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[RP] Le festival de Canes - Concours de prêches de Périgueux

.mahaut.
[Canes- 3ème Jour.]



- Il me le paiera !

Coincée dans son carrosse en retard à cause des embouteillages, la brune fulminait. La veille, elle avait mené une charmante conférence de prêches au marché et elle rayonnait sous les torches des enlumineurs quand, sous les coups de midi, le n°2 des poneys (elle était le n°1, si besoin était de le repréciser) l'avait délogée à coups d'enfants de choeur dans les tibias. De loin, elle l'avait aperçu prendre possession des lieux pour faire étalage de son... ben de son... corps, voilà. Répugnant, c'était répugnant. Voler un lieu public destiné à la grâce et à la beauté pour parler mesures nudistes. Tss.

Reléguée près de l'église, elle avait peaufiné son putsch pour le redéloger en soirée, quand les "cleubbeurs" se préparaient pour les nuits roses et que les honnêtes gens allaient se coucher. Paf, dans les dents, la règle de mesure.
Mais son triomphe avait été modeste, bien trop modeste. Visiblement, seuls 2 personnes l'avaient écoutée et elle était sûre qu'il allait pérorer le lendemain. Sa riposte devait être à la hauteur du camouflet. En plus, elle avait pris froid à l'église et ça ruinait son maquillage.

Coincée dans la file des charrettes, la brune triturait une petite bouteille d'essence entre ses doigts. Près d'elle, Jean-Edern avait levé le rideau de la fenêtre pour saluer les curieux se demandant "c'est qui ce type ?".


- Vous comptez faire quoi avec ça ?
- Ca, Jean-Edern, c'est de l'essence...
- Et ?
- Et vous n'avez jamais une idée étrange qui vous vient parfois à l'esprit sans vous convaincre tout à fait ?
- Euh... quoi ?
- L'essence des choses est dans les choses elles-mêmes, et leur donne forme.
- Euh... ouais, ouais, d'accord. Si, des fois ça m'le fait, j'me le dis pis... non.
- He bien, c'est limpide.
- Comme ceux qui croient pas ?
- Impies, ça ce sont les impies. Limpide c'est... non mais laissez tomber.
- Et donc vous allez faire quoi ?
- Comme je suis pas coinvaincue-convaincue par l'idée, je vais rajouter de l'essence dans les choses elles-mêmes, pour voir quelle forme on peut leur donner.
- Euh...
- En gros je vais lui balancer l'essence sur sa bure et on verra s'il prend feu immédiatement ou pas.
- C'est pas un peu beaucoup ?
- C'est Canes, Jean-Edern. C'est Canes.



prêche visible à la base au marché, puis à l'église, puis au marché, puis à l'église puis en tavernes. Et peut-être aussi à l'église pour finir, parce qu'il faut bien la remplir.

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Fichtre, mais c'est quoi le challenge rp ?
Eli_za_beth
Au troisième jour, ce fut la totale débandade.
Osef le prêche pour l’évêque qui se donnait en spectacle devant la plèbe. Elizabeth lança à Aitore un regard exaspéré avant de rouler des yeux et de revenir à Lotx qui était limite en train de se mettre en PLS pour quelques vulgaires bijoux. Non mais franchement, on s’en cogne de sa bague à 20 000 écus qui a disparu ! Y a d’autres problèmes plus sérieux dans le Périgord comme par exemple tout sauf les siens !
La petite blonde essaya d’ouvrir la bouche mais c’était peine perdue. Alors elle attendit plus ou moins patiemment, sa plume tapant dangereusement la table. Quelle exagération ! Quelle pseudo-tragédie ! Du grand Lotx en somme. Et comme à chaque fois qu’il en faisait des tonnes, Elizabeth hésitait sur l’attitude à adopter face à celui-ci. Rire ? Pleurer ? Se taper la tête contre la table ? Il y a des gens, comme l’évêque, que l’on ne pouvait tout simplement pas ignorer – contrairement à d’autres personnes qui pouvaient nous laisser totalement indifférent et que même s’ils étaient morts ou invisibles, on s’en taperait bien puisqu’ils n’existent pas vraiment dans notre tête. ‘Fin bon, tout ça pour dire que LUI, et LUI particulièrement, on ne pouvait pas ne pas y faire attention. Ouais parce que Lotx, c’est le genre de mec qui prend TOUT l’espace. Même le vôtre.
Passablement agacée, Elizabeth essayait de faire preuve de toute la tempérance dont elle était capable pour ne pas lui sauter dessus. Et alors qu’elle se levait brusquement, un carrosse arriva.

OH MON DIEU ! UN CARROSSE !

Elizabeth se précipita vers le carrosse en question, poussant Lotx au passage.

Dégage…

Non mais au fond (très, très au fond), elle l’aimait bien son supérieur. Ne dit-on pas « qui aime bien, châtie bien » ? Oui, bon, certes, je vous l’accorde… Elle voulait le châtier de façon définitive mais c’était uniquement parce qu’elle lui portait une affection si profonde et sincère qu’elle voulait pour lui le meilleur : le repos éternel. Il n’était pas fait pour ce monde. Et Elizabeth serait tellement mieux à sa place… Naquit dans son esprit une petite idée pour se débarrasser du petit évêque rosé : l’emmener au bord d’une falaise et hurler « un titre de canonisation sauvage vient d’apparaître » ! Avec un peu de chance, il sauterait et…
BREF !

Ingénieux ! C’est tout simplement ingénieux !
Ça répond parfait’ment au sujet du prêche ça : l’essence de toute chose est dans la chose elle-même ! Bon j’sais pas qui est l’essence de c’carrosse, ni même si c’t’une bonne chose d’êt’ l’essence d’un carrosse MAIS ! C’t’une belle image… Très belle image. La personne est un carrosse donc.


Et se tournant vers la petite foule qui s’amassait autour d’eux, elle aboya :

APPLAUDISSEZ !

Et ouvrant le carrosse :

Oh Mahaut ! L’essence du carrosse ! Quel… Quel… PRECHE ! Oui… Magnifique. J’adore. C’très… euh… ça fait… hum… c’est très Mahaut. Très fin, très recherché, très délicat. Très… pfff… j’suis estomaquée. On dirait pas qu’ça tourne bien dans cette tout petite tête de teckel, hein ?

En disant cela, elle lui gratouilla le haut du crâne comme elle l’aurait fait avec un chat.

Monseigneur Lotx ? N’est-ce pas que ce fut ingénieux comme idée de prêche ? N’est-ce pas qu’elle passe devant vous, l’ancien N°1 des poneys et de tout le périgord ? Bawi… Parce qu’elle a fait un prêche ELLE ! Et qu’elle aura beaucoup de points, ELLE.
Sauf si…
Ajouta-t-elle en soupirant longuement et exagérément, lui lançant un regard façon le cœur a ses raisons, lourd de sens et de suspens.

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Pere_sifflard
Le festival de Canes c'était aussi des représentations de chefs d'oeuvre par des menestrels de la comédie Périgourdine. Et, afin d'ouvrir la thématique de la sagesse, une représentation avait précisément lieux sur la croix-zette.

J'ai reçu une lettre. Elle est cachetée. Dois-je l'ouvrir ? Dois-je ouvrir la lettre cachetée ? Qu'y a t-il au sein de la lettre cachetée ? Qu'y a t-il au sein de la lettre cachetée que je ne sais que je ne dois ouvrir, ou pas. Sera-ce une bonne nouvelle ? Sera-ce une bonne nouvelle au sein de la lettre cachetée que je me demande ce qu'il s'y trouve dont je ne sais si je dois l'ouvrir ? Sera-ce une mauvaise nouvelle ? Sera-ce une mauvaise nouvelle ou sera-ce une mauvaise nouvelle au sein de la lettre cachetée que je me demande ce qu'il... -pause pour reprendre sa respiration- ...ce qu'il pourrait bien s'y cacher et si je dois ouvrir ou non cette lettre cachetée ?

Un prêtre en bure violette interrompit alors pendant quelques instants la représentation, le temps d'un bref encart publicitaire.

Tu veux connaître le bonheur ? Envoie CONTEMPLATION au père Sifflard et rencontre des prêcheurs de TON diocèse pour faire des trucs pas très sages ! CONTEMPLATION au père Sifflard !

Acte deux de la représentation.

Tant de questions pour une lettre. Mais pourtant... Mais pourtant ne sommes nous pas tous comme le sceau de cette lettre ? Liés à nos destins dont le cotenu nous est inconnu et brisés lorsque l'on tente de l'attendre. Je suis comme le sceau de la lettre. Vous êtes comme le sceau de la lettre. Nous sommes tous comme le sceau de la lettre.

Nouvelle survenue du père Sifflard pour une brève pause-latrines.

Tu veux rencontrer des enfants de choeur en toute discretion ? Envoie GHB au père Sifflard. GHB, le nouveau réseau de mise en relation prêtres - enfants de choeur. GHB au père Sifflard.

Et le troisième acte commença. C'est chiant comme représentation hein ? Normal, c'est le festival de Canes !

J'ai vu ma mère l'autre jour. Elle m'a envoyé une lettre. Une lettre cachetée. Et puis elle a disparu, morte. Emportée par ce coin de placard venu ouvrir son crâne alors qu'elle courait à la cuisine pour voir s'il restait du persil. Un jour une mère, et puis un placard, et plus qu'une lettre. Cruel destin ! Pourquoi as-tu placé ce placard sur sa route ? Maudits placards aux rebords contondants. Maudit placard qui a pris ma mère. Maudite lettre !

Dernière arrivée de Sifflard pour un dernier encart publicitaire.

Tu veux comprendre les représentations jouées au festival de Canes ? Envoie KAMOULOTX au père Sifflard. KAMOULOTX et tout s'éclairera enfin d'un jour nouveau !

Arriva alors l'épilogue de ce petit chef d'oeuvre.

Cela fait vingt-cinq ans déjà que j'ai reçu une lettre cachetée. Depuis, je pense toujours à ma mère lorsque je vois un placard. Mais j'ai appris à leur pardonner. Je me suis marié et j'ai déménagé à Castillon où j'ai elevé mes quintuplés. Mes fils sont bûcheron, ébéniste, placardiste, fossoyeur et facteur. Ils trouvent que je suis ennuyeux. Mais ils ne connaissent pas la solitude d'un cachet de lettre. Je ne leur ai pas donné le placard en héritage.

Et la représentation s'arrêta là. Une moitié de public donna soit applaudissement vigoureux. L'autre moitié restait figée entre la stupeur et l'incompréhension totale face à ce à quoi ils avaient assisté.



HRP : Prêche à la mairie. JD Mahaut, si tu me lis, saches que toi tu prêches au marché en ce moment !
.mahaut.
[Canes – 4ème jour]

- Tu vois, Jean-Bedaine... Tu vois... ben... pfff... tout ça... Ben.. pfff

Affalée sur un band de l'église déserte, la brune agitait ses bras en tous sens au dessus de sa tête pour désigner au choix le plafond, le monde, l'univers ou juste la bouteille de mirabelle à moitié vide au bout de son bras. Honteusement reléguée une fois de plus à l'église, elle avait abandonné la partie et -comme toutes les anciennes stars- s'était réfugiée dans l'alcool. Détail intéressant, elle s'était plongée dans l'alcool AVANT d'être une star, même toute relative, mais on ne va pas commencer à chipoter.
Près d'elle, Jean-Edern lançait une pièce et tentait de la rettraper, se loupant de temps à autres et faisant désagréablement sonner la nef déserte.


- Gniiiii... Tout ça... tout ça est si vain. Vin. Tiens, du vin, bonne idée. Des années à faire le bonheur des foules et là... pfuiiiit, oubliée, Sainte Boulasse ! Pu' personne ! Bande de dénérégés... de... PFFF !
- Ouais, personne m'a demandé d'autographe, c'est vrai.
- Tu vois, Jean-Caftaine... C'est... * hips * Ce sont des ingrats. INGRATS ! * hips* Gn'ai donné les plus belles années d'ma vie et... et... pfuit ! 'a pu Mahaut. Après tout le bonheur que j'ai pu leur procuver. Provucer. Provoquer. Tout ça, quoi... * hips *
- Pareil. C'était pourtant bien "Les aventuriers du cilice 2 : le retour du bénitier."
- Pff... Les gens, maintenant, ben... ils savent plus apprécier le moment...t'vois ? T'vois ?
- Quoi ? Ha non, ouais. Ouais.
- Alors que moi, ben... moi, 'y me paraît pas insensé... j'dis bien * hips * pas INSENSSSSSE - la vache ça résonne - ben de dire que l'bonheur...c'tune forme de complentation. Et qu'le sage, ben... y doit s'efforcer d'l'atteindre, quoi. * hips*
- Comme la fin des aventuriers du cilice perdu, quand on tend la main et que la crypte s'effondre ?
- hips * ... Ouais... voilà... Pareil... * hips * J'vais contemplationner des formes pis j'vais trouver mon bonheur... TOUTE SEULE, FARPAITEMENT ! Il est où, l'bonheur, il est oùùùùùùùùùù ? Il est oùùùùù ? Il est oùùùùùùù ?

Sanglotante, elle se retourna violemment et se ramassa au sol. La face contre la pierre froide, elle regarda la pièce de Jean- Edern retomber devant elle.

[b]- C'trop dur pour moi, Canes... chuis trop pure... chuis trop...C'est...* zzzzzzzzzz *


prêche disponible au marché puis devant les tavernes, suite au bug du cerveau de la jd Mahaut. Jd Lotx, ne ris pas.

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Fichtre, mais c'est quoi le challenge rp ?
Eli_za_beth
La blondinette n’était plus sur le banc des jurés. Non, non, elle était quelque part dans la rue de la croix-zette, à picoler avec un pécore qui ne restait vers elle qu’à cause de ses menaces. Ouais, elle lui disait que maintenant qu’elle était procureur, elle le mettrait en procès pour haute-trahison et qu’elle le ferait brûler au milieu de la place publique. Du coup, le pauvre garçon restait, l’écoutant d’une oreille et regardant distraitement le spectacle qui se déroulait face à lui et qu’il ne comprenait que très peu.
D’ailleurs, Elizabeth ne comprenait pas plus que lui. En effet, ce qui se jouait devant eux n’avait absolument aucun sens. Elle envoya sa bouteille d’eau-de-vie vide vers les « prêcheurs », manquant le père Sifflard de très peu.

BOOOOOUH !

Et alors qu’elle huait la représentation, le pécore essaya de s’en aller. Une main l’empoigna par la main et le maintint à sa place.

Et j’disais donc qu’c’est nawak tout ça ! NAWAK !
Regarde-moi ça ! Ca n’a aucun sens…


Et elle hurla KAMOULOTX avant de reprendre :

Tu vois… mais regarde ! Non mais tu vois, hein… C’est… pfffff…

La blonde balaya l’air du revers de la main. Plus les jours passaient et plus elle était dépitée. Tiens, hier, elle avait eu pour prêche un carrosse. Vous conviendrez que c’est difficilement interprétable, hein ? Et là, LA, elle attendait. Elle attendait comme tous les périgourdins que Mahaut fasse son apparition. Et après quelques minutes, elle se leva et monta sur l’estrade.

Ce fut fort intéressant… mon… père… Et j’tiens à féliciter le prêche de Mahaut qui fut, à mes yeux, inestimable. Très belle interprétation de la contemplation, du sage et du bonheur. En effet, elle a bien compris que la sagesse, là-dedans, était de nous faire contempler son absence. Et comme nous l’avons assez contemplée, autant qu’on y aille, hein ?
Allez salut !

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Lotx
Ne vous méprenez pas, le festival de Canes ce n'est pas uniquement des représentations de prêches au contenu incompréhensible pour le commun des mortels et acclamé uniquement par le journal prêchorama. Non, non. Le festival de Canes c'est aussi la saison des amours pour les gourgandines. Ainsi voyait-on défiler dans les rues de Périgueux des damoiselles en tenue du dimanche, arborant fièrement autour de leur cou leurs invitations aux diverses soirées privées qui composaient les nuits roses de Canes. Et elles déambulaient ainsi, cherchant à reconnaître dans la foule les prêcheurs célèbres. Et qui sait, peut être se faire repérer pour devenir l'égérie de grands couturiers ! Et c'est ainsi, qu'à la descente du tapis rose, alors qu'il allait parler "mataphyisique", Lotx fut interpellé.

HAAAAAAAAN ! Mais vous êtes Lotxdachian ! Celui qui s'est fait voler ses bijoux ?
-Euh... ouais...
-Oh là, là, les copines vont être trop jalouses ! Je peux faire une enluminure avec vous ?


Et avant qu'il n'ai eu le temps de répondre négativement, la damoiselle dégaina sa "perche à enluminure", c'est à dire un bout de bois qui, levé en l'air, appelait les artistes peintres (aussi nombreux que fauchés sur la Crois-zette) qui se ruèrent pour faire le portrait contre une piécette. Évidemment, un portrait à cette époque durait plusieurs heures ce qui pouvait laisser le temps de discuter.

Vous alliez racheter de nouveaux bijoux de chez Charles-Nel ?
-Bah euh non... j'allais prêcher quoi...
-Oooooooh ! Un prêche au festival de prêches ? Comme c'est rafraichissant !
-Ah ben c'est un peu le but en même t...
-Hier je suis allée voir un petit chef d'œuvre ! L'histoire d'une jeune fille édentée à Novgorod qui n'a connu que la guerre et la misère et qui découvre l'amour auprès d'un jeune immigré moscovite qui pensait qu'il vivrait seul à tout jamais à cause de ses hémorroïdes. J'ai fait un trait d'esprit en disant que "ça a l'air de faire mal aux fesses l'amour chez les sans-dents, pétédéèrre" et il a été repigeonné presque dix fois. DIX FOIS, vous vous rendez compte ?!
-Pas... Pas très bien non...
-Et ensuite il y avait un de ces repas ! On comprend qu'ils aient rien à manger là bas hein ? Ah ah ah ah !
-...
-En tout cas, si un jour vous avez besoin de quelqu'un pour jouer vos prêches, sachez que j'ai de très nombreux gens qui suivent quotidiennement mes pigeons hein ?
-Je... je n'y manquerai pas... Au revoir !
-C'est ça, au revoir !


Et c'est ainsi que, dans le tout-Canes une enluminure se diffusa. Dans la partie inférieure de celle-ci était inscrit le message suivant :

Citation:
"Moi avec Lotx qui va préché la métafisik - Aime si tu pense ke c important d'etre ce qu'on est - partag si tu pense a vivre au jour le jour lé temps en tant que lé temps. Lolle"




HRP : Prêche IG au marché. Personne ne prêche à l'église. Personne n'a jamais prêché à l'église en fait, n'y allez pas, y a rien à faire là bas hein JD Mao ?

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Elzah.
Et pendant ce temps-là…

Elzah faisait encore et toujours les chouquettes qui devaient mener Lotx à sa perte et qui servaient de repas à des volatiles.
Allez savoir pourquoi l’évêque ignorait totalement l’appel de ces pâtisseries qu’il aimait pourtant tellement. Si la pancarte tape à l’œil n’avait pas marché, peut-être que susurrer à son oreille marcherait ? Ouais tous les moyens étaient bons… Non parce que tant qu’il ne mourrait pas, Elzah ne recevait pas la totalité de son salaire et ça l’emmerdait quand même pas mal ! Sans argent, pas de gigolos. Pas de gigolos… pas de gigolos.

Au festival, Elzah marchait parmi la foule, regardant tout autour d’elle pour voir si elle n’apercevait pas Lotx. Un bâton faillit lui crever l’œil. Elle eut un mouvement de recul et bouscula plusieurs personnes qui l’insultèrent. Elle allait gueuler contre la connasse qui venait de l’agresser avec son bout de bois lorsqu’elle reconnut l’évêque. Elle se fit aussi petite que possible et commença à tourner discrètement autour d’eux.
Lorsque le portrait toucha à sa fin, la brune vint se mettre derrière l’évêque et d’une toute petite voix souffla à son oreille comme s’il s’agissait de sa conscience :

LoooOOOoooootssssSSSSsss. Tu veux des chouquettesSsssSSShhhhHHHh – ça, c’est le bruit du vent – Des chouquettes qu’pour toi…. SSSssHHHhhh…

Et histoire qu’il comprenne bien le truc, Elzah prit le visage de Lotx entre ses mains et tourna brusquement sa tête vers la pancarte tape à l’œil où était écrit en gros, en rose, en strass et en paillettes « CHOUQUETTES PAR ICI », avec des flèches et un plan pour être certain de trouver l’endroit.
.mahaut.
[Canes - Cinquième jour]

- Ne faites pas de métaphysique avant vos prières du soir, métaphysiiiiiique, pas de métaphysiiiique ! Wouhouuuuuu !


Sautillante sur l'estrade, la brune avait repris du poil du poney. Après cette étape lamentable où elle s'était réveillée frigorifiée dans une église vide, Jean-Edern ronflant dans la sacristie, elle avait compris. C'était l'histoire de la viiiiiiiie, le cycle éterneeeeeeeeeeeeeeeeeel ! Star un jour, star toujours : si elle avait connu un bas, c'est qu'il y aurait fatalement un haut après. C'était scien-ti-fique, ça s'appelait "le retour de haillpe". Et ça n'avait pas manqué, la foule avait scandé son nom, avait trépigné, avait... avait mollement applaudit, certes, mais il y en avait deux ou trois qui l'avaient reconnue. Elle le savait parce qu'elle avait entendu "c'est elle, monsieur l'agent !". La gloire, j'vous dis.
Pour l'heure, elle était donc remontée sur scène, un poireau renversé dans la main, prête à haranguer les foules. Enfin, les deux critiques face à elle, quoi, puisque comme chaque année, la foule délaissait les prêches cautionnés par la critique.


- Allo Periiiiii !
- A l'eau ? Quelle eau ?
- C'est à Sarlat, le lac, pas à Péri...
- Ouais enfin lac, lac, un gros étang, quoi...
- C't'un lac.
- Un étang.
- UN LAC.
- Un étang. Faut dire ce qui est.
- C'est. un. Lac.
- Nan mais t'es de Sarlat, ça compte pas. Faut demander à la dame, là, elle sera neutre. Hé ho ? Sainte Boulasse ?
- HIIIIII ! ON A CRIE MON NOOOOM !
- Ouais, ouais, beuglez pas comme ça. Bon. Sarlat... Etang ou lac ?
- Sarlat ? Mais je vous parle de métaphysique et... Vous voulez pas un prêche, plutôt ?
- Moi c'est Jean-Mi.
- Un prêche métaphysique contre un étang ?
- N'influence pas la dame, Mathurin. Alors ?
- Ben moi je dis que la métaphysique... c'est pas franchement la science de l'étang.
- Eeeeeeet...
- De l'étang en tant qu'étant, hein ?
- Et donc ?
- Ben donc elle dit que c'est pas un étang.
- Ha je proteste, elle a dit que la métaphysique était pas un étang.
- Et la métaphysique, c'est Sarlat ?
- Euh...
- Non parce que dans ce cas là, si la métaphysique c'est Sarlat et que la métaphysique c'est pas un étang alors Sarlat, c'est pas un étang. C'est logique.
- Haaaaan ! Comment il triche ! La dame a jamais dit que Sarlat c'était la métaphysique ! Hein que vous l'avez pas dit ?
- Euh... Non, effectivement.
- Est-ce que la métaphysique c'est tout sauf Sarlat ?
- He bien je... je n'ai pas fini toutes mes études religieuses, voyez-vous et...
- Si la métaphysique c'est tout sauf Sarlat et que c'est pas un étang alors... Nan, attends...
- HA HA ! On y revient ! La métaphysique c'est Sarlat et c'est un étang en tant qu'étang. Victoire !
- Nan mais nan, atta, naaaan !


S'éloignant, les deux critiques continuèrent leur débat en rentrant en taverne. Restée seule, Sainte Boulasse regarda son poireau puis l'estrade vide. Les critiques eux-mêmes avaient fui. C'était un signe : le public allait adorer.

prêche disponible en mairie. Et je proteste, il y a bien eu un prêche à l'église. Mais c'était probablement de ma faute. J'accepte la chaise percée

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Fichtre, mais c'est quoi le challenge rp ?
Canes_officiel
Citation:
Flash info - Gazette de la croix-zette !

Canes - Cérémonie de fermeture

Et alors que les représentations se terminent, le jury va à présent délibérer pour courronner les trois meilleurs prêches du festival.

La gazette de la croix-zette, en collaboration avec le magazine prêchorama et le guide Micheline peuvent cependant d'ores et déjà fournir les résultats pour les prix du public.

Citation:
L'Être divin :

1 - Mahaut - 144 convertis
2 - Lotx - 0 converti

La beauté :
1 - Lotx - 306 convertis
2 - Mahaut - 28 convertis

Les choses :
1 - Lotx - 409 convertis
2 - Mahaut - 72 convertis

La sagesse :
1 - Père Sifflard ( Lotx) - 560 convertis
2 - Mahaut - 68 convertis

La métaphysique :
1 - Lotx - 715 convertis
2 - Mahaut - 80 convertis


En dépit d'un mauvais départ, c'est donc Mgr Lotx qui remporte la palme de Canard du public avec un total de 1990 convertis. En seconde position se place Mahaut avec 392 convertis, payant sans doute son inconstance dans les lieux de prêches entre l'église, les tavernes et les le-Très-Haut-sait-où ?


Elzah.
Dernier jour. Dernière chance.
Toutes les tentatives d’assassinat avaient lamentablement échoué à cause d’un évêque peu attentif aux signes d’Elzah. Elle avait donc décidé d’être plus radicale. Et comme les derniers jours, elle avait semé les chouquettes jusqu’au trou creusé et était revenu là où le festival avait lieu. Elle chercha l’évêque dans la foule. Et il ne fut pas difficile à trouver avec son accoutrement. La brune marcha d’un pas décidé vers lui et, arrivé à sa hauteur, lui attrapa le poignet et le tira de toutes ses forces.

CHOUQUETTES !
Y a des chouquettes qui vous attendent ! Tiens ! R’gardez l’panneau, là ! Et celui-là, ‘vec des flèches ! Et le rébus à côté !
Alors z’allez y aller maint’nant ! ‘Vec tout le respect que j’dois à un homme d’vot’ rang hein.


‘Naise ! La petite brune était assez remontée et ne s’arrêta de parler que lorsqu’ils furent devant la première chouquette.

’lors maint’nant, z’allez les bouffer ces saloperies d’trucs ! Et les suivre !

C’est bien Elzah, tu devrais lui dire aussi ce qui l’attend à la fin du petit parcours.

Bon j’dois y aller. Amusez-vous bien.
Mike91
Vous êtes sur de ce que vous faites ?
Evidemment, tiens regarde, je suis équipé !
C’est un bout de bois ?!
Faux ! c’est ma canne pour le festival !
Mais enfin…ça ne va pas vous servir pour juger le prêche…
Rhhooo m’emmerde pas, j’y fous un fil au bout et j’y vais à la pèche.
Non mais…vous ne savez pas du tout en quoi ça consiste être jury pour prêche religieux ?
On s’en branle ! On m’a promis, une suite princière, de la bouffe et des serviteurs pour assouvir mes moindres désirs… Alors tu penses bien que je m’en contre fout de savoir ce que c’est ! Tiens d’ailleurs c’est l’heure…Paulo fermes la porte en partant !



Discret, mais présent le mike. Et ça discrétion ça cache surement un truc…c’est tout simple, c’est qu’il n’y connait rien. D’ailleurs le bougre il a mis une fois les pieds dans une église c’était pour fourrer gentiment mais surement sa femme défunte…enfin défunte…des années après, pas pendant c’est dégelasse, et surtout sans intérêts.

Donc il est là, écoute, suit tout ce petit monde, c’est con mais le premier jour il n’a pas pané un radis de qu’ils ont raconté, sauf 22 et Raymond... Mais une femme pas trop commode les a virés. Il aurait pu dire un truc, mais non il prend des notes, trop content que le Raymond se fasse rembarrer.

Les autres jours ? bah on l’avait pas prévenu que c’était si long, l’avantage d’être discret c’est que personne te voit, t’es là, t’es pas là, tout le monde s’en cogne, donc tu peux t’éclipser sans que cela pose problème. Mais le truc, c’est de revenir au bon moment, et ça il sait bien le faire le Mike, alors c’est à la fin, tout à la fin qu’on le revoit commentant les résultats.

Ohh p’tain j’ai bon… Parle plus fort des fois qu’on ne l’entendrait pas … j’ai BON !!! lève son calepin pour confirmer ses dires, oui oui le même où prenait des notes, et étrangement avec tout ce qu’il a noté, on y voit que… « Lotx » écrit en toute lettre J’ai trouvé le vainqueur…je gagne quoi ? oui oui on lui a promis suite, serviteurs, et assouvir ses désirs, il serait peut-être temps de payer d’addition…
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