Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Collégiale St Martin de Chablis.

Charlemagne_vf

Citation:

Nous, Maîsse Arsouye, cardinal-chancelier de la congrégation pour la diffusion de la foi,

Pour la chapelle Sainct Martin en son domaine de Chablis dépendant du diocèse de Nevers, autorisons monseigneur Gedeon à procéder sa consécration et le déclarons comme chapelain officiel, lui donnant droit d'office et sacrement au sein du groupe, conformément au canon.

Puisse le Très Haut éclairer ce nouveau lieu de culte.

Fait à Rome, le 29 mai 1455.

Original

Citation:

Reconsécration de la Chapelle Sainct Martin de Chablis

Nous, Monseigneur Gedeon de la Motte Josserand,
En tant qu'Evesque de Nevers, de Vicaire Général de Sens, de Premier Aumônier de France,
En vertu des pouvoirs qui nous sont conférés,

Attestons avoir procédé, dans le plus parfait respect du rite et du dogme Aristotélicien, à la reconsécration de la Chapelle Sainct Martin de Chablis en ce 5ème jour du mois de juin de l'an 1456.

Faict à Chablis le 5 juin 1456

_________________

Charlemagne_vf

Citation:

BANS

Que l’on sache, par tout le monde, qu’en la collégiale Saint Martin de Chablis, le IIe jour de Juillet de l’an Mil Quatre Cent Soixante Quatre,

Sous le témoignage

de Madame Jenifaël Luna de Castelnau-Montmiral, dame de Lazer & de La Buisse

&

de Son Altesse Sancte Iohannes von Frayner, prince de Clichy, duc de Verdun, comte du Lavaur, baron du Rueil, seigneur de Labastide Santa Peira, de Bressols, d’Eyrignac, de Donvalier, de Varennes les Narcys & de Castelloubon, chevalier de France,

Seront unis dans le mariage, par les offices de Son Éminence le cardinal Aymé von Frayne-Embussy, Évêque d’Halicarnasse & vice-chancelier de la Congrégation des Affaires du Siècles près le Saint-Siège,

Son Altesse Royale Charlemagne de Castelmaure-Frayner, prince de France, comte de Mantes, duc du Nivernais, de Bolchen & de Nomeny, vicomte de Chastellux & de Baudricourt, baron de Chablis, de Laignes & de Thuillières, fils de Béatrice de Castelmaure-Frayner

&

Madame Tempérance d’Amilly von Wittelsbach-Frayner, vicomtesse des Arzeliers & de Châtillon d’Azergues, baronne de Montauban sur l’Ouvèze, dame de Saint-Amé.

Donné le XII juin MCDLXII, par les notaires de S.A.R. le premier prince du sang.
Contresigné ce même jour par ceux de Madame la vicomtesse des Arzeliers.

_________________

Charlemagne_vf

C'était le jour. Un jour fort peu Frabieu. Charlemagne épousait sa petite nièce. Tempérance von Frayner. La fille de le duchesse de Remiremont.
Elle n'était pas grand chose ; elle avait un grand nom. Elle n'était pas grand chose, et justement : elle mourrait tôt, parce qu'elle était mourante. Et à défaut, il s'en chargerait lui-même.
Il avait exigé ces noces, elle n'avait rien eu à répondre. Il ne lui avait pas parlé depuis des semaines. Il ne l'aimait pas et n'entendait pas le faire.

Pas de pompe : une chapelle dans la baronnie la plus retirée des terres du prince. Deux témoins, et quelques membres épars de la famille, que l'on ne peut pas éviter. Cela suffirait.

L'Aiglon était déjà devant l'autel depuis cinq minutes. Tempérance l'avait rejoint depuis deux.

L'officiant serait le doyen de la famille, le très cardinalice Aymé, qu'en effet, le duc de Nevers aimait bien.

Les fiancés étaient côté à côté : le prince en noir, la vicomtesse en bleu, sombre. L'un avait la mine froide, l'autre triste. On aurait cru un enterrement. Comme un rendez-vous chez le dentiste, tous deux espéraient que ça se passe rapidement et sans douleur.
_________________

Temperance

A peine avait-elle été remise d'une fièvre qui l'avait tenue couchée tout l'hiver que Tempérance avait reçu un avis de grand froid. L'horrible oncle Charlemagne exigeait sa main, et elle ne la refusait pas puisque lui seul, son chef de famille, pouvait en disposer de droit.
Mais depuis, elle n'arrivait pas à trouver la joie, et elle avait rechuté, toujours incommodée, jusqu'au jour du mariage qu'elle avait survolé de ses yeux morts. Elle avait l'impression de se vendre. Elle qui ne savait pas écrire sans tacher le parchemin et le ruiner de fautes horribles n'imaginait pas qu'en devenant duchesse du Nivernais, et l'épouse du premier prince du sang, du fils de Béatrice, elle devenait importante.

Comme son futur époux, et ça leur faisait un point commun, elle voulait que ça passe.

Devant l'autel et à côté de lui, elle ferma les yeux, et pensa à l'Angleterre.
_________________
Tempé parlotte lyonnais

Jenifael..luna

Silencieuse. Elle s'était rendue au mariage et considéra l'ambiance de plomb, en silence. Elle avait cousu plusieurs jours pour la tenue de Tempérance, se doutant qu'elle n'eût pas voulu du mariage, plus qu'elle n'avait voulu être témoin de celui-ci.
Elle c'était sobrement habillée de la cotte héraldique offerte par Tempérance, lors de l'anoblissement, à Nevers. Elle fût Dame à Nevers et bientôt, elle sera dame de la duchesse de Nevers, cela lui fendait le coeur, de penser à sa pauvre Tempérance, obligée de subir Charlemagne, elle s'imaginait déjà la blonde dauphinoise, la Jouvencelle, privé de sa liberté et une grimace trouva sa moue boudeuse.

Elle était donc là, vassale de Tempérance, témoin désormais de celle-ci à faire son devoir envers elle, par amitié, mais également, sous l'ordre de l'Aiglon. Le visage pas vraiment lisse et la peau avait pris un peu le soleil, il faut dire qu'il était cuisant en Castille, d'où elle revenait, après des semaines ou là française s'y été rendue, pour préparer son propre mariage.

_________________

Asdrubal1

Asdrubal montait son cheval avec Jenifael chemin à Chablis, lieu où le suzeraine de la Castelnau, Temperance, avec sa cousin, Charlemagne, les deux noms sonnaient à Asdrubal de quand il a été en Nesle avec l'infante de Castille, Ivanne, pour signer les capitulations matrimoniaux de son propre mariage , lequel était proche avoir lieu. De fait, il avait été à Tolède où Jenifael avait informé à Asdrubal de la liaison àlaquelle ils assistaient.

Asdrubal habillait un pourpoint rouge avec des broderies noires, sur celui-ci il portait un collier terminé dans une croix d'argent, les pantalons étaient de rouge du plus foncé, il portait aussi des bottes de couleur noire. Ils sont finalement arrivésà Chablis, Jenifael agirait de témoin dans la liaison, ce pourquoi le il supposait qu'elle resterait proche à l'autel, il on a enlevé le chapeau avant d'entrer à l'église et il a pris siège où Jenifael l'a indiqué.
_________________

Linoa

Peu après les combats ayant eu lieu durant la nuit, une nuit de poussière, de sang et de renouveau avec l’éjection de l'armée de Basile du côté de Blois, la Valten avait pu prendre la route avec sa fille en milieu de matinée, le temps de rejoindre le castel de l'Ile Bouchard pour quitter son armure et revêtir quelque chose de plus convenable, récupérant sa fille au passage, pouponnée aussi par la même occasion et pour l'occasion - car elles n'allaient pas n'importe où non plus - elles prirent toutes les deux la route vers Chablis à vive allure.
Il était certain que les deux Valten n'arriveraient à temps pour le début de la cérémonie mais au moins seraient elle là ce jour, l'altesse royale était de toute manière prévenue de leur éventuelle absence du fait de la situation tourangelle donc il était tout à fait possible qu'il ne s'attende pas à les voir arriver même si le choix semblait ne pas être donné sur les deux parchemins qui parlaient de ces noces.

Pour l'occasion, la duchesse avait revêtue sa robe d'un gris perle peu voyant par rapport à d'autres tenues composant sa "garde robe", le tissus restait néanmoins brodé avec finesse et des liserés bleutés finissaient le col et les manches en pointe. Une ceinture brodée elle aussi de perles à laquelle pendait une pomme d'ambre en forme de rose - rappelant ainsi celle de la famille - terminait la tenue assortie d'une coiffe des plus simples et rapides à faire, un filet enfermait toute sa chevelure brune, cachée par voile blanc translucide lui même coincé par un cercle d'or vissé sur sa tête. Évidemment, sa fille ne pouvait qu'être assortie, à sa manière.

Ces derniers jours n'avaient pas été simples, autant Harmonie était restée en sûreté relative à l'Isle Bouchard, autant sa suzeraine n'avait voulu l'accueillir en Bourbonnais Auvergne car cela signifiait donner du crédit aux propos de la mère, soit qu'elle ne s'en sortirait pas. il fallait croire que pour le moment, le Très Haut semblait avec eux, malgré la trêve dominicale totalement oubliée à force d'avoir la tête dans la paperasse ou dans la boue mêlée à du sang. Certes, personne ne l'avait touché malgré une tentative mais elle n'avait touché personne non plus! Un peu rageant en soi de ne pouvoir faire plus en voyant certains de leurs alliés tomber à leurs côtés.

Chassant les pensées relatives à ce conflit qui prenait le pas sur sa vie familiale, même si le voyage fut chaotique pour cause de la vitesse usitée, la brune en avait profité pour passer du temps avec sa fille et surtout, surtout pour ne pas la lâcher quand elle semblait si bien se trouver dans son étreinte, un autre moyen d'amortir les chocs de la route et ainsi lier l'utile à l'agréable, il n'était pas dit que la coiffure serait impeccable à l'arrivée mais la remise en forme serait aisée.

Après un temps qui paru d'une longueur infinie, elles arrivèrent finalement aux abords de Chablis, en espérant que la cérémonie ne soit pas déjà terminée.
_________________

Harmonie.deirdre

La guerre continuait a se prolonger et faire de nombreux blessées quand à la fille de la duchesse , elle avait été mise en sécurité loin des conflits pour la propre sécurité de son sang. Harmonie était une fillette dans l'âge de la période de jeune fille qui se déroulait entre la septième année et la douzième. Une période ou l'éducation était important par l'apprentissage de l'enseignement de la lecture, l'écriture et les travaux d'aiguilles. Il y avait aussi l'instruction du latin, les sciences et un peu de médecine. Une vocation dans un seul but, le mariage et la maternité. La petite grandissait vite et se maintenait correctement malgré que sa petite bouille angélique se mettait en avant par un intérêt parfois déplacé.

Assise au coté de sa mère ou plutôt en face d'elle durant le trajet, son doux regard se balançait vers l'extérieur et sa mère en posant diverses questions et se faisant rappeler quelques consignes au passage. La cérémonie auxquelles elles étaient attendues n'était pas rien, un merveilleux mariage qui unissait deux êtres à vie ce dont dans quelques années, elle subirait. Le trajet avait particulièrement était mouvementée par la vitesse et les trous dans le chemin qui faisait agiter le coche dans tout les sens, un moment long et fatiguant mais très vite se terminant par leurs arrivées devant la battisse

« Nous y sommes, mère ! »

La porte venait à peine de s'ouvrir que la fillette se releva de la banquette pour sortir et mettre ses deux pieds enfin au sol. Ces yeux se posèrent fixement vers cette grande cathédrale impressionnante. Vêtue d'une belle robe mauve à la broderie jaune avec une couche arrondie de fourrure beigne le long de ses épaules. Ses cheveux étaient ramassés dans un espèce de chignon avec un gracieux bijoux sur le front pour remplir sa petite bouille en valeur. Un tissus recouvrait toute l'arrière de sa tête et son dos. La fillette restait plantée à observer le lieu tandis que sa mère faisait sa sortie.

________________________________

Melchiore

Montmorency était là aussi. Et il ne parvenait pas à ne pas faire tache. Il n’était pas bien apprêté pour un deuil. Il n’était pas bien apprêté pour rien. Il semblait avoir mis ses vêtements à l’envers, et ses cheveux étaient sales, et sa banane évaporée. Il avait deux yeux marqués par la petite insomnie, et une bouche qui n’en finissait pas de remuer en silence. On l’aurait dit prêt à lancer une incantation.

Campé derrière la singulière et intimiste rangée de spectateurs, il ne parvenait pas à s’asseoir, non plus. Il déambulait devant la banquette de bois sans s’y arrêter jamais plus de trente secondes. Comme pris de fièvre toujours, il piétinait la pierre froide de l’étude aristotélicienne où l’on allait commettre le mariage. Tous les cent pas, on l’entendait qui soupirait à pierre fendre.

Dans un très fort état de stress, Malicorne marmonnait sans clarté des choses entendues de lui seul. Peut-être parvint-on seulement à comprendre, malgré son fort accent angevin, que Lui était trop jeune pour cela, et Elle, trop vieille. Et que sous les yeux des treize maisons du zodiaque, il avait déjà été ravi. Et l’on n’aurait pas eu de mal à le prendre pour un parfait dément. Il portait sans la dissimuler son amulette spinoziste. Et par moments, la chaîne semblait lui peser si lourd, ou l’irriter si fort, qu’il se grattait le cou de façon mécanique et ardente, et plaquait alors ses yeux cernés sur la silhouette sage de Castelmaure.

Lorsqu’on débuta tout, littéralement, il couina.
_________________

Uterpendragon

Il était des plaisirs qui n'en étaient que meilleurs lorsqu'ils étaient un peu retardés. Incontinent notoire, c'était précisément ceux-là que le patriarche des von Frayner chérissait plus que tout au monde. En vérité, alors que le mariage n'attendait plus que lui pour s'officier, le vieillard roupillait allègrement dans la sacristie de la chapelle, depuis déjà une bonne paire d'heures. Sans doute, au beau milieu de ses rêves, connaissait-il quelque suprême extase de briser les princières bourses de son neveu, songeant que ce retard ferait un peu les dents du jeune et mégalomaniaque chef de famille. Car Aymé avait, à son âge très - trop ? - avancé, était passé maître dans l'art de troller allègrement les générations qui le suivaient. Sans doute était-ce là le seul avantage de se trouver en haut de l'arbre familial : on y peut, sans gêne, pisser sur les branches d'en-dessous.

Par chance, il s'était entouré de quelques frères grégoriens, formés par lui-même des années auparavant, et qui ne se lassaient pas de lui rappeler les préceptes qu'il leur avait appris. Ce fut l'un d'eux, coutumier de la chose, qui se chargea de réveiller le vieillard, qui lui répondit dans un grommellement, avant d'ouvrir grand ses yeux qui, de bleus qu'ils étaient, avaient viré au gris, sans pour autant que la lueur tout à la fois malicieuse et avisée qui les habitait ne disparaisse. On l'aida à se relever et à revêtir ses vêtements liturgiques, remarquables par leur superbe sobriété. En cela, indéniablement, le vieux chancelier se distinguait tant de sa famille que de ses confrères de la Curie. La mécanique, huilée par tant d'années de pratique, se mit alors en branle et le cortège qui encadrait le cardinal, sortant de la sacristie, traversa la nef pour venir s'arrêter derrière l'autel.

De là, bien que ne voyant plus guère, Aymé distingua déjà son neveu ainsi que sa future épouse. Fronçant les sourcils, il s'aperçut que l'assemblée était assez clairsemée, sans qu'il fût capable de reconnaître quiconque, sinon les deux promis. Tout était désormais en place - il n'était, fort heureusement, pas sujet aux descentes d'organes - la cérémonie allait pouvoir commencer. Ses bras se levèrent dans un grincement sinistre, tandis que sa voix s'élevait, ferme et solennelle :

Gloire en soit rendue au Tout-Puissant, Créateur du Ciel et de la Terre, Père miséricordieux de l'Humanité. Implorons ensemble, chers enfants, l'intercession des Saints et des Prophètes, pour qu'Il daigne considérer de Sa Bienveillance l'union que nous célébrons ce jour. Prions, mes Enfants.

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

Amen.

Une fois qu'il eut dit le dernier mot de la prière aristotélicienne, il se tint un moment silencieux. Puis, d'un imperceptible signe de tête, le vieillard fit comprendre à son secrétaire qu'il était temps d'apporter devant ses yeux fatigués les Saintes Ecritures, sans que cela soit véritablement utile : le Chancelier du Saint Office, gardien du Dogme et de la Doctrine, avait en mémoire la presque totalité du Livre des Vertus. Il fut un instant tenté de leur évoquer la fabuleuse histoire de Sainte Guilberte la Moche qui, en dépit d'une laideur repoussante, et à grand coup de vertu, avait connu un amour sincère, mais la dette qu'il avait envers la mère de Charlemagne, la Très Sainte Béatrice, l'en dissuada. Il lui adressa une prière silencieuse, avant de reprendre :

Le mariage constitue une expression exceptionnelle de l'Union spirituelle qui existe entre les fidèles de la Sainte Eglise. Voilà ce qu'en dit un jour Christos :

Citation:

Le cardinal referma alors le Livre, et resta silencieux quelques instants. Il avait face à lui le gratin de la noblesse : il ne leur ferait pas l'affront de commenter un texte aussi limpide. Lors, il poursuivit :

C'est ainsi dans une expression parfaite de l'Amitié aristotélicienne, dans le désintéressement le plus total... que les deux promis sont unis par les liens sacrés et indivisibles du Mariage. C'est ce même lien qui doit vous unir tous deux, chers Enfants, devant le Tout-Puissant et devant cette auguste assemblée.

Sur ces bonnes paroles, le vieillard cessa de parler, laissant à comprendre aux témoins qu'il leur fallait désormais s'avancer, et qu'on allait abréger le calvaire que semblaient vivre les deux promis. Alors qu'il tentait de deviner qui allait se lever pour se tenir auprès de Charlemagne et de Tempérance, un pli soucieux se creusa sur le visage du vieillard, ridé comme jamais : le prince n'avait pas le sens des convenances, et encore moins du Dogme, cela, le cardinal le savait fort bien. Il espérait toutefois, en lui-même, ne pas se trouver avec un excommunié ou quelque hérésiarque en guise de témoin. Il craignait soudain, tout arroseur qu'il était, de se retrouver arrosé.
_________________

Jenifael..luna

La jeune fille se leva, silencieuse, jusqu'à arrivée à hauteur. Elle avait récité la prière par habitude, du bout des lèvres, mais sans la conviction, qu'elle avait pu avoir par le passé. La médaille réformée était cacher avec un grand soin, sous sa cotte héraldique claire, sous sa chainse. L’œil d'olivine reste poser sur Tempérance en silence. Depuis son nouveau baptême, elle avait appris à faire illusion dans son ancienne foi, une foi, qu'elle avait pratiqué durant presque seize ans, avant de la quitter, pour se tourner vers quelque chose qui lui semblait plus simple, plus sain. C'est donc aux côtés de Tempérance, qu'elle était maintenant.

_________________

Richard.de.cetzes

Richard arriva quelque peu en retard au mariage de son suzerain et salua l'assemblée. Préoccupé par un emploi du temps considérable, il n'avait quasiment la moindre minute de repos pour lui. Toutefois apprêté pour l'occasion, il s'avança vers la petite foule, se faisant pour le moins discret.
_________________

Charlemagne_vf

L'Aiglon n'en pouvait plus que se termine son calvaire. C'était à peine s'il avait entonné le Credo, s'il avait écouté la lecture.
Il n'aspirait qu'à passer sa nuit de noces auprès de son Melchiore. N'ayant pas vu, et ne voyant point son aîné dans les parages, il fit un vif signe à Richard de se mettre tout à côté de lui.

Voilà, Éminence, nos témoins rassemblés. Allons.
_________________

Uterpendragon

Un sourire amusé tirailla les traits du vieillard lorsqu'il entendit l'impératif s'échapper de la bouche princière de son neveu. Et puisqu'on le pressait, lui que l'âge avait rendu lent, il se décida à enchaîner, s'adressant d'abord à Charlemagne :

Votre Altesse Royale, voulez-vous prendre Sa Grandeur pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre ? Une fois la réponse entendue, le vieux von Frayner se tourna vers Tempérance et parla :

Votre Grandeur, voulez-vous prendre Son Altesse Royale pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec... Elle, dans l'amour de chaque jour? Voulez-vous faire dépendre votre bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre ?

La jeune femme ayant acquiescé, l'officiant psalmodia, tout en bénissant d'un geste l'échange des alliances :

Je vous déclare maintenant unis par les liens sacrés du mariage. Ce que Dieu a uni, nul ne pourras le désunir.

Voilà, c'était fait. Laissant tout un chacun féliciter les mariés - lui-même s'étant contenté d'un bref signe de la tête, le duc de Ferrare se recula pour sceller le certificat, afin d'en laisser une copie à son neveu. Plus tard, il prierait pour la pérennité de sa lignée : sans doute les dévots se bercent-ils parfois de séduisantes illusions.
_________________

See the RP information

Collégiale St Martin de Chablis.

Charlemagne_vf

Citation:

Original

Citation:

_________________

Charlemagne_vf

Citation:

Donné le XII juin MCDLXII, par les notaires de S.A.R. le premier prince du sang.
Contresigné ce même jour par ceux de Madame la vicomtesse des Arzeliers.

_________________

Charlemagne_vf

Temperance

Jenifael..luna

_________________

Asdrubal1

Linoa

Harmonie.deirdre

« Nous y sommes, mère ! »

________________________________

Melchiore

Uterpendragon

Le mariage constitue une expression exceptionnelle de l'Union spirituelle qui existe entre les fidèles de la Sainte Eglise. Voilà ce qu'en dit un jour Christos :

Citation:

Jenifael..luna

_________________

Richard.de.cetzes

Charlemagne_vf

Uterpendragon

Support us

[RP] Collégiale St Martin de Chablis.