Neijin
Le bras est attrapé, le nez se retrousse et une mine de dégoût apparaît sur le visage de l'inconnue. La Pâle a déjà connue des réactions telles que celles-ci. La plus part du temps, elles viennent de celles qui jugent sans connaitre. Avant de devenir son ami, Niallan l'avait traité de sorcière. Il le faisait toujours, d'ailleurs, mais uniquement pour la taquiner. La Normande savait ce qu'elle valait, aussi ne réagit-elle pas a la réaction d'Eliothine.
Ce furent les mots qui se frayèrent un passage dans son esprit. "Qu'Aristote de pardonne tes pêchers..." Les yeux clairs croisèrent ceux d'Eliothine qui ne cessait de la dévisager. Pour une fois, son regard ne fuit pas celui des autres. Si le Clan a un effet bénéfique sur les personnes, c'est de leur permettre de s'imposer, d'apprendre à assumer qui ils sont. Ils s'améliorent, ils évoluent.
Et comme si Aristote avait entendu les mots balancés, la jeune femme se prend les pieds dans une racine avant de se vautrer sur le sol. Neijin sursaute et réalise qu'elle est libre. En temps normal elle se serait inquiétée de voir le sang sur la lame mais pour l'heure, elle ne voit qu'une occasion de faire pencher la balance. Elle se penche vivement pour sortir sa propre dague de sa botte et pose le pied sur la lame ensanglantée. Pour Jeni.
Elle ne sait pas non plus à qui appartient ce sang et s'en moque éperdument, elle n'a pas le temps de réfléchir à une éventuelle présence de douleur. Se redressant, elle profite de la déconcentration et se glisse dans le dos de celle qui la maintenait pour l'attraper fermement et lui glisser la dague contre la gorge.
Le coeur de la Normande bat rapidement, son sang chauffe dans ses veines. Elle ne réalise pas ce qu'elle est en train de faire, pourtant, elle le fait quand même. C'est la première fois qu'elle menace quelqu'un avec une lame.
Les azurs se posent rapidement sur chaque femme présente.
Alors elle espère. Elle prie pour que les Dames Blanches fassent appel a leur solidarité pour faire le bon choix.
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Ce furent les mots qui se frayèrent un passage dans son esprit. "Qu'Aristote de pardonne tes pêchers..." Les yeux clairs croisèrent ceux d'Eliothine qui ne cessait de la dévisager. Pour une fois, son regard ne fuit pas celui des autres. Si le Clan a un effet bénéfique sur les personnes, c'est de leur permettre de s'imposer, d'apprendre à assumer qui ils sont. Ils s'améliorent, ils évoluent.
Et comme si Aristote avait entendu les mots balancés, la jeune femme se prend les pieds dans une racine avant de se vautrer sur le sol. Neijin sursaute et réalise qu'elle est libre. En temps normal elle se serait inquiétée de voir le sang sur la lame mais pour l'heure, elle ne voit qu'une occasion de faire pencher la balance. Elle se penche vivement pour sortir sa propre dague de sa botte et pose le pied sur la lame ensanglantée. Pour Jeni.
Elle ne sait pas non plus à qui appartient ce sang et s'en moque éperdument, elle n'a pas le temps de réfléchir à une éventuelle présence de douleur. Se redressant, elle profite de la déconcentration et se glisse dans le dos de celle qui la maintenait pour l'attraper fermement et lui glisser la dague contre la gorge.
Le coeur de la Normande bat rapidement, son sang chauffe dans ses veines. Elle ne réalise pas ce qu'elle est en train de faire, pourtant, elle le fait quand même. C'est la première fois qu'elle menace quelqu'un avec une lame.
Les azurs se posent rapidement sur chaque femme présente.
- - Laissez-nous partir et je ne lui ferais aucun mal. Un geste de travers et vous le regretterez.
- - Je n'avais rien à me faire pardonner, contrairement à ce que tu penses. Crois-tu que Deos me pardonnera si ton sang coule de mes mains, maintenant ? Crois-tu qu'il leur pardonnera, elles, de t'avoir laissée mourir?
Convainc tes Blanches et je te laisse partir.
Alors elle espère. Elle prie pour que les Dames Blanches fassent appel a leur solidarité pour faire le bon choix.
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