Lililith
L'Étoile est à Angers, c'est une surprise pour personne. Dans quel camp elle est ? Elle s'en fout pas mal. Probablement celui du plus offrant, ou celui pour lequel le Clan y voit une meilleure opportunité. Elle, elle suit. Et depuis quelques semaines, elle n'en peut plus. Elle veut partir, parce qu'elle est lasse de se battre, lasse de s'apercevoir qu'elle a grandi trop vite, lasse des fantômes qui la poursuivent encore et encore, et qui ne lui laissent aucun répit dans les trop courtes nuits qu'elle arrive à s'accorder.
Alors, quand elle tombe en taverne sur Erwelyn alors que, soyons honnêtes, elle entrait juste pour prendre de la bouffe au « mauvais côté » , la gamine est ravie. Positivement ravie. Et dans son esprit affûté germe aussitôt un autre plan : elle avait prévu de rejoindre Rodrielle, mais elle peut décider plutôt de partir avec cette royaliste de poney rose, qu'elle n'a jamais vraiment connue, seulement vue de loin en loin à quelques très trop rares occasions.
Dis bonjour, Maman-Erwe, parce que tu sais pas dans quoi tu t'engages en acceptant.
L'Étoile lui en parle donc et c'est avec joie qu'elle se voit acceptée. Tu vas morfler, Maman-Erwe, mais peut-être moins que cette petite enfant car elle reste une enfant, quoi qu'on en dise qui va découvrir un autre pan de la vie. Peut-être plus calme, peut-être plus tranquille... Ou peut-être pas.
Et puis, de dérive en dérive, Erwelyn lui parle de sa vie d'avant, de la vie qu'elle menait à l'âge de Lili, et sa fille-adoptive-mais-pas-trop voit là une occasion de se revoir. Vite, vite, elle saute dessus, et chose est ainsi promise : elles se reverront donc l'après-midi, dans la même taverne.
Lili arrive la première, il n'y a pas grand-monde, aussi commande-t-elle un lait de chèvre pour patienter. Elle est raide, habillée de braies et d'une chemise noirs, le poignard ottoman à la ceinture, le chien devant la porte et le chat sur les genoux. Guerrière, bien plus qu'elle ne l'aurait cru, elle a choisi des vêtements aussi sombres que son âme, et ses traits ne s'adoucissent que lorsqu'elle sourit. Le noir va bien à l'Étoile qu'elle est, faisant d'autant plus ressortir ses cheveux blonds clairs.
Sa démarche est martiale, son visage est fermé, et ne s'illumine que lorsqu'elle voit enfin entrer Erwelyn. Le tavernier l'évite, méfiant, parce qu'elle fait quand même peur avec ses grandes cernes qui vont jusqu'à ses genoux.
Erwelyn vient donc enfin de passer la porte, et l'enfant fait un signe de la main à sa mère pour l'inviter à la rejoindre.
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Alors, quand elle tombe en taverne sur Erwelyn alors que, soyons honnêtes, elle entrait juste pour prendre de la bouffe au « mauvais côté » , la gamine est ravie. Positivement ravie. Et dans son esprit affûté germe aussitôt un autre plan : elle avait prévu de rejoindre Rodrielle, mais elle peut décider plutôt de partir avec cette royaliste de poney rose, qu'elle n'a jamais vraiment connue, seulement vue de loin en loin à quelques très trop rares occasions.
Dis bonjour, Maman-Erwe, parce que tu sais pas dans quoi tu t'engages en acceptant.
L'Étoile lui en parle donc et c'est avec joie qu'elle se voit acceptée. Tu vas morfler, Maman-Erwe, mais peut-être moins que cette petite enfant car elle reste une enfant, quoi qu'on en dise qui va découvrir un autre pan de la vie. Peut-être plus calme, peut-être plus tranquille... Ou peut-être pas.
Et puis, de dérive en dérive, Erwelyn lui parle de sa vie d'avant, de la vie qu'elle menait à l'âge de Lili, et sa fille-adoptive-mais-pas-trop voit là une occasion de se revoir. Vite, vite, elle saute dessus, et chose est ainsi promise : elles se reverront donc l'après-midi, dans la même taverne.
Lili arrive la première, il n'y a pas grand-monde, aussi commande-t-elle un lait de chèvre pour patienter. Elle est raide, habillée de braies et d'une chemise noirs, le poignard ottoman à la ceinture, le chien devant la porte et le chat sur les genoux. Guerrière, bien plus qu'elle ne l'aurait cru, elle a choisi des vêtements aussi sombres que son âme, et ses traits ne s'adoucissent que lorsqu'elle sourit. Le noir va bien à l'Étoile qu'elle est, faisant d'autant plus ressortir ses cheveux blonds clairs.
Sa démarche est martiale, son visage est fermé, et ne s'illumine que lorsqu'elle voit enfin entrer Erwelyn. Le tavernier l'évite, méfiant, parce qu'elle fait quand même peur avec ses grandes cernes qui vont jusqu'à ses genoux.
Erwelyn vient donc enfin de passer la porte, et l'enfant fait un signe de la main à sa mère pour l'inviter à la rejoindre.
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