Jenifaelr
- Quest-ce que cest que ce style de bouffer des petits machins tout secs et trois gallons de flotte par jour ? [
] Si la jeunesse se met à croire à ces conneries, on se dirige tout droit vers une génération de dépressifs ! Le gras, cest la vie. Jean-Christophe Hembert, Kaamelott, Livre II, Corpore sano, écrit par Alexandre Astier.
[Limoge - Août 1464]
Des mois. C'était des mois, qui c'étaient écoulés, qui avaient filés entre ses doigts comme l'eau qui suit sont cours dans la rivière. Elle se rendait seulement compte maintenant du changement qui avait eu lieu. Depuis quand, avait-elle pour loisir, de se battre, par simple plaisir, de trouver sa joue, bleuie, noircie, d'un coup, le sourire aux lèvres, l'esprit victorieux et une chope pour toute récompense? Bientôt, elle aurait la lèvre coupée, lil entouré de noir, qu'elle en rirait aux éclats, dans quel monde, était-elle? Assise en silence, elle été à la table d'une taverne, une table rempli de mets, commandé par ses soins, mais également de certains, qu'elle avait fait venir de son tendre sud. Vin, fruits secs, charcuterie, pains, viandes, divers céréales bouillie, légumes croquants cuit dans de l'huile d'olive, elle faisait un festin de roi, un festin, qu'elle ne partageais pas. Sa chope remplie de bière trouva ses lèvres rosées pour la boire d'un trait, voilà une constante rassurante, sa descente n'avait elle, pas changer. La blonde aux mèches bouclés resta pensive un instant, une tranche de jambon sec, entre les doigts le menton appuyé sur le poignet, tranche de jambon qu'elle mangea sans la moindre pitié, s'appliquant à la mastiquer longuement pour ne pas s'étouffer à moitié. A quel moment, était-elle devenue ainsi? Depuis quand, avait-elle cesser, de porter ses magnifiques tenues élégantes, à quel moment, c'était-elle sentie mal à l'aise, dans celle-ci? Et depuis quand, avait-elle commencer à se soucier de la force des gens, à vouloir des rapports de force sans cesse, pour se mesurer à eux. La tenue portée, été d'une grande beauté, et pourtant, elle s'y sentais mal, très mal. Depuis quand avait-elle délaisser sa tresse épis de blé, pour laisser ses cheveux libre et quand avait-elle acquis cette silhouette, légèrement différente, moins arrondie et plus en muscle? Elle usait toujours d'huiles parfumés pour ses bains, mais quand avait-elle cesser celles pour rendre ses cheveux d'une beauté incomparable? Pourquoi avait-elle délaisser sa peau, qui avait perdu un peu de son délicat velouté? Elle sentais, par endroit, sa robe, mal ajustée, trop ample au niveau du ventre, qui c'était musclé, sa poitrine, avait dernièrement grossie à cause de sa grossesse, elle se sentais dans cette partie de la robe, trop étroite d'ailleurs. Elle se servit quelques légumes cuits dans l'huile, ainsi que des céréales ... quand avait-elle cesser de boire et grignoter à toutes heures, pour se contenter de repas plus frugales à des heures bien précise? Quand, cette vie c'était imposée à elle à la place de l'ancienne? Bouffer des petits machins tout secs et trois gallons de flotte par jour ... de quoi devenir dépressive, pourtant, l'Italienne c'était sentie libre, jusqu'à se souvenir. Jusqu'à se souvenir, de l'époque où sa liberté, était celle d'être ce qu'elle voulais, alors qu'elle ne parvenait maintenant plus qu'à être celle qui ressemblait lointainement à celle qu'elle été et à la belle Tatoué. Le poing se serra autour de la bouteille de vin, pour venir abreuver la jeune femme.
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