[RP] Sow&Cer - Mains froides mais cœurs chauds (dehors !

Hop ! hop ! hop !
A la façon des boxeurs à l'entrainement, elle évite les boules de neige qui fusent de son côté.

Son époux avait fini sa course dans un sapin, il avait failli retirer une chance à Asphodelle de faire une descendance à Ujio. Il revint vers elle et évita de justesse une boule on ne sait pas comment.

Une petite fille typée qui lui fit penser à G'zhala et à Chichi, les deux jeunes femmes du croissant qu'elle prit avec elle pour un voyage initiatique, était parvenue jusqu'à elle dans un élan de fraicheur et de spontanéité propre à la prime jeunesse :

Asphodelle ti dois les marier vite, ils dévient fous tous les dés !

Oui ma chérie ! ils sont givrés !! mouahahaha...blague en bois.

Elle les connaissait tous...Manon, Ayo, Pipo, Juju, Doemi, Lyviaa, mais également Maurane et Caraplume dont elle se souvenait fort bien...et comme c'était bon de les revoir tous !! Mais il y avait également deux personnes qu'elle ne connaissait pas, et elle les accueilla avec beaucoup de chaleur :

Le bon jour, et la bienvenue à tous, ceux que je connais, et les gentilles âmes amis des mariés que je n'ai le plaisir de connaître. Prenez place, soyez comme à la maison....

Le manteau neigeux reflétait le soleil, ils prendraient tous des couleurs, et il était heureux qu'il n'y ait pas de cagoules...encore que cela aurait été marrant au lendemain la peau une fois marquée.


Sowelo...vous êtes fort élégant...je vais très bien merci...avec mon époux on en a profité pour se faire une virée du côté de l'Andorre : là-bas on trouve des produits pour moins cher qu'en France...

Un sourire embrassant l'assemblée et tout ce qui s'ensuivra dans son esprit organisé, car en réalité où qu'elle se trouve, Asphodelle serait prête à marier sans aucune entrave :
Je suis prête...il me faudrait juste savoir qui a les alliances, et qui sont vos témoins.

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Ho pardon Ayorjo!

Lui dit elle un peu gênée quand même mais dans une mauvaise foi certaine alors qu'elle lançait un nouveau projectile dans sa direction.

Baissez vous!

Et plaf! Cette fois la boule toucha Aryanna sans qu'elle put voir exactement où et la brune s'enfuit vers le couple Castrais pour prendre de leurs nouvelles non sans un autre but en tête.
S'approchant de Kevin et Véra...

Lo bonjorn! Qu'il est bon de vous revoir!

Un sourire alors qu'elle avisait discrètement le couple de gitan dans le dos de ses amis et dont elle n'avait pas oublié le lancé innocent précédent. Maintenant qu'elle n'avait plus Julian près d'elle, elle pouvait riposter sans crainte ce qu'elle fit sur l'instant en prenant bien garde de rester bien face au Bleu dont la carrure cacherait probablement son geste.
Plaf!
Cependant, à être positionnée ainsi, elle ne sut qui de Sandino ou Zézé elle toucha, n'osant jeter un œil alors qu'elle en revenait à ses amis.

Mais... où donc est la petite?

Elle qui se faisait une joie de revoir l'enfant s'inquiéta de ne pouvoir rien en faire même si elle comprenait bien qu'à si haute altitude, il n'était pas prudent de rester dehors avec un nourrisson.
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Collée à son brun, elle ne peut s'empêcher de dandiner d'un pied sur l'autre pour lutter contre le froid qui s'insinue sournoisement faute d'une immobilité trop pesante car finalement, à être dans les premiers, ce sont les autres invités qui se déplacent vers eux pour un échange de salutations cordiales pour les uns, amicales pour les autres.
Si son double ne s'est probablement pas déridé, elle redouble de sourire à mesure que chacun arrive avant que les gerçures ne se dessinent en sillons sur ses lèvres qui ne tarderont pas à bleuir au rythme du froid.

Alors qu'elle voyait le couple Castrais approcher, c'est une salve de "Shpouf, Shpaf et Pluf" qui attira son attention. Mais lorsque la poudreuse atterrit sur le crâne de son époux, elle ne put retenir son rire face à celui qui ne prendrait sûrement pas bien la chose.

A peine le temps de se retourner et déjà la coupable filait se cacher derrière son double dans un courage peu digne de la comtesse tressée qui, de surcroît, était superbe dans sa tenue mais que l'amusante fourberie l'empêchait de la complimenter pour l'heure.

L'attente se faisait longue et aurait bientôt raison de tout son être si elle ne faisait pas quelque chose. Aussi, bien entourée de ses amis, elle fit mine de relacer ses bottes - si tant est que ce soit crédible - pour charger ses gants de quelques munitions.
Puis elle pista le couple barbu/tressée jusqu'à trouver l'ouverture nécessaire pour toucher la noire sans mitrailler le coms.
A en oublier que Manon est nulle au tir à l'arc alors autant dire que la précision de ses lancés laissent à désirer. A tel point que si elle parvint par miracle à effleurer Aryanna, Ayorjo, lui, aura probablement ramassé l'intégralité des projectiles.
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Manga vit Dame Zézé arriver vers elle et la salua chaleureusement.

Dame Zézé !!!! Je suis contente de vous voir et de voir que vous semblez aller bien !

A peine avait elle dit cela qu'elle se prit une boule de neige à la hanche ! Mais cette fois elle avait bien vu la personne qui avait osé la toucher !

Comtesse Ary ! Tu payes rien pour attendre !!!

Et de saluer par la même occasion domdom qu'elle avait pas vu un peu plus tôt puis de revenir à Zézé.

Alors toujours en BA ? Et le plus souvent sur les routes ? Vous êtes venues qu'avec Messire Sandino ? Pas de "bon" poisson à manger dans le coin ?
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MangaRofW, dicte Manga.
Nulle en orthographe, grammaire et histoire géo et.... Depuis toujours en plus, dsl.
Mais je fais des efforts.

La mariée était presque prête et la noire s'était bien vue confiée la mission du repérage tant des lieux que du marié. Était-il déjà en place ? Avait-il terminé de s'habiller ? Attendait-il la Griotte aux côtés d'Asphodelle ?
Aussi Aryanna était-elle sortie de la pièce où se planquait sa soeur, avait retraversé la grange pour s'engouffrer à l'extérieur. Remontant la fourrure de son col, presque comme un camouflage...

Il ne lui fallut évidemment que quelques enjambées de neige pour se rendre au lieu de la cérémonie. Croisant au passage une Fathia accompagnée de Toynou.
Haa mais qu'est-ce qu'on se les gèle !
Malgré le soleil, le vent était frais. Mais l'air pur de la montagne revivifiait tous ceux qui étaient déjà là.

Le seul hic ? L'absence de Sowelo encore...
Sans doute ne tarderait-il pas à arriver. Après tout Cerièra était juste prête, pourquoi pas lui, comme il avait été quelque peu occupée par une Sloan enneigée ?

Les invités déjà arrivés attendaient dans un calme - relatif -.
Peut-être faudrait-il les occuper ?
Une idée lui avait certes traversée l'esprit, alors qu'elle ne pouvait regagner tout de suite l'intérieur pour annoncer à Cerièra : " Sowelo n'y est pas encore ! " Imaginez déjà la panique de la Vidal... Très mauvaise idée.
Mais... le Yodeling était-il de circonstance ? Malgré le lieu, malgré l'atmosphère propice, elle douta que faire le pitre au milieu de tous ferait avancer la cérémonie plus vite.

Tant pis ! Solution de secours !
Quelques boules de neige ayant déjà volées par-ci par-là. Il était temps de s'amuser un peu.
Se penchant vers l'épais manteau blanc, elle prépara quelques boules de neige, elle aussi. Et au fur et à mesures étudiait les personnes présentes.
Asphodelle échapperait au bombardement, mais pas Robert. Lançant quelques boules en cloche, deux atterrir dans le paysage, la troisième ? Juste sur son épaule, comme un oiseau qui se pose d'un long voyage. *Shpouf*
Manga en reçut une sur la hanche *Shpaf* alors que le vent déporta les deux autres sur les pieds de Willyam qui portait Olympe *Pof*.
Caraplume fut épargnée, ainsi que Zeze et Sandino, par on ne sait quel miracle, les deux boules de neige arrivant à leurs pieds. Alors que Julian reçu une boule de neige pile sur le sommet de sa tête *Shpoc*, éclaboussant de quelques morceaux de neige les cheveux de Manon.
Elle visa ensuite Pipo et Lyviia... La première boule de neige lancée partie dans le sens opposé. Mauvais paramétrage. Mauvaise obéissance de sa main pour atterrir sur le bas de la jolie robe de Mauranne.*Shpic*. Se concentrant un peu plus, elle rata Lyviia, mais toucha Pipo, pile poil sur le bas de son dos.*Pluf* C'est ça aussi, quand on tourne le dos à l'arrivée des mariés !
Tour d'horizon... Radar... Qui donc n'a-t-elle pas visé encore ? Et son regard s'arrête sur Arfie et l'homme près d'elle. Comment faire connaissance avec les inconnus ? Je vais vous le dire... Elle vise, elle rate. Sauf la dernière... *Shplef* sur le mollet d'Arfie. Raté le môsieur, mais pas la belle.
Faudrait-il qu'elle vise Véra, le Bleu et Sarah ? Une petite voix dans sa tête lui dit que non. Au vue de son habileté à viser... Il était fort possible que la boule de neige n'arrive pas du tout à l'endroit escompté...

Évidemment, il y avait peu de chance que son manège passe inaperçu et que personne n'ait remarqué l'auteur de cet "attentat à la boule de neige".
Toutefois, ses munitions consommées, Doemino passa à travers les mails du filet ! Et elle se dépêcha de rejoindre Ayorjo qui était quelque part par là, pour se planquer près de lui.

" Protégez-moi ! "

Bah oui, elle ne l'a pas visé ! Peut-être fera-t-il rempart ?
Même si elle l'avait enfoncé dans la neige durant leur ascension...
A moins qu'il ne se venge ?
Malgré tout, glissée dans son dos, tout près de lui, elle ne représentait plus une cible de choix pour tout ceux qui se prendraient au jeu.




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Devise - en sanskrit : Véda prasthâna dijvassia.
Le savoir est source de la vie. Ou la source de la vie est celle qui sait, soit : la femme sait

Toujours assise sur un rocher, surement le seul sec, Zézé n'avait pas vu les agissements de son gitan.
Perdu par l'immensité du paysage blanc, Zézé regardait la montagne, sans vraiment prêter attention aux arrivées. C'est un coup froid qui la fait revenir à la réalité. C'est naturellement qu'elle se tourne vers Sandino.

- Sei tu ?!*
- Ma non

Dubitative quant à la réponse de son gitan, Zézé en reste là, mais voulant se lever pour aller quand même saluer les gens qu'elle connaissait et ceux qu'elle ne connaissait pas, ses pieds buttent sur un tas de boules de neige. Nouveau regard vers Sandino qui lève ses épaules d'un air innocent en espérant faire croire à sa compagne qu'il n'était en rien responsable. La gitane connaissait assez son homme pour ne pas le croire. Le souvenir d'un mariage qui avait failli finir par l'expulsion par l'Archevêque de la gitane, est encore vif dans sa mémoire.
Un regard à Sandino pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas dupe, Zézé va saluer les invités et en premier Mangarofw.






* C'est toi ?!
Main non
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Le Bleu et sa femme arrivèrent enfin pour ce mariage. Déjà que voyager à deux adultes pouvait être difficile, avec un nourrisson... C'est encore pire. Même si la petite Sarah se portait bien, il fallait quand même voyager lentement. Mais toutes ces dispositions de lambins prenaient leurs sens quand il posaient les yeux sur ses deux femmes...

Un petit groupe était déjà rassemblé, et ils s'approchèrent avec Véralucie tranquillement.

"Boujour à toutes et à tous..."
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Doemie arrive à Foix et ne trouve personne.

Elle reprend son invitation et se met sur le bon chemin.

Il lui suffit de suivre les nombreuses traces laissées dans la neige.



Elle monte doucement, un peu serrée dans son manteau, son bébé prenant de plus en plus de place.

Elle fait plusieurs haltes pour se reposer un peu et espère arriver rapidement au lieu de la cérémonie.
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Se marier dehors! Cerièra et Sowelo avait quand même eu une idée qu'Antoynette avait trouvé saugrenue. Mais elle avait eu le mérite de convaincre Willyam de venir assister à la cérémonie, et rien que le fait de monter avec lui l'avait remplie de joie. Et comme à chaque périple qu'ils faisaient ensemble, le médecin portait Olympe qui semblait ravie.

Chacun s'était vêtu pour la circonstance, Antoynette portant la robe que Cerièra lui avait refaite.



Agrémentée de mohair et d'une étole assortie, elle était magnifique. La trouvant d'abord trop belle, la jeune estropiée avait cependant repris confiance en elle et aimait à nouveau s'habiller de façon féminine.

C'est donc avec Will, main dans la main, qu'ils arrivèrent sur le lieu de la cérémonie, talonnés de près par bien d'autres invités. Un petit manteau gris sortit soudain du lot, et Antoynette sourit en reconnaissant la petite protégée de ses amis. Elle confia Olympe à Willyam, certaine qu'il trouverait de quoi l'occuper, et s'approcha de la jeune Alexandrine.

Bonjour Fathia. Sais-tu si Cerièra a besoin d'aide?
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...Voilà un bon moment que les gitans sont arrivés. Le voyage n'a pas été de tout repos et la dernière étape qui les a mené jusqu'au lieu de la cérémonie, s'est avérée être celle qui leur a demandé le plus d'énergie. Assis sur un rocher depuis leur arrivée, ils ont pris le temps de se remettre, saluant sobrement de leur place les invités qu'ils ont précédé sur le lieu.

La lumière hivernale est magnifique, l'azur du ciel est pur, comme est pur le blanc de la neige que Sandino a du mal à regarder sans devoir plisser les yeux. Longtemps il a suivi un rapace tourner dans le ciel sans que l'oiseau ne semble faire le moindre effort. A peine si de temps à autre il l'a vu battre des ailes, le rapace se laissant porter par l'air le reste du temps jusqu'à finalement disparaître.

Requinqué par la contemplation muette de la nature et le repos qu'ils se sont accordés, le vieux gitan a maintenant envie d'action. Cette neige fraîche et immaculée lui donne une idée, l'occasion est trop belle.

Rapidement il se fait une petite provision de boules de neige, suite à quoi, ayant repéré deux victimes potentielles qui lui tournent le dos, il entreprend de les bombarder de sa place.

Les deux premières boules passent largement à coté de Manga, la troisième la touche dans le dos. Se tenant prêt à désigner sa compagne comme coupable, le vieux gitan se concentre sur Manon qu'il atteint du premier coup en la touchant au mollet, puis abandonnant ses munitions devant Zézé, il fait semblant de regarder ailleurs.
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L'arrivée d'une Fathia sautillante dans son champ de vision lui étira un nouveau sourire, de ceux qui vous rappelle à quel point l'enfance est source de vie et d'insouciance, comme une bouffée d'énergie rafraîchissante. Mais comme elle était d'extrême bonne humeur, elle éviterait de penser que la jeunesse lui filait aussi un sacré coup de vieux.
Bien sûr, elle lui rendit ses salutations avec chaleur, lui soufflant même qu'elle était toute jolie ainsi vêtue.

Alors qu'elle laissait planer un regard discret sur la tenue de Maurrane qu'elle trouvait de toute beauté, quelque chose qu'elle identifia aisément vint s'écraser à l'arrière de sa robe. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres alors qu'elle se retournait sans empressement pour chercher l'origine du projectile l'air de rien. Sans hâte car elle se méfiait comme de la peste des réactions de son époux dès lors qu'on s'en prenait à sa personne et encore plus depuis l'annonce de sa condition.

Si les regards se perdaient ailleurs, les quelques boules formées ne laissaient aucun doute quant à la provenance ce qui n'eut pour effet que d'amuser plus largement celle qui pourrait vivre dans la neige toute l'année et qui de fait, se régalait de chaque occasion d'y avoir mains ou pieds dedans.
Tout en usant du même stratagème, l'envie de riposter fut immédiate mais cette fichu bienséance la bienséance, la promiscuité de son groupe et la possibilité de transformer le mariage de Cerièra et Sowelo en gigantesque bataille de boules de neige l'en retint.

Le regard tombe à nouveau sur la pitchoune en se disant qu'à son âge, elle n'aurait fait cas d'aucune politesse et se serait amusée largement.
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Et par le chemin, c'est une Fathia qui arrivait, soigneusement couverte par le manteau de feutre gris qui ne la quittait pas. Qu'il faisait froid dans ce pays !
La première fois que Lamia lui avait dit que chez elle, l'hiver, la nature se recouvrait d"un manteau blanc, elle avait cru à une farce. Depuis, elle n'avait pu que constater de ses propres yeux que c'était plus que vrai.
Un manteau long donc, une capuche, le tout bordé d'épaisse laine mohair des biquettes, qui recouvrait une assez simple robe bleue-verte que Lamia lui avait cousue pour le mariage. Sinon, son truc à elle, c'est plutôt vadrouiller en braies, c'est plus confortable.

Elle arrivait presque en courant, la jeune alexandrine, en veillant quand même à ne pas trop glisser. Elle faisait la navette entre les granges où elle venait de laisser une Cerièra occupée à se préparer avec une sorte de torpeur dans le regard, comme ne croyant pas à ce qui lui arrivait, et ce lieu de cérémonie où déjà du monde était là.

Elle fit le tour de ceux qu'elle connaissait déjà pour dire bonjour. En commençant par Manon, dont elle avait l'attention vu que celle-ci l'avait vue arriver. Manon, elle l'avait connue un gros mois plus tôt, à Castres, chez celle qui avait fait un beau bébé. Elle espérait d'ailleurs la revoir, et revoir sa jolie petite fille.

Puis le couple qu'elle avait connu en revenant au bateau pour aller les chercher. Ils étaient tous revenus à Foix avec Ismat et Naeem, puis Shams, Lamia et elle les avaient accompagnés tous les deux à Toulouse, là où ils avaient campé sur un terrain à Lamia, fait un couscous géant. C'est dans cette ville aussi qu'elle avait rencontré la rousse. Celle dont elle avait entendu le nom avant de la connaître, celle qui marierait ceux qui étaient devenus ses parents. D'ailleurs elle l'apercevait.

Il y avait aussi Toynou et Olympe, et le fameux «papa Will». Finalement Olympe et elle avaient ça en commun d'avoir des pères qui n'étaient pas leurs pères naturels, Olympe avait sa vraie maman par contre. Enfin, «vraie»… Fathia n'avait jamais connu ses parents donc, elle en avait trouvé certes tard, certes la main de l'Unique avait dû les mettre sur son chemin, mais pour elle ils étaient tout aussi «vrais».

Si elle avait salué tout ce monde chaleureusement parce qu'elle les connaissait, elle avait été plus réservée avec le mari de Manon, un peu aussi avec la dame qui dormait dans la barque. Même si elle connaissait cette dernière, elles s'étaient mal comprises et elle se demandait comment cela se passerait cette fois-ci.

Elle resta timide avec ceux qu'elle ne connaissait pas : une femme enveloppée dans une couverture qui semblait connaître la plupart des gens mais qu'elle-même n'avait jamais vue, puis un couple, dont l'homme était plus âgé que les autres. Pas autant que Bomacip mais quand même, lui aussi devait avoir plein d'histoires fabuleuses à raconter, se dit-elle. Chose amusante : lui aussi avait un corbeau, comme ses parents. Ils avaient l'air gentils tous les deux mais c'est sur Aspho finalement qu'elle fonça pour aller lui dire :

Asphodelle ti dois les marier vite, ils dévient fous tous les dés !

«Fous» pour ne pas dire insupportables. Une soirée entre filles à laquelle elle aurait aimé avoir pu participer, mais non, «pas de ton âge» et elle avait gardé Olympe malgré ses protestations «mais j'ai bientôt 11 ans !». Le lendemain, un «ab» disparu, une «oum» paniquée… et depuis, une ambiance tendue à la maison, des silences… une situation qui allait mieux juste quelques jours plus tôt, mais dans la tête de Fathia, sa supplication auprès de l'archevêque aurait pu être : «qu'on en finisse, j'en peux plus !»



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Il avait dû rentrer plus vite que prévu de cette guerre qui encore une fois s’enlisait...

Il avait rejoins Lyviia afin de l'accompagner aux noces de Ceriera et de Sowelo. Il avait quitté la région depuis maintenant de nombreuses semaines, mais avait tenu à être là pour eux et pour sa Lyly...

C'est sur le lieu même de la cérémonie qu'il l'a rejoignit afin de la prendre dans ses bras...

La guerre les avait rapprocher une fois, elle saurait leur permettre de passer ce moment d'éloignement avec courage et compréhension.

Il se dirigea donc vers elle et le groupe où elle se trouvé. Il s'avança et lui fit la surprise...

Bonsoir Lyly, Il s'inclina devant elle et la pris dans ses bras... J'ai chevauché aussi vite que possible, mais me voilà... Il tourna la tête et salua sa seconde Marraine, Manon, et la gratifia d'un immense sourire ! Il s'inclina devant Julian et attendit que sa Lyly lui permette de prendre place auprès d'elle...

Corps réchauffés.
Estomac repus.
Sang alcoolisé pour l'un, imbibé d'herbes pour l'autre.
On peut y aller!

Si Julian semblait s'accoutumer à tous les climats, l'air vif de l'altitude se rappela à la sortie de la grange au bon souvenir de Manon qui rajouta prestement à sa tenue le col de mohair réalisé par Cerièra elle même quelques semaines plus tôt. Elle l'avait remercié pour la rapidité d'exécution de la commande mais en ce jour où elle pouvait s'y enfoncer jusqu'au nez, elle l'en remerciait d'autant plus.

Un coup d'oeil sur les environs pour déterminer rapidement le lieu de la cérémonie à la vue d'un petit groupe déjà formé avant de franchir le dernier dénivelé de l'ascension et rejoindre invités et officiante que le couple salua chacun à sa manière.

Lo bonjorn.
Lo bonjorn!

Tout en opposé, attitude militairement glaciale pour l'un et sourire ravi distribué pour l'autre.
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On peut pas dire que j'ai voulu venir en retard.
Le soucis, avec les flancs de montagne, c'est que ça donne envie de venir en luge. L'autre soucis, c'est quand t'es bloqué comme un con en haut de la montagne parce que la putain de luge s'est envolée sur un putain de caillou et que tu te retrouves tout en haut d'un sapin géant et que, du coup, ben tu oses pas redescendre et t'attends les secours qui ne viendront jamais. Ouais, ben comme on se les pèle, faut bien prendre son courage à deux mains et se laisser tomber et courir dans la neige, gelé comme un Mr Freeze pour rattraper son retard.

- Quand te reverraiiii-jeuuu Asphodelle merveilleuuuuse.

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Un courrier de Ceriera avait dit de bien se couvrir. Plus le couple de gitan avançait, plus ils mettaient une couche sur leurs épaules.

Bottes en fourrure aux pieds, peaux de vache sur les épaules, qui leur avait valu d'être regardé étrangement par les troupeaux qui paissaient dans la vallée et suivi un certain temps par des ours.

Mais ils arrivent à temps pour la cérémonie du mariage de leur amie.
Salutations de la tête aux personnes déjà présentes. C'est assis sur un rocher qui n'avait pas été recouvert de neige, que le couple reprend son souffle tout en attendant les héros du jour.




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Et voilà l'archevêque, sur des grilles de barbecue révisées pour pas s'enfoncer dans la neige.

Elle avait fait des cérémonies un peu partout, là où il fallait parfois, mais sur une montagne dans la poudreuse, sans déconner ! Cerièra avait fait fort...

Le mieux ça avait été de sacraliser le flanc de la montagne, sans se casser la gueule avec l'encensoir. L'eau bénite qui gèle dans le fond du petit seau aussi, ça avait été marrant. Du coup, la zone a été bénie à la Vodka : personne le saura...

Bien emmitouflée dans son manteau et sa fourrure, en tout cas, elle était là prête sous le soleil éclatant des Pyrénées...parce qu'il y avait quand même un super avantage à faire ça ici : l'espèce de méga fondue qu'on va se mettre dans le bide ce soir !!!

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Manga tentait de discuter avec certains et certaines quand Sowelo fit son "entrée"...

Elle manqua de justesse de l'applaudir mais elle songea qu'elle y perdrait un de ses doigts gelés qu'elle fourra finalement dans les manches de son mantel.

Alors que sloslo ne lui laissait pas le temps de lui rendre le bisou pour aller s'"isoler" Manga prit congés et décida d'aller à son côté.. Commençant à bien connaître sloan, elle lui glissa en arrivant prêt d'elle.

Ne t'inquiètes pas tout va bien se passer...

Et de lui faire un sourire encourageant et un clin d'œil.
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MangaRofW, dicte Manga.
Nulle en orthographe, grammaire et histoire géo et.... Depuis toujours en plus, dsl.
Mais je fais des efforts.

Après les salutations aux gens qu'elle connaissait et aussi à ceux qu'elle ne connaissait pas à qui elle s'était présenté, Zézé avait repris sa place sur le rocher, lieux qui la protégeait légèrement du froid. Ce froid qui était de plus en plus ... froid.
Heureusement pour la gitane, la vie sur les routes l'avait habituée à la froidure.

Même si les invités jouaient avec la neige, comme des enfants, le temps semblait un peu long dans l'attente du début de la cérémonie.

- Tu crois que la mariée à changé d'avis ?! Demande doucement Zézé à Sandino

Le marié était là, c'était déjà de bonne augure. Les invités présents se placent face à celle qui allait officier. De temps en temps, Zézé tournait la tête pour surveiller l'arrivé de la future épouse.
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Chacun était à ses boules de neige ou à l'échange de quelques paroles ou gestes tendres, mais si jamais quelqu'un avait eu le nez tourné dans la direction d'où était arrivé Sowelo, il aurait pu avoir aperçu un vieil homme dans la neige, les regardant de loin puis redisparaissant au loin.

C'était ce même vielle homme, connu de certains, pas de tous loin de là, qui réapparaissait maintenant au loin avec une espèce de chose blanche à son bras, à peine perceptible vu le décor environnant.
Lui, c'est Bomacip. Cerièra, il l'a connue alors qu'elle n'était pas plus grande que ça. Puis un jour, après la mort des parents ce celle qu'il appelle «la petite», il l'a vue quitter le village pour n'avoir pas de nouvelles jusqu'à la revoir il y a un peu plus d'un an. Il a naturellement pris la place de «père de substitution» dans sa vie.
La chose blanche à son bras, qu'il emmène à Sowelo pour la lui confier, c'est évidemment Cerièra, qu'il avait tenté d'apaiser comme il pouvait avant de l'accompagner, aidé par la gentillesse d'Antoynette et le bonne humeur de Fathia. Les deux étaient d'ailleurs juste derrière eux, les granges étaient à ce moment-là toutes vides, personne ne raterait la cérémonie.

Chemin faisant, veillant à ce que la mariée ne finisse pas les quatre fers en l'air dans la neige, les deux vieux amis discutaient :
– Qu'est-ce que je fais Bomacip ? Qu'est-ce qui m'arrive ?
– Hé tu te maries pichoneta pardi !
C'est un franc sourire ensoleillé qu'il lui adressait. Depuis qu'il avait retrouvé Cerièra, il ne lui avait connu que des peines amoureuses. Un deuil, puis un espoir déçu, jusqu'à ce qu'avant qu'elle ne parte pour ce long voyage, cet «ami» entre dans sa vie d'une autre manière. Le vieux pyrénéen se réjouissait qu'elle soit enfin heureuse, et même si elle passait par toutes les humeurs et toutes sortes de questions, il savait qu'au fond tout se passerait bien.

Il tourna la tête en arrière pour se faire aider un peu :
– Fathia, tu es contente qu'ils se marient tes parents ?
– Tiens-la bien jidd, il faut pas elle fait demi-tour !
Et la gamine riait, fidèle à ses taquineries. Et Cerièra faisait attention à ses pas. Et son amie Antoynette était avec eux. Et Bomacip se sentait en famille et était heureux.
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Artiste du noir et du blanc.

Le rire de Véra lui confirma qu'il n'y avait aucune discrétion dans ce que la Lescurienne pensait être un plan sans faille. Et qu'il était agréable à l'oreille de l'entendre rire!

A l'écouter, Sarah n'était donc pas loin, probablement dans une des granges aménagées puisque, à l'évidence, il était impossible à la jeune maman de faire des allers retours entre le village et le sommet de cette montagne. C'est à présent la brune qui réprime un rire aux dires de la blonde dont elle apprécie toujours le trait d'humour même s'il est teinté d'une sévère, mais justifié, réalité.

Peut-être vous accompagnerais-je lors d'une de vos vérifications, si vous le permettez. Lui répondit elle sans cacher l'envie pressante de revoir l'enfant et son évolution, tout en évitant d'un mouvement de buste un projectile, avant de donner réponse à sa question. Je vais bien, merci. termina t'elle d'un furtif clin d’œil pour l'une des rares à être au fait de sa condition temporaire.

Le marié apparut et Manon ne put que saluer son élégance et les couleurs justement choisies.
Lorsque, enfin, Cerièra entra dans son champ de vision, la retenue évita à ses lèvres d'émettre un sifflement approbateur. Elle était tout simplement magnifique, dans une robe tout aussi magnifique, au milieu d'un paysage magn... grandiose!
Forcément, pour celle qui s'était mariée en armure et de surcroît dans une ville ravagée par la guerre, le regard était tombé sur son époux l'air de dire " vous me devez bien un second mariage juste pour ça!"

Mais au delà de la beauté de la mariée, c'est toute son émotion qui restera gravée dans l'esprit de la Lescurienne alors que le couple se réunissait déjà devant l'officiante.
Une bien belle émotion.
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" Traitre ! "

C'était indéniable ! Ce garde du corps fourbe n'avait certainement rien d'un garde du corps. Certainement parce qu'il avait essuyé une attaque de Manon, attaque lourde et sonore.
Jusqu'à ce qu'il se baisse et qu'elle se prenne une boule de neige en pleine tête. *Shpouf* sur le sommet du crâne.

" Vous verrez de quel bois je me chauffe ! "

Un sourire avait été lancé à Manga qui la menaçait gentiment de se venger de cette attaque un peu plus tard.
Mais elle n'avait pas de temps à perdre, elle avait tout d'abord une mission, celle d'informer Cerièra de l'avancement de la cérémonie.
Sowelo n'était pas encore arrivé, mais il ne tarderait sans doute pas.
Aussi partie-t-elle, non sans lancer au barbu au passage :

" Je m'occuperai de votre cas, plus tard ! "

Et zou, elle prend la poudre d'escampette... Il est temps d'aller informer Cerièra.


Un peu plus tard elle était revenue. La noire était tombée sur Sowelo aux portes de la pièce où sa sœur était réfugiée, prête et resplendissante.
La cérémonie ne tarderait pas à commencer. A n'en point douter.
Elle avait alors fini par laisser la Griotte aux bons soins de Toynou, Fathia et Bomacip, qui l'attendrait pour la mener à son - futur - mari.

Lorsque Sowelo était arrivé dans son bel habit clair, l'oiselle avait repris place au sein du groupe. Un peu à l'écart tout d'abord, mais avait finalement fini par se mêler à la petite foule. Non loin du brun.
Puis était arrivée Cerièra, au bras de Bomacip. Elle évoluait lentement, accordant son attention à tous, comme tous avaient les yeux rivés sur elle... Lorsqu'elle s'était glissée dans ses bras, Aryanna n'avait pu que serrer doucement sa soeur ainé, si précieuse, contre son coeur.

Maintenant il était temps de se rapprocher discrètement.
En tant que témoin sans doute devait-elle se trouver près d'eux deux, d'Asphodelle et de Sloan. Sa jumelle témouine du jour.
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Devise - en sanskrit : Véda prasthâna dijvassia.
Le savoir est source de la vie. Ou la source de la vie est celle qui sait, soit : la femme sait

Aller, on ouvre le petit portail pour la suite de leur vie, la suite d'un nouveau futur.

L'officiante sourit, à l'arrivée de la mariée. Blanche parmi l'éclat de la poudreuse, claire comme l'est le ciel; belle comme un groupement d'étoiles, légère comme les nuages.


Elle fit un mouvement de ces mains, ouvrant ses bras afin que l'assemblée soit invitée à contempler l'écrin de cet évènement.

L'univers...!! il n'était pas possible que Cerièra ne trouve meilleure place qui aille si bien à ce mariage, à son mariage.

L'étendue céleste...sur nos têtes nul autre étage que celui des nuées où nous observent les anges.

La hauteur des cimes...parce qu'il n'y a pas plus haut comme état que celui où nous sommes...lorsque nous aimons. Elle-même, jette un œil sur son époux...et ce regard glisse doucement vers l'assistance...pour terminer dans l’œil azur profond de Dieu.

La pureté de la neige ! l'écho de notre âââââââme !!!!! et parce qu'elle le dit plus fort, c'est bien l'"âme" qui revint en écho.

L'amour !! parle t-on de l'"amour"? ce sentiment ballot, cette pantomime éphémère, cette étincelle née d'un simple regard sur ce que nous voyons mais qui ne traverse pas ce que nous ne voyons pas?

Non.....je veux parler de ... l'amouuuuuuuuuur !!!!!

LE sentiment qui prend son temps, celui qui appelle les puissances des éléments, celui qui résiste aux ouragans, LE sentiment qui transforme l’imperturbable, qui déplace des sommes d'épreuves jusqu'à la conclusion de leurs objectifs, l'ETAT de tous les états...l'objectif absolu de la galaxie, la vocation entière de cette humanité...qu'il soit respiré pour son prochain, pour le Créateur, ou pour l'être de nos pensées !!!

L'amour est le canon qui explose nos horizons minuscules, et qui nous fait se tenir droit, et fort, et invincible !!!

C'est le sentiment du divin, c'est sa puissance créatrice, l'outil et l'énergie, le moyen et le but, le sens et la raison....c'est notre commencement et notre fin...l'amour est la plus puissante des armes, la plus solide des armures, la plus résistante des murailles !!! il pardonne aux confins de l'impardonnable, patiente jusqu'à l'heure la plus reculée...au-delà de l'amour, il n'y a rien, et avant lui, il n'y a personne....

Au loin la force de l'avalanche, et sous nos pieds le marbre du rocher....mais ce qui peut leur surpasser malgré nos cœurs malades, fragiles et organiques....c'est la force de ce que nous mettons pour que l'amour perdure, quelque soient les formes qu'il prendra durant la vie de nos petites personnes.


Il n'y a rien pendant l'automne, ni l'hiver et pas plus pendant l'été ! rien dans mes calculs d'ingénieur, les mélanges chimiques de mes potions ou les expériences philosophales de l'alchimie ! pas davantage dans les essais de poudre noire de mon époux ou nos mécaniques savantes...ou toutes les sommes que ma vie peut produire en résultantes sorti d'un intellect actif, qui ne soit plus important que l'encouragement à aimer, et la supplication aux jeunes fiancés à cultiver, tel un jardin, leur amour...leur indéfectible attachement, leur profonde affection, et la sensation de chaleur à se savoir dans cet abri chaud et intime, ce nid que vous seuls, Cerièra et Sowelo, à votre façon, avec vos mots, vos habitudes, vos ratés et vos succès, votre personnalité et vos croyances...allez construire, et faire de votre bulle, l'unique bulle des mariés, l'unique bulle tenue par le plus fort des mortiers...VOTRE univers....

Ce n'est pas grave si parfois...il y a un cadre de travers...ce que vous allez bâtir est une œuvre à deux pinceaux, une composition musicale à quatre mains...une mélodie faites de vos couleurs...et elle ne sera pas routinière même si le dimanche, vous regardez la pluie en disant que vous vous ennuyez...elle ne sera pas ennuyeuse même si les même tâches tendent à revenir dans la semaine...Elle sera simplement unique, car la suite de sa destination, et de ses nuances, sont dans votre main...


Elle se plongea un instant dans ses souvenirs de célibataire ultra endurcie. Du temps où elle n'avait pas besoin d'un homme, ainsi qu'aujourd'hui, mais où son cœur était égal à la chape de plomb et l'enclume du forgeron.

Lorsqu'elle était seule, elle vivait d'autres aventures, se submergeaient dans d'autres mystiques sentiments.
Et puis avec Robert, qui passa un temps infini à taper du marteau, il y eut autres choses, l'apprentissage d'autres émotions.

Elle ne put que sourire à la suite :

Vous allez changer...mais vous devez garder le cap sur l'astre solaire...car c'est en vous tirant vers le haut, que vous atteindrez les étoiles. Mais nul comme Icare, vous brûlerez les ailes si celles-ci sont de cire...préférez la soie...douce mais forte ... noble mais légère. Je lui suppute des qualités quant au vol plané...mais que les enfants ne reproduisent l'expérience qu'au-dessus du tas de fumier...l’atterrissage n'est pas encore maitrisé.

Proposant de sa main à Aryanna et Sloan de s'approcher....


Et puisqu'il n'est question que d'amour et de profondeurs...
Voguons sur les vagues déterminées de l'amitié...

Aryanna, Sloan....souhaitez-vous dire quelques mots sur nos deux fiancés?


Elle se place de côté...laissant à d'autres voix la préséance et à d'autres préséances la voix.

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Comment ça elle n'était pas au courant qu'elle devait blablater sur les mariés ?
Mais pas du tout, Pas Du Tout au courant, ça c'est sûr.
Les onyx qui avaient croisé le regard de la poulange avaient confirmé que la témouine sowelienne non plus ne l'était pas. Au moins, étaient-elles donc deux. C'était déjà ça.
La noire avait donc laissé la blonde débuter un petit discours, plein de sens et de sentiments, avant que l'instant fatidique ne tombe. C'était à son tour de se prêter au jeu, ou à l'exercice, selon.

Toujours à sa place, l'oiselle avait donc fait mine de chercher dans sa besace pour trouver quelque chose, quoi que ce soit qui ferait l'affaire...

« Mais où est donc ce petit discours !
Fichtre ! Quel souk ! »

Un petit sourire espiègle s'était dessiné sur ses lèvres, avant qu'elle ne plonge la tête dans ce sac à la Mary Poppins...

« Pas ça... Non pas ça non plus... ça tout à l'heure...
Ha ! Le voilà ! »

Et la voilà qui en avait sorti un parchemin roulé sur lui-même. *Hop* on le déroule et on le laisse aller glisser jusqu'au sol, pour atteindre les premières personnes réunies...

« Vous m'excuserez, il n'est pas tout à fait terminé, je n'avais plus de place ! »

LA Vanne du Siècle ! Comme si elle allait lire cette liste insupportable de chiffres comtaux. Sa copie des comptes toulousains pour endormir l'assemblée ? C'était peut-être une idée, mais on n'était pas là pour mourir d'ennui, non ! Tous étaient là pour célébrer le mariage d'un Soleil et d'une Griotte.
Après s'être brièvement éclaircit la voix, Aryanna avait donc ouvert la bouche.
C'est parti, mon kiki !

« L’Amour est un sentiment d’une intensité sans commune mesure, en ce qu’il transporte aussi bien qu’il fait peur.
Aujourd’hui, alors que nous assistons au mariage de Cerièra et de Sowelo, il est indéniable que ces deux êtres que nous connaissons et que nous aimons nous aussi, ne peuvent que s’aimer. D’un amour pur, vrai, ardent, bien que parfois malmené par le doute.

Deux êtres qui se sont soutenus, épaulés, attendus dans les évènements, tant leurs épreuves communes, que celles individuelles.
On ne peut douter, aujourd’hui, qu’ils soient fait l’un pour l’autre. Et ce qu’ils construiront ne pourra être que grand et à l’image de leur attachement, à leur image. »

Se tournant alors vers Sowelo, elle prit un instant avant de reprendre la parole.

« Toi, Sowelo, homme drôle, à l’écoute et curieux, je sais que tu ne cherches et n’a toujours cherché que son bonheur. Tu as été l’oreille attentive, l’épaule réconfortante qui l’a aidé à reprendre espoir dans la vie. Et pour cela, pour ta personne toute entière je t’en serais toujours reconnaissante. Tu es celui qui a permis que le sourire revienne aux lèvres de notre Griotte, tu es celui qui lui a permi de retrouver sa joie. Tu es un homme droit et juste, ainsi je sais qu’il ne pourra qu’en être ainsi toute votre vie. »

Tournant alors ses onyx vers sa soeur, elle lui sourit, avant de poursuivre.

« Toi, ma très chère soeur, femme pétillante, un tantinet folingue et toujours présente pour les autres, je sais qu’autant qu’il a pu être ton sauveur, tu as été le sien. Votre complicité, votre intelligence est grande. Ne laissez jamais quiconque dire le contraire.
Toi ma soeur, si chère à mon coeur, je sais que la perle que tu es a trouvé sa coquille d’huître, et tout comme Sowelo te protègera toujours, tu l’accompagneras dans les difficultés avec la sagesse, l’amour et la subtilité qui te caractérise.
Aujourd’hui je ne peux que remercier le Très-Haut de nous avoir permis de nous retrouver, mais également de vous avoir permis de vous trouver. »

Ses onyx toujours glissé dans les yeux de sa soeur, elle articula pour nul autre qu’elle, ces mots qui ne franchiraient toutefois pas les remparts de sa bouche, ces mots portés par aucun son : « Je t’aime ».
Avant le mot de la fin.

« Je vous souhaite tout le bonheur du monde, tout ce bonheur que vous méritez mille fois.
Et souvenez-vous... Il n'y a pas de crête sans vent.* »

Un regard à la Mamma. Oui, elle avait terminé !
Maintenant il fallait juste qu’elle réenroule son parchemin à farce, ce qui prendrait peut-être un peu de temps…



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Devise - en sanskrit : Véda prasthâna dijvassia.
Le savoir est source de la vie. Ou la source de la vie est celle qui sait, soit : la femme sait

Une inclinaison de tête polie à destination du Héraut qui rejoignait la cérémonie et dont la présence était capitale pour l'officialisation de l'union.

La Lescurienne reporta en suivant son attention sur la célébration du jour non sans s'être imperceptiblement un peu plus collée à Julian, à la recherche de cette chaleur qui s'amenuisait au fil des minutes et qu'elle tentait de préserver en volant un peu de la sienne.
Les échanges de gentillesse démarraient avec une pointe d'humour appréciable et un rire contenu au velin semblant sans fin entre les mains d'Aryanna. Elle aurait pu y croire à l'instant, accusant Ayorjo d'être en grosse - énorme - partie l'auteur des lignes. Cela aurait été tout à fait crédible.

Les mots étaient beaux, touchants et irrémédiablement sincères.
Toute la force de l'amour et de l'amitié réunis, là, au milieu de ce décor irréel.
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La petite bataille enneigée se passa sans plus de dommages, bien que le barbu se douta de quelques répercutions à venir. Lui-même avait déjà pu se "venger" de la petite taquinerie lors de leur trajet, il y aurait peut-être un nouveau retour de flocon plus tard. L'endroit et l'enneigement étaient propice à toutes bêtises, et ils étaient bien entourés pour que l'amusement puisse suivre la cérémonie.

Mais de cérémonie il était d'ailleurs question en l'instant. Tout le monde prenait place avec un peu plus de sérieux et l'oiselle partie à son rôle de témouigne, Ayorjo alla se fondre dans l'assistance.
Ainsi il écouta Asphodelle, puis Sloan, souriant ensuite à la mise en scène de la tressée. Il reconnaissait bien là les facéties Aryannesques, mais les mots prononcés n'en étaient pas moins touchants...
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