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RP - Auberge "La plume et l'encrier"

Azzera
Retrouvailles heureuse avec Cori... sans nul doute, ce couple représentait une harmonie parfaite.
Contente de te revoir, je pensais que tu étais partie pour longtemps ! Toujours au service de notre Roy ?

Hum... toujours, oui, mais notre mission est plus en rapport avec une demande d'un feudataire, cette fois...
Et nous voila donc ici...
Ahum... enfin, non, pas vraiment ici, hein...Le campement de l'ordre est sis à Orléans... Aengus et moi profitons d'une permission... Kali nous a autorisé à participer à la fête se déroulant ce jour... et je ne pouvais décemment pas me rendre à Montargis sans passer vous voir...


Avec ravissement, elle écoutait, taiseuse, son Irlandais relater le début de leur histoire.
Une lueur nostalgique passa dans ses prunelles... vite protégée par un geste amoureux d'Aengus.
Diantre qu'il la connaissait parfaitement.
Azzera se sent rougir jusqu'aux oreilles quand il prononce certains mots. Sans doute s'en rend-il compte, car son regard se fait espiègle... Il joue de sa timidité avouée... alors elle se tait, préférant savourer le deuxième verre de rosé servi.

Ainsi damoiselle Azzera serait une carnivore … La réputation des « blanches » est de se comporter comme de véritables lionnes au combat. Si j’ai bien compris, elles ne se limitent pas aux champs de batailles pour exercer leurs talents.
Hum... je.... enfin... heu....

La blanche ne faisait que balbutier en rougissant tant et plus!
Voilà qu'il s'y mettait également... ces deux là allaient bien s'entendre... certaine de ce fait, elle fut soulagée de voir que son irlandais acceptait ses amis.

Bien, les voila prêts à les accompagner à la fête...
Ce jour du 21 juin sera à marquer d'une pierre blanche...

Mais le couple, curieux, revint à la "charge" gentiment.
En route ? Dites-nous, que se passera t’il donc de si fameux en septembre ?
Les mirettes de l'écuyère ne quittent pas Aengus... et pour une fois, c'est elle qui répond d'une voix assurée.
Cet homme me prend pour épouse.
J'ai pour mission de repeupler son pays... et je dois avouer que nous y travaillons ardemment.

Sourires malicieux...
Mais déjà leurs pas les guident vers la fête...

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Écuyère de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'écu vert.
en construction
Damegnime
Bah que fais-tu encore là, Nime ? Viens donc faire un tour à la fête du village ! Mais oui, il reste de l’hypocras et du rosé, les pichets sont au frais, dans la rivière, à l’endroit où on s’est bagarrés tout à l’heure ! Fais passer le message à tout le monde …

Nime prend conscience d'un coup qu'elle est seule dans l'auberge, mon dieu..... LA FETE.... Gers et Mali vont être furieuses avec tous les préparatifs
Nime avait proposé d'aider......

elle dévalle les escaliers sort en trombe de l'auberge, court vers la grille branlante et disparait à toutes enjambées dans les ruelles
Pluie

Un profond silence a repris possession de l’auberge.

Un crapaud coasse au bord de la marre aux canards, surpris de la propreté retrouvée du petit point d’eau.

Une libellule aux ailes transparentes et légèrement bleutées, nimbée par les rayons du soleil, vient imprudemment la survoler.

Envol soudain d’une langue gluante. Gloups ! Le batracien au pyjama de pustules verdâtres savoure tranquillement la friandise, puis pousse une longue tirade de Coâ Coâ joyeux.

Dans le sombre dédale des feuilles de vignes, trois papillons bruns applaudissent par de nombreux battements d’ailes.

Oui, le calme est revenu sur « la Plume et l’Encrier ».

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Corisande
Au petit matin, ils décident de retourner chez eux ,à « l’auberge »ils poussent le portail grinçant. Ils ont les yeux encore remplis de rêves

La complainte Irlandaise jouée par Aengus résonne encore dans leur tête et dans le cœur surtout, quand ils penseront à lui , cette musique profonde et lancinante en fera parti .Voilà la Blanche et son promis sur le départ, les adieux n’en sont pas vraiment , ils se reverront c’est sur Pourvu qu’elle ne soit pas appelée en mission dangereuse ,ces deux personnes lui étaient devenues précieuses.

Un sourire affleure sur les lèvres de Cori, elle revoit Mali et Gers rires perçants et cheveux au vent,sur leur brouette, Lucky et la douce et discrète Jenna sur leur bizzare engin ,Pluie suivi de Cubi perchés sur leur tonneau et poussant la chansonnette.Même le maire, Diane et leurs enfants sont venus pour les feux de la ST Jean.

Pluie la tient bien serrée contre lui, ses bras entourant sa taille, elle pose la tête au creux de son épaule, ils savourent le silence et la paix à peine se fait entendre le bruit du crôa satisfait d’un crapaud posé sur une feuille de nénuphar et quelques grillons qui chantent l’été revenu.

Ils regardent tous deux avec fierté la façade imposante de leur auberge , s’allongent sous la ramure du grand saule ou la couverture est restée .Un tendre baiser échangé, elle niche son petit museau dans son cou.

Dors bien mon cœur !

Demain il sera tant de continuer les travaux.

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Pluie

Sa doudou s’est endormie tout contre lui, sa mignonne frimousse appuyée contre sa joue. Vu comme il la tient là, étroitement serrée entre ses bras, elle ne risque pas de s’enrhumer cette nuit, sa princesse.

Au dessus de leurs têtes jointes, une brise tiède fait frissonner délicatement les feuilles du vieux saule qui les abrite de sa haute stature. A travers les branchages, le blondinet observe le parcours de la lune rousse, dont les reflets d’or viennent nimber le visage de son amour. Tendrement, ses doigts se mettent à rouler et dérouler les boucles blondes de Cori, qui envahissent ses joues et ses épaules. Une mèche vagabonde vient sournoisement chatouiller le nez coquin de sa belle, et lui fait plisser joliment les narines. Pluie sourit, et repousse délicatement l’effrontée du bout d’un doigt, effleurant au passage les lèvres de carmin de sa tendre compagne. Bah, que fais tu là, enquiquineur, laisse donc dormir ta doudou !

Au loin, les flonflons de la fête se sont éteints. Dans le silence absolu de la nuit, Pluie se met à rêver tout éveillé, le regard posé sur les murs vieillots de leur auberge. Inconsciemment, il fait le bilan de ces derniers mois. L’été qui commence sera le second qu’il passera avec son petit trésor. Ils ont tout partagé durant cette période, les coups durs, les amitiés, les haines, les voyages. Les petits soucis du quotidien. Et toujours avec la même complicité, la même tendresse, les mêmes éclats de rire contagieux. La même passion. Sa doudou est vraiment merveilleuse. La plus belle des aventures de Pluie est de l’avoir rencontrée.

Et, à présent, cette auberge. Un nouveau pas en avant, effectué la main dans la main. Ensemble. Ils y ont investi toutes leurs économies, convaincus que l’idée est bonne, et que ça marchera. Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, l’espiègle Lapislazuli, son amie de toujours, a accepté de les rejoindre. Il a hâte de la revoir, de la présenter à Cori et aux amis du village.

Un rire étouffé … Ils vont en baver avec ce gentil trublion, parfois incontrôlable, et avec ses réparties assassines. Mais cela, c’est le prochain épisode. Pluie contemple longuement les traits parfaits de son amour, émerveillement toujours renouvelé. Puis il ferme les yeux, et court la rejoindre au pays des rêves bleus.

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Corisande
Quand le ciel devient rose à l’Est, Cori ouvre les yeux. La fraîcheur du matin se fait sentir, et elle se serre plus fort contre Pluie. Les oiseaux dorment encore, les branches majestueuses du vieux saule effleurent l’eau qui glisse dans un doux clapotis. Dans ce silence bienfaisant elle pense que la journée commence sous de bons auspices. Ils sont là, chez eux, tous les deux dans ce nid douillet, et avec l’aide de leurs amis les plus gros travaux sont avancés. Il faut songer maintenant a décorer agréablement les pièces à recevoir, les chambres, l’étuve.

Un frôlement ,un ronron puissant, c’est le chat de Gatto qui vient se mettre en boule contre elle, ses pattes pétrissent la couverture qui les recouvre, lui aussi a l’air heureux.

Sans bruit elle se lève, remonte la couverture sur Pluie, ôte ses vêtements et se glisse dans l’eau fraîche du ruisseau pour faire ses ablutions. Avec des cendres, elle se frotte les dents, et avec du sable se nettoie la peau, et la voilà propre comme un écu neuf.

Dans la bergerie, les bêlements se font entendre, les moutons attendent d’être rendus à l’air libre. Elle décroche un seau et commence à traire les brebis. Le lait est tiède et une mousse légère le recouvre, elle en boit de longues gorgées, puis prend une louche, remplit un bol pour Pluie, et le chat a droit aussi à une petite écuelle.

Cori rejoint son doudou toujours endormi sous le saule centenaire, et le réveille d’un baiser qui dure longtemps longtemps, car le coquin la maintient contre lui, et en profite amplement pour la caresser tendrement et lui faire de légers baisers de papillons dans le cou.

Souriante, elle roucoule, Rhoooo, doudou, t’es un voyou. Voilà, je t’ai apporté le petit déjeuner, directement du producteur au consommateur. Avec ce qui restera, je vais faire du fromage de brebis, bien onctueux. Ce sera un essai pour les menus du restaurant. On verra si c’est concluant. Tu aimes ça, mon beau chevalier ?










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Malisende
Après la fête et son voyage à Gien, Malisende se dit qu'elle avait laissé tomber ses amis trop longtemps. Elle se dirigea d'un pas décidé en direction de la future auberge de Cori et Pluie. Elle craignait un peu leur réaction. Elle était parti comme un voleur.

Elle avait d'abord tout laissé en plan pour la fête et ensuite n'avait pas prévenu de son départ pour Gien. Pour ce que ce voyage lui avait rapporté en plus... Bon promis, elle mettrait les bouchées doubles.

Du coup elle accéléra le pas pour arriver à la grille en petite foulée. Elle reprit un peu son souffle histoire de se donner de la contenance. Elle espérait trouver quelqu'un.

Elle poussa la petite grille qui grinça et s'avança sur le petit chemin qui menait à l'auberge. C'était très très calme. Puis elle entendit des voix vers le ruisseau. Elle fit fonctionner sa petite tête et se dit qu'elle risquait de les déranger et qu'elle ne devait pas arriver ainsi.

Elle cria donc pour se faire connaître.


Il y a quelqu'un??? La main d'oeuvre pas chère est de retour. YOUHOUUUUUUUUUU
Pluie

Mmmmm, un câlin du matin, voilà l’idéal pour bien débuter la journée. Ca devrait être obligatoire, prescrit par tous les médicastres de province, surtout quand c’est une magnifique blonde qui s’en charge.

Mouais, par contre, le bol de lait tiède et crémeux, c’est moins évident. Pluie apprécie plutôt un ou deux gobelets de rosé bien frais, qui vous transportent sur un petit nuage jusqu’à midi et qui décuplent les forces. Un ou deux, pas plus, ou alors trois s’il fait très chaud, mais il faut rester raisonnable, non ? Mais soit, le lait de brebis lui est offert avec tellement d’amour et de tendresse qu’il serait un rustre, un ingrat, s’il ne vidait pas la jatte d’un trait, en claquant ensuite la langue avec satisfaction. Pluie se dit d’ailleurs qu’il doit bien rester un pichet de rosé d’Anjou barbotant dans la rivière depuis la veille, et qu’à la première occasion, hop, il lui fera discrètement sa fête.

Sa doudou l’interroge. Que pense t’il de cette tasse de lait au petit-déjeuner ?

C’est excellent, ma bichounette. Je me sens devenir un autre homme après ça ! Je vais abattre le travail de six hommes, maintenant, tu vas voir …

Bon sang, quelle parole maladroite ! T’es pas futé, mon pauvre blondinet ! En effet, Cori s’empresse de remplir à nouveau le bol et le lui tend avec un ravissant sourire. Berk. Pluie dissimule de son mieux un haut-le-cœur, cherchant désespérément une solution pour échapper à ce deuxième service. Il parvient à esquisser quand-même une grimace de contentement. Faux-cul, va !

Quel régal, ma colombe. C’est délicieux. Tu es trop bonne avec ton humble serviteur. Je le pose là, juste deux secondes, le temps de laisser descendre le premier bol.

Un regard discret vers la remise et le hangar, dans lequel le chat de Gatto vient de disparaître. Sale bête, juste au moment où il pouvait être utile …

Tout-à-coup, des cris joyeux retentissent dans l’allée. C’est Mali, qui vient leur prêter main forte. Ce ne sera pas du luxe. L’ensemble du bâtiment est à présent nettoyé, mais il va falloir commencer à meubler et à décorer, puis à s’approvisionner, établir les menus, choisir les recettes …

C’est gentil d’être venue de bon matin, Mali. On va s’y mettre tout de suite. Cori, mon trésor, tu n’irais pas chercher un autre bol pour notre charmante ouvrière ? Moi je ne sais pas où tu les as rangés.

Sa doudou disparaît dans la bâtisse, vers les cuisines où ils ont déposé quelques caisses de matériel. Aussitôt, Pluie tend son deuxième bol de lait à Mali.

Pfff, avale vite ça en cachette, moi je vais aller m’enfiler un p’tit coup de rosé en vitesse. Ne le dis pas à Cori, hein ! Et profites-en bien, ça donne de gros roploplos le lait de brebis …

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Pour ceux qui voyagent, le rp est accessible en lecture sur Rpartage :
Le lien : http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp_tous

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Amayelle.
En se levant ce matin là, Amayelle était bien décidée à retourner voir Cori, Pluie et les autres à l'auberge... Elle les avait quelque peu abandonnés et n'en était pas très fière. Mais l'arrivée de ses nouveaux cochons l'avait un peu accaparé.
Elle avala vite fait un bol de lait et, une fois habillée, pris la direction de l'auberge. Là elle ouvrit le portail qui poussa son grincement habituel...

"Eh oh ! Y a encore quelqu'un ? Cori, Pluie, c'est moi Amayelle. S'il y a encore du boulot je suis votre homme... euh femme !"


La jeune femme entra dans le jardin et entendit les voix de ses amis. Elle reconnu aussi celle de Malisende. Frappant à la porte de la maison, elle l'ouvrit et entra avec un grand sourire. Mali, Cori et Pluie étaient assis à table devant un bol de lait bien chaud. Amayelle les rejoignit.
Pluie

Tandis que la petite équipe termine le nettoyage de la grande salle, celle qui accueillera les clients, Amayelle leur explique qu’elle a reçu un arrivage de porcelets à engraisser.

Ce qui ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Si les affaires marchent comme ils l’espèrent, il leur faudra des fournisseurs en viande fraîche, et il y aura inévitablement des recettes à base de cochon sur la carte. Ne dit-on pas : dans le cochon, tout est bon ! Et c’est le cas, effectivement, de la queue aux oreilles, en passant par les célèbres pieds de porcs. Pluie en salive à l’avance. Gourmand, lui, mais non, quelle idée ...

Dis donc, Cori, ma doudou, puisque nous avons Amayelle sous la main, ne devrais-tu pas t’arranger avec elle pour qu’elle nous fournisse des quartiers de porcs ? Rassure-nous, Amayelle, tu ne comptes pas les laisser mourir de vieillesse, tes cochons ?

Il lui adresse un large sourire.

Et tu nous feras un prix d’amis, au début, hein ?

Ah ben non, il ne perd pas le nord, le blondinet.

Et toi, Mali, tu as un grand potager, je pense. Tu nous approvisionneras aussi, hein ?

Pluie recule de quelques pas, et jette un long regard circulaire sur la salle. Ils ont fait de l’excellent travail. La pièce est claire et accueillante. Ils pourront au moins y disposer six ou huit tables. Ils en ont suffisamment dans les annexes de leur chaumière, même si l’ensemble risque d’être un peu disparate.

Voilà ce que je vous propose, les filles. Je vais atteler la carriole, et ramener déjà des chaises et des tables. Pendant ce temps, vous pourriez regarder tous les coupons de tissus que Gatto a déposés pour nous, il y a sans doute moyen de confectionner des nappes et des rideaux. J’y vais, je reviens dans une petite heure, grand maximum.

Et l’échalas disparaît dans l’allée en sifflotant gaiement, et en calculant mentalement. Donc, six tables, avec quatre chaises par tables, ça doit nous faire … euh … vingt-neuf chaises, ça, non ? Et si on case huit tables dans la salle, ça fait … euh … trente-cinq chaises, si je ne m’abuse. Bah, ce n’est pas bien compliqué, l’arithmétique. Je pense que je me débrouille très bien. Pourquoi aurais-je perdu des années à user mes fonds de culottes sur des bancs d’école ?

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Amayelle.
"Rassure-nous, Amayelle, tu ne comptes pas les laisser mourir de vieillesse, tes cochons ? Et tu nous feras un prix d’amis, au début, hein ?"

Amayelle sourit : " Ce n'est en effet pas dans mes intentions de les laisser trop vieillir. Je pense que demain ou après demain au plus tard je les..."

"Bon voyons ce qu'on peut faire avec ces tissus..." Elle n'était pas une excellente couturière mais bon, elle s'en sortait pas trop mal en général.
Damegnime
Nime reprit gaiement le chemein de l'auberge, elle espérait que pendant son absence les travaux difficiles avaient été terminés héhé et quelle pourrait passer ainsi à la partie la plus exitante: la déco
En poussant elle fut ravie de voir que les filles s'affairaient devant des tones et des tonnes de tissus tous plus beaux les uns que les autres

WOUAAAHH c'est super!!!!

Elle bisouilla toute la maisonnée et ne pu s'empecher d'engouffrer ses mains dans le monticule de tissus
Pluie

L’attelage a repris laborieusement le chemin de l’auberge.

Une montagne de tables et de chaises est chargée sur la vieille carriole tirée par deux chevaux. L’ensemble est en équilibre instable, et menace de s’effondrer à chaque fois que les roues se glissent dans une ornière ou heurtent le dessus d’un pavé irrégulier ou mal posé.

Pluie jette de fréquents regards inquiets vers l’arrière. Il pressent que l’effondrement est pour bientôt, et il n’a pas tort. Oui, soudain, un énorme patatras le fait sursauter alors que la charrette aborde lentement un chemin de terre particulièrement perfide et rocailleux, assez proche de l’auberge. L’amoncellement de mobilier, disposé il est vrai de façon bien maladroite, s’éparpille doucement dans les herbes hautes bordant le sentier.

Le blondinet pousse une série de longs jurons ( que mon excellente éducation m’empêche de vous énumérer ) avant de descendre de son perchoir. Aaaaahh, il se botterait volontiers lui-même les fesses pour sa stupidité, l’échalas ! Bon ! Il n’y a pas mille solutions. Il jette un regard vers l’avant, puis un vers l’arrière. Personne, bien entendu ! Le sentier est désert.

Râlant copieusement, il se remet à empiler toutes ces maudites chaises dans la carriole, s’essuyant régulièrement le front avec une poignée d’herbes arrachée au talus.

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Damegnime
Après la contemplation et le toucher il était temps de passer à l'action, ces tissus étaient vraiment magnifiques, Nime en avait plein les mirettes....

Elle regarda les filles:

Alors combien de chambres à habiller déjà....avez vous choisi les noms définitifs?

Elle réfléchit un peu et osa proposer...

On pourrait utiliser ses tissus rouges et pourpres pour la chambre des troubadours...
Et puis regardez ces tons ocres , or et ambrés pour celle des menestrels...
Je verrai bien du bleu et ces riches coupons de soie pour celle des poetes... et puis ce tendre vert pour celle des secrets....

Vous en pensez quoi??


Tout en commençant le tri, elle partie dans ses rêveries...
Malisende
Malisende regardait les bouts de tissu avec les filles. Elle était perplexe... Les tissus ce n'était pas son rayon, loin de là. La preuve son ami Vae lui avait bien dit que ses vêtements verts c'était pas terrible! Elle essayait de se concentrer mais son esprit vagabondait. Elle avait du mal à rester en place.

Soudain plus personne ne parlait. Elle relevait la tête Nime, les regardait toutes. Elle avait du poser une question! Mali réfléchit rapidement et se dit que Nime était surement plus douée qu'elle dans ce domaine et répondit donc :


Cela me semble très bien Nimounette.

Elle sourit en espérant que sa filleule ne verrait pas qu'elle n'était pas du tout au choix des tissus actuellement. D'ailleurs elle se disait qu'il fallait qu'elle note ce dont elle aurait besoin pour partir.

Elle secoua la tête. Mali, tu aides tes amis, reprends-toi rapidement. Elle se repencha donc sur les bouts de tissus en essayant de voir ce que tout cela pouvait donner.
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