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[RP]Au coeur des mots... Tik, Tak d'une plume inspirée

Takoda
La rouquine entra précipitement dans sa salle, laissant choir la cape sur le sol avec force d'empressement! Destination finale, le bureau...Premier geste...encrer la plume et tracer sur le vélin...
Le dur art de la contrpètrie ferait son office!!!




Il était une folle de la messe qui s'en allait à l'église...
Croisant sur sa route
Une jeune paysanne qui rêvait devant un beau vendeur
Tant et si bien qu'elle en renversa son lait!
Son père fâché la reprit:
"Allons, ma fille, essuie ça vite et bien !"
La pauvrette s'affaire, constate notre bonne dame!
S'arrêtant pour continuer ses observations en bonne comère,
Elle voit le vendeur s'approcher
Il lui avoue qu'il aimerait bien diner, en pensant
Que cela lui plairait aussi!
Rouge et balbutiante, la jeune femme accepte!
Mais en se relevant se tord l'humérus...
Le jeune galant, l'aidant à se rasseoir
Lui tends une bouteille de vin!
"Voici le tout de mon cru et quelque nouilles!"
Dans un grand sourire.
Le père arrivant sur ce fait... renchérit:
"Je ne voudrais point vous brouiller l'écoute mais..."
Nul besoin d'en dire plus, le champion jette avec puissance:
"Voulez-vous, Mademoiselle, des nouilles encore ?"
Réponse négative de la tête
"Alors, ajoute -t-il, je vous laisse le choix dans la date, de ce diner!"
Et s'en retournant vers son étal reprends ses ventes...
Notre vieille bigotte, choquée de cet échange
S'en alla à la messe pour se confesser et faire obole!
Cette histoire ainsi s'achève,
Notre folle de la messe songeant encore
Qu'une bonne épouse connaît son dû!


Takoda morte de rire, espéra que certains seraient assez subtiles pour lire entre les lignes les messages quelques peu...osés cachés dans les diverses lignes de cette histoire somme toute banale!!!
_________________
Takoda
Quelques textes écrit au détour des inspirations, quelques textes qu'une rouquine déposa en sa "maison"!



Impulsive
A l'humeur trop vive
Je ne cesse mes erreurs
Parle trop vite, quelle erreur!
Spontané
Bien trop emportée
Je devrais prendre le temps de la réflexion
Avant d'écrire ou de parler sans aucune raison
Prisonnière
De peurs dont je suis loin d'être fière
Sociable à outrance
Pour cacher le manque de confiance
Sensible
A fleur de peau, bien trop fragile
Voici quelques un des traits
De ma personnalité!
Mais méfiez vous de l'aspect
Je regorge de faces cachées...




Si j'avais plus de culot...
Ils sortiraient ces foutus mots
Mais je suis juste cachée
Enfouie sous ma timidité
Si peur de me trahir
Et à nouveau de souffrir
Que la seule solution
Est de rester en retrait sur mes positions
Cruel dilemme
Et si le destin voulait qu'on m'aime
Devrais je oser
Ou dois je ma raison écouter?
Si j'avais plus de confiance
Il me resterait surement un peu d'espérance!

_________________
Takoda
Comme à son habitude, la rouquine vint se réfugier dans sa salle, douce habitude...Un peu de paix et de calme, voilà son envie...
Le refuge, plus que les murs, s'écrivait à l'encre noire sur du vélin parcheminé...




Il est des amours qui ne sont faits que pour être écrits
De ces amours de romans, de poésie
Toujours plus forts qu'une réalité
Qui parfois un "je t'aime" laisse s'échapper
Bien plus longs qu'une simple étreinte
Qui éternellement laisse son empreinte...
Il y a des sentiments qui ne sont faits que pour être lus
De ceux qui fâchent, comblent ou bien plus
De l'amour à la haine, colère et pardon
Il est de ces battements d'âme sans raison
Tracés finement sur les lignes
D'une vie qu'on espère bien digne!
Si de ces comédies vous raffolez
La tragédie, jamais n'oubliez
L'écriture à cette perfection
De sublimez chacune de ces expressions
Rien qu'un mot dévoile tout
Et comme un regard avoue.
Une phrase bien tournée sais donc évidemment séduire
Parfois au delà de ce qu'on pourrait dire...
Il est de ces âmes qui ne sont rien d'autres que du papier
Joli personnage au destin tourmenté
Mais toujours la réalité
Rattrape l'écrivain inspiré!


Takoda mordilla le bout de sa plume avant de la reposer avec délicatesse, qu'il était bon de revenir ici!
_________________
Takoda
Journée de déroute où toujours de sa salle la rousse trouve la route.
Encrier assèché, se retrouve rempli à nouveau pour que la plume de fer forgé puisse tracer les contours d'une âme qui la manie. Le crissement sur le vélin aussi doux que le chant d'un rossignol, et cette odeur de papier caractéristique...Les mots sont là, la vie aussi...Takoda écrit...encore.




Il est de ces anges
Dont on ne s'approche pas
Ceux à qui d'une façon étrange
On a envie d'ouvrir les bras...
Dès le premier regard échangé
Frappée par la foudre
Je voulais un de ses baisers
Avec son coeur en découdre
Rien que ce sourire béat
Qu'il provoque à mes lèvres
Suffit à ne vouloir que ça
Que ce sentiment mièvre
Ses yeux me parlent doucement
Alors même que je voudrais me protéger
Mais mon armure tout simplement
Il a su la dépasser
Pas besoin d'en dire plus
Il est de ces anges
Qui dans les étoiles vous propulse
Avec au coeur ce battement étrange...


Elle reposa le papier laissant l'encre sècher et mordillant le bout de sa plume, réfléchis à son prochain écrit.
_________________
Takoda
Après un petit coup de balai et de chiffon pour dépoussiérer les lieux souvent délaissés dernièrement, Takoda prit la plume...
Un tour dans l'encre et le fer forgé s'en alla rencontrer le papier...




La mort rôde dangereuse
Soufflant la vie
Comme une simple bougie
Elle glisse silencieuse
Femme tout de noir vêtue
Portant sa faux à ses côtés
Elle moissonne les âmes comme le blé en été
Paysanne de l'au delà au temps perdu
Elle ravie tantôt le clerc miséricordieux
Tantôt le riche propriétaire
Et à sa suite, son pauvre serf
Semant le désespoir sur son chemin poussiéreux
Douce menace que celle qui plane moralement
Les hommes ne sont ainsi nés mortels
Que pour satisfaire l'appétit de cette demoiselle
Qui chaque jour et chaque nuit provoque les tourments
Elle rôde dangereusement, cette mort
Provoquée ou attendue
Toujours elle fait couler les larmes déçues
Des hommes qui espèrent vivre éternellement, encore et encore...


Bien triste conclusion... destinés à mourir, ils l'étaient tous...restait à se préparer et à accepter l'idée qu'ils rejoindraient le soleil...
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Takoda
Takoda par ce début d'après midi ensoleillé bien qu'encore frais, passa à la Confrérie dans l'espoir d'écrire un peu. Elle avait rencontré à Cahors de vieilles connaissances dont Dame Feyrak qu'elle n'avait vu depuis bien longtemps. C'est avec plaisir d'ailleurs qu'elle avait constaté un poème déposé chez Sélé peu de temps après...
Une pensée pour sa marraine qu'à sa grande honte elle n'avait pas visité depuis un certain temps. Il faudrait qu'elle aille lui porter un panier de friandises et une bonne bouteille de chouchenn prochainement.
Pour l'heure on en était à la discussion avec le vélin...




Entre toi et moi...
Un échange presque silencieux
Glissant entre papier et encre, doux émoi
D'une complicité intime aux accords mélodieux
La plume tant et tant qui caresse
Le parchemin aux vibrants tressaillements
Trace les mots d'une adorable tendresse
Entre mon âme et mes mots défilants
Ecriture ma reine
Inspiration des dieux
Muse souveraine
Je te révère d'un amour obséquieux
Esclave de ma passion
Pour tes courbes exaltantes et précises
Ta calligraphie encrée dans mon sang en ébullition
Me fait rougir de plaisir à cet aveu de franchise
Ecriture ma maîtresse
Je sombre dans tes aspects délicats
Brûlant mon coeur avec détresse
Quand l'inspiration au loin s'en va...


Une déclaration amoureuse à sa plume et au verbe...amusant!
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Takoda
Lasse, elle était lasse lorsqu'elle franchit le pas de la porte de sa salle.
Elle s'affala dans un des confortables fauteuils, cherchant la moellosité et la chaleur du lieu...
Elle en manquait de cette chaleur ces derniers temps. Entre la mort de Plume qui l'attristait au plus haut point, les conflits sans queue ni tête, la fatigue de la route jumellée à un détroussage en règle et la distance entre elle et lui...Il y avait de quoi dépérir.

La langueur voilà tout ce qui la caractérisait, rien de plus, rien de moins. Une envie de rébellion, de hurler roulée en boule dans sa gorge ne demandait qu'à sortir. Tout était trop injuste, ces évènements, ces sensations, ce vide...

Une fois encore, écrire l'apaiserait pour un temps...




Un coin de ciel bleu
Dans les nuages de ma vie
Une lueur d'espoir, un aveu
Et le rêve prends fin soudain dans la nuit
Il n'y a que ce noir horizon
Cette tempête violente
Ce vent de déraison
Ces pluies qui inondent ma soupente
Un éclair zèbre ce ciel sombre
Le tonnerre s'acharne à hurler
Je ne suis plus que mon ombre
A quoi bon encore lutter?
Et si les oiseaux pouvaient chanter encore
Un printemps qui renaît
Je leur dirais que je les aime toujours aussi fort
Malgré ce qu'il adviendrait
La mort continue de planer
Le désespoir et les peines
Je n'ai su que m'en aller
Fuir, la douleur et la haine


Elle se pelotonna dans une couverture, demain il ferait jour de nouveau.
_________________
Takoda
Un petit arrêt dans son voyage par sa salle, histoire de faire un coup de ménage et d'écrire un quelque chose. La plume trop longtemps délaissée était pourtant loin d'être déssechée et réclamait son dû...



Douce fièvre
Dans cette chambre claquemurée
Tendre promesse un peu mièvre
Que cette main qui viendra se l'accaparer
Elle se donnera avec retenue
Jeune fille en fleur
Petite ingénue
Qui est encore au temps de sa candeur
Et le jeune promis
Qu'elle vient juste de prendre pour époux
Entre d'un pas indécis
Avec un air doux
L'amour n'y est pour rien
C'est un mariage de raison
Cela ne l'empêche pas malgré ce butin
De la désirer pour de bon
Elle est fraîche et jolie
Il la prends avec hâte mais douceur
Elle retient une grimace, un cri
Et le sang dans les draps imprime sa rougeur.
Un soupir s'échappe des lèvres du jeune marié
Le contentement dans son sourire
Et la jeune femme sait que son devoir est achevé
Et se dit que le prochaine fois ne pourra être pire
Première nuit
Premiers aveux...
Un souvenir aujourd'hui
Qu'elle se rappelle comme heureux...


Pourquoi écrire là dessus... l'inspiration d'une rencontre peut être...
_________________
Seleina
[ En provenance de direction ici même]


Zut on s'est gourrées... Pourtant on a bien fait tout comme il faut non ?

Crotte.


La cinquième porte à droite était un placard à balais.

On tente la suivante ? De toute façon qu'est c'qu'on risque ?
Oh mais c'est bien sûr ! C'était pas la cinquième mais la sixième à droite.
Pi on peut pas s'tromper, son nom est gravé dessus huhu.
Ahem, bon.... A toi l'honneur. Trois coups devraient suffire, elle n'est pas sourde. J'te laisse te débrouiller moi j'ai jamais été très douée pour les explications. Je sais bien ponctuer par contre... J'fais des hum d'approbation comme personne...


S'effaçant, elle laissa sa comparse démêler la suite des événements, face à la porte de bois foncé.
_________________
Maître à La CoNfRéRiE.
Katina_choovansky.
La brune, dés lors qu’elle était dans les couloirs de la Confrérie et qu’elle n’avait pas la patte folle à cause d’une bête armée artésienne, elle gambadait.
Elle suivait son maitre, revérifiant systématiquement derrière chaque placard à balais ouvert que Takoda ne s’y cachait pas, du style « ultime épreuve pour accéder à mon antre, trouvez moi entre les balais et les serpillères » jusqu’à ce que la logique la plus implacable ne s’abatte sur leurs reins délicats :


« Pis on peut pas se tromper, son nom est marqué dessus »

Bordel, voilà de l’argumentaire ! Du concret, du carré, du qu’on pouvait en effet difficilement contester.
La flamande hocha la tête et se fendit d’un
« Forcément, ça va être plus facile »

Quelques errances et une ENORME araignée au moins grosse comme un chien plus tard, les deux jeunes femmes se trouvaient devant la porte convoitée.

.... A toi l'honneur. Trois coups devraient suffire, elle n'est pas sourde. J'te laisse te débrouiller moi j'ai jamais été très douée pour les explications. Je sais bien ponctuer par contre... J'fais des hum d'approbation comme personne...

- « J’aime quand tu prends le risque de me laisser m’expliquer », fit-elle à Seleina. « On sent une influence ultra moderne dans ton apprentissage… T’aurais pas lu du Dolto par hasard ? »

La brune remonta la manche de son chemisier, assouplit ses poignets de quelques mouvements, s’étira deux fois, bras joints en l’air, sur la pointe des pieds, faisant craquer sa colonne, usa de quelques rotations de la tête avant de s’ébrouer.

- « C’est parti », murmura-t-elle avec un sourire en coin, car elle adorait frapper aux portes.

Bam ! Bam ! Bam !

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Takoda
Bam! Bam! Bam!

Comme au théâtre les coups résonnèrent dans la salle. La rousse plongé dans son fauteuil, se releva à une vitesse qui lui en fit tourner la tête. Qui pouvait bien être sur son seuil? Il y avait fort longtemps qu'elle n'avait reçu visite...

Bondissant sur ses pieds avec assurance, elle se dirigea vers la porte de chêne et l'ouvrit doucement. Quelle ne fut pas sa surprise de trouver devant cette dernière Seleina et Katchoo...


Bien le bonjour mesdames...Je vous en prie, entrez!

De ce fait, elle ouvrit un peu plus la porte et les invita à s'avancer, leur désignant les fauteuils rembourrés qui pourraient les accueillir. Refermant derrière ses invitées le panneau de bois, elle commença par être une hôtesse digne de ce nom avant de s'enquérir du pourquoi de leur visite.

Je vous en prie, prenez place...Alors qu'est ce qui vous ferais plaisir? Je dois avoir quelques boissons alléchantes telles que hypocras, chouchenn, liqueur de prune, hydromel...
Et dites moi tout...qu'est ce qui vous amènes les filles?


Ce faisant, elle avait sortit trois chopines qu'elle disposa devant chacune d'elle en attendant d'en savoir plus...
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Katina_choovansky.
- « Chuis pas dame », précisa la brune, serrant vigoureusement la main de Takoda, et se dirigeant vers l’un des fauteuils désignés. « Appelez moi Katina, ou Kat, ou Katchoo…Numéro 3 ça marche aussi… »

« Mmmmm, moelleux », fut sa première pensée en s’asseyant.
« Mmmmm, Prune », fut la seconde à l’entente de l’énumération.

La chopine devant, elle, la brune désigna la bouteille de liqueur

- Et dites moi tout...qu'est ce qui vous amène les filles?

Question fort pertinente.
Katchoo jeta un regard à son maitre qui sembla lui adresser un « hum » d’approbation muet. Elle assembla brièvement ses idées et se lança alors dans un résumé dont elle seule avait le secret :

- « Je surveillais le massif de rhododendrons quand Numéro 1 est arrivé et nous a parlé de plein de bons petits plats à manger, alors j’ai eu faim et j’ai voulu un apprenti. Là dessus, Numéro 1 a dit qu’il me ferait gouter de la paella, et Seleina a dit que le recel d’apprenti c’était dans vot’ bureau, et que je pourrais peut-être même en avoir un qui jure, mais qu’il fallait d’abord envoyer Mainate prévenir N°1 qu’on faisait un détour par ici… »

La brune planta un regard curieux dans celui de Takoda et lui posa la question qui lui brulait les lèvres depuis un bon moment :

- « Vous savez ce que c’est, vous, une paella ? »
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Takoda
La rouquine ne put s'empêcher de sourire lorsque Katina lui serra la main en précisant qu'elle n'était pas une dame. Une petite bise à Seleina qui lui emboitait le pas pour pénétrer dans le nid douillet de la mouette.

La jeune troubdour voulait de la prune, elle lui en servit, interrogeant de nouveau du regard sa voisine de fauteuil! Une fois Seleina servit à son tour, pour elle, Takoda servit une bonne dose de chouchen.
Une fois cela fait, elle écouta les explications de la venue de ses deux consoeurs. Ainsi, c'était les apprentis qui intéressaient ces dernières, fallait dire que dernièrement ça courait pas les couloirs!!!
Une gorgée de liquide ambré rejoint rapidement son gosier et c'est à cette instant que la question saugrenue franchit les lèvrs de Katchoo. Yeux grands ouverts, un euh instactif qui sortit des lèvres charnues...


Je crois que c'est un plat qui vient du Royaume espagnol...quant à savoir de quoi il s'agit exactement...Je n'en ai jamais mangé...Hum!

C'était malin, voilà qu'elle aussi allait commencer à s'interroger sur ce mets...Mouarf! Et puis sur les apprentis aussi... Ohlala! Trop de questions... enfin pour les apprentis elle avait nommé tout ceux qui se trouvait dernièrement à la confrérie, mais aucun n'avait franchit les portes des salles... Souci de clés ou volonté de se débrouiller seuls? Qui savait à part ces derniers?

Revenons à nos moutons...les apprentis ont tous été nommés, du moins les candidats sérieux de la dernière fois... peut être devrais tu contacté un qui te plaît???
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Katina_choovansky.
- Je crois que c'est un plat qui vient du Royaume espagnol...quant à savoir de quoi il s'agit exactement...Je n'en ai jamais mangé...Hum!

Damned, ça l’aidait pas, ça.
Que ça chantait l’Espagne, c’était la seule chose qu’elle en avait conclu après le départ de numéro 1. Il allait donc falloir assister à un repas dont le plat principal restait un mystère intégral. Non pas que ça lui déplaise… Juste que la brune trouvait injuste de ne pas étendre la dégustation. Elle-même n’aurait pas supporté de ne pas savoir ce qu’était une paëlla… Or, elle aurait la réponse incessamment sous peu… On ne pouvait pas en dire autant en dire du troubadour qui se sifflait actuellement du chouchen.
Kat jeta un regard à son maitre, un regard digne d’une vraie conversation télépathique:



**conversation télépathique oculaire**


Seleina, elle sait pas non plus ce qu’est une paella…
Hum
Alors toi aussi ?
Hum, hum
Bon, ben j’l’invite alors, on dira à Numéro 1 qu’elle s’est incrustée s’il pinaille.
Hum
Oui, je sais, c’est pas très courageux… mais je suis sure que Numéro 1 n’est pas un pinailleur… Pis j’peux pas laisser quelqu’un dans l’ignorance gustative. C’est péché, non ?
Hum

**fin de la conversation télépathique oculaire**



La flamande allait ouvrir la bouche pour expliquer à Takoda qu’elle serait certainement la bienvenue au repas orgiaque de numéro 1 quand celle-ci lâcha la phrase qui tue :

- Revenons à nos moutons...les apprentis ont tous été nommés, du moins les candidats sérieux de la dernière fois... peut être devrais tu contacté un qui te plaît???

Il y eut un blanc.
Oh, pas longtemps, mais tout de même. Un blanc, dans un cerveau flamand, c’est significatif.


- « Bordel ! », explosa (enfin) poétiquement Katchoo. « On peut aussi faire ça ? M’enfin, ça bouleverse pas toutes les lois de l’univers? Pis un qui me plait, un qui me plait, c’est facile à dire ça… j’en sais rien, j’ai même pas vu s’ils avaient des carries, ou pas, les nouveaux… », argumenta-t-elle, dépassée par la nouvelle.

Un bruyant gargouillis s’échappa de son ventre. Elle posa ses deux mains dessus et le regarda, pleine de compassion


- « Je réfléchis mieux le ventre plein… Je propose qu’on aille se baffrer chez Numéro 1 », fit elle en incluant spontanément Takoda dans le mouvement. « j’irai à la chasse en suivant… mesdames, j’ouvre la marche»

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Seleina
Les clignements d'yeux aussi c'était sa spécialité.
Les décryptages un peu moins. Et la prune n'aidait pas... La brune avait décroché de la conversation dès que le liquide ambré avait atteint le cristal du verre posé devant elle.

Le regard insistant de numéro 3 la ramena à la réalité de la pièce.




**conversation télépathique oculaire comprise par Seleina**


Seleina, j'ai assuré hein ?
Hum, suivi d'un clignement de l'oeil droit pour indiquer son approbation.
Tu crois qu'elle me filera encore un peu de prune ?
Hum, hum, suivis d'un clignement des deux yeux indiquant le manque d'informations dont elle disposait quant à cette option.
Bon, ben j'vais peut être me servir discrètement pendant que toi tu l'occupes.
Hum, suivi d'un clignement de l'oeil gauche, faisant inconsciemment comprendre que ça n'était pas poli.
Rohh bon ça va, mais quand même j'ai la gorge désincarnée moi... Va falloir trouver de quoi me renflouer, j'vais mouriiirr sinon.
Hum, aucun clignement, grande reflexion intérieure, arrivant aux mêmes conclusions que la flamande. Elle avait soif elle aussi.

**fin de la conversation télépathique oculaire comprise par Seleina qui s'imagine qu'elle est fortiche.**



Le reste de la conversation se perdit à nouveau dans les limbes de son esprit tandis qu'elle considérait, morose, son verre vide. Il faut dire que la concentration maximale, elle l'atteignait uniquement quand tous ses besoins premiers avaient été satisfaits.

Je propose qu’on aille se baffrer chez Numéro 1

Ni une ni deux, la brune était déjà debout.

Ca c'est une idée. Je crois même n'avoir jamais rien entendu d'aussi... Poétique !

Prenant Takoda par le bras gauche, sa flamande par le bras droit, elle conclut en sortant, rendue volubile par la douce perspective.

Dites les filles vous ne savez pas ce qu'est une paella si ? Non parce que c'est castillan et que tout le monde ne connait pas... Mais j'vous en laisse la surprise. Sachez juste que c'est un délice et que j'ai jamais rencontré personne qui sache aussi bien la préparer que mon auguste mère, paix à son âme. D'ailleurs le premier qui réussit cet exploit je l'épouse. Même si c'est une fille.
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Maître à La CoNfRéRiE.
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