E_d_acoma_de_chenot
Allez viens, j't'emmène au vent
Je t'emmène au-dessus des gens
Et je voudrais que tu te rappelles
Notre amour est éternel et pas artificiel *
Dans la maison "bleuet et coquelicot", c'est le branle bas de combat. On est dimanche. Demain lundi, départ pour toute la famille et quelques amis. Alexander est intenable depuis les quelques jours où ses parents lui ont annoncé qu'il serait du voyage.
Deux jours avant, il a vidé entièrement ses armoires pour se préparer une malle, il ne faut pas oublier les jouets, il donné ses consignes à ses animaux familiers et nargue Bri. Sans compter qu'il pose cent fois la question :"A s'en va quand ?", à tour de rôle à son père ou sa mère.
Dernier soir, les sacs de voyage sont bouclés, demain il ne restera qu'à atteler et charger charrette et traineau pour prendre la route. Le petit garçon a eu du mal à s'endormir, son père est resté près de lui un long moment, à lui conter une histoire jusqu'à ce que le sommeil l'arrache enfin à son excitation.
Alors qu'il revient dans le nid douillet de leur chambre, Elektra jette un dernier regard dehors par la fenêtre grande ouverte. Le ciel est clair, dégagé, les étoiles illuminent comme jamais dans le givre de l'hiver, et la neige immaculée offre un spectacle unique. Nul doute que la journée sera belle demain. Un frisson court sur sa peau et elle ferme les volets puis la fenêtre.
Ses bras forts l'encerclent et sans un mot, elle se retourne contre lui. Elle aime voyager avec lui, leurs nuits autour d'un feu, leurs repas frugalement délicieux, la chaleur de leurs lourdes couvertures où enfouir leur besoin l'un de l'autre. Mais pour cette nuit, c'est leur couche qu'ils rejoignent, le silence s'égrenant au son de leurs rires et de leurs soupirs amoureux.
*Louise Attaque
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Je t'emmène au-dessus des gens
Et je voudrais que tu te rappelles
Notre amour est éternel et pas artificiel *
Dans la maison "bleuet et coquelicot", c'est le branle bas de combat. On est dimanche. Demain lundi, départ pour toute la famille et quelques amis. Alexander est intenable depuis les quelques jours où ses parents lui ont annoncé qu'il serait du voyage.
Deux jours avant, il a vidé entièrement ses armoires pour se préparer une malle, il ne faut pas oublier les jouets, il donné ses consignes à ses animaux familiers et nargue Bri. Sans compter qu'il pose cent fois la question :"A s'en va quand ?", à tour de rôle à son père ou sa mère.
Dernier soir, les sacs de voyage sont bouclés, demain il ne restera qu'à atteler et charger charrette et traineau pour prendre la route. Le petit garçon a eu du mal à s'endormir, son père est resté près de lui un long moment, à lui conter une histoire jusqu'à ce que le sommeil l'arrache enfin à son excitation.
Alors qu'il revient dans le nid douillet de leur chambre, Elektra jette un dernier regard dehors par la fenêtre grande ouverte. Le ciel est clair, dégagé, les étoiles illuminent comme jamais dans le givre de l'hiver, et la neige immaculée offre un spectacle unique. Nul doute que la journée sera belle demain. Un frisson court sur sa peau et elle ferme les volets puis la fenêtre.
Ses bras forts l'encerclent et sans un mot, elle se retourne contre lui. Elle aime voyager avec lui, leurs nuits autour d'un feu, leurs repas frugalement délicieux, la chaleur de leurs lourdes couvertures où enfouir leur besoin l'un de l'autre. Mais pour cette nuit, c'est leur couche qu'ils rejoignent, le silence s'égrenant au son de leurs rires et de leurs soupirs amoureux.
*Louise Attaque
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