture
Je les aimeraient tous
Un par un, ces jeunes pousses!
Et les voir grandir fera mon enchantement
Lorsqu'ils m'appeleront maman.
Plus tard,
Bien plus tard...
Juste avant l'âge adulte vraiment
Ils apprenderont à conjuguer "aimer", tout simplement
Ils se trouveront un destin
Et suivront leur début de chemin...
Puis quand il seront grands
Que mes cheveux seront devenus blancs
Ils se souviendront de leur vieille mère
Et s'occuperont de la soigner sur ses terres
Plus tard,
Bien plus tard
Quand j'aurais des enfants...
Et un homme qui m'aime vraiment.


Le rêve pris fin avec le dernier point et la rousse souriant, déposa le texte pour qu'il sèche sur son bureau.
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Takoda
Ce matin froid de janvier, Takoda s'en vint au coeur des mots refaire une ballade sur le chemin de l'écriture. Le mantel rapidement déposé et l'écritoire sur les genoux assise dans un fauteuil près du feu crépitant, la rousse se prit à revisiter la mythologie...



Elles glissent comme trois ombres
Les fileuses du temps
Leur desseins nullement sombres
Marque les vies tout simplement
Et alors que la première tisse ta destinée
S'appliquant sur son fuseau
La seconde se prends à la dérouler
Avant que la dernière ne donne le dernier coup de ciseau.
Elles tournent les évènements
Filant toujours en fonction des actions
N'intervenant nullement
Spectatrices du destin sans raison
On les appellent tour à tour
Moires chez les cousins de Grèce
Parques chez les Romains aux alentours
Et nornes chez les nordiques, ces déesses!
Elles dispensent bien et maux
Distribuant à chacun
Ce que son choix apportera de mauvais ou de beau
Incessantes elles filent les chemins.
Les vieilles femmes tissent encore
Jusqu'à ce qu'un jour elles tombent dans l'oubli
Ce qui marquera leur mort
Face au triomphe de la vie.


La jeune Ambrois se souvint le tableau qu'elle avait entraperçut en espionnant le château voisin du cloître de son enfance...Trois vieilles femmes, l'une tissant, l'autre déroulant le fil et la dernière le coupant...La symbolique en était forte...Bien plus tard, elle en avait appris le sens...
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Takoda
Le soleil étalait paresseusement ses rayons dans la pièce lorsque Takoda en franchit le seuil. Le midi était frais mais agréable, de ces froids secs et ensoleillés qu'elle appréciait.
La jeune femme se débarassa du lourd tissu qui la protégeait pour enir s'asseoir au bureau et encrant sa plume se lança dans un nouveau texte.




Flamenco:

Claquement de talons
Les clous heurtent le bois résonnant du sol au plafond
Le corps se cambre en une rapide pirouette
Et le tissu virevolte enveloppant la silhouette
Les mains se tournent grâcieusement
Et le regard séducteur se fixe froidement
Les pas s'enchaînent
La nuque et la tête redressées sans peine
La danseuse exécute le flamenco
Sévillane, les partenaires se croisent de dos
L'homme droit comme u n I
A la prestance d'un roi de ce pays
Et les castagnettes claquent
Alors que les passades s'attaquent
L'éventail vole
Et les applaudissements s'envolent
La danse cesse
Provoquant l'allégresse
Un froid flamenco
Une danse d'un pays chaud...


La jeune femme avait croisé une de ces danseuses il y avait quelques temps et le souvenir de son art l'avait d'un coup inspiré...
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Takoda
La salle éclairée par la lueur des flammes de l'âtre, la jeune rousse buvait un verre de génépi...Ses yeux se perdant dans les ondulement orangés et rouges, elle pensait avec nostalgie à sa jeunesse, à ses années bien loin déjà...
Et elle laissa le liquide glisser chaudement dans sa gorge...En tâchant de songer à autre chose...Finalement c'est la plume qu'elle attrapa.




Si par nostalgie ses yeux d'ébène reviennent
Alors je m'abandonne à la peine
Son rire me manque tant
Il ne devrait pas être absent...
Bien trop vite envolée
Cette âme soeur qui avait su me charmer
En mots comme en actes
Il avait passé avec l'Amour le meilleur pacte
Celui de l'éternité
Qui à moi l'aura attaché
Et je n'attends plus aujourd'hui
Que de le rejoindre au Paradis
Je me languis de toi
Mon ange tu me laisses dans le désarroi
Et le temps s'écoule tellement lentement
Que je me meurs interieurement.


Une larme s'écrasa au niveau du point final éclatant un peu d'encre sur le parchemin. Le verre de génépi vite rattrapé fut avalé d'un trait.
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Takoda
La douce chaleur du soleil sur les carreaux, celle qui perce les fenêtre de sa salle en faisant des tâches lumineuses sur le sol juste lavé. La rouquine assise dans un coin, le nez collé à un livre coquettement relié et qui semble assez vieux, s'en moque pas mal, même si elle l'apprécie.
Elle relève soudain son nez mutin et replace sa mèche de cheveux d'un geste machinal sur son front de manière à cacher sa cicatrice.
Puis, refermant le grimoire, elle esquisse un sourire amusé et attrape sa plume posée non loin, le vélin vient rejoindre l'écritoire et l'encre une fois puisée, trace sur ce dernier une calligraphie magique....




Flic, flac, floc
Je jette l'ingrédient dans un "Ploc"
Ailes de libellules
Et pattes de tarentules!
Poussière d'étoile
La potion se voile
Brume de matin, gouttes de rosée
Fraîchement sous les chênes ramassées
Bave de crapaud
Un peu de coquille d'escargot
Un tour de cuillère
Avant d'ajouter dans la soupière
Un oeil de chat
Et une queue de rat!
Touille, touille, touille
La vilaine tambouille
Bouillonante à souhait
Au dégoutant fumet
Vient la fin des ingrédients
Un peu d'écaille de serpent
Et maintenant la formule
Qu'on répète comme un concilliabule
Abracadbra...
Le philtre tel pouvoir aura
Par les puissances infernales
Ou les grandes âmes astrales
Et comme par magie
La potion agit!


Décidément étrange cette muse, un peu sorcière, un peu fée...Takoda continue de calligraphier...Se lançant dans un autre poème sur ce sujet!




Au dessus de son chaudron
La sorcière vide ses flacons
Une pincée de ceci, un zest de cela
Et hop, Abracadabra
L'incantation magique
Offre à la préparation son pouvoir fantastique!
Le philtre bouillonant
Des profondeurs aura les attraits inquiétants!
De l'autre côté
Voici que se prépare la fée
Armée de sa baguette
Elle virevolte telle une alouette
Récitant ses formules
Transformant une souris en mule
Et produisant sa fameuse poussière
Pour combattre la sorcière!
Magie blanche pour le bien
Magie noire du monde souterrain
Les deux s'affrontent en duel
Pour règner sur les mortels
Mais soudain apparaît la Mère
Qui de sa main guerrière
Apaise le conflit commencé
Pour l'équilibre ramener.


Le nez se fronce de plaisir et d'amusement, n'importe quoi ces textes! Mais bon, elle a déjà réussit à écrire, c'est une victoire en soit!
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Takoda
La jeune maître troubadour n'avait pas le moral ce soir là quand elle franchit le seuil de sa salle. Se laissant choir lourdement dans le fauteuil le,plus proche, entraînant la chute de sa capuche sur ses épaules.
Les cheveux relachés tombèrent en cascade sur sur le lourd tissu. Dégrafant la broche avec un geste lent, elle se débarassa du mantel.
Fermant les yeux un instants et laissant sa nuque s'appuyé sur le haut du coussin, elle se redressa peu de temps après pour se diriger vers le bureau où la lumière des chandelles vacillait. Juste le temps d'encrer la plume et d'écrire...




Il entre dans la salle
Et le temps s'arrête
Il s'approche de sa destination finale
Je le regarde et à côté de ma table je m'apprête
Le "bonjour" sonne dans un sourire
Je salue à mon tour
Et ses yeux me donnent envie de rire
Lorsqu'il plaisante sans détour
Cette folle impression de solitude en pleine foule
Le battement de mon coeur accèléré
Ce regard vert me chamboule
Il a su me charmer
Malheureusement, mon appréhension
Guide ma timidité
Le coeur ne l'emporte pas sur la raison
Et j'ai peur de tomber
Alors je me tais
Et j'observe simplement
Espérant en secret
Qu'il vienne vers moi amoureusement.


La rousse reposa la plume et alla s'allonger dans son sofa, où elle trouva le sommeil sous une chaude couverture.
_________________
Takoda
La jeune femme vint se reposer dans sa salle auprès du feu et s'abandonnant à la plume une fois encore écrivit:




Il ne s'abandonne pas au plaisir
Préférant se plaindre de son état
Pourtant le seul point est bien d'écrire
Nul besoin d'être un grand pour ça
Il suffit de savourer
Le crissement de la plume sur le parchemin
L'odeur de l'encre et du papier
Les mots couchés sur le vélin
Et si le temps pris pour cette occupation
Il ne l'estime pas suffisant
C'est qu'il perds la raison
Ou qu'il s'est trompé sur ses voisins tout simplement!
L'heure est à la plume aux poésies et aux joies
Ce n'est que ce qu'il faut retenir
Profitons de ce lieu comme il se doit
Et le monde du rêve pourra s'ouvrir!


La rouquine haussa les épaules, une inspiration comme une autre, pas forcément très bonne mais rageuse!
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