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[Rp] Du repas au trépas ... ou pas ...

Locke
Une aube d'octobre au manoirs d'Albens. L'automne s'employait à dépouiller l'été de ses derniers lambeaux de verdure afin de revêtir ses apprêts où l'or et mille et une teintes orangées se disputaient le moindre feuillage sous le regard verdoyant et indifférents des sapins plus haut de quelques altitudes.

Le jour était sur le point de paraître et une silhouette enveloppée d'une cape épaisse semblait l'attendre sur le chemin de ronde. Les yeux gris se fondaient dans ces heures de grisailles. Un léger sourire ornait ses lèvres alors qu'il respirait profondément l'air matinal. L'ombre était le Seigneur des lieux, Vicomte de son état mais il aimait plus leur petite baronnie d'Albens que le Vicomté de la Villette déjà plus éloigné et plus en altitude. Ici, entre chambéry et annecy, Albens était leur havre de paix. Il tourna la tête vers le fenêtre entrouverte qui laissait entrevoir des mèches brunes sous les fourrures et autres édredons. Une main protégeait sa joue. les prunelles se firent plus tendre et d'un éclat plus malicieux en songeant aux courbes nues qui se cachaient à son regard. La nuit fut comme bien souvent l'écrin d'une passion, d'une complicité, d'un besoin qui chaque jour réclamait son dû. Entre rire et soupirs, frissons et cris étouffés , ils aimaient à se redécouvrir encore et encore avant de sombrer enlacés et repus dans les bras de Morphée.

Le Vicomte se tourna à nouveau vers l'horizon qui se découpait nettement, une ligne de clarté sur un manteau d'ombres pâles. Il frissonna quand, des cuisines, montèrent des effluves qui lui assaillirent les narines. De bon matin, c'était ... Il grimaça et se maudit pour la 3683ème fois depuis les trois derniers jours d'avoir eu une idée pareille ...

Inviter au manoir l'Ordre des Lames ... Puisque l'Empereur séjournait quelque temps à Chambéry, il avait pensé que c'était une bonne idée. Et puis ils étaient comme ça ... Faire partie d'un groupe, c'était les intégrer à la famille au sens large ... Il sourit dans la fraicheur du matin. Déjà quand il était maire, ils avaient soulager la mairie sur leur fond propre, payer les impôts en retard d'un certain nombre d'amis et connaissance parce ce que ... c'était comme la famille ... Et puis le grand -Maître était amie de longue date et Dacien devenait rapidement un membre de plus de leur grande famille ... Bref, il en avait parler à sa Dame évidemment. Il n'aurait peut-être pas dû d'ailleurs ...


Ho ouiiii très bonne idée mon Vicomte !!! Et puis cela fait longtemps que je n'ai pas fait mon sublime ragoût ! Je vais me mettre aux Fourneaux exprès pour eux !! Tu crois que ça leur fera plaisir , non ??? et puis tu l'adores aussi mon ragoût, ça fait longtemps hein !!!! Et puis je vais faire une fournée de pain exprès, il sera encore chaud juste avant le repas ... et puis ...

Et puis , et puis, il n'avait suffit que d'une idée pour que sa moitié ne se décide à mettre les petits plats dans les grands et depuis trois jours du matin à la nuit, Albens était devenu une fourmilière. Ou une ruche ou chacun , du plus petit au plus grand s'était vu affecté à une tâche pri-mor-diale ! même les enfants ... Locke étouffa un rire. D'ailleurs depuis la veille c'était à celui qui esquiverait au mieux leur mère ... Sans beaucoup de succès d'ailleurs mais c'était très amusant de les voir essayer. Il n'empêche, le Vicomte n'en dormait plus d'inquiétude ... C'était ... comment vous dire ... une expérience tout à fait inoubliable que de déguster le ragoûts de son épouse... Et là, au risque de se retrouver avec l'Etat Major de l'Ordre et une bonne partie de ses membres, malade d'intoxication alimentaire, c'était très stressant pour lui ... D'autant que le Sénéchal avait manifesté un enthousiasme inconscient quand il avait évoqué l'idée. Concours de joie entre sa brune et Dacien ...Misère ... Il avait pourtant tenté de calmer les ardeurs culinaires de sa moitié hein :

-Nan mais vraiment tu devrais laisser Alya faire la cuisine ...
-Pourquoi, je cuisine mal ??
-Ha mais non, mais non mais autant de monde c'est trop de travail ! Et puis avec les gardes et la taverne et tout
-Bah les gardes c'est une partie de la nuit hein j'aurais la journée ...
-oui mais il faut préparer la salle de bal en salle à manger et prévoir les chambres ...
-Ha ben valà, Ayla n'aura qu'à s'en occuper tiens, elle aussi est très nerveuse quand je me met au fourneau. Comme ça je serais tranquille ! Merci pour l'idée mon ange !


Et de clore la conversation d'un baiser ... Bon alors c'était pas du tout le résultat que j'espérais hein ... Mais pour un tel baiser ... Locke avait hausser les épaules et entreprit l'opération Sos Odl en douce ... Déjà .. inviter un médicastre indépendant ... et végétarien de préférence , on ne sait jamais ... et les enfants se faisaient complice avec joie ! D'ailleurs il n'aurait mieux dit que les jumeaux hein :

Pôpa, le gragoût ... c'est beuuuurk ...

C'est beau hein ! Les deux grands Lily et Liam avaient grimacé dès les premières senteurs et avaient rappliqué directement dans son bureau :

Père ... vous sentez ???
Hochement de tête paternel ...
Mais qu'est-ce qui prend à Mère ...
Ho nous invitons l'ordre des lames ...
Tous ?
Tous ...
Ho ... ho ...
Comme tu dis ...
Et donc ...
Nouveaux hochements ...
Comme d'habitude alors ?
je pense que c'est le mieux non ? ... mais il faudra goûter quand même hein ...
Oui, oui, on sait ... et dire que c'était bon, gnagnagna ...
Liam !!
Oui Père ...
Et donc Lily, tu te rends au Divin et avec Marinette, vous préparer des assiettes de charcuteries et autres cochonnailles ... Liam ... idem avec du fromage ... et bien sur ... pas un mot hein ...


Bon et lui, les boissons ... Vins et apéritifs, génépi et quelques alcools forts pour se remettre de pareilles émotions. Le Vicomte ne put s'empêcher de sourire sur son balcon. Tout était prêt ou presque. Il entendit sa brune pousser un soupir interrogateur en le cherchant dans leur lit. Puis les mèches brunes se relevèrent et aussitôt ses prunelles le capturèrent. Il lui sourit tendrement et c'est un sourire encore empreint de sommeil qu'elle lui rendit. Il jeta un dernier regard. Le jour était là maintenant. Il rentra, ferma derrière lui et rejoignit les bras de sa Vicomtesse afin de le saluer de la plus belle des façons. Quand ils se levèrent enfin, c'est main dans la main qu'ils gagnèrent la cuisine. Lui plissa le nez en entrant. Les marmites mijotaient depuis tellement d'heures ... Elle en souleva le couvercle et se tourna vers lui, souriante ...

C'est presque prêt maintenant ... Tu crois qu'ils vont aimer ???

Il sourit et vola un baiser avant de hocher la tête :

Ils ne sont pas prêts de l'oublier mon ange !

Le temps de préparer un petit-déjeuner que les enfants cavalèrent pour les rejoindre. La troupe se mit à table avant les derniers préparatifs. Et la matinée s'acheva et les trouva dans leurs plus beaux atours ... A attendre les premiers invités ... C'est un repas qui allait rester dans les annales de l'ordre, le Vicomte en était certain ... Il sourit d'avance ...



[/b]
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Reumonjoie
Bon alors, Locke a parlé du manoir d'Alkaban... c'est ça? Non!? Mince c'est quoi alors, d'Argan? Oh Barian, vas-y donne moi un coup de main, tu étais là toi aussi quand il a parlé du repas de ce soir!

Joie prise de panique à l'idée de ne plus savoir où avait lieu la réception, se tourna, le regard désemparé, vers son compagnon. S'il te plaît dis moi que tu sais?

Elle le vit alors plonger la main dans sa poche et en sortir un petit papier sur lequel il avait gribouillé en 4 ème vitesse le nom du domaine : Le manoir d'Albens.

Oh merci mon amour, tu me sauves la vie!!! Je te revaudrai ça! Joie s'approcha, pris l'aide mémoire et le remercia d'un baiser. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi, tu me connais tellement bien!

Bon c'était bien beau tout ça, restait maintenant à savoir où aller. Elle aurait bien demandé au Sénéchal Dacien et son épouse, le Grand Maitre, pour les accompagner, mais elle ne voulait pas s'incruster. De plus, il était temps pour elle de prouver que les cours avaient servis à quelque chose et qu'elle était tout à fait capable de faire preuve de sens de l'orientation et de se débrouiller toute seule.

Un bref coup d'oeil pas la fenêtre confirma qu'il faisait encore bien jour. Ça lui laissait largement le temps de se préparer. En effet, ce soir, elle ferait un effort sur sa tenue et sur sa coiffure, car de toute évidence, ses frères et soeurs d'armes seraient sur leur 31.

Si on faisait abstraction du mariage d'Elektra et Dacien, c'était sa première invitation à un repas de famille. Elle n'avait donc aucune idée du protocole à suivre, mais se dit que l'idéal serait de ne pas arriver première, ni dernière...
Dacien_de_chenot


Cela faisait presque un mois qu'ils séjournaient en Savoie et les négociations entre les réformés et le duché, étrangement menées en un château privé, engluaient les esprits et les corps. Le sénéchal ne craignait rien plus que ce calme apparent ; Installé dans un profond fauteuil de cuir fauve, il contemplait les flammes au travers du verre de brandevin qu'il faisait tourner entre ses doigts tandis qu'il subissait les assauts de sa mémoire.
Près de lui, sur un plateau d'argent reposaient les derniers courriers reçus, tous encore cachetés. Parfois lui parvenait un éclat de rire provenant de l'étage où Alexander avait sa chambre. Cet enfant était un véritable rayon de soleil. Lui revint alors une discussion qu'ils avaient eue avec Locke au sujet de leur'enfant à naitre. Les propos du Vicomte l'avait rassuré et ce jour, il allait avoir un aperçu de qu'était une vraie famille. En effet, Maia les avait conviés à Albens et il était d'ailleurs temps de se préparer. Avant de rejoindre Elektra à l''étage, le Ténébreux décacheta les missives. La plupart émanaient des Lames mais l'une d'entre elles attira son attention. Un sourire aux lèvres, il la glissa dans son pourpoint. Voilà qui risquait de décider Maia à un petit voyage.

La rondeur d'Elektra avait du mal à disparaitre malgré l'amplitude des robes qu'elle choisissait, mais mon dieu qu'elle était belle ! Il l'enlaça et posa ses lèvres sur son cou.

- Vous êtes splendide, mon ange. Il est grand temps de partir si nous ne voulons pas risquer que notre hôtesse ne brûle notre repas.

Locke et Elektra s'étaient montrés si confus quant aux talents de cuisinière de Maia qu'il n'avait su qu'en penser. Tous deux avaient souligné son grand cœur et son enthousiasme dans le domaine culinaire, mais il avait senti une hésitation et des regards échangés entre le Vicomte et Elektra qu'il n'avait su analyser. Toutefois, c'est le plaisir de l'invitation qui avait pris le dessus sur ses doutes et c'est donc avec un bel entrain que la petite famille se mit en route pour le château d'Albens.
Tout le long du chemin, il avait fallu rappeler à Alexander le nom des enfants qu'il se faisait une fête de rencontrer.

Et ze pourrai zouer avec eux ?
- Il te faudra en demander la permission à notre hôtesse, mais je pense qu'elle te l'accordera bien volontiers.

Le nez à la fenêtre de la voiture qui les conduisait, le jeune garçon ne tenait pas en place.

C'est bientôt qu'on arrive ?

Sur la route d'Annecy, le château d'Albens dominait un charmant village,sis au pied du massif de Chambotte. Les premières neiges couvraient déjà les hauts sommets des Bauges et l'air vif de cette belle matinée d'automne coloraient les joues d'Alexander dont il remonta le col sans pour autant lui interdire le plaisir de scruter le paysage afin d'être le premier à s'écrier :

Le sateau !! Ze le voit !

Le Chevalier déplia sa longue carcasse et reçut son fils dans ses bras pour le saut rituel au sortir de la calèche, avant d'aider Elektra.

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E_d_acoma_de_chenot
"Ce sera avec plaisir ! Vous gouterez mon fameux ragout de mouton !"

Ce furent donc les mots qui scellèrent le "destin" à court terme de la famille de Chenot. Depuis quelques années, Maïa avait ouvert une boulangerie et s'était alors découvert une passion pour la cuisine, au grand malheur de Locke et des enfants qui avaient alors mis en place une résistance passive mais efficace.

- Vous êtes splendide, mon ange ...

Assise devant sa coiffeuse, Elektra plissa légèrement le nez. Si il était vrai que sa grossesse avait donné à ses cheveux volume et brillance, elle supportait mal ce dernier trimestre, alourdie et fatiguée par l'enfant qui s'annonçait. Heureusement, la tendresse et la patience de son Amour ne faiblissaient pas, le bonheur d'être bientôt père, qu'elle pouvait lire dans son regard, valait largement la peine des trois derniers mois.

- Il est grand temps de partir si nous ne voulons pas risquer que notre hôtesse ne brûle notre repas.

Au moins, son état était la meilleure excuse pour l'épreuve à venir. Elle lui sourit et se releva, posa une capeline sur ses épaules et prit son bras pour descendre les escaliers.
Alexander était prêt depuis bien longtemps, et n'aurait-ce été que de son choix, la famille aurait levé le camps depuis la veille.

Albens n'était pas si loin de Longefoy sur Aime, et la journée clémente pour ce début d'automne leur donna plaisir à admirer le paysage. Le jeune garçon posait mille questions auxquelles son père répondait avec patience, lui expliquant chaque chose comme si elles allaient de soi. Elektra gardait ce sourire aimant qu'elle avait toujours lorsqu'elle les observait, tous les deux pris dans leurs activités.

Alors que Dacien usait de toute sa délicatesse pour l'aider à descendre du carrosse, la jeune femme releva les yeux sur la bâtisse. L'édifice d'Albens était nommé le manoir du Pic Blanc, sans aucun doute en raison du magnifique sommet qui lui faisait face et qui ne perdait presque jamais sa cime immaculée.

Arrivés devant la grande porte, Elektra passa machinalement sa main sur sa robe, caressant son ventre comme si cela pouvait le faire paraitre moins proéminent, tandis que son époux frappait trois coups distinct.


Tiens toi bien Alexander, tu es un grand garçon à présent, d'accord ?

Elle lui sourit et la porte s'ouvrit. Alors qu'elle relevait la tete, son regard rencontra celui d'une femme plus très jeune. Il y avait bien longtemps qu'elle n'était venue à Albens.

Bonjour Alya, pouvez vous annoncer les Seigneurs de Longefoy sur Aime, nous sommes attendus.

La gouvernante les salua et les introduisit dans le hall avant d'aller à la recherche de ses maitres.
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Coligny.
La mission s'éternisait. Ce n'était pas pour lui déplaire. Rester trop longtemps Aux Deux Chaumières lui donnaient des fourmis dans les pieds. Coligny était un homme de terrain et avait passé une plus grande partie de sa vie dans les bois ou dans la rue. Ce n'était que depuis qu'il était devenu garde du corps de Dacien, qu'il avait acquis une maison, puis un champ et finalement une forge. Il n'y vivait que lorsque son ami était là, sinon, il le suivait partout. Il n'était pas à son service. Ceux qui le pensent se trompent lourdement. Il avait fait voeu de le protéger, il y avait de cela bien longtemps, et cette promesse était indéfectible. Mais l'homme des bois avait dû se transformer quelque peu. Si lors des premiers déplacements, il n'emportait que ce qu'il portait sur lui, ses armes et de quoi manger, à présent, il avait toujours une tenue propre et propice aux dignes sorties du Sénéchal. Ainsi, il avait porté sa tenue à la tavernière pour qu'elle la fasse rafraîchir.

Il se présenta devant l'établissement accueillant les Seigneurs de Longefoy sur Aime dès le début de l'après-midi. Comme à son habitude, il teint son rôle en vérifiant l'attelage et en examinant le cocher sous toutes les coutures. Il tria l'escorte sur le volet, la voulant efficace et discrète. Les Lames étant toutes invitées, dès l'annonce de ce repas, il passa Chambery au crible pour trouver des hommes de confiance qu'il paya grassement pour éviter les entourloupes.

- Une fois au Château d'Albens, vous aurez de quoi manger et endroit chaud pour attendre le départ de la famille. Le château à sa propre garde, donc, vous pourrez vous détendre. Mais attention, je vous veux frais pour reprendre vos montures à l'heure du départ.

Les consignes données, il scruta l'intérieur de la calèche, puis vérifia une dernière fois ses armes avant d'entrée dans le hall. Bientôt toute la famille apparut, magnifique avec un Alexander tout excité par cette sortie. Coligny les salua d'un sourire et les suivit dehors, monta sur son cheval et fit signe aux hommes de se mettre en route.

Ils arrivèrent sans encombre jusqu'à Albens et n'entra en la demeure qu'une fois avoir fait ranger la calèche, vérifié que ses hommes seraient bien installés et s'être entretenue avec les gardes du château pour s'assurer que tout était bien sous contrôle.

Puis il rejoignit ses amis qui attendaient dans le hall.


- On va se régaler je crois. Vous sentez les bonnes odeurs venir des cuisines. Je m'en lèche les babines d'avance. Enfin autre chose que notre maïs et pain quotidien, souffla t'il avec un petit sourire gourmand.
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Mini.
Tout le monde dans ce bas monde avait eu vent des talents culinaires ô combien développés de Maia Laskarina d'Alaya ! Ah nan ?! Bon d'accord. Cela avait dû se limiter à la Savoie voire même uniquement à Chambéry. Oui ! Mais ça compte quand même ! Nan mais oh ! Bref ... La Vicomtesse se faisait une joie de cuisiner pour les Lames. Seule, Elektra savait l'étendue du savoir culinaire de la brune et à bien y réfléchir, cela valait sûrement mieux. Les autres, en seraient surpris. Bon point pour elle ! Le Vicomte avait lancé l'idée en taverne autour de l'étude d'un ... "dossier". C'est dire s'il était ... Comment dire ?! ... Imbibé, oui, c'est bien cela. Envoyer les Lames à une intoxication certaine, était vraiment une idée ... Que lui seul était susceptible d'avoir. Mais comme les Lames étaient des gens bien élevés, même si la cuisine était infâme, ils n'en diraient rien. Voilà, sans doute, la raison, qui avait poussé le Vicomte à l'invitation.

Mon ange, tu as eu une merveilleuse idée.
A qui le dis-tu, ma chérie.
Cela fait un moment qu'Alia ne m'avait pas laissé mettre le nez dans sa cuisine.
Tu m'étonnes ...
Tu peux répéter, je n'ai pas entendu.


Et d'ajouter une pincée de ci et une poignée de là, tout en ouvrant grand ses oreilles ...

Je disais : Tu la connais, la cuisine c'est son royaume. Elle se fait vieille et n'a l'impression de se rendre utile qu'en cuisinant pour nous ...

La Vicomtesse sourit. Loin d'imaginer que son Vicomte trouvait sa cuisine infâme et surtout immangeable. Elle achevait la préparation de son non moins célèbre ragoût sauce brunâtre, un vrai calvaire pour les fins gourmets mais fait avec tellement de coeur et d'entrain, qu'il était impossible à quiconque d'en informer la principale concernée.

Le Vicomte avait distribué les rôles. Les enfants obéissaient à leur père tels de petits soldats. Juste le temps à la brune de se préparer en attendant l'arrivée de leurs invités. Soudain, on toqua à la porte. Alia introduisit tout le monde dans le hall. Maia sourit à son reflet dans le miroir et descendit le grand escalier à la hâte. Elle découvrit le Grand Maître et son Sénéchal de mari. Coligny, ami et garde du corps de celui-ci. Ainsi que Joie, arrivée sur les talons de la première fournée.

Bien le bonjour mes amis.

Maia salua tout le monde. Puis enchaina :

J'espère que vous avez faim, cela fait des heures que cela mijote.


La Vicomtesse observa les visages puis lança :

Mais avant cela, prenons d'abord un verre.

Elle les introduisit dans le grand bureau où son ange préparait les alcools. Il n'y a pas de bon repas sans un peu d'alcool, ce n'est pas le Sénéchal qui dirait le contraire ! Il s'entendait bien pour cela avec le Vicomte, Maia le soupçonnait d'ailleurs de faire boire son époux. Mais elle n'avait pas encore découvert à quelle fin ... Alia débarrassa chacun et chacune des capes et autres manteaux afin que chacun soit à l'aise pour la dégustation à venir ...

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Cyriella
La Grand Maistre avait invité l'ensemble des Lames à diner. Un ragoût parait-il... la brunette toute heureuse de quitter le castel pour passer une soirée entre Lames à l'extérieur, se changea et mit sa plus jolie robe. Enfin la seule qu'elle avait en dehors de son uniforme. Elle ajusta avec gout sa longue chevelure brune et partit à l'adresse indiquée :
le château d'Albens.

La commandeur par interim de Savoie arriva et intimidée par les lieux, entra doucement dans le domaîne. Elle se fit accompagner jusque dans un hall où elle retrouva ses hôtes, le Grand Maitre et le Sénéchal ainsi que Joie, son compagnon et Coligny.

Elle resta là quelques secondes à contempler les lieux puis s'avança souriante et s'adressa à la maîtresse des lieux :


bonjour à vous, Merci pour l'invitation.
Dacien_de_chenot


- Nous avons grand faim, en effet ! Et soif aussi....

Un regard en direction de Locke :

- J'ai d'ailleurs apporter quelques "dossiers" que j'aimerais étudier avec vous, vicomte, dont une dossier issu de l'Armagnac donc nous pourrions prendre connaissance dans votre bureau à la fin du repas pour ne pas ennuyer ces dames.


Dans leur langage codé, les dossiers n'étaient autres que de bonnes bouteilles émanant des meilleurs crus du Royaume et de l'Empire. En douce, il lui glissa la bouteille de brandevin, 10 ans d'âge, qu'un producteur vigneron lui envoyait régulièrement une fois l'an.
Le Ténébreux se débarrassa de son mantel entre les mains d'Alya et remonta les manches bouffantes de sa chemise.
Il ne se formalisa pas d'une odeur indéfinissable qui leur parvenait des profondeurs des cuisines tout au plaisir de retrouver son ami et complice. La journée promettait d'être des plus agréables qu'elle commença par la proposition d'un verre.

- Un verre pour finir de s'ouvrir l'appétit, pourquoi pas ! Cela laissera aux autres le temps d'arriver. Allons, Cyriella, pour une fois vous allez abandonner jusqu'à l'idée d'une tisane !

Puis se tournant vers leur hôtesse.

- Figurez-vous, Madame,que je pensais à vous ce matin en lisant mon courrier. J'ai, en effet, eu la chance de recevoir une invitation des plus... rarissimes. Il est fort dommage que vous ne puissiez en profiter. Eussiez-vous été en Lorraine que je vous l'aurais volontiers cédée. Voyez vous même...


Et il lui tendit le bristol reçu le matin même en glissant un regard complice à Elektra. Les deux vassaux poursuivaient le projet d'inviter leurs suzerains en Lorraine, mais sachant leur attachement à la Savoie, la partie n'était pas gagnée. Sauf qu'ils reçurent l'aide bien inattendue et tout aussi involontaire d'un créateur lorrain.



Et quand on connaissait l'amour inconsidérable de la Vicomtesse pour les bottes, on pouvait considérer que cette fois, la chance était de leur côté.

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Locke
Le regard du Vicomte fut traversé d'un éclat de désir en voyant descendre sa moitié, heureuse et emplie d'enthousiasme de recevoir les Lames. Les salutations furent chaleureuses et dépourvues de tout formalisme. C'était comme ça à Albens. Il sourit et salua tout un chacun, faisant signe à Cyriella juste arrivée de les rejoindre :

-Je vous en prie Commandeur ... pardon, Cyriella, c'est un plaisir de vous avoir tous chez nous. Je gage que l'expérience vous sera inoubliable ... Bienvenus à Albens tout le monde !

Les enfants n'avaient pas mis plus de quelques instants avant de mettre main la main sur le jeune Alexander. Locke sourit doucement et hocha la tête vers Dacien qui couvait le jeune garçon d'un regard affectueux.

-Ne vous inquiétez pas Sénéchal, il est entre de bonnes mains.

Le temps qu' Alia débarasse leurs invités, il fit signe à Pierre de s'approcher et lui murmura :

Vous ferez portez à l'escorte à manger et à boire. Uniquement de la bière. Puis vous surveillerez les enfants. Ho et que Dylan aille s'occuper des montures ...

Le jeune homme opina de la tête et s'eclipsa. Le Vicomte sourit satisfait ... Voilà de quoi occuper le jeune Dylan loin de sa fille ... non mais ... Il se retourna et fila au grand bureau mettre la dernière main aux préparatifs tandis que sa brune faisait la conversation. La pièce était chaude. Un feu dansait gaiement dans son âtre. Des fauteuils avaient été dispose afin d'accueillir tout le monde. Les murs ornés de tentures simples et de quelques tableaux ... Ho d'ailleurs ... Le Vicomte jeta un oeil derrière lui avant d'aller ôter un tableau particulier, cadeau de son épouse. Celui-là n'était pas publique hein ... Nan mais. Il le glissa derrière le bureau et fit la grimace. Encrier et plumes se disputaient la place avec des parchemins et autres missives de leurs domaines : inventaire, factures, fournisseurs, droits, plaintes, requêtes ... Cela attendrait. Il les empila rapidement avant de les glisser sous un presse papier original. Une pierre ... Oui mais c'était une pierre magique que Liam, plus petit avait trouvé près de la rivière. Elle brillait sous le soleil et le jeune homme avait décréter qu'elle était magique. Le Vicomte sourit avant de revenir vers le meuble qui tenait lieu de bar. Alcool fort, génépi, vin cuit, même du jus de fruit, si, si ... Mais point trop n'en faut hein....

Sur une table basse, quelques assiettes de cochonailles et assortiment de fromage à grignoter. Comté, beaufort, tomme et chèvre . Il se redressa quand son épouse incitait la petite troupe à entrer. En entendant ...

J'espère que vous avez faim, cela fait des heures que cela mijote.

Il retint une grimace qu'il troqua vite contre un sourire :

Des heures en effet !!! Cela contam ... hum ... se sent dans toute la maison ...

Il jeta un regard entendu à Elektra avant de sourire, amusé aux autres. Ils allaient avoir une vraie révélation hein ... Sa vicomtesse vint près de lui et, il glissa un bras autour de sa taille et l'attira plus près encore avant de voler un baiser et de sourire à nouveau :

-Des jours qu'elle travaille sans relâche pour vous ! Cela va être un repas ... exceptionnel ...

C'est sur que si tout le monde s'en sortait indemne ce serait exceptionnel hein ...Il relâcha sa brune à regret et se tourna vers Dacien :

- Nous avons grand faim, en effet ! Et soif aussi....
- Vos voeux vont se réaliser tous deux ! Annoncez votre boisson mon cher ... Hoo Cyriella, vous allez au moins partagez un verre avec nous, la tisane peut bien attendre pour aujourd'hui ...


Il ajouta, en venant tout près :

- J'ai d'ailleurs apporter quelques "dossiers" que j'aimerais étudier avec vous, vicomte, dont une dossier issu de l'Armagnac donc nous pourrions prendre connaissance dans votre bureau à la fin du repas pour ne pas ennuyer ces dames.

Le Vicomte sourit avant de hocher la tête avec une gravité feinte et de glisser le dossier en question parmi les bouteilles :

-En effet, le dossier ... Armagnac ... c'est un sujet ardu ... Nous l'étudierons de près à la fin du repas ... mais en attendant .. un petit génépi ?

Il montra à tous les fauteuils et les assiettes de nourriture :

-Servez vous, c'est là pour vous mettre en appétit hein ... alors ce génépi ? ou du vin ? ... Joie ? Coligny ? que désirez vous ?

Il tentait d'inciter vers le génépi hein ... Une cuvée spéciale qui vous brûlait la langue et le gosier. ça aidait pour avaler le fameux ragoût. D'ailleurs sans attendre la réponse il fit le service et distribua à la ronde le breuvage. Il écouta le Sénéchal et le vit tendre à sa moitié un bristol ... rarissime ? ... Il abandonna son service le temps de se glisser derrière son épouse et de lire par-dessus son épaule ... et de lever les yeux au ciel ... Lui n'y connaissait rien en bottes hein mais la perspective d'une virée lorraine n'était pas pour lui déplaire. Il embrassa son ange dans le cou avant de sourire :

-Hé bien ... voilà qui me semble une belle occasion de faire un petit voyage non ?

Elle semblait lire et le regarda avec les yeux brillants ... Ho ho ... cela annonçait une fuite de capitaux dans un bref délai. Il rit et se tourna vers Dacien et Elektra
:

-Je crois que nous allons peut-être vous accompagner en Lorraine ...

Il sourit et reprit son service alors que son ange se mettait à discuter :

-C'est un vrai plaisir que de vous voir ici Elektra ... j'ai préparé mon meilleur plat ...

Le Vicomte ne put s'empêcher de marmonner ...


-hum ... le pire ...


-Tu dis quoi mon ange ?

Il sourit et se tourna vers elle :
-Qu'autant de nourriture va nous faire tous dormir !
-Bah ils pourront passer la nuit ici, nous avons assez de place ...
-C'est sur qu'ils risquent de ne pouvoir faire autrement hein


Et sa brune de sourire largement tandis que le Vicomte se disait que tous malades, c'est sur qu'ils n'allaient pas aller bien loin à cheval hein. La conversation prit un tour détendue. Piochant dans les différents assiettes chacun semblait se relâcher en attendant les derniers retardataires.

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Naurestel_de_grimaud
Alben, la jeune femme n'y était jamais allée. Par contre ses amis lui avaient affirmée que l'endroit était magnifique. Elle n'en doutait pas une miette. L'invitation venait du Vicomte et de la Vicomtesse depuis peu des lames. Naurestel qui n'avait aucune habitude en matière de noblesse se trouvait un peu intimidée. Elle ne savait jamais comment se comporter et pire elle avait toujours peur de faire une gaffe monumentale. Le stress était encore plus grand lorsqu'elle avait appris que ses amis étaient aussi leurs vassaux. Il n'en fallait pas plus pour inciter la jeune lorraine à se tenir droite et sage.

Au matin ce jour-là elle s'était réveillée chez elle aux côtés de son mari. Ivanoe travaillait de plus en plus pour assurer à la famille une subsistance. Naurestel ne travaillait que lorsqu'elle n'était plus en mission. Mais l'arrivée tant attendue d'Arthur l'avait obligée a rongé son frein. Elle ne pouvait pas travailler aussi constamment, et devait surtout veiller à ce que son fils ne manque de rien. Âgé de quelques semaines seulement, il dépendait encore énormément de la présence de Naur. Heureusement, elle avait de l'aide de sa mère et bientôt de son père lorsqu'il serait de retour à la maison. Elle passa un bon moment à se préparer et à emmailloté le petit. Avec une grande écharpe qu'elle se passa autour des épaules et du dos elle put s'assurer que le petit restait bien contre elle. Ce qui lui permettait d'avoir le soutien nécessaire et une main libre à l'occasion.

Elle avait demandé des indications pour se rendre à Alben, toute emmitouflée, pour se protéger du froid qui venait rapidement. Elle prit la route afin d'être à l'heure au repas. Hors de question d'être en retard! Ça non! Elle était bien curieuse de voir la cuisine de la vicomtesse. Elle se l'imaginait bien délicieuse et se demanda même si elle goûterait une spécialité Savoyarde. Tout en marchant elle rêvassa un peu sur ce repas. La nancéienne ne pouvait pas s'imaginer dans quoi elle s'embarquait, voyant surtout le positif chez les gens, et s'imaginant toujours le meilleur au lieu du pire.

Enroulée dans sa cape, coupant le froid pour protéger Arthur, elle avançait bien. Une vicomté et son manoir, la jeune femme n'en avait vu qu'une, brièvement, et c'était lorsqu'elle avait aidé la vicomtesse Myrialuna, une amie de sa mère, a accouché au printemps dernier. Là ce serait différent. Pas de travail, pas de rôle de médecin à tenir! C'était toute une première! Un sourire étira doucement ses lèvres lorsqu'elle se mit à songer qu'elle devrait faire attention pour ne pas se laisser emporter sur le sujet médical à table. Sujet dangereux et surtout pas très appétissant.

Elle arriva enfin à Albens, contente elle toqua quelque coup, on lui ouvrit alors. Elle sourit timidement n'en menant pas large dans ses bottes.


Bon...bonjour... Écuyer Naurestel de Grimaud.... je suis invitée au repas....
, bafouilla-t-elle maladroitement.

On la conduisit alors dans un hall. Impressionnée, elle ne cessait de regarder autour d'elle, une main posée dans le dos de son fils dans un geste réconfortant. Elle pensa qu'il était dommage qu'Ivanoe n'ait pas pu être des leurs à ce moment. Elle vit alors ses hôtes et bien sûr, elle ne fut pas surprise de voir Dacien et Elektra déjà présents. Aucune trace d'Alexander, le petit devait être parti à la conquête du château. Joie, Coligny et Cyriella étaient aussi présents. Soutenant toujours son petit ange, elle s'avança tout sourire. Elle se débarrassa doucement de sa cape dévoilant une robe dans les tons de mauve. Elle replia le vêtement sur son bras, avant de s'adresser aux hôtes.

Bonjour, merci beaucoup de votre invitation. J'ai amené Arthur, j'espère que cela ne vous dérange pas?
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Locke
Une ambiance simple et chaleureuse, chacun bavardait à son aise semblait-il, ce qui satisfaisait le Vicomte. Il achevait de servir tout le monde quand une voix se fit entendre dans son dos :

Bonjour, merci beaucoup de votre invitation. J'ai amené Arthur, j'espère que cela ne vous dérange pas?

Il se retourna et sourit en voyant reconnaissant Naurestel qu'ils avaient peu croisé au Castel. Il s'avança suivit de son épouse et sourirent en apercevant le tout jeune Arthur.

Le bon jour et bienvenue ! Et vous avez bien fait ! Lily notre ainé pourra prendre soin du petit Arthur si vous le souhaitez ... Nos terreurs ont déjà emmené le jeune Alexander vers de terribles aventures dans la grande salle ...

En parlant, il débarrassa la jeune femme de son épaisse cape et la tendit à une Alia attentive et discrète qui fit disparaître le vêtement avec efficacité. Il accompagna Naurestel vers les fauteuils, les boissons et la nourriture et ajouta :

Faites à votre aise, nourriture et boisson sont à votre disposition et si vous avez quelques besoins pour votre fils, Alia s'en occupera ...

La dernière arrivée semblait impressionnée et le Vicomte sourit, amusé avant de conclure :

Et de grâce, ne faites pas attention hein, c'est un vieux manoir solide et nous ne sortons nos particules que pour les grandes occasions ...


Il rit et laissa la jeune femme s'installer. Il haussa un sourcil vers Pierre qui s'approcha :
D'autres doivent encore venir ?...

Hochement de tête Vicomtal :

Quelques-uns encore ... Ils ne devraient plus tarder maintenant ... nous allons patienter encore un peu ... Je te ferais savoir ...


Le jeune homme à leur service sourit et hocha la tête à son tour avant de se retirer pour accueillir les prochains invités et le Vicomte s'en retourna vers ses invités ... Il croisa la regard de son épouse et lui sourit ... Tout était parfait ... pour le moment ... Même si des cuisines montaient quelques parfums ... haaa là ça ne mijotait plus, on passait à la phase accroche ... bientôt ce serait le grand final avec l'option "brûlé". Locke ne put s'empêcher de frissonner ... Dans quelle galère s'étaient-ils fourrés ...
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Reumonjoie
Comme elle l'avait souhaité, Joie n'arriva ni première ni dernière. A l'approche de château elle aperçut au loin, une silhouette à proximité d'une calèche. Elle avait tout de suite compris qu'il s'agissait de la famille de Chenot et de Coligny qui veillait à l'attelage.

Elle accéléra donc la cadence. Elle pressait d'ailleurs tellement le pas, que le pauvre Barian derrière elle était tiré tel un sac de blé que l'on se hâterait de faire entrer au moulin.


"On y est presque mon coeur et c'est tant mieux, je commence à avoir drôlement faim! Pas toi?"

Elle profita de la porte pas encore complètement fermée, pour se glisser à l'intérieur et dire à la servante que l'Ecuyer Reumonjoie et son compagnon Barian étaient arrivés.


Ils furent tout de suite accueillis chaleureusement par Locke et son épouse Maia, qui leur offrirent de boire un verre. Un odeur agréable venait titiller leurs narines...
Juste derrière, suivirent Cyriella, Naurestel et Arthur... Hmmm la soirée s'annonçait vraiment agréable. Se retrouver avec les personnes qu'elle connaissait le mieux au monde et discuter de tout et de rien autour d'une table élégamment dressée, c'était exactement ce dont ils avaient tous besoin pour lâcher prise et resserrer les liens!


Elle glissa donc tendrement à l'oreille de Barian:

"Je nous prends 2 verres de Génépi ou tu préfères autre chose? Tu peux aller t'installer, j'arrive tout de suite"

Ses paroles furent suivies du plus beau et du plus sincère des sourires à l'égard de celui qui la rendait heureuse comme jamais.
Naurestel_de_grimaud
Ce ne fut pas long que la jeune femme fut débarrassée de la cape qu'elle avait sur le bras. Elle remercia chaleureusement Alia. La jeune femme vint à penser que si ce manoir était si vieux, elle serait doublement étonnée d'en voir un tout récent. Elle suivit le vicomte jusqu'au salon.

Merci beaucoup. En tout cas c'est bien joli tout ça!

Elle sourit. Ses amis étaient là.

Bien dites-donc déjà un verre? Fallait m'attendre! J'ai besoin de soigner ma boulasse.

Elle eut un rire. Naur pendant toute sa grossesse, sauf exception, avait bu que de la tisane. L'exception était quand le Sénéchal s'en mêlait et versait de la mirabelle dans son gobelet.
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Liamkorrigan

Lorsque l'Ours arriva au château la soirée était déjà bien entamée. Un garde le conduisit jusqu’à la salle principale où il retrouva bon nombre de ses sœurs et frères d'armes en vive conversation.

La chaleur amicale qui régnait fans la pièce le fit sourire et il alla saluer chacune des personnes présentes sans oublier de remercier Mini et Locke pour leur invitation.

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Chaplume
Elle avait pris le temps de se préparer et puis comme elle ne connaissais pas bien la région, elle mit aussi du temps à trouver le Domaine. C'est donc doublement en retard qu'elle se présenta au garde en faction qui la conduisit tout droit vers la salle de réception où déjà se tenaient un bon nombre d'autres Lames, qui n'étaient pas en retard elles au moins....

Elle salua les personnes déjà présente et s’approchant de Locke et Maia


Bonsoir. Je vous remercie pour votre invitation. Nous allons, je le sens, passer une belle soirée.

Elle leur sourit
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