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[RP]Lithanie funeste ou quand les cigales s'emballent

Yunagrimwald
[Au delà...mais où ?]

L'aube, horizon qui sort de sa douce torpeur, à peine quelques zozios qui s'affolent aux premiers lueurs comme si c'était le dernier jour de leur vie...
Les pas amortis dans le sol terreux et sec, pourtant des pas rythmés et déterminés. Douce folie ou insouciance de la jeunesse ? Croire qu'on a l'éternité devant soi même quand on sait intimement que le risque est là...
La Sainte-Victoire qui s'esquisse au loin comme si la main de l'artiste d'un trait de fusain en avait posé les contours. Ils y sont presque, le souffle s'accélère malgré elle.
Les remparts...Encore quelques lieues...Silence pesant dans la fraicheur du matin. Hormis eux, personne...
A croire que les paysans ont décidé de flemmarder sur leur paillasse juste aujourd'hui...Coïncidence étrange...
Folle sans aucun doute !
Un petit brin de brune dans la brume matinale entrain de suivre un brun, confiante il la guide vers de funestes dessins et le pire elle y va de son plein gré, Sont pas tous au bucher les illuminés. La preuve !
Elle aurait pu le suivre par amour, paraît que l'amour rend aveugle...Mais la Yuna elle y voit clairement, le regard céladon fixé sur les remparts.
Peur ? Évidement, mais une peur qui ne la tétanise pas suffisamment pour lui faire prendre ses jambes à son cou.
Elle continue à marcher fascinée par ce paysage qui s'illumine devant elle. Attraction perverse pour cette terre si rude et inhospitalière.

Une étincelle suffirait à embraser ce qui l'entoure plongeant la nature austère dans un désarroi immense, inéluctable, effrayant et fascinant à la fois.
Telle une trainée de poudre rapide, agile, déterminée les flammes pourlécheraient dans une délectation morbide, exquisément lente et malsaine l'écorce des pins, des chênes.
Combat inégal où la vie dans un espoir utopiste et confus chercherait en vain de trouver une issue.
Insidieux, vicieux quand les flammes perdent en intensité l'incendie assassin et perfide détourne sa volonté meurtrière en volutes suffocantes ou ce qui tentait de résister bascule d'un souffle de vie à celui de la faucheuse.

Frémissement, un courant froid qui la traverse, pas le temps de comprendre ce qui lui arrive...Des silhouettes qui se profilent bien trop prêt et trop rapidement, le premier coup part s'abattant avec force dans son dos engendrant une douleur transfixiante l'irradiant jusque dans l'abdomen, lui coupant le souffle.
Allongée sur le dos, rampant pour se remettre sur pied, soubresaut de fierté inutile...
Tétanisé par la peur et la douleur, les iris assombris cherchent confusément Aurelien, pendant que sa dextre tatone vers le fourreau pour tenter de se saisir de la garde de son épée.
Malheureusement c'est une lame qui s'impose à ses yeux s'abattant implacablement encore et encore sur le corps déjà meurtri...
Combien de coups...trois, quatre...plus...La conscience fuyant devant l'abandon du corps et de la volonté, marginalisant la souffrance à quelques tressaillements des membres.

Masse inerte ou presque recroquevillée sur elle-même, position fœtale paradoxale face à l'imminence de l'issue..
Essence fondamentale qui s'écoule paisiblement de larges plaies béantes se rependant telle une auréole autour de la brune chez qui le minois semble à présent étrangement paisible, légèrement creusé encadré par quelques mèches poisseuses mêlées de sang et de terre.
Son grain de peau habituellement laiteux se teintant dans des tons grisâtres comparable aux nuages d'un ciel pluvieux parsemé ça et là de bleutés aux reflets de Méditérannée, triste comparaison...


************

[Montélimar, un corps...Des brumes, une âme...]


Des éclats de rires cristallins qui s'élèvent au milieu des brumes. Au loin des remparts sombres, solides nichés sur le bord d'une falaise, le ressac violent qui s'abat sur la roche laissant place à une écume sereine.
Dans les landes à l'herbe grasse, une fillette qui court les bras en l'air, cheveux au vent, les yeux pétillants. La candeur de l'enfance, tout semble possible, réalisable, sans limite...
Des bras maternels qui vous cueillent comme une fleur rare, délicate.
L'effluve d'un parfum qui vous enveloppera toute votre vie dans une sensation de bien être lorsqu'il viendra vous chatouiller les narines.

Dans une pièce sombre et exiguë où l'âtre bien nourrie permettait au corps d'exhorter le mal, un corps dégoulinant de sueur luttait contre lui même.
Étrangement sur les fines lèvres s'étirait en une ébauche de sourire.
Dans le fond de la pièce spartiate une commode où un bruleur exhalait ses senteurs de lavande...
Aurelien_de_dhoye
[La mort , n'est que la première étape de la vie]

Pas qui tape le sol , enjambé hésitante , il avance vers Aix . A ses cotés la belle brune andégave , toujours encore la , pas encore rebroussé le chemin , mais quand diable va t-elle comprendre que ce n'est pas ici sa place ? Malheureusement elle le saura bien trop tard . le soleil tente de première percé le Ventoux cache encore les amorces de son avancé , l'astre du jour s'approche , le combat aussi , tant inévitable qu'il est . Dernier regard vers Yuna , et au devant les étendards flottes. "Pour le Marquisat" , "Pour la Provence libre" , voila les cris qui sortait de cette abomination d'assemblé d'assassin , la lueur d'un drapeau , la fierté d'une nationalité , la patrie contraint bien souvent des actes de barbarie ( même avec un manche , c 'est pour dire ). Un rayon perce , et s'abat droit sur une des lames des soldats , elle reflète dans le visage du jeune Penthièvre , les hostilités sont lancé , les hommes intrépides fondent sur les voyageurs , Aurélien veut attraper la belle du bras mais ... Trop tard , elle se fait envoyer valser . Il tente de bouger ce saligaud qui la roue de coup mettant la main sur l'épaule de celui-ci et lui assénant un coup de pied mémorable dans les guiboles . Doux moment d'euphorie , mais qu'ils sont nombreux ces provençaux , bien trop pour les deux angevins . Il veut tenir le castré à terre , et voila que s'abat sur le flanc de sa tête un violent coup de bâton , son timpan explosé , une oreille en sang il tombe à terre . Son visage se tourne à l'endroit ou se trouvait la Grimwald l'instant auparavant , elle n'y est plus et ... Une main sur l'oreille la seconde en l'air bravant le manche , le Ventoux n'arrête plus le soleil qui ne lui permet pas de distinguer le nombre des soldats et la ... la ... Oui , juste à cet instant , une épée pointait au dessus de lui , l'épée de damocles allait s'effondrer sur lui.


Ah !

La lame lui déchire le thorax , le sang coule , la douleur , une main qui se recroqueville sur cette lame planté en lui comme une fleur dans un jardin , il sent la vie le quitter presque aussi vite que son sang. Il voit le visage du soldat heureux de lui avoir infliger cette défaite oh combien écrasante , une dernière main impuissante qui se lève vers son dernier adversaire , une épée qui se voie tournoyer dans le ventre du jeune homme , coup de grâce , dernière douleur.

eh ... hum

Il est mort.

[36 15 Paradis , Aristote en direct ]

Le noir , le vide , rien l'éternité de la mort , black out . Il veut parler , il veut bouger , non rien ne se passe . Il veut se regarder , il ne se voit plus , il ne voit plus . Il veut crier sa douleur , sa peur , aucun son , muet ? ... et sourd . Plus rien , l'infini vide la mort , s'en est fini il a quitté le monde des vivants. Réflexe de dépits , celui de fermer les yeux , mais il n'en a plus ... second réflexe les rouvrir pour pleur et ... Blanc.

Que ?

Oh il parle ! Miracle ? Mais ou est-il ? Il n'y a rien , toujours aussi vide , mais il parle , il entend , il voit . Il retrouve sa main , magnifiquement propre , pas de sang , pas de terre . Mais que se passe t-il donc ? Il cherche à poser la main sur sa blessure , enfin sur ce qui l'avait mener de vie à trépas , et voila qu'il s'aperçoit être vêtu d'un haillon , recouvrant le ventre . Intrigante situation , il n'a plus mal , il veut soulever le dernière obstacle à la funeste découverte qu'il attendait.

Non !

Il retira sa main , leva la tête , rien . Mais on avait parlé ici , on lui avait dit d'arrêter son geste , mais que du blanc , pas de lumière non plus , juste le blanc infiniment beau. Il se tourna , se retourna , personne , mais on lui avait parlé.

Qui êtes vous ? Ou suis-je ? C'est quoi tout ... "ça" ?

instant solennel , pas de réponse , stupeur éternel qui ne dure que une fraction de seconde. Bienvenue dans le monde de la mort , le néant rien , que c'est enchanteur , l'éternité seul dans rien , bon ça aurait put être pire avouons le. Imaginez vous coincé l'éternité sur un champs de bataille avec comme pour seul compagnie un poitevin haineux. Et la ... une réponse ... divine ?

C'est la mort .
Tu es mort .
Mais la vie ne prend pas fin .


regard de stupeur en tout sens , la chose avait répondu , la vie après la mort était plus étrange qu'une tarte au fromage de brebis . une réponse qui vient , de partout et de nul part , de tout et de personne à la fois
.

Oui oui ... mais ... j'ai été tué
Oui.
Et la ?
L'heure est venue
ma mort ?
*la langue entre les dents , la peur de la fin , il était devant le fait accompli*
La sentence.

Noir . Blanc . Noir . Blanc . Mauve ? . Jaune ... l'arc en ciel . Un tourbillon de couleur , c'est beau , mais je vous avoue , ça fou les chocottes . Tout tourne , se retourne . Il tombe . Il ne bouge pas , mais il tombe , se renverse , ballotté en tout sens , mieux que les parc d'attractions la mort , si vous kiffez pas ça , vous avez un soucis. Et le retour à rien et ... le monde . Enfin des gens , des discussions , une porte , deux portes , tout est blanc . Il n'est pas sur terre , ni sur la Lune , encore moins sur le soleil , mais c'est quoi ce quartier ? China Town ?

Te repentir tu devras .
Hein ?
Tes pêcher pardonné , il te faudra réaliser.

Le soleil ?
La vie .


Étonnement , un son sourd et strident à la fois , un mot parfaitement irréaliste lorsque l'on était mort , surtout macchabée avec une lame dans le bidon. La chose parlait de vie , mais Aurélien ne comprenait pas , d'ailleurs à seize ans il n'avait pas toujours tout compris dans la vie , alors je ne préfère même pas vous parler de la mort.

Une retraite du monde tu prendras , et tes erreurs te pardonner tu feras.
Oui ...


La voie céleste ? Le Très-haut ? Mais cela ne semblait être que dans sa tête , autour de lui les gens tournaient , le mouvement se faisait , personne ne prêta attention à lui , il devait être un fou normal surement.

Va.
Ou ?


Il est marrant lui quand même. Il dit d'avancer et n'indique même pas le lieu , et voila que le cadavérique Penthièvrique avance , il ne marche pas , il ne vole pas , il lévite ? En tout il bouge , mais ce n'est pas lui qui ordonne le geste et de pas en pas , ou de lévitation en lévitation plutôt il se retrouve devant un sorte de guichet. Avec humour il répondit à ce qui semblait être un bel ange , enfin elle avait tout les attraits , un peu d'humour pour draguer ( tu parles c'est bien le l'endroit et le moment -_-' ).

Un ticket , allez simple go to paradis !


Elle leva les yeux vers lui , fronce les sourcils , tapote des doigts sur le vide qui résonne étrangement.

Si Aristote t'envoie ici , c'est surement pas pour allez au Soleil.
Aristote ?
T'es sourd ? ... le truc ... ce que vous entendez.

C'est ... c'est ... A...A... ri ... ri ...sto ... sto ... teuh ...teuh .... ARISTOTE !
Ola , pas la peine de nous casser les ailes ... Bon on passe au dossier et la paperasse. Fichier numéro deux milliard hui cent vingt-huit millions , trois cent vingt-sept : Aurélien de Penthièvre , pourfendu par un Ost.
Euh ...
Eh ben mon vieux , t'as pas eu de bol.
c'est ... mais ? hein ?
Bon ... ta mission consiste à retourner sur terre , et accomplir ta vie , te repentir , enfin l'autre t'a déjà fait tout le tintouin. Font chier ces morts.
Mission ? terre ?
C'était pas ton heure ... tu n'es pas prêt pour mourir.
Oui .... oui .... OUUIIIIIIIIIIIII
Hop , retour à la case départ , faites vous tirez 200 écus.


Explosion , black out second. Il s'endort

[Montélimar , go to retraite]

Il se réveil , étendu le soleil qui lui éblouit le regard ( l'a pas bientôt fini de faire chier mon perso celui la ? ). Il est par terre , très vite relevé , mais que c'est-il passé ? Il est dans un champs , un champs de blé . Il court , rapidement et se retrouve sur une route , il la regarde sillonner et voila des murailles . Mais c'est ... Montélimar ! Mais l'ange ? Aristote ? Ce n'aurait été que un rêve ? Non ... il était allé à Aix . Le combat , Yuna ... Yuna ? Mais ou était-elle ? Il l'avait totalement oublié dans ce voyage , ce rêve.

Cette réalité.

La voix ! Elle était la , enfin "il" , Aristote à ses cotés.

La mort n'est qu'une étape de la vie , les saintes écritures l'ont dit. ne l'oublie jamais.
Et ... n'oublie pas mes paroles ... ta mission .

Je ...
Tu sais.


Il avait comprit , ce n'était pas l'instant pour lui de rechercher ses amis , de chercher la brune qui avait du finir avec un sort équitable au sien . Il devait maintenant prendre part à cette retraite que lui demandait Aristote , se repentir de ses pêchés passer , vivre une nouvelle vie , sa dernière chance. Il a seize ans , il est angevin , et il n'était pas prêt pour la mort.

Il avance , quittant peu à peu la ville , dans les fourrés il marche , il sait qu'il trouvera le lieu pour être en paix , pour faire sa retraite et sa mission.


Et ?

Il avançait , pensant avoir une réponse , mais plus rien , Aristote avait reprit sa place et Aurélien devrait reprendre la sienne. instant de réflexion , ses mains soulèvent sa chemise , une cicatrice monstrueuse se dessine sur le thorax , mais comment pouvait-il encore vivre ? Les voix du Seigneur sont impénétrable .
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Yunagrimwald
[La vie est un combat]

Toujours cette petite chambre ni hostile ni véritablement accueillante. Le mobilier se résumant à une coiffeuse contenant un nécessaire de toilette, un lit ainsi qu'une armoire.
Au loin le ciel s'assombrit, les éclairs fusent pour rétablir l'équilibre d'une chaleur trop envahissante.

Dans le lit un corps frêle, amaigri et entaillé où le tissu congestionne les lambeaux de peau, permettant également à la cicatrisation de s'effectuer.
Le minois affiche des traits tirés, la mâchoire se crispant de temps à autre suivant les changements de posture. Le souffle se fait lent et régulier quand la fièvre offre au corps les accalmies nécessaire à la récupération.
Pourtant le regard semble toujours vide de sens, ailleurs, loin...La conscience n'est pas...


Des flots, le cliquetis des amarres et le sifflement du vent dans les voiles...les landes s'éloignent à jamais dans les jades apeurées et à la fois impatiente de s'ouvrir à d'autres choses...Bergerac sera la première escale...
Un mal pour un bien...ou pas...
Quelques jours auparavant, des cris qui fusent se heurtant aux pierres impassibles...Une femme d'un certain age austère en apparence, hermétique à toute discussion, sa décision est irrévocable...
« Tu dois quitter cet endroit, tu n'as plus rien à faire ni à y apprendre ! Cesses de discuter et assumes Yuna ! »
Une moue rageuse, des portes qui claquent, des malles pleines d'une courte vie.
Minimisation...Le commerce de Dissem était pourtant juteux...Et les clients forts satisfaits, un peu trop sans doute...Un croque-mort en goguette et des veuves radieuses v'là des signes un peu trop révélateurs..
.

Les muscles qui se contractent, le corps qui se convulse, qui lutte sans vouloir abandonner la partie , un gémissement sourd, les jades qui se révulsent.
Douleurs spastiques de la vie qui reprend ses droits...

Du noir, une chapelle familiale, un enterrement...Les joues ruisselantes de larmes, le cœur en berne, fin d'un premier amour, les traits gracieux, souriants et encore juvénile d'un jeune homme s'ébauchent...Kildéric...
Apprendre à vivre, apprendre à perdre, apprendre à avoir mal, voilà des choses que son clan avait omis de lui apprendre.
Couleurs pastels parsemées d'or, quelques jours plus tard, la Cathédrale angevine, vêtue selon les convenances la brunette assiste aux noces de sa mère...Le sourire est fade reflet de son humeur maussade, mélancolique, mais toujours paraitre, donner le change...éloignant le désir, faire abnégations de tout ce qui pourrait entacher le nom, la réputation.
Du gris, les jours passent, la pluie, le vent, le soleil, entre indifférence et passivité, tout détruire pour mieux reconstruire ou mieux se détruire.
Fuir, parcourir les routes chaotiques, la terre et les pavés alternant les paysages de plaines en montagnes, de montagnes en collines pour finir tel un ruisselet égaré à la mer puis rebrousser chemin à la recherche d'un idéal inexistant.
Puis dans le chaos un rai de lumière des amis, des rires,des envies, une sœur...Elle ne sait pas, elle qui donnerait sa vie en échange de celle de sa cadette, la préserver, lui dire qu'elle est toujours là quelque part loin ou près mais toujours près d'elle.
Après l'orage vient le beau temps...ou pas...


Les sourcils qui s'arquent, la bouche qui s'étire grimaçant sous le poids de la douleur, un soupir...
Les paupières s'agitent frénétiquement s'accoutumant difficilement à la lueur de la pièce, cherchant une présence...


Que...Aure...Où...

La bouche trop sèche, âpre. Les sons se meurent sans même franchir les lèvres. Les images se mêlent sans aboutir à une construction définie du passé.
La douleur se fait intense jusqu'à en faire perler des larmes le long du minois désappointé, les doigts fins agrippent le draps, tant de questions...Seule ébauche de réponse ces sentiments qui l'assaillent, la colère et l'incompréhension...

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Aurelien_de_dhoye
[So ein schöner Tag]

Un retour , un vent souffle sur la pleine. On parle dans les chaumière du retour du plus terrible des fléaux , le Penthièvre n le virulent , l'atroce serait sortie de sa léthargie. Le retour attendu par tant de monde , craint par toute l'adversité qui peut se cacher sur la terre. Aurélien sort de sa retraite bienfaitrice , réparatrice , il décidé de retrouver la civilisation pour faire connaitre au monde son auréole funeste.

Campagne , oh toi , tendre germe de blé qui en ce jour voit le retour du jeune homme . Jamais au loin de toi tu ne le verra paraitre , préserve cet instant unique , l'homme dans toute sa splendeur , celui qui attise la haine , l'unique qui fait vivre l'envie de mort sur les lèvres de la plus sottes des pucelles. Les nuages font faux bon pour le coup , le ciel est dégagé , le soleil frappe la terre de tout son éclat , tel une créature voulant asphyxier la petite chose voisine à elle. Atmosphère lourde pour lieu qui a tout de léger , la campagne voisine de Montélimar et ses cigales cassant les oreilles à tout les passants ... voila l'endroit ou réapparait le tant attendu angevin. On le voit sur le bout de cette route sableuse , un morceau de terre entre les champs , avançant au pas tortillant dans ses mains une épée . Elle avait survécu à la bataille de Aix , et il en usait de toute sa volonté entre ces champs de blé qui de temps à autre souffrait du passage vif en leur sein de la lame qui venait mettre à bas quelque un des leurs . On le voyait jouer comme un enfant , étirant ses gestes , et tout ceci dans sa cape , simple habit de moine . Il en avait connu dans sa jeunesse au sein de l'abbaye bretonne et cet accoutrement lui sied comme un gant de velours sur la poigne d'un guerrier de Ménélas. On ne voyait pas son regard , encore moins son visage ... ou l'inverse , comme vous voulez , enfin on en arrive au même à le voir ainsi avancer en faisant tarauder son épée à travers les fourrés.

Quelque pas encore en avant , et au bout de ce chemin deux paysans sortant surement d'un champs ou autre bordel de je ne sais ou , et les yeux bleu ciel vinrent reprendre leur droit en face de ces puanteurs de paysans salit . C'était la première fois depuis le début de sa convalescence qu'il croisait ces gens qui permettait a des infini abrutis de prendre place en siège de pouvoir. Sa gorge se noua . Ces gueux étaient-ils idiots ? bernés ? fou ? En tout cas , il n'avait pas l'étendue de l'intelligence de Aurélien , et nul doute n'aurait put intercéder.


Vous !
hein ?
De ?
trois ... Approchez !


Les deux paysans , se regardèrent , regard échangé , impression de ne pas comprendre ce que leur voulait l'homme à capuche en face d'eux . Pas trop d'hésitation , et ils avancèrent , nul doute d'être aussi idiot de s'avancer ainsi vers un homme qui joue avec une épée , mais bon comme on dit "C'est comme ça". Aurélien les regardait , ils n'avaient rien d'intéressant , c'était parfait.

C'est par ou Montélimar ?
Euh ...
finissant de rejoindre le Penthièvre
Eul' qu' c'eu por la .. Eul' suiv'l eul chemin..
Ouai. Si jamais tu croises des maréchaux curieux de savoir qui t'aurais croisé ... dit leur que ...


Regardant le ciel , toujours aussi vide de nuage , panorama de beauté et solitude infini. Visage radieux , regard suivant les traces invisibles du cosmos.

Dit leur que l'époustouflant et machiavélique Aurélien est de retour ... On va commencer par s'amuser.

Il reprit son chemin laissant les deux badaud le scruter , tenter de la reconnaitre , crainte de voir un vil brigand ou atroce mercenaire venir leur détruire leur pauvre habitation et les piller des bien qui leurs sont les plus précieux. Le chemin ramènera l'angevin dans la cité dauphinoise , il était maintenant temps pour lui de retrouver ses amis , et de ruminer une vengeance digne de ce nom . Il ne laisserait pas se faire salir ainsi , sa cruauté et sa rancœur n'avait de limite que celle de l'univers , c'est à dire encore inconnu.

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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
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