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RP - Auberge "La plume et l'encrier"

Pomdunor
Après avoir commandé son dessert, Pom sombra dans une douce somnolence. Son ventre était tendu et la vie lui semblait douce. La taverne bien qu'animée n'était pas bruyante.

Voilà messire Pomdunor, une délicieuse tarte aux coings, je vous souhaite de vous régaler, désirez vous autre chose ?

La question de Nime le fit sortir de sa léthargie. Il contempla la part de gâteau que la jeune fille déposait sur la table. C'était appétissant.


Merci, damoiselle. Ce que je vois est à la hauteur de mes espérances. Je vais me régaler, nul doute possible. Je pense que je n'aurai besoin de rien d'autre ensuite.


Il amena à sa bouche un morceau de tarte...
Damegnime
Nime regarda un instant Pomdunor déguster sa tarte, Cori serait contente de voir le sourire qu'il ne pouvait s'empecher de faire à chaque bouchée

bien je retourne là bas, en cas de besoin vous savez maintenant


elle lui fit un énorme sourire et repartit tranquillement vers la cuisine en déambulant dans la salle, voir quels étaient les besoins..........
Lisandre
Lis fit un grand sourire quand Pluie la disait engagé dans sa belle auberge...
C'était vraiment un honneur pour elle..
Elle donna un oeil circulaire sur la grande auberge le sourire aux lèvres se disant que c'était une chance de travailler dans l'auberge la plus réputé de Montagis..
Ses yeux se posèrent à nouveau sur Pluie qui avait l'air embarassé..

"Bon ben alors faudra que tu m’appelles « patron ». Demain tu viendras à quatre heures du matin, il y a tout un pan du toit à réparer. Puis il faudra que tu commences à renouveler le plancher du grenier, il y a un marteau et des clous dans la remise. Tu y trouveras aussi une hache et une masse pour refendre les trente stères de bois rangées derrière la bâtisse. Ensuite il y aura les poulets à plumer, les poissons à vider, les lapins à tuer, et les cuisses à arracher aux grenouilles. D’accord, Lisounette ?"

Lis cligna des yeux sans dire un mot..
Elle était bloquée à l'intérieur d'elle même..
Non pas qu'elle ne pouvait pas faire tout ça mais...
Blurp... ça remonte là..
Lis déglutit difficilement et le regarda en souriant essayant de faire bonne figure.. Et quand elle s'apprêtait à répondre, Pluie éclata de rire

"Rhhoo ben non, je plaisante. Je viens d’inventer tout ça. Allez, termine ta soupe de potimarron, je vais aller chercher la suite."

Lisandre respira un grand bol d'air frais..
Quel blagueur ce Pluie

"Tu mériterai une bonne fessée Pluie pour m'avoir fait croire tout ça ! J'avoue que ça ma fait peur pendant quelques secondes mais si y'aurait fallu le faire je l'aurai fait quand même juste parce que je veux vous aider !
J'ai hâte de comencer à travailler avec vous tous ^^"


Elle finit son assiette et laissa Pluie la prendre pour lui emmener la suite..

"C'était délicieux ! J'ai hâte d'avoir la suite ^^"

Elle mit le lait de chèvre dans le biberon et prit Lucas dans ses bras pour le faire manger en entendant sa prochaine assiette avec impatience...

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Pluie

Le blondinet observe Lis occupée à terminer sa soupe avec un entrain et un appétit qui font plaisir à voir. Il attend qu’elle ait achevé son assiette et se remet à débiter ses habituelles fadaises.

Pour la fessée, il faudra demander à Cori si elle est d’accord. Mais je pense que ça l’amuserait beaucoup et qu’elle serait enchantée de t’aider ! Bon, je vais te chercher la suite, la tourte au canard. Du moins si Cori a attrapé le canard, sinon je t’apporterai du porcelet, les oreilles et la queue. D’accord, Lis ?

Il lui adresse un sourire complice. Travailler dans la bonne humeur, il aime ça, l’échalas.

Hop ! Le voici de retour quelques instants plus tard avec un immense plateau, protégeant ses doigts d’une serviette épaisse.

Voilà, Lisounette, la tourte au canard dans son habit de pâte feuilletée. Dans la farce, doudou met des raisins secs, des noix, un jaune d’œuf et un grand verre de Porto. Tu vas te régaler, mais fais attention, c’est très très chaud. Ah oui, je t’ai mis de côté les plumes du canard si tu veux faire un oreiller pour Lulu, d’accord ?

Un sourire en coin du blondinet, qui a trouvé en Lis une oreille patiente et attentive pour ses balivernes.

Bon appétit, ma belle. Si tu as besoin de quelque chose, appelle-moi, et Nimounette viendra.

Et Pluie se réfugie derrière son comptoir en rigolant tout seul de ses fines plaisanteries.

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Damegnime
Nime rejoint Pluie qui derrière son comptoir affiche une mine réjouit et espiègle, elle se demande encore à quoi il pense pour avoir une tête pareille et ce petit sourire en coin....

Vous m'avez l'air bien joyeux patron, serait ce la satisfaction de voir à quel point je donne tout... à quel point je fais un travail acharné... à quel point euh je suis efficace...

à court d'idée, elle prend un air exténué, s'accoude au comptoir et observe la salle, tout le monde à l'air bien joyeux, elle attend un peu posée là...

Elle sait bien que ce n'est pas fini.. il y a..........
LA VAISSELLE.....................
elle savoure ces derniers instants avant d'aller remonter ses manches et plonger ses bras dans l'eau pour le grand nettoyage.
Aurianne
Tolol et Aury dégustaient leur repas comme s'ils n'avaient rien mangé d'aussi bon de leur vie..Ils se regalaient et n'en laissaient pas une miette...même Adrien qui était difficile, engloutissait son assiette avec plaisir...Cori avait quand même accompagné le poisson de légumes et il avait tout dévoré à la surprise de sa mère.

Tu as vu ça mon coeur? Faudra que je demande à Cori sa recette... Il exagère quand même comme si à la maison je lui servais de la m...m'enfin...ils sont tous pareils ...chez les autres c'est toujours meilleurs!!

Elle regarda Tol se demandant si il allait la reprendre là dessus et avant qu'il n'ouvre la bouche elle dit:

Euh chéri....je cuisine bien n'est ce pas?


Puis enchaina pour ne pas entendre sa réponse qui pouvait être fâcheuse pour sa digestion.

Allez! Sers moi un coup j'ai soif! ...Mais dis donc..Je trouve que la bouteille se vide bien vite et pourtant je n'ai bu que deux verres. On commande une deuxième?

Aury fit un grand sourire à Tol...après tout, un jour c'est un jour, ils ne sortaient presque jamais,et il pouvait faire cet effort de payer une deuxieme..Mais surtout elle savait que son Tol ne lui refusait jamais rien...enfin presque jamais.

Tol ne protesta point et commanda une deuxieme bouteille que Nime amena prestement. Celle-ci ne mit pas longtemps à se vider

Je crois qu'on va avoir un peu de mal à travailler chez nous apres ce repas mon chéri...et qu'une petite sieste s'imposera. Pis on ne sera pas gêné par Adrien je crois bien qu'il ne va pas tarder à être dans les bras de Morphée

Aury regarda Adrien qui commençait à bailler en se frottant les yeux de ses doigts pleins de nourriture

On va peut etre demander le dessert, Adrien fatigue et j'ai repéré des cerises à l'eau de vie hmmm qui m'aideront à bien digerer...il y a de la tarte si ça te dis...pis pour faire descendre le tout , on va se prendre deux coupettes de Champagne pour fêter çà non? Mais au fait mon coeur....on fête quoi? Quelle est la raison de cette sortie?

D'un regard angélique accompagné d'un irresistible sourire elle le fixa droit dans les yeux

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~ Montargoise~ Maman du petit Adrien~Forgeron~Lieutenant de Montargis~
~Eperdument amoureuse de Tolol de Kerouac~Compagnon de vie,Compagnon de route~
Damegnime
Après avoir déposée la bouteille sur la table d'Aury et Totol
Nime revint vers Pluie

euhhh oui il est temsp de faire la vaisselle j'y vais, je te laisse finir la salle

elle entra dans la cuisine dans laquelle la belle Cori continuait de travailler

c'est le moment de la vaisselle patronne je m'y met

Elle retroussa ses manches et à coups d'huile de coude, dégraissa , lava , gratta , tatata et essuya

Voilà ça brille

Pigeogeo fit son apparition par la fenetre ouverte et vint se poser sur son épaule, porteur d'un message, elle lu et relu et sans défaillir regarda Cori

euh pardon je dois y aller, je crois que ça ira pour vous ce soir il reste peu de chose à finir, pardon Cori, euh embrasse tout le monde pour moi je dois y aller

elle bisouilla fort Cori la douce et sortit en courant par la cuisine puis disparu au bout de la ruelle
Pluie

Ses yeux clairs musardent de table en table, et il écoute d’une oreille distraite le brouhaha des conversations. Cette ouverture est un succès inespéré, et le blondinet tente de déchiffrer, sur chaque visage, le degré de satisfaction de chaque convive.

Il ne surprend que des rires et des sourires, et ne perçoit que des propos élogieux quant à la cuisine de sa doudou. Bah, sans fausse modestie, il en était sûr. Cori est talentueuse, et les assiettes vides en sont la preuve. Cette formule lui plait bien, mais où l’a t-il donc entendue ? A l’occasion d’un de ses voyages, sans doute, bien qu’il n’ait pas eu fréquemment l’opportunité de se régaler dans les auberges de France et de Navarre.

Nimounette s’en est allée aider Cori pour la vaisselle. Elle est vachement précieuse, leur amie. Elle est déjà indispensable pour la bonne marche de l’établissement, en plus d’être une compagne agréable. Un coup d’œil vers Lis, qui découpe avec application sa tourte au canard et ingurgite des morceaux aussi épais qu’un jambon de Bayonne.

Les repas semblent se terminer. Pomdunor en est au dessert, Aury et Tolol se sont montrés sans pitié pour leurs pigeons, pourtant aussi dodus que le pigeogeo de Nime. Gers et Jeyk sont plutôt discrets après leur arrivée assez mouvementée. Pluie circule lentement entre les tables, souriant à droite, plaisantant à gauche, se demandant soudain si Cori et Nime ont bien tout noté afin de réaliser les additions.

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Pomdunor
Ca y était, la tarte avait disparu dans les entrailles de Pom, nulle miette ne restait dans l'assiette. C'était la fin, il n'avait plus faim.

Le silence se faisait plus grand encore chez les convives, tous étaient affairés à jouer des couverts qui tintaient en musique dans la salle.

Pom se dit que le moment le plus pénible arrivait, il se doutait qu'il n'y aurait pas de bonne surprise si les bretons suivaient leurs proverbes : Bezañ paour n'eo ket pec'hed gwell eo koulskoude tec'hed (1). Et Pluie était breton !

Pom regarda autour de lui et vit le patron s'éloigner. Levant un peu la voix, il dit :

L'addition siouplait !

Il entendit ces mots résonner dans la salle.





(1) Être pauvre n'est pas un péché mieux vaut cependant l'éviter
Lisandre
Lisandre dégustait sa tourte en se léchant les babines..essayant toutefois de rester discrète..
Son plat était une splendeur et elle se régalait avalant sans vraiment réfléchir et sans regarder se qui se passait autour...
Elle était dans sa bulle avec son plat sentant l'odeur envahir ses narines et le gout envahir ses papilles..
Finissant son assiette sans en laisser une miette, elle le va enfin les yeux revenant à la réalité..

"Hmmmmm c'est trop bon bien trop bon.. j'en veux encoooore" dit-elle intérieurement

Elle chercha dans la salle, son amie Nime..
Et quand elle la trouva enfin, elle avait passé le pas de la porte en toute hate..
Mais que se passait-il...?
Elle regarde Pluie et lui fit signe de venir

"C'était délicieux, mes compliments au chef ! J'ai hâte d'avoir la suite !
Dis moi... Nime est partie vite non ?"

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Pluie

Premier arrivé, premier servi, mais aussi premier à recevoir la facture.

J’arrive de suite, messire Pomdunor … lance l’échalas en se précipitant vers les cuisines. Bah ouais, pour l’addition, il a besoin de sa doudou, le blondinet. Elle est la tête et lui les jambes, c’est pas nouveau …

Cori et Pluie réfléchissent rapidement. Ils ont tellement couru ces derniers jours qu’ils n’ont pas eu le temps de fixer les prix avec précision. Par ailleurs, ce messire Pom ne donne pas l’apparence de rouler sur l’or, et ils ne vont pas effrayer la clientèle avec des tarifs prohibitifs. Ce n’est pas leur intérêt. Bon, compte tenu des prix appliqués dans les tavernes des environs, les blondinets se mettent d’accord pour une addition de quinze écus pour la nourriture, avec un supplément de cinq écus pour le pichet de rouge.

Hop, Pluie revient en trombe près de messire Pom, lui tend la note ainsi qu’un parchemin vierge.

Voilà, messire, ça vous fera vingt écus, puisque l’apéritif est offert par la maison. La petite feuille que voici est destinée à nous donner votre appréciation sur l’accueil et sur la qualité des plats, du moins si vous le désirez. Vous pouvez également y ajouter une remarque ou une pensée originale. Ca nous fera plaisir. Si vous désirez réfléchir un peu, vous pouvez vous installer dans un fauteuil, ou bien vous n’aurez qu’à glisser ce parchemin sous la porte lorsque vous passerez dans le quartier. Ce n’est pas urgent.

Tandis qu’il attend la somme, Pluie est interpellé par Lis qui se pourlèche les babines. Il recule d’un pas, l’écoute, puis chuchote.

Oui ma belle, je t’apporte la tarte aux coings illico. Je pensais en fait que Nime était près de Cori à la cuisine, bien que je ne l’ai pas revu depuis quelques minutes, c’est vrai. Si tu veux, tu peux aller voir jusque là, je surveillerai Lulu. Ou bien tu le prends avec toi, mais ne le laisse pas tomber dans une casserole, hein, sinon on risque de le servir aux prochains clients …

Souriant de sa répartie, l’échalas se tourne à nouveau vers messire Pomdunor.

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Pomdunor
Ça y est, ça n'a pas trainé. Aussitôt demandé, aussitôt servi. Une belle feuille avec des gribouillis dessus. Heureusement, Pluie annonce le résultat : 20 écus. Bin oui, c'est pas tous les jours qu'il viendra ici mais bon, c'est pas excessif. S'attendait à pire ! Il se souvient de marchands de galettes qui avaient plus de facilités à gonfler la note qu'à remplir l'assiette. Ici au moins c'était bon et copieux. La cuisinière était une cheffe.

Oh, la jolie page blanche, messire Pluie.


Il se disait que ça lui ferait un beau brouillon pour apprendre à écrire mais que ça risquerait de peiner le maitre des lieux. Il s'avisa d'un bout de fusain posé à proximité. Qui donc l'avait mis là ? Peu importe, il allait lui servir.

Pendant que Pluie s'entretenait avec Lisandre, il commença à écrire sur la page. Quelques traits vite ajustés, le résultat était là. Juste à temps ! Pluie regardait à nouveau Pom.

Excusez-moi, messire, je préfère un dessin aux mots. V'la un petit croquis, réalisé vite fait sur le feu, qui j'espère vous plaira.

Il lui tendit la feuille.



Prenez aussi votre du et n'oubliez pas de féliciter le petit personnel, aimable et disponible. Je vais devoir me rentrer dans ma maison pour bien me reposer, demain je pars à Orléans et ne reviendrai pas de sitôt.

Il se leva et posa les vingts écus sur la table. Se dirigeant vers la porte, il se retourna et dit :

Vous inquiétez pas, dès que j'aurais gagné quelques sous, appris quelques connaissances et dansé, chanté, bu et mangé en charmantes compagnies, je reviendrais banqueter à l'Auberge "La plume et l'encrier".

A la revoyure, messieurs dames.
Pluie

Bon voyage, alors, messire Pomdunor. Soyez prudent sur les routes et revenez-nous vite ! Bah, Orléans ce n’est pas le bout du monde, et notre valeureuse armée patrouille sur les chemins de campagne …

Pluie empoche les écus, et les caresse du bout des doigts en souriant. Mouais. Tout ça c’est parfait, mais il ne peut s’empêcher d’envier le brave homme. Un voyage … L’appel de la route est toujours présent, toujours tenace. L’idée mûrit lentement dans sa caboche depuis quelques semaines déjà. Il attend d’ailleurs avec impatience des nouvelles d’une amie de longue date, qui envisage de rejoindre définitivement Montargis, et qui leur a suggéré d’aller la chercher dans le sud. Si ce projet se réalise, sa doudou et lui proposeront à Nime et à Lis de s’occuper de l’auberge durant quelques semaines, ou bien ils fermeront l’établissement, tout simplement.

Un coup d’œil sur le joli dessin, qu’il va précieusement afficher au mur, derrière le comptoir, après y avoir ajouté le nom de l’auteur, d’une écriture malhabile.

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Aurianne
Son regard insistait mais Tol avait l'air d'être complètement ailleurs. Aury agita une main devant pour le faire revenir à lui.

-Eeehhh oohhh!!!!! Tu m'as entendu mon coeur? Tu te reveilles???!!!!

Tol sursauta et la regarda en souriant niaisement.

-Ah bah ça fait plaisir!!!! J'ai parlé dans le vide quoi!!!!Euhh tu as entendu ma question au moins???
Allez il serait préferable que nous rentrions, il se fait tard , Adrien s'endort et les gens commencent à partir, quasiment il ne reste plus que nous.
Demandons l'addition et laissons ces braves gens se reposer.



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~ Montargoise~ Maman du petit Adrien~Forgeron~Lieutenant de Montargis~
~Eperdument amoureuse de Tolol de Kerouac~Compagnon de vie,Compagnon de route~
Tolol
Tolol tombait de sa chaise. L'indigestion le guettait. Il avait pris de l'avance sur sa future nuit et s'etait endormi sur la table comme le duché sur son économie...
Le réveil brutal que lui avait infligé Aury l'avait mis dans une colere noire.


Qu'est ce qui se passe ? Les bretons reviennent ? Tous aux postes de gardeeeeeeeee


Il se leva, sorti son épée de son fourreau avant de se raviser. Le court sommeil lui avait donné une force incommensurable à moins que ca soit le pouvoir des breuvages de Pluie.
Il remerciait son hote et accouru faire une bise chaleureuse à sa cuisiniere préférée. Depuis leur voyage, le couple avait suivi une trajectoire identique. La découverte du royaume, le retour au bercail, puis une certaine lassitude des événements orléanais.
Il avait un attachement sans nom pour la blonde et son chevalier servant. Leur gentillesse était marquée à vie dans sa cervelle de passereau.

Il revint s'assoir près de sa douce en lui souriant :

Mon ange je suis à toi, tu peux aller coucher tes deux hommes...
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Amour, Ami et Amant de son Aury, Père comblé du petit Adrien
Lieutenant et CAC de Montargis...
A l'esprit aujourd'hui
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