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RP - Auberge "La plume et l'encrier"

Aurianne
Aury bondit de sa chaise quand Tol se leva brutalement. Elle ne s'attendait pas à telle réaction et le suivit du regard jusqu'à complète disparition dans les cuisines.
Elle sourit à Pluie qui regardait Tol amusé


-Il me surprend parfois Pluie je crois qu'il ne supporte plus les mélanges... enfin bon je fais avec maintenant..en tout cas on s'est régalé mon cher Pluie tout était parfait!!! Faudra féliciter la cuisinière!!!
Pour l'addition tu la files à Tol quand il réapparaitra en espérant qu'il ne s'y endorme pas!


Tolol ressortit d'un pas décidé et revint la rejoindre.

Mon ange je suis à toi, tu peux aller coucher tes deux hommes...

-Allez zou!!!!Allons y!!! Mais avant faut que tu règles mon coeur!!! Tiens voilà Pluie qui arrive avec l'addition.

Il sortit de sa bourse quelques écus mais comme d'habitude Aury était là pour compléter à croire qu'il le faisait expres.

_________________________

Montargoise~ Maman du petit Adrien~Forgeron~Lieutenant de Montargis~
~Eperdument amoureuse de Tolol de Kerouac~Compagnon de vie,Compagnon de route~
Corisande
Cori avait soigneusement fait la note des clients de l’auberge, elles les avaient accrochées chacune a son clou respectif planté dans le mur.
Le service tirait à sa fin, et au vu de ce qu’il restait dans les plats, les convives devaient être satisfaits.

Le foulard sur la tête , les manches retroussées elle s’apprêtait à faire la vaisselle, les deux baquets d’eau étaient remplis.

Soudain, un grand bruit de gamelles tombées sur le sol, elle se retourne pour voir Tolol, qui avait renversé ,en ouvrant la porte de la cuisine, une déserte ou les casseroles de cuivre attendaient d’être récurées.

Un large sourire sur la face, l’œil pétillant et la mèche en bataille son vieil ami se précipite vers elle, la soulève du sol et claque deux grosses bises sur ses joues.
Elle éclate de rire.

Ben mon Tolol t’as pas un peu forcé sur la bouteille ? Heureusement qu’Aury est avec toi sinon tu retrouverais pas le chemin de ta maison !
Elle pose avec tendresse ,une main sur l’épaule du nouveau Lieutenant, Tu sais que nous allons partir ? Mon Pluie a besoin de bouger, la sédentarité au village n’est pas faite pour lui, et je dois dire que j’ai aussi envie de voir du pays.

Vous me manquerez tous les trois , furtivement elle essuie une larme qui roule sur sa joue, un pâle sourire sur les lèvres Rhôoo ben on est pas mort ? on reviendra et d’ici là Il y aura bien deux ou trois petits frères qui tiendront compagnie a Adrien !!
Embrasse bien fort Aury pour moi !


Cori raccompagne Tolol jusqu'à la porte , par l’entrebaillement elle le voit se diriger vers la table ou la belle Aury l’attend, le petit Adrien s’est endormi la tête posée sur la table.Le jeune couple à l’air heureux, détendu et tellement soudé.

Elle les aimait vraiment.

Elle referme la porte et s'adosse a celle- ci en souriant.

Allez ma fille, le travail t'attend!






_________________
Azhanna
Azhanna a disparu il y a de nombreux mois, comme ça, sans prévenir âme qui vive. Qui l'a remarqué, personne, enfin, selon les pigeons... Un mal foudroyant l'a emportée et l'a clouée au lit pendant des mois, les nonnes se sont occupées d'elle tant bien que mal, il y a eu des hauts et des bas, mais elle a résisté. Elle est restée un peu en convalescence, mais dès qu'elle a pu tenir sur ses jambes, elle a voulu sortir.
Elle a perdu beaucoup de poids, ses joues sont creusées et elle a perdu la majeure partie de ses muscles. Elle se déplace lentement et perd vite son souffle, mais dès sa sortie du couvent, elle se dirige vers le seul endroit qu'elle connait en ce lieu, la taverne de ses amis.
Elle s'arrêta de nombreuses fois, essayer de se rappeler le chemin exact, mais après deux bonnes heures, elle trouve finalement le lieu tant cherché. Elle espère que ses amis, non seulement la reconnaitront mais auront une chambre pour elle. Elle se déplace, certes, mais elle est encore très faible.

Arrivée à l'auberge, elle voit qu'elle est encore bien entretenue de l'extérieur, elle espère que ce sont toujours les mêmes propriétaires. Elle entre discrètement dans l'auberge, et va s'assoir tranquillement sur une chaise proche de la porte. Elle ne fait aucun signe ni bruit pour faire part de sa présence, elle veut voir si on la reconnaît, ce sera son premier test de retour à la vie. Bien sûr, sa chevelure rousse risque de la trahir, elle a donc mis un fichu sur sa tête pour ne pas faciliter la tâche de ses amis.

Elle se rappelle encore de sa première venue à l'auberge, juste avant sa maladie, le lieu et l'ambiance étaient identiques aujourd'hui, convivial et chaleureux, juste comme ses propriétaires. Elle en est sûre, c'est forcément Pluie et Cori qui tiennent encore cette auberge, aucun doute !
Elle attend donc tranquillement en regardant vers l'extérieur, la nature lui a tant manqué pendant ces longs mois entre 4 murs. Elle ne voit pas le temps passer, elle observe les oiseaux et les feuilles qui prennent leurs couleurs automnales juste avant de rejoindre le sol pour permettre à l'hiver de recouvrir leurs arbres de son manteau blanc.

_________________
Pluie

Voilà … Les derniers clients et amis quittent l’auberge alors que la nuit déroule son épais manteau de ténèbres au-dessus de leurs têtes. Pluie les accompagne dans l’allée, avec un petit serrement au cœur. Un goût indéfinissable dans la bouche, qui ne doit rien à l’hypocras ni au petit rosé gouleyant.

Tolol a le mollet hésitant, mais Aury lui prête une épaule secourable. Leur demeure n’est pas très éloignée, ils arriveront à bon port sans encombres … si Tol ne s’effondre pas dans la rivière. A la barrière, le blondinet les salue, puis il les regarde s’éloigner dans la ruelle tranquille, bras-dessus, bras-dessous.

Bon, une dernière formalité à accomplir avant le départ, fixé au lendemain après-midi. Pluie trottine jusqu’à la remise, y récupère un épais parchemin pour y gribouiller quelques mots. Mouais, ce n’est pas sa spécialité, l’écriture, mais il s’applique à calligraphier lentement, d’une main d’abord hésitante, qui s’affermit cependant à chaque lettre. Bien. Son petit texte ne marquera pas l’histoire de la littérature française, c’est sûr, mais on fait ce qu’on peut, on n’est pas des bœufs. Bien bien bien. Il recule d’un pas, relit tout haut, satisfait du résultat. Euh … il n’a mis qu’un « m » à indéterminée, c’est assez ? Tant pis.





Voilà voilà, une page se tourne. Au revoir ? Adieu ? Dieu seul le sait.

D’un geste décidé il accroche le parchemin à la barrière de fer forgé, de façon à ce qu’il soit protégé du vent et de la pluie. Aaah, il n’en revient pas lui-même d’être si futé.

Il baille bruyamment, puis reprend l’allée menant à la bâtisse où sa doudou doit se débattre avec la vaisselle. Il va lui donner un petit coup de main, et puis … direction le plumard. Demain matin il faudra tout préparer pour le grand départ. Pluie rigole tout seul en poussant la porte, persuadé que Cori va vouloir emporter, en plus de douze valises et des quatre chiens, son mouton préféré ainsi que le chat de Gattomika que leur amie leur a laissé en partant sur les routes avec Virus. Comme c’est déjà loin tout ça. Par bonheur, le blondinet a réparé l’antique roulotte, achetée autrefois pour une bouchée de pain. Elle pourra accueillir toute la ménagerie, et leur servira d’abri lorsque la nuit les surprendra loin d’un village.

Mouais, tout ça aura une odeur particulière, mais on fera avec.

Hop, deux pas dans la salle en sifflotant gaiement … puis l’échalas sursaute. Oups ! Cette silhouette fine, patientant en silence dans la pénombre, mais c’est … c’est …

Ananas !!

Pluie se précipite vers son amie, sa complice de lointains vagabondages pas toujours très … euh … légaux, et il l’enlace joyeusement en lui retirant son fichu.

Poil-de-carotte … Ca c’est une surprise ! Cori me parlait encore de toi, pas plus tard qu’hier ! D’ailleurs on pense à toi à chaque fois qu’on épluche des carottes. On se demandait vraiment où tu étais passée, vilaine cachottière ! Allez, montre-moi si tu as changé …

Il lâche la taille d’Azhanna, tout en hurlant d’une voix puissante.

Cori, ma doudou, viens vite, on a du monde …

Un clin d’œil vers Ananas.

Bah non, t’as pas changé, t’as toujours les mêmes yeux de canaille ! Tu as juste perdu quelques kilos, non ?

Il se tourne à nouveau vers la porte de la cuisine, que Cori n’a pas encore franchie. Nouvel hurlement qui ferait pâlir d’envie les marchands ambulants les plus forts en gueule, ceux qui braillent comme des ânes pour vous vendre un marteau et des clous.

Apporte vite une assiette de porcelet, mon trésor, il y a quelqu’un ici qui semble mourir de faim !

Le blondinet tire une chaise, qui racle le carrelage dans un grincement insupportable, puis il s’assied face à Ananas.

On part en voyage demain, on te prend avec nous ! En attendant, raconte, et n’oublie rien. On veut tout savoir! T’étais où durant tout ce temps ?


_________________
Azhanna
Azhanna entend quelqu'un entrer dans l'auberge, un petit sifflement lui fait apparaître un rictus sur ses lèvres blafardes, aucun doute, il s'agit de son ami Pluie.

Un cri vient rompre le silence et fait presque sursauter la rouquine :

Citation:
Ananas !!


Azhanna se laisse faire lorsque son ami l'enlace et lui retire son fichu, elle lui répond par un sourire et une étreinte amicale.

Citation:
Poil-de-carotte … Ca c’est une surprise ! Cori me parlait encore de toi, pas plus tard qu’hier ! D’ailleurs on pense à toi à chaque fois qu’on épluche des carottes. On se demandait vraiment où tu étais passée, vilaine cachottière ! Allez, montre-moi si tu as changé …


Azhanna n'arrive pas à en placer une, il n'a vraiment pas changé ce Pluie ! Toujours aussi vif ! Mais c'est avec plaisir qu'elle le laisse l'observer et elle se lève doucement pour faire un tour sur elle-même :

Et v'là !

Si elle en avait la force, elle ferait un petit saut de biche, mais là, elle est encore fatiguée.
A peine le temps de finir son tour sur elle-même que ses oreilles se font agresser par l'organe vocal de Pluie !

Citation:
Cori, ma doudou, viens vite, on a du monde …


Eh bien ! Si elle t'entend pas avec ça, c'est qu'elle a pris le parti de ne plus t'écouter ! Héhé !

Citation:
On part en voyage demain, on te prend avec nous ! En attendant, raconte, et n’oublie rien. On veut tout savoir! T’étais où durant tout ce temps ?


En attendant Cori qui ne tardera pas à apporter la tambouille, Azhanna commence à raconter son absence de ces 6 derniers mois.

Bah, comme tu peux le voir, j'suis toujours la même en un peu différente ^^. La dernière fois que l'on s'est vu, je commençais à être mal, j'avais déjà perdu quelques forces et j'avais de plus en plus de difficultés à respirer. J'avais mis ça sur le compte de mon voyage hivernal et des courants d'air que j'avais pu prendre lors de mes nuits à la belle étoile. Mais le soir de nos retrouvailles, en voulant rejoindre le centre du village, je me suis un peu égarée et je me suis effondrée sur la route.
Tout ce que je sais, et d'après ce que j'ai appris par la suite, une personne m'a ramassée sur le chemin et voyant mon état a jugé bon de m'emmener aux dispensaires des bonnes soeurs du coin. J'avais une fièvre à faire trépasser un étalon à ce qu'on m'a dit ! Je suis restée endormie pendant plusieurs semaines, entrecoupées par des périodes de réveil en pleins délires.
J'ai dû r'cevoir l'extrême onction assez de fois pour mes dix prochaines vies !


Azhanna rit légèrement à cette pensée puis reprend son discours.

J'sais pas trop ce que j'ai eu, ce qui est sûr c'est que j'ai au moins eu une pneumonie. Les soeurs étaient tellement sûres de ma fin, qu'en plus de l'extrême onction, elles avaient déjà pris mes mesures et fait préparer mon petit lopin de terre pour mon repos éternel ! Héhé !
Enfin voilà ! Cela fait quelques semaines que mon état s'améliore et j'en pouvais plus d'être enfermée dans ce maudit mouroir ! J'ai demandé la direction de Montargis, et un commerçant ambulant a bien voulu m'y déposer en passant. Ensuite, je me suis renseignée auprès d'un villageois pour qu'il m'indique cette auberge, et c'est comme ça que je me suis retrouvée de nouveau chez vous^^. Les bonnes soeurs ont fait des dizaines de signe de croix à mon départ, je ne sais pas si c'est parce qu'elle me prenne pour un diable ou pour un ange^^. Mais je ne leur en veux pas, elles ne pouvaient pas savoir de quel bois je suis faite ! Une Azhanna ne trépasse pas si facilement, surtout d'une maladie !

Pour vot' voyage, j'suis d'accord ! Montargis n'a pas été le havre de paix escompté ou alors d'une drôle de manière ! Par contre, j'suis pas totalement remise, la marche est pas évidente... Vous auriez un canasson ou une chariotte pour me transporter !
C'est à quelle heure le départ ?!

_________________































Pluie

Eh oui, assez curieusement, le blondinet réussit à se taire durant quelques minutes, le temps pour Azhanna de conter ses aventures. Mille questions lui brûlent les lèvres, mais il les posera plus tard, ils auront tout le temps de discuter du passé et de leurs projets d'avenir. Cori est apparue, les bras chargés de victuailles, et notamment d’une assiette de porcelet qui suffirait à rassasier douze paysans après une journée de récolte dans les champs.

Doudou a décidé également de ne pas interrompre leur amie, et ils écoutent donc tout le récit, désolés d’apprendre qu’Ananas a traversé des moments particulièrement pénibles, mais aussi soulagés de constater qu’elle se porte mieux, malgré ses joues creuses et ses vêtements un peu trop larges. Ils sourient lorsque Poil-de-Carotte leur rappelle qu’elle a la peau dure. Ils ne l’ignoraient pas, non, Azhanna est une battante, ils ont vécu ensemble des périodes troubles et agitées, des odyssées périlleuses, mais leur amitié et leur complicité leur ont permis de surmonter tous les obstacles.

Ananas les interroge alors sur leur voyage, et l’échalas explique tout en détails, pendant que les deux amies se réjouissent encore de leurs retrouvailles.

Voilà. Tout d’abord tu ne t’inquiètes pas, hein, Poil-de-Carotte, cette fois-ci pas question de s’esquinter le bas du dos sur une selle de cheval pendant des journées entières. Ton ami Pluie, le roi du bricolage, a enfin trouvé le temps de retaper sa vieille roulotte. On va te préparer un petit coin confortable, tu m’en diras des nouvelles! Tu vas être comme un coq en pâte avec nous.

Nous partirons donc demain, après avoir attelé les chevaux et rempli notre charrette des excellents plats que doudou a préparé pour la route. En attendant, termine ton porcelet, et après on te montrera ta chambre.


Le blondinet s’étire et fait craquer les articulations de ses doigts.

Sapristi, j’ai déjà hâte d’être demain et de prendre la direction de Conflans. J’ai obtenu un laisser-passer pour la Champagne auprès de dame Maltéa, pour toutes les personnes qui m’accompagneront. Nous n’aurons donc aucun problème aux frontières du duché. Ils sont vraiment bien organisés en Champagne, en ce qui concerne les laisser-passer, beaucoup d’autres régions devraient suivre leur exemple.

Un sourire … Souvenirs, souvenirs …

Allez, au plumard maintenant les filles, vous avez assez radoté pour ce soir. Une longue route nous attend demain.

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Azhanna
Azhanna a un sourire ravi en voyant Cori arriver les bras chargés de victuailles, et ne se fait pas attendre pour en profiter.
Elle a tellement de chose à dire qu'elle ne s'arrête même pas de parler en prenant ses bouchées de nourriture, heureusement, elle pense à mettre sa main devant la bouche pour ne pas maquiller ses deux amis.

Une fois ses péripéties racontées, Pluie prend le relais et explique le projet de voyage, Azhanna en profite pour continuer de manger et faire des commentaires à Cori sur ses derniers mois de survie.

Ô ! Ta roulotte roule ?! Ça, j'aurais jamais espéré un luxe pareil !
La champagne, c'est génial, j'ai jamais visité^^.


Après des discussions animés et entrecoupées d'éclats de rire, et après être rassasié, les trois compères se dirigent vers leur chambre. Les amis ont mis les petits plats dans les grands, la chambre qu'ils lui laissent pour la nuit est grandiose ! Bien sûr, il est difficile de faire pire qu'un hospice ou qu'une grotte, mais quand même, elle n'espérait pas tant ! A peine elle se glisse sous les draps que le sommeil vient la prendre.
Elle rêve déjà de nouveaux horizons et de voyages fantastiques comme à la belle époque !

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Alixane
De passage à Montargis, Alic avait décidé de s'attarder un peu.
A chaque fois, pressée par le temps à l'aller comme au retour, elle devait se contenter de courtes visites qui donnaient au sens de voyage une couleur un peu affadie.

Cette fois encore, elle était supposée ne pas faire étape, puis les évènements, ou une de ses lubies -allez savoir!- avaient fait qu'elle avait décidé de se poser, pour une fois, profiter autrement qu'à la belle étoile des plaisirs nocturnes.
L'escorté trouverait autre charrette, ou pas, mais elle ne se faisait pas de bile quant à sa capacité à passer son temps de solitaire le long de son chemin.

Lui restait à dénicher son blond au milieu de la forêt où peut-être il avait trouvé de quoi pallier sa privation de pêcheur, ainsi qu'un endroit où séjourner.
L'arrivée bruissante d'un pigeon l'avait un instant distraite.
Le nez plissé à la lecture de la missive, elle avait fini par lever les yeux au ciel en se demandant quelle était cette épidémie qui sévissait à Blois.
Il devait y avoir une prime au mariage, ou un truc comme ça...

Puis c'était Oz qui avait fondu droit sur son épaule, porteur de nouvelles réjouissantes de Nanou.
Les parchemins soigneusement remisés dans sa besace, Alix avait fini par trouver Solzein endormi au pied d'un chêne.
Amusée, elle l'avait contemplé un moment avant de l'éveiller tout en douceur.

Au creux de son oreille, elle avait murmuré
"Héhé, on se réveille, bel endormi...Va falloir trouver une auberge, on va rester un peu..."

C'est avec sa bonne grâce habituelle qu'il avait consenti à l'accompagner dans sa recherche tandis qu'ils se racontaient leurs découvertes respectives.
Soudain au détour d'un virage, alors qu'ils approchaient du village, une enseigne accrocha son regard.


Héééé, regarde!! J'l'avais pas vue en passant dans l'autre sens, mais ça m'a tout l'air de ressembler à ce qu'il nous faut, non?


Pressant le pas, le jeune homme tout sourire tiré par la manche, elle s'approche de la bâtisse pour en trouver l'entrée.
Une affiche sur la porte retient son attention ; allez hop un peu de lecture en plus!
Sa gaieté fond à mesure de la découverte des quelques lignes qui composent le billet, et c'est ronchonnante qu'elle se tourne vers le témoin de son humeur.


Rhhhooo ben flûte alors!!
V'là qu'c'est fermé!
Pfffiouuuu!!
Dommage, l'endroit a l'air plaisant, ralala plus qu'à trouver autre chose.
Et si on ne trouve pas, qu'est ce qu'on fait, hein??


Alix se retient de trépigner de frustration. Rien ne va jamais comme elle voudrait, décidément!
Si ça continuait ainsi, ils plieraient bagages pour un ailleurs programmé ou pas sans autre forme de procès.
Solzein la regardait visiblement amusé.
Il connaissait son côté grognon et elle était sûre qu'il lui était indifférent de dormir même sur la meule de foin de quelconque étable.
M'enfin zut, elle voulait le gâter un peu, et paf, raté!

Elle le gratifie de sa moue la plus significative, celle qui voulait dire "Oui oui je sais qu'tu t'moques de ma p'tite crise existentielle" avant de lui demander en désespoir de cause :


Bon, ben alors on fait quoi?
On cherche autre chose, ou on bouge?


A coup sûr, il répondrait qu'ils feraient comme elle voudrait mais elle ne pouvait s'empêcher de le questionner.
Après tout, il parait que ça se fait, entre gens de bonne compagnie...

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Guendoloena



La maison où Guendoloena se rendait, se trouve assez éloignée de la sienne, sans y avoir jamais été, elle la reconnait sans problèmes. Corisande et Pluie l’avaient invitée et indiqué le chemin avec force détails. Le temps manquant, Guend reportait toujours sa visite, prise entre ses voyages, ses gardes en défense et ses obligations de cérémonies par ci par là, les journées n’avaient plus assez d’heures.
Ils ont dû se couvrir de dettes pour acheter cette maison, les pauvres! Il est vrai qu'ils travaillent dur tous les deux…
Elle s’approcha de la demeure accueillante en pierres rondes, sans être particulièrement riches, ses amis avaient retapé une belle bâtisse, l’espace ne semble pas manquer, sa haute toiture est percée de belles lucarnes donnant sans doute dans les chambres. De l’extérieur les pièces ont l’air vaste.
Un parchemin accroché à la grille attire son attention, elle reconnait l’écriture de Pluie

Ahhhhhhh !!! Ils sont partis !
Dépitée, elle reprit la direction du village

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Damegnime
Nime avançait gaiement dans les ruelles avec sa brouette chargée d'un tonneau du meilleur vin. Tonneau emprunté dans la réserve de Gus... Posé sur le tonneau le dernier saucisson de pays qu'elle avait trouvé séchant dans la forge.
Elle était aussi passée dans son potager prendre un beau potiron et avait acheté au marché un bon gros gigot...

Elle se dirigeait vers l'auberge de Pluie et Cori, qui en leur absence avaient autorisé Nime à l'investir pour ses préparatifs de voyage.

C'était l'auberge des amis, l'auberge des voyageurs, l'auberge des départs.

Elle comptait tout préparer pour l'arrivée de Gus, qui après une extrèmement longue immobilisation et convalescence des suites de blessures graves, était de retour à Montargis. Si tout allait bien il serait là aujourd'hui.

De leur correspondance était née l'idée de voyager ensemble. L'auberge serait le lieu pour tout préparer... les réserves, les paquets, les itinéraires, l'organisation....
mais avant tout il fallait préparer l'auberge...

Parvenue devant la grille elle lu à nouveau l'affichette laissée par ses deux amis


Citation:
Fermé pour une période indéterminée....


La grande grille grinça sous la poussée, il fallait maintenant trouver la clef
Pluie lui avait dit


Citation:
Tu trouveras la clef dans un interstice étroit entre deux pierres de la façade


La chasse au trésor commençait
elle rit en apercevant la clef dépassant entre deux pierres proches de la porte d'entrée, elle reconnaissait la délicatesse de Pluie et Cori qui avaient voulus faciliter l'accès de leur auberge à ceux qui en auraient besoins.
Remplie d'émotions elle tourna la clef dans la serrure et poussa la porte....

Elle fut submergée, tout était resté comme ce dernier soir après le rangement, l'auberge était prete à accueillir à nouveau, il fallait juste ouvrir les fenêtres et passer un léger coup de balai.
Elle fit le tour des pièces en souriant et pensant à ses amis.

Se ressaisissant, elle déchargea ses affaires et remit un petit coup de frais.
Il fallait faire vite, Gus pouvait arriver

Elle s'affairait en cuisine..
Dans la cheminée le gigot cuisait gentillement tandis que munit d'un gros couteau elle s'appliquait avec acharnement à découper le potiron dont elle ferait une bonne purée...........

_________________
Guston
gus entre sans faire de bruit dans l'auberge, pour essayer de surprendre nime.

Il avancait à pas de loup en direction de la cuisine, attiré et envouté par les effluves qui s'en échappait.

Il jeta un oeil à la salle de l'auberge, tout était impeccable, nime avait fait les choses en grand pour son retour.

il espérait que ces compagnons de route ferait un petit détour pour se restaurer avant leur départ pour la champagne.

Il s'avanca tout doucement dans la cuisine, fit un signe aux deux pigeons pour qu'il se tiennent tranquille. Nime ne l'entendait pas, trop occupée à faire mijoté les plats qu'elle préparait.

Il se place derrière nime et la prit par la taille en s'écriant :


COUCOU ma nime, quel plaisr de te retrouver!!!!

Suprise, nime se retourna d'un seul coup et Gus eut tout juste le temps d'éviter le couteau qu'elle tenait en main
_________________
Damegnime
Nime y allait gaiement à grands coups de couteau dans le cucurbitacé récalcitrant... tout en surveillant du coin de l'oeil la cuisson du gigot.
Tout alla soudain très vite...des mains autour de sa taille , un cri dans la cuisine, elle sursauta et se retourna vivement en hurlant et brandissant instinctivement son couteau..........


HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Couteau qu'elle lacha aussi sec en reconnaissant Gus, qui après un instant de surprise face à sa réaction disproportionnée éclata d'un grand rire en voyant le changement de tête qu'elle faisait de la peur à la colère, en passant par la surprise et finir par la joie................

GUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUSSS

Elle lui sauta au cou et dans son élan fit tomber le malheureux potiron qui alla s'éclater lamentablement sur le sol....

Enfin, Gus était là et semblait en pleine forme
Elle essuya en riant les éclats de pulpe de potiron qu'il avait reçu sur le visage ...............

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Reikilo
Depuis leur arriver en Orléans Guston ne parlais que de l'auberge de son amie dans ces courrier. Les invitant de s'y rendre une fois a Montargis. Après plusieurs jours de marche un peu de repos ne ferait pas de tord en effet surtout à Delph qui avait l'air épuisé sans doute le manque d'habitude. Une fois le groupe franchi les portes de la ville Reikilo, remarqua que Guston accélérai le pas content d'être enfin chez lui et presser de revoir ses amis de toute évidence. Reikilo et Delph suivirent Guston jusqu'à l'auberge pour connaitre son emplacement, devant l'auberge Reik s'adressa à Guston lui disant qui vont d'abord se rendre au marcher avant de rentrer.

Sur le marcher Reik acheta quelque fruit et une bonne bouteille de vin enfin espère quel sera bonne. Au moment où ils allaient quitter le marcher Delph lui fit que maquer qu'il avait oublié un bouquet de fleur pour remercie l'hospitalité de l'amie de Guston qui ne connaissaient même pas. Leur achat finis, ils retournèrent à l'auberge étant situé prêt du marcher retrouver le chemin a été un jeu d'enfant.

De nouveau devant cette demeure Reikilo passa devant et franchi la porte et s'avança dans le hall. Il tapota sur une sonnette et attendit que quelqu'un vienne les accueillir.

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Les Corinthiens
Guston
gus était surpris par la réaction de nime mais le contact de sa main sur ses joues le troubla. Il espérait que son émoi ne se traduise pas par des rougissements de son visage

Gus se laissa aller fit une bises sur la joue de nime, son ton cramoisi devant s'acecntuer

Gus se reprit, racal sa gorge et dit en riant, le sourire aux lèvres


EH MA NIME QUEL ACCEUIL, J'AI BIEN CRU QUE TU ALLAIS M'EMBROCHER!!!!!!!

Puis se retournant vers le sol de la cuisine, il dit en s'esclaffant de plus belle :

JE CROIS QU'UNE PARTIE DU DINER EST FOUTUE!! AVEC TOUT LE MAL QUE TU T'AI DONNE C'EST DOMMAGE

C'est a ce moment que gus entendit retentir la sonette de l'entrée.

Nime je crois que mes compagnons de route sont arrivés, je vais les acceuillir, tu viens je vais te les présenter


Gus se rendit vers l'entrée de l'auberge, suivi de nime, il ouvrit la porte et salue son capitaine et le soldat delphirus :

bonjour amis corinthiens, entrer donc, je vous présente Nime, la douce personne qui m'a permis, par sa correspondance de tenir pendant notre longue convalescence à Tours.

Venneez entreez, ne rester pas dehors, nime a dressé une table pour vous à l'intérieur

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Reikilo
Reikilo souria quand il aperçu Guston et son amie. Il se présenta à la Dame.

je suis Reikilo, je voulais vous remercie de nous accepter ma Compagne Delphirus et moi dans votre belle demeure.

Delph tendit le bouquet de fleur à dame Nime puis les suivi jusqu'à la table, où là déposa les quelque denrée acheter ce matin. Il prit la bouteille pour l'ouvrir et dit.

Je ne me connais pas beaucoup en vin mais, le marchand mon assurée de sa qualité
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Les Corinthiens
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