Umbra
[La nature ne connait ni le silence ni le bruit.]
Le soleil se lève et éclaire Nîmes déjà éveillée depuis quelques heures pour les plus matinaux. Bien que la clarté du ciel promette une belle journée, la fraicheur peine à se dissiper. Il est huit heures aux tintements des cloches de l'église et Umbra, sur le parvis de cette dernière, guette l'embouchure des rues adjacentes. Vêtue d'une chemisier ample terne et de braies bouffantes brunes. La Noiraude a aujourd'hui opté pour la simplicité vestimentaire. Ses bottes sont couvertes de poussière et sa besace semble vide. A son ceinturon, une bourse légèrement garnie et une dague à portée de main. Ses cheveux sont retenues en arrière par un bandeau et ses yeux restent aux aguets.
Les bras croisés sous son poitrail, elle attend le dernier coup marquant l'heure pour aviser de la mine à aborder. La mercenaire n'a aucune raison d'être excessivement de mauvaise humeur, elle semble même plutôt contente d'avoir délaissé son Loup repu au nid d'appoint mais tout est une question d'apparence. Pour parfaire son attitude nonchalante, elle frappe de la semelle les pavés, feignant l'impatience. Bientôt parmi les silhouettes inconnues se dessine une frimousse familière. La gueule cassée s'illumine ostensiblement alors que les lippes mauves lâchent en salutations:
J'ai failli attendre! Tu n'as pas été suivi, au moins?
Et sans même prêté oreille à la réponse, la Corneille plisse son sombre regard à l'affût de mouvement suspects. Ne décelant rien d'anormal, l'attention chute sur la petite taille pour la détailler.
Mouais...ça devrait faire l'affaire, ponctue son jugement intérieur.
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Le soleil se lève et éclaire Nîmes déjà éveillée depuis quelques heures pour les plus matinaux. Bien que la clarté du ciel promette une belle journée, la fraicheur peine à se dissiper. Il est huit heures aux tintements des cloches de l'église et Umbra, sur le parvis de cette dernière, guette l'embouchure des rues adjacentes. Vêtue d'une chemisier ample terne et de braies bouffantes brunes. La Noiraude a aujourd'hui opté pour la simplicité vestimentaire. Ses bottes sont couvertes de poussière et sa besace semble vide. A son ceinturon, une bourse légèrement garnie et une dague à portée de main. Ses cheveux sont retenues en arrière par un bandeau et ses yeux restent aux aguets.
Les bras croisés sous son poitrail, elle attend le dernier coup marquant l'heure pour aviser de la mine à aborder. La mercenaire n'a aucune raison d'être excessivement de mauvaise humeur, elle semble même plutôt contente d'avoir délaissé son Loup repu au nid d'appoint mais tout est une question d'apparence. Pour parfaire son attitude nonchalante, elle frappe de la semelle les pavés, feignant l'impatience. Bientôt parmi les silhouettes inconnues se dessine une frimousse familière. La gueule cassée s'illumine ostensiblement alors que les lippes mauves lâchent en salutations:
J'ai failli attendre! Tu n'as pas été suivi, au moins?
Et sans même prêté oreille à la réponse, la Corneille plisse son sombre regard à l'affût de mouvement suspects. Ne décelant rien d'anormal, l'attention chute sur la petite taille pour la détailler.
Mouais...ça devrait faire l'affaire, ponctue son jugement intérieur.
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