Ambre_m
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[Sellière] Bal de la Lyre.
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Ambre_m
Jour de Bal .. Quand tout s'emballe ..
Le petit jour s'était voulu humide et froid et pourtant elle bouillonnait, intérieurement elle n'était plus que doutes et pourtant elle devait se montrer à la hauteur de tous les efforts fournis pour cela soit possible .. Et c'est avec une mine joyeuse qu'elle avait accueillie le personnel en charge de la mise en place de l'ensemble de la grande salle, Valère n'était pas loin comme souvent, comme un rouage ayant reprit sa place, il était là près d'elle, bienveillant et protecteur, elle se sentait enfin dans une sorte de bulle sécurisante même si d'autres choses venaient la bouleverser.
- Tout ira bien
- Ah tiens cela faisait longtemps.
- Tu crois que je vais quitter ton esprit comme ça.
- Non ça j'ai fini par perdre espoir ..
- Tu es toujours aussi agréable
- Uniquement avec toi !
Sa main vola dans les airs comme pour chasser une mouche inopportune alors qu'elle passait les portes de la grande salle pour découvrir un remue ménage, des gens allant et venant, des fleurs passant venant chatouiller de leurs bonnes odeurs son odorat, les tables installées laissant une place assez vaste pour le bal qui suivra le discours.
- Tu sais que tu peux y arriver
- Qu'est ce que tu en sais?
- Je te connais.
- Forcément tu as réponse à tout!
- Tu as une force en toi
- Mais surtout de la faiblesse.
Nouvel élan de la main elle se disait que si on la surprenait à battre ainsi des bras on se demanderait bien si elle n'a pas des tocs, s'avançant vers quelques serviteurs, elle posa ses perles sur eux.
- Les tables il faut les mettre bien sur les côtés de la pièce je veux que l'espace central soit libre de passage.
- Bien Damoiselle.
Et elle repartait dans un autre sens venant remettre en place une chaise avant de lisser le rideau qui l'encadrait, son regard dévia enfin sur le petit guéridon elle vint glisser la pulpe de son doigt dessus.
- Camille ! Il faut me frotter cela il reste un peu de poussière!
-Bien Damoiselle !
Habituellement elle n'était pas ainsi mais l'angoisse lui taraudait l'esprit et elle se reprochait son ton plus sec et se tournant elle lui offrit un sourire chaleureux.
- Merci Camille, avez vous vu Valère ? Il devait arriver avec les fioles..
- Non Damoiselle.
- Merci.
Et de repartir dans l'autre sens, se demandant bien ou se trouvait Valère en cet instant, elle savait que sa Tante était à se préparer avec une étrange excitation, Wendy probablement à veiller que tout se déroule bien dans les cuisines et le paternel à ronchonner sur une montagne de paperasses ou les chiffres s'accumulaient.
S'approchant des nappes qui se tendaient elle sourit du choix fait pas sa mère de coeur, Wendy avait le sens et le gout du détails, une nappe portant le L de la Lyre, une autre le E d'Eurydice et enfin la dernière le M des Monmouth.
- C'est parfait continuez de la sorte je vais tâcher de trouver Valère!
Et elle repartir de son pas élancé disparaissant dans le couloir pour rejoindre l'étage ou était entreposé les caisses contenant fioles et parfums.
- Valère ! Mais ou te caches tu?!?
- Dans le placard!
- Oh toi tais toi pour l'amour du ciel!
- Rah mais détends toi!
- Si je veux !
Et une nouvelle fois la main chasse l'air alors qu'elle parcourt le couloir pour rejoindre la chambre de Valère.
Le petit jour s'était voulu humide et froid et pourtant elle bouillonnait, intérieurement elle n'était plus que doutes et pourtant elle devait se montrer à la hauteur de tous les efforts fournis pour cela soit possible .. Et c'est avec une mine joyeuse qu'elle avait accueillie le personnel en charge de la mise en place de l'ensemble de la grande salle, Valère n'était pas loin comme souvent, comme un rouage ayant reprit sa place, il était là près d'elle, bienveillant et protecteur, elle se sentait enfin dans une sorte de bulle sécurisante même si d'autres choses venaient la bouleverser.
- Tout ira bien
- Ah tiens cela faisait longtemps.
- Tu crois que je vais quitter ton esprit comme ça.
- Non ça j'ai fini par perdre espoir ..
- Tu es toujours aussi agréable
- Uniquement avec toi !
Sa main vola dans les airs comme pour chasser une mouche inopportune alors qu'elle passait les portes de la grande salle pour découvrir un remue ménage, des gens allant et venant, des fleurs passant venant chatouiller de leurs bonnes odeurs son odorat, les tables installées laissant une place assez vaste pour le bal qui suivra le discours.
- Tu sais que tu peux y arriver
- Qu'est ce que tu en sais?
- Je te connais.
- Forcément tu as réponse à tout!
- Tu as une force en toi
- Mais surtout de la faiblesse.
Nouvel élan de la main elle se disait que si on la surprenait à battre ainsi des bras on se demanderait bien si elle n'a pas des tocs, s'avançant vers quelques serviteurs, elle posa ses perles sur eux.
- Les tables il faut les mettre bien sur les côtés de la pièce je veux que l'espace central soit libre de passage.
- Bien Damoiselle.
Et elle repartait dans un autre sens venant remettre en place une chaise avant de lisser le rideau qui l'encadrait, son regard dévia enfin sur le petit guéridon elle vint glisser la pulpe de son doigt dessus.
- Camille ! Il faut me frotter cela il reste un peu de poussière!
-Bien Damoiselle !
Habituellement elle n'était pas ainsi mais l'angoisse lui taraudait l'esprit et elle se reprochait son ton plus sec et se tournant elle lui offrit un sourire chaleureux.
- Merci Camille, avez vous vu Valère ? Il devait arriver avec les fioles..
- Non Damoiselle.
- Merci.
Et de repartir dans l'autre sens, se demandant bien ou se trouvait Valère en cet instant, elle savait que sa Tante était à se préparer avec une étrange excitation, Wendy probablement à veiller que tout se déroule bien dans les cuisines et le paternel à ronchonner sur une montagne de paperasses ou les chiffres s'accumulaient.
S'approchant des nappes qui se tendaient elle sourit du choix fait pas sa mère de coeur, Wendy avait le sens et le gout du détails, une nappe portant le L de la Lyre, une autre le E d'Eurydice et enfin la dernière le M des Monmouth.
- C'est parfait continuez de la sorte je vais tâcher de trouver Valère!
Et elle repartir de son pas élancé disparaissant dans le couloir pour rejoindre l'étage ou était entreposé les caisses contenant fioles et parfums.
- Valère ! Mais ou te caches tu?!?
- Dans le placard!
- Oh toi tais toi pour l'amour du ciel!
- Rah mais détends toi!
- Si je veux !
Et une nouvelle fois la main chasse l'air alors qu'elle parcourt le couloir pour rejoindre la chambre de Valère.
HRP : Pour petite info les paroles en rose et vert ceci est dans la tête d'Ambre et pas un valet ou autre personne physique à ses côtés 
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Valere.galaire
Entre les yeux de l'habitude et la poussière, il y a eu des mois d'égarement.
Entouré par les brouillards, d'un temps qui ne sait pas vieillir, le souvenir l'a guidé, mené à la source.
Sous les traits de l'Ambre, c'est le temps qui s'inverse, le ciel qui revient.
Émergeant des erreurs du temps, ils se retrouvent comme avant, avant les grands tourments.
Main dans la main, ils bravent les lendemains pour rendre plus doux leur malheur commun, deux âmes meurtries qui s'accompagnent dans la complicité.
- Valère ! Mais ou te caches tu?!?
- Oh toi tais toi pour l'amour du ciel!
- Si je veux !
Il ouvre la porte de sa chambre, s'apprête à lui répondre, referme la bouche, se penche afin de voir si elle est accompagnée, personne.
Vous me cherchiez ?
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Entouré par les brouillards, d'un temps qui ne sait pas vieillir, le souvenir l'a guidé, mené à la source.
Sous les traits de l'Ambre, c'est le temps qui s'inverse, le ciel qui revient.
Émergeant des erreurs du temps, ils se retrouvent comme avant, avant les grands tourments.
Main dans la main, ils bravent les lendemains pour rendre plus doux leur malheur commun, deux âmes meurtries qui s'accompagnent dans la complicité.
- Valère ! Mais ou te caches tu?!?
- Oh toi tais toi pour l'amour du ciel!
- Si je veux !
Il ouvre la porte de sa chambre, s'apprête à lui répondre, referme la bouche, se penche afin de voir si elle est accompagnée, personne.
Vous me cherchiez ?
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Ambre_m
Et enfin une porte s'ouvre et la tête à la chevelure en désordre apparaît au vue de la mine elle se doute qu'elle a parlée trop fort et à cet instant elle se demande bien si il ne la prendra pas pour une folle ..
- Valère ! Enfin !
Elle ne lui laissa pas le temps d'ajouter quoique ce soit qu'elle saisissait déjà sa main pour l’entraîner à sa suite, traversant à nouveau le couloir mais en un autre sens elle ouvrit la porte de son bureau personnel, pointant son doigt sur une caisse bien trop lourde pour elle.
- Voulez-vous bien prendre cette caisse je suis incapable de la lever et qui est très fragile!
Elle lui sourit mais toute à sa précipitation elle repartie vers les escaliers avant de descendre les marches à la volée pour déboucher dans la grande salle ou l'agitation matinale continuait. Se tournant elle croisa le regard de Valère et une onde de tendresse vint lui border le cœur, elle n'avait pas le droit, il était ce fruit défendu et pourtant à chaque regards qui se croisaient son palpitant bondissait.
- Vous pouvez déposer cela là ..
Et le geste à peine fait elle ouvrit la caisse pour en sortir quelques flacons savamment empaquetés, le premier entre ses doigts était La Masculine venant la poser sur la table attribuée à réceptionner l'intégralité des fragrances, elle plongea à nouveau ses mains dans la caisse pour en sortir le second flacon qui fut La Boisée , puis La Poudrée, suivie L'Acidulée, et à la suite L'Aventurière, La Gourmande, La Promise, La Sensuelle et enfin La Rose de Damas, se reculant de quelques pas l'ensemble était parfait, saisissant enfin le dernier contenant qui était le lot de la loterie qui se tiendrait à la fin des festivités, elle le déposa au centre sur un coussin de soie rouge.
- Voilà tout est en place il ne nous reste plus qu'à se parer pour la soirée.
Attrapant à nouveau la main de Valère elle repartie vers les étages, le dénouement était proche est l'angoisse présente dans sa façon d'être bien que la présence de son fidèle l'apaiser quelque peu, elle ouvrir la porte de sa chambre l’entraînant à sa suite pour passer enfin à la finalisation d'un tout se vêtir pour l'arrivée des invités.
- Valère ! Enfin !
Elle ne lui laissa pas le temps d'ajouter quoique ce soit qu'elle saisissait déjà sa main pour l’entraîner à sa suite, traversant à nouveau le couloir mais en un autre sens elle ouvrit la porte de son bureau personnel, pointant son doigt sur une caisse bien trop lourde pour elle.
- Voulez-vous bien prendre cette caisse je suis incapable de la lever et qui est très fragile!
Elle lui sourit mais toute à sa précipitation elle repartie vers les escaliers avant de descendre les marches à la volée pour déboucher dans la grande salle ou l'agitation matinale continuait. Se tournant elle croisa le regard de Valère et une onde de tendresse vint lui border le cœur, elle n'avait pas le droit, il était ce fruit défendu et pourtant à chaque regards qui se croisaient son palpitant bondissait.
- Vous pouvez déposer cela là ..
Et le geste à peine fait elle ouvrit la caisse pour en sortir quelques flacons savamment empaquetés, le premier entre ses doigts était La Masculine venant la poser sur la table attribuée à réceptionner l'intégralité des fragrances, elle plongea à nouveau ses mains dans la caisse pour en sortir le second flacon qui fut La Boisée , puis La Poudrée, suivie L'Acidulée, et à la suite L'Aventurière, La Gourmande, La Promise, La Sensuelle et enfin La Rose de Damas, se reculant de quelques pas l'ensemble était parfait, saisissant enfin le dernier contenant qui était le lot de la loterie qui se tiendrait à la fin des festivités, elle le déposa au centre sur un coussin de soie rouge.
- Voilà tout est en place il ne nous reste plus qu'à se parer pour la soirée.
Attrapant à nouveau la main de Valère elle repartie vers les étages, le dénouement était proche est l'angoisse présente dans sa façon d'être bien que la présence de son fidèle l'apaiser quelque peu, elle ouvrir la porte de sa chambre l’entraînant à sa suite pour passer enfin à la finalisation d'un tout se vêtir pour l'arrivée des invités.
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Wendoline
Pourquoi se lever aux aurores ? Pourquoi hein, alors qu'il tentait de la retenir !! Un sourire flotte sur ses lippes. Tout simplement parce que c'est "le jour d'Ambre". Elle sait combien la réussite de son projet lui tient à coeur mais pas que.... La Lyre d'Eurydice c'est une histoire de famille et bien que n'étant que la fiancée compagne du patriarche, sa place est ici près d'eux tous.
Alors contre toute attente elle quitte les bras de son Léo, passe une simple robe et file vite aux cuisines s'assurer que la brigade est au complet et que les instructions sur la préparation du buffet d'inauguration sont suivies à la lettre.
Au détour du couloir, la grande salle. La curiosité l'emporte ; un lustre scintillant éclaire la magie opérée des lieux. Ambre est une fée ! Si le luxe existe, il est représenté ici ; mais rien d'ostentoire, juste le raffinement, l'élégance et la délicatesse.
Plus que jamais à cet instant c'est une pure évidence, TOUT DOIT ETRE PARFAIT !
Rejoignant enfin les cuisines, elle débarque dans une fourmilière. Cherchant du regard la chef cuisinière, elle la rejoint, évitant de bousculer marmitons, apprentis, serveurs. Dernière revue, aucun retard dans la préparation des mets, les pâtisseries, les corbeilles de fruits au frais. Enfin les vins remontés de la cave de Léo.
Elle termine son inspection sur la tenue des serveuses et serveurs, sobre mais tirée à quatre épingles. Rassurée, elle s'échappe non sans avoir salué et remercié Antoinette pour la précision et la rigueur avec lesquelles elle mène son équipe.
Et c'est une Wendy ravie qui rejoint son fiancé probablement déjà levé et le nez dans quelconque paperasse.
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Alors contre toute attente elle quitte les bras de son Léo, passe une simple robe et file vite aux cuisines s'assurer que la brigade est au complet et que les instructions sur la préparation du buffet d'inauguration sont suivies à la lettre.
Au détour du couloir, la grande salle. La curiosité l'emporte ; un lustre scintillant éclaire la magie opérée des lieux. Ambre est une fée ! Si le luxe existe, il est représenté ici ; mais rien d'ostentoire, juste le raffinement, l'élégance et la délicatesse.
Plus que jamais à cet instant c'est une pure évidence, TOUT DOIT ETRE PARFAIT !
Rejoignant enfin les cuisines, elle débarque dans une fourmilière. Cherchant du regard la chef cuisinière, elle la rejoint, évitant de bousculer marmitons, apprentis, serveurs. Dernière revue, aucun retard dans la préparation des mets, les pâtisseries, les corbeilles de fruits au frais. Enfin les vins remontés de la cave de Léo.
Elle termine son inspection sur la tenue des serveuses et serveurs, sobre mais tirée à quatre épingles. Rassurée, elle s'échappe non sans avoir salué et remercié Antoinette pour la précision et la rigueur avec lesquelles elle mène son équipe.
Et c'est une Wendy ravie qui rejoint son fiancé probablement déjà levé et le nez dans quelconque paperasse.
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Eurielle_de_monmouth
[Toulouse le chateau, la veille]
Elle avait chiné, piaillé, exigé et au final, elle avait eu gain de cause. La blonde avait Toulouse le chateau pour elle et ses invités avant la journée du bal et sûrement pour le lendemain afin de ne pas déranger la maisonnée par un débarquement champenois. Une véritable ménagerie avec deux sales mômes en prime. Des coups à se faire repérer de loin. Mais qu'importe.
Elle avait donc tout fait préparer pour les recevoir afin qu'ils soient tous en forme pour le lendemain. Hors de question de veiller tard pour la blonde mais ses invités pouvaient se permettre de traîner un peu. Aussi consigne avait été donné que lorsqu'elle irait se coucher, ses hôtes devaient être considérés comme les maîtres des lieux dans la mesure du raisonnable, il va sans dire. Tout était fin prêt et la soirée serait sûrement des plus agréables. Sauf que... La blonde n'en profiterait pas trop.
[Jour de bal, tout va... Comme on peut]
Levée aux aurores, la BV avait refusé de faire l'impasse sur la chevauchée matinale. Ombre appréciait autant qu'elle ce moment de défoulement. Et la journée passa à une allure trop rapide. A peine le temps de profiter des invités qu'elle devait les abandonner pour se préparer. Elle avait accepter de prendre une part plus importante que prévue pour le bal, faute de temps pour mieux faire. Sa nièce ayant eu l'idée d'une loterie de dernière minute. C'est donc prestement qu'elle se prépara, aidée de Pétronille. Bain, séchage, enveloppage dans la robe prévue pour l'occasion et surtout grande nouveauté, disciplination de la chevelure en un méli-mélo maitrisé. Une fois, la séance de torture faite, la jeune femme pris le coche prévu pour qu'elle se rende à Sellières. D'humeur mitigée, elle regarda le paysage défiler en songeant, nostalgique, à son enfance et surtout aux brides qui lui reviennent plus fréquemment. Elle était presque en retard mais elle pressa le pas à peine le coche arrêté. Direction la salle de bal et surtout l'entrée de celle-ci. Elle allait pouvoir jouer les cerbères à sa façon. Une petite table avait été placée avec tout ce qu'il fallait pour écrire les noms des arrivants. Elle s'installa et ferma les yeux un instant. Le début de soirée allait être d'une longueur affligeante.
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Elle avait chiné, piaillé, exigé et au final, elle avait eu gain de cause. La blonde avait Toulouse le chateau pour elle et ses invités avant la journée du bal et sûrement pour le lendemain afin de ne pas déranger la maisonnée par un débarquement champenois. Une véritable ménagerie avec deux sales mômes en prime. Des coups à se faire repérer de loin. Mais qu'importe.
Elle avait donc tout fait préparer pour les recevoir afin qu'ils soient tous en forme pour le lendemain. Hors de question de veiller tard pour la blonde mais ses invités pouvaient se permettre de traîner un peu. Aussi consigne avait été donné que lorsqu'elle irait se coucher, ses hôtes devaient être considérés comme les maîtres des lieux dans la mesure du raisonnable, il va sans dire. Tout était fin prêt et la soirée serait sûrement des plus agréables. Sauf que... La blonde n'en profiterait pas trop.
[Jour de bal, tout va... Comme on peut]
Levée aux aurores, la BV avait refusé de faire l'impasse sur la chevauchée matinale. Ombre appréciait autant qu'elle ce moment de défoulement. Et la journée passa à une allure trop rapide. A peine le temps de profiter des invités qu'elle devait les abandonner pour se préparer. Elle avait accepter de prendre une part plus importante que prévue pour le bal, faute de temps pour mieux faire. Sa nièce ayant eu l'idée d'une loterie de dernière minute. C'est donc prestement qu'elle se prépara, aidée de Pétronille. Bain, séchage, enveloppage dans la robe prévue pour l'occasion et surtout grande nouveauté, disciplination de la chevelure en un méli-mélo maitrisé. Une fois, la séance de torture faite, la jeune femme pris le coche prévu pour qu'elle se rende à Sellières. D'humeur mitigée, elle regarda le paysage défiler en songeant, nostalgique, à son enfance et surtout aux brides qui lui reviennent plus fréquemment. Elle était presque en retard mais elle pressa le pas à peine le coche arrêté. Direction la salle de bal et surtout l'entrée de celle-ci. Elle allait pouvoir jouer les cerbères à sa façon. Une petite table avait été placée avec tout ce qu'il fallait pour écrire les noms des arrivants. Elle s'installa et ferma les yeux un instant. Le début de soirée allait être d'une longueur affligeante.
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Leonin
Léonin ronchonne, c'est qu'il est de bonne humeur. Oui, aussi surprenant que cela puisse paraître il ne ronchonne vraiment que lorsqu'il est de bonne humeur. Et ce matin, il avait largement de quoi ! C'était la journée d'inauguration de la boutique de sa fille, un moment important pour elle et il se devait d'y être. Alors il ronchonnait pour la forme, retenant quand même un peu Wendoline dans le lit, ils auraient bien le temps de tout préparer après. De toutes façons, tout est déjà prêt, ou quasiment. Alors, il l'entoure de ses bras et il la retient encore un peu.
Mais celle-ci réussit quand même à se libérer dans un rire qu'il répondit d'un énième ronchonnement. Il se décidait enfin à se défaire du lit pour prendre ses habits de la journée, simples mais très élégants, il allait recevoir du beau monde.
Descendant vers la salle du bal, il croisait des serviteurs qui s'affairaient ici et là, certains manquant de peu de le bousculer, lui, le maître des lieux. Et il se retrouve juste à l'entrée de la salle. Tout est prêt, ou presque. Il manque les musiciens !
Ils ne sont pas encore arrivés, et que serait un bal sans musiciens ? Ronchonnant pour la énième fois, mais cette fois-ci de mauvaise humeur, il allait leur faire une belle remontrance, quand tout à coup, il entendit une musique, éloignée, dans quelque pièce. Fronçant les sourcils, il cherchait l'origine de ces sons qui étaient particulièrement désaccordés, mais s'amélioraient petit à petit. Il ouvrit la porte du petit salon pour les découvrir en train de s'accorder. Violes de gambe, flûtes, cornet à bouquin, vielle à roue, sacqueboute, tambours et tambourins se préparaient.
Finalement, tout allait pour le mieux, il ne lui manquait plus qu'à retrouver sa chère et tendre. Se retournant, il la vit débarquer des cuisines.
Oh ! Wendy ! Je suis là ! Tu as vu les autres ?
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Mais celle-ci réussit quand même à se libérer dans un rire qu'il répondit d'un énième ronchonnement. Il se décidait enfin à se défaire du lit pour prendre ses habits de la journée, simples mais très élégants, il allait recevoir du beau monde.
Descendant vers la salle du bal, il croisait des serviteurs qui s'affairaient ici et là, certains manquant de peu de le bousculer, lui, le maître des lieux. Et il se retrouve juste à l'entrée de la salle. Tout est prêt, ou presque. Il manque les musiciens !
Ils ne sont pas encore arrivés, et que serait un bal sans musiciens ? Ronchonnant pour la énième fois, mais cette fois-ci de mauvaise humeur, il allait leur faire une belle remontrance, quand tout à coup, il entendit une musique, éloignée, dans quelque pièce. Fronçant les sourcils, il cherchait l'origine de ces sons qui étaient particulièrement désaccordés, mais s'amélioraient petit à petit. Il ouvrit la porte du petit salon pour les découvrir en train de s'accorder. Violes de gambe, flûtes, cornet à bouquin, vielle à roue, sacqueboute, tambours et tambourins se préparaient.
Finalement, tout allait pour le mieux, il ne lui manquait plus qu'à retrouver sa chère et tendre. Se retournant, il la vit débarquer des cuisines.
Oh ! Wendy ! Je suis là ! Tu as vu les autres ?
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Eliete
Préparatifs en son fief de Marnay
Eliete devait se préparer elle venait de recevoir une délicate invitation de sa grande amie Wendoline.
Cette dernière l'invitait à des festivités qui se déroulait au Domaine des Monmouth, au château de Sellières.
Elle en fut ravie et répondit bien entendu par l'affirmative , tellement en joie de la retrouver de faire connaissance de son fiancée et assurée de faire de belles rencontres et de vivre un agréable moment qui la changerait de ses tâches de Duchesse de Bourgogne qu'elle remplissait chaque jour avec assiduité en compagnie de ses conseillers.
Elle se rendit en son fief de Marnay croisa sa fidèle Mariette qui lui assura que tout était prêt dans sa chambre pour se rendre à l'endroit désiré.
Eiete lui sourit et monta à l'étage pour se préparer avec grand soin.
Elle venait de terminer une robe de couleur mauve bien entendu sa couleur fétiche , elle était quelque part bien fière de porter sa première création même si elle n'était point parfaite.
Elle l'enfila avec soin , se coiffa de ses macarons puis se mira dans le grand miroir et se parla à elle-même:
Pas mal ma belle pour une première création , et cette fois il est l'heure hop hop hop !
De rejoindre le perron de sa bâtisse de s’engouffrer dans le carrosse de son tonton Albert après lui avoir fait une bise , il répondait toujours à ses demandes toujours fidèle au poste pour lui rendre service.
Elle pensait en acquérir un mais le fait de voyager avec lui la rassurait et le lin qui les unissait tous les deux n'en était que renforcé.
Arrivée au Domaine des Monmouth, au château de Sellières
Et ils arrivèrent sur les terres de Franche.Comté sans embûches , la pluie battait son plein Eliete descendit rapidement du carrosse , gravit sans glisser les marches du perron du château du fiancé de son amie Wendoline Comte de sa condition.
Une fois à l'abri elle prit le temps d'admirer les lieux qu'elle trouva des plus prestigieux.
Puis elle entra dans le corridor se présenta à un garde sourire au lèvres:
Bonjour pouvez-vous annoncer l'arrivée de Eliete de la Pernelle Dame de Marnay Duchesse de Bourgogne à vos maîtres s'il vous plait?
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Kalimalice
Wendy avait le chic pour la faire bouger ,elle qui depuis quelques temps s'enfermer dans son château orléanais .Après l'avoir décider à voyager jusqu'en Savoie au sacre de son beau fils ,voila que maintenant ,elle lui proposait de venir à l'ouverture d'une boutique de parfum et de participer au bal .. Il fallait qu'elle se rende à ce bal pour ne pas décevoir son amie .
Mais bon ,au moment de faire les malles ,une moue pointa sur son visage .
Ben oui elles avaient prévues d'aller chez la couturière de Wendy et celle ci prise par les festivités n'avaient pas eu le temps de faire les emplettes avec elle .
Mais qu'a cela ne tienne ,cette fois c'est elle qui harcèlerait et ne lâcherait pas Wendy ,jusqu’à ce qu'elle finisse par enfin aller faire ,faire des toilettes .Sinon foi de Cheroy ,elle se retirerait en Orléans et ne ferait plus l'effort de faire route vers ces invitations .
Toujours est il que plantée devant l'armoire ,elle se demandait ce qu'elle pourrait bien mettre comme tenue dans ses malles .
Finalement elle en prit plusieurs ,le choix elle le ferait sur place ,peut être que Wendy la guiderai .
Hélant ses serviteurs ,elle fit charger la carriole et s'habilla pour la circonstance d'une tenue adéquate à une femme qui ferait le trajet à cheval .Ben oui elle préférait a celle d'un coche ou les fesses ont un massage certes gratuit mais pas toujours agréable .Au moins grimpées sur son canasson ,elle gérerait au mieux les embuches de la routes et à part de la poussière ,dont elle n'aurai pas de mal à ce débarrasser dans un bon bain chaud elle aurait le postérieur entier .
Des braies noires ,cuissardes noires ,chemise blanche le tout avec un manteau ,pour cette saison automnale ferait l'affaire et pour les éventuelles mauvaises rencontres ,une épée et un couteau collé contre sa poitrine .
La route se passa ,sans encombre ,mais vu la distance quelques arrêts dans les auberges furent bien venues .Tout le monde en profita pour se restaurer ,se laver et dormir .
Chevaux ,serviteurs ,cocher ,la Cheroy finirent par arriver à bon port .Devant les portes ne sachant ou se rendre .Elle s'annonça .
Gardes ,prévenez Wendoline de Sisley que Kali de Cheroy est à la porte
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Mais bon ,au moment de faire les malles ,une moue pointa sur son visage .
Ben oui elles avaient prévues d'aller chez la couturière de Wendy et celle ci prise par les festivités n'avaient pas eu le temps de faire les emplettes avec elle .
Mais qu'a cela ne tienne ,cette fois c'est elle qui harcèlerait et ne lâcherait pas Wendy ,jusqu’à ce qu'elle finisse par enfin aller faire ,faire des toilettes .Sinon foi de Cheroy ,elle se retirerait en Orléans et ne ferait plus l'effort de faire route vers ces invitations .
Toujours est il que plantée devant l'armoire ,elle se demandait ce qu'elle pourrait bien mettre comme tenue dans ses malles .
Finalement elle en prit plusieurs ,le choix elle le ferait sur place ,peut être que Wendy la guiderai .
Hélant ses serviteurs ,elle fit charger la carriole et s'habilla pour la circonstance d'une tenue adéquate à une femme qui ferait le trajet à cheval .Ben oui elle préférait a celle d'un coche ou les fesses ont un massage certes gratuit mais pas toujours agréable .Au moins grimpées sur son canasson ,elle gérerait au mieux les embuches de la routes et à part de la poussière ,dont elle n'aurai pas de mal à ce débarrasser dans un bon bain chaud elle aurait le postérieur entier .
Des braies noires ,cuissardes noires ,chemise blanche le tout avec un manteau ,pour cette saison automnale ferait l'affaire et pour les éventuelles mauvaises rencontres ,une épée et un couteau collé contre sa poitrine .
La route se passa ,sans encombre ,mais vu la distance quelques arrêts dans les auberges furent bien venues .Tout le monde en profita pour se restaurer ,se laver et dormir .
Chevaux ,serviteurs ,cocher ,la Cheroy finirent par arriver à bon port .Devant les portes ne sachant ou se rendre .Elle s'annonça .
Gardes ,prévenez Wendoline de Sisley que Kali de Cheroy est à la porte
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Auguste..
Une invitation qui ne peut être refusée.
Nouvellement mariés nous avions décidé d’abriter la nouvelle résidence de ma belle rousse, aussi noble qu’une rose vierge aux prémices d’un été enjôleur nous savourions chaque recoin de cette nouvelle bâtisse. Les idées fusaient et nous avions grand projet d’honorer chaque endroit, même le bureau de l’oncle devenait victime préférentielle il faut dire qu’entre deux esprits aguicheurs et aventureux les journées comme nos soirées risquaient d’être animées.
Vêtu en blanc laiteux parsemé de rouge j’arrangeais ma tenue tout en portant mon regard sur elle, ma femme un véritable papillon qui n’arrêtait pas de survoler la pièce pour mille raisons. Encore un jeu féminin ou la femme devait systématiquement perdre son temps à s’agiter vainement ou pour la seule raison d’exaspérer son partenaire et faire céder ses nerfs ; mais l’heure était toute autre, elle avait beau m’agacer par moments tout ce que je pensais était bel et bien son corps sous différentes postures.
Renouant avec la réalité je daignais enfin rompre le maléfice féminin, tu devrais te hâter et tu es superbement jolie, rien à rajouter Princesse vraiment… j’espérais au fond de moi-même que ma prière serait entendue pour enfin rejoindre le lieu où un bal sera donné.
Après une heure et une rude négociation puis ultimatum nous arrivâmes enfin…
La voiture avait traversé un chemin non ardu, assez rapide vu la distance les séparant, à cet instant je ne regrettais en rien notre décision d’avoir changé d’avis et ne pas être en Poitou, le chemin aurait été lassant. Ma main jouant avec sa complice je laissais mon regard vaguer au loin dessinant un futur proche, tant de désir et de projets a deux nous animés. Après un léger repos notre voiture arriva enfin sur les terres de ma nouvelle famille.
Ayant eu droit à une visite par le passé certains souvenirs vinrent chatouiller mon esprit, moins anxieux cette fois-ci je revenais en roi avec sa reine, même si la fille de l’oncle était la femme du jour. La douce rousse me conduisit jusqu’a à la grande salle me laissant aux bons soins de la fameuse tante qui portait encore une fois une robe.
Tiens, tiens…que vois-je est-ce bien vous ? J’aimais taquiner la tante aux dents acérées et encore plus quand celle-ci portait un vêtement féminin.
À croire que vous êtes devenue l’amie des robes.
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Nouvellement mariés nous avions décidé d’abriter la nouvelle résidence de ma belle rousse, aussi noble qu’une rose vierge aux prémices d’un été enjôleur nous savourions chaque recoin de cette nouvelle bâtisse. Les idées fusaient et nous avions grand projet d’honorer chaque endroit, même le bureau de l’oncle devenait victime préférentielle il faut dire qu’entre deux esprits aguicheurs et aventureux les journées comme nos soirées risquaient d’être animées.
Vêtu en blanc laiteux parsemé de rouge j’arrangeais ma tenue tout en portant mon regard sur elle, ma femme un véritable papillon qui n’arrêtait pas de survoler la pièce pour mille raisons. Encore un jeu féminin ou la femme devait systématiquement perdre son temps à s’agiter vainement ou pour la seule raison d’exaspérer son partenaire et faire céder ses nerfs ; mais l’heure était toute autre, elle avait beau m’agacer par moments tout ce que je pensais était bel et bien son corps sous différentes postures.
Renouant avec la réalité je daignais enfin rompre le maléfice féminin, tu devrais te hâter et tu es superbement jolie, rien à rajouter Princesse vraiment… j’espérais au fond de moi-même que ma prière serait entendue pour enfin rejoindre le lieu où un bal sera donné.
Après une heure et une rude négociation puis ultimatum nous arrivâmes enfin…
La voiture avait traversé un chemin non ardu, assez rapide vu la distance les séparant, à cet instant je ne regrettais en rien notre décision d’avoir changé d’avis et ne pas être en Poitou, le chemin aurait été lassant. Ma main jouant avec sa complice je laissais mon regard vaguer au loin dessinant un futur proche, tant de désir et de projets a deux nous animés. Après un léger repos notre voiture arriva enfin sur les terres de ma nouvelle famille.
Ayant eu droit à une visite par le passé certains souvenirs vinrent chatouiller mon esprit, moins anxieux cette fois-ci je revenais en roi avec sa reine, même si la fille de l’oncle était la femme du jour. La douce rousse me conduisit jusqu’a à la grande salle me laissant aux bons soins de la fameuse tante qui portait encore une fois une robe.
Tiens, tiens…que vois-je est-ce bien vous ? J’aimais taquiner la tante aux dents acérées et encore plus quand celle-ci portait un vêtement féminin.
À croire que vous êtes devenue l’amie des robes.
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Essannoc
Havre de paix - Domaine Ludgares de Vissac.
Valerian, je suis affreuse, il n'est pas question pour moi d'aller ... je ne sais où d'ailleurs...
La jeune femme se tourna vers son époux.
On va où ?
Essannoc se leva et alla le rejoindre ; Elle entortilla ses doigts dans les boucles sombres de Valerian, se colla à lui tout en lui parlant de la manière la plus douce possible. Il fallait qu'elle se montre convaincante.
Val ... tu ne veux pas que nous restions ici, chez nous ? On pourrait paresser un peu dans nos appartements, Charlotte est gardée par sa nourrice aujourd'hui, nous sommes seuls, pourquoi ne pas en profiter ? Je veux bien faire une promenade à cheval ... mais regarde moi Val ! je ne peux pas ...
La femme de chambre entra et Essannoc poussa alors un long soupir. Elle regardait le visage déterminé de Val et alla s'asseoir à sa coiffeuse.
Elle se résigna à se laisser faire : la femme de chambre s'empara de la brosse à cheveux et commença le démêlage en règle. Essannoc poussa ses cris, vociféra et menaça, comme à son habitude.
Vous me faites mal !!
Madame ... laissez vous faire.
Je me laisse faire mais vous me faites mal !!
Vous n'arrêtez pas de bouger !
Raaaah laissez moi finir !!
Essannoc arracha des mains la brosse à cheveux. Son humeur était maussade, elle ne désirait pas sortir, mais Valerian tenait tellement à ce bal.
La femme de chambre prépara la tenue qu'elle déposa alors sur le lit. Essannoc scruta la robe.
Je ne vais pas rentrer dedans.
Bien sur que si Madame !!
Mais non ma chère ... roooh mais je sais quand même mieux que vous.
Mais Madame, nous l'avons essayé hier.
Et alors ? ... Et puis dites donc ! je vous trouve bien insolente !!
Mais Madame ...
On se tait !!
Essannoc se dressait devant sa femme de chambre, l'index levé, la mauvaise foi au maximum de sa capacité. La domestique connaissant parfaitement la jeune Vissac, décida alors d'abandonner la partie, mais resta tout de même déterminée à faire se préparer Essannoc, comme l'avait ordonné monsieur.
Monsieur est si content de sortir avec vous Madame.
...
Des jours qu'il s'affaire pour cet évènement !
...
Il m'en parle sans cesse, il est si fière de vous !
Un sourcil se lève, la femme de chambre, surveillant sa maitresse du coin de l'oeil, sourit en coin, elle sent faiblir le jeune femme. Elle s'apprête alors à asséner le coup de grâce.
Il est si heureux de vous faire une surprise !!
Une surprise ???
Oh Madame !! j'ai trop parlé comme à mon habitude !!
Quelle est cette surprise ??!! parle !!
J'ai promis de tenir ma langue Madame !!
Parle je te dis !!
Monsieur va me congédier si je dis un mot !!
Essannoc grimaça tandis que la femme de chambre jubilait intérieurement. Elle savait sa jeune maitresse très sensible aux petits gestes de son époux.
Bon et bien !! remue toi un peu, nous avons perdu assez de temps comme ça ... tu parles, tu parles ... et je vais finir par être en retard par ta faute !!
Aide moi à m'habiller !!
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Valerian, je suis affreuse, il n'est pas question pour moi d'aller ... je ne sais où d'ailleurs...
La jeune femme se tourna vers son époux.
On va où ?
Essannoc se leva et alla le rejoindre ; Elle entortilla ses doigts dans les boucles sombres de Valerian, se colla à lui tout en lui parlant de la manière la plus douce possible. Il fallait qu'elle se montre convaincante.
Val ... tu ne veux pas que nous restions ici, chez nous ? On pourrait paresser un peu dans nos appartements, Charlotte est gardée par sa nourrice aujourd'hui, nous sommes seuls, pourquoi ne pas en profiter ? Je veux bien faire une promenade à cheval ... mais regarde moi Val ! je ne peux pas ...
La femme de chambre entra et Essannoc poussa alors un long soupir. Elle regardait le visage déterminé de Val et alla s'asseoir à sa coiffeuse.
Elle se résigna à se laisser faire : la femme de chambre s'empara de la brosse à cheveux et commença le démêlage en règle. Essannoc poussa ses cris, vociféra et menaça, comme à son habitude.
Vous me faites mal !!
Madame ... laissez vous faire.
Je me laisse faire mais vous me faites mal !!
Vous n'arrêtez pas de bouger !
Raaaah laissez moi finir !!
Essannoc arracha des mains la brosse à cheveux. Son humeur était maussade, elle ne désirait pas sortir, mais Valerian tenait tellement à ce bal.
La femme de chambre prépara la tenue qu'elle déposa alors sur le lit. Essannoc scruta la robe.
Je ne vais pas rentrer dedans.
Bien sur que si Madame !!
Mais non ma chère ... roooh mais je sais quand même mieux que vous.
Mais Madame, nous l'avons essayé hier.
Et alors ? ... Et puis dites donc ! je vous trouve bien insolente !!
Mais Madame ...
On se tait !!
Essannoc se dressait devant sa femme de chambre, l'index levé, la mauvaise foi au maximum de sa capacité. La domestique connaissant parfaitement la jeune Vissac, décida alors d'abandonner la partie, mais resta tout de même déterminée à faire se préparer Essannoc, comme l'avait ordonné monsieur.
Monsieur est si content de sortir avec vous Madame.
...
Des jours qu'il s'affaire pour cet évènement !
...
Il m'en parle sans cesse, il est si fière de vous !
Un sourcil se lève, la femme de chambre, surveillant sa maitresse du coin de l'oeil, sourit en coin, elle sent faiblir le jeune femme. Elle s'apprête alors à asséner le coup de grâce.
Il est si heureux de vous faire une surprise !!
Une surprise ???
Oh Madame !! j'ai trop parlé comme à mon habitude !!
Quelle est cette surprise ??!! parle !!
J'ai promis de tenir ma langue Madame !!
Parle je te dis !!
Monsieur va me congédier si je dis un mot !!
Essannoc grimaça tandis que la femme de chambre jubilait intérieurement. Elle savait sa jeune maitresse très sensible aux petits gestes de son époux.
Bon et bien !! remue toi un peu, nous avons perdu assez de temps comme ça ... tu parles, tu parles ... et je vais finir par être en retard par ta faute !!
Aide moi à m'habiller !!
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Valere.galaire
L'ambre l'avait trouvé, emmené dans les couloirs, pas de courses, disposer les précieux flacons, les présenter aux invités, ils étaient splendides, tous finement ouvragés, protégeant un effluve fin.
La noblesse porterait sous peu les créations de la Monmouthienne, tout ceci était son œuvre, les fragrances mûrement réfléchies, travaillées, et pensées.
Il lui emboîte le pas de nouveau, rejoint sa chambre ou une tenue l'attend, il doit se fondre parmi les invités, ne pas dénoter, vêtu de bleu, il rejoint la salle de bal.
Les invités se pressent à l'entrée, les gardes ouvrent les grilles et les dirigent tous vers cette salle, il est à l'entrée, accueille les personnes, les invites à pénétrer le lieu ou des rafraîchissements sont à leurs dispositions.
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La noblesse porterait sous peu les créations de la Monmouthienne, tout ceci était son œuvre, les fragrances mûrement réfléchies, travaillées, et pensées.
Il lui emboîte le pas de nouveau, rejoint sa chambre ou une tenue l'attend, il doit se fondre parmi les invités, ne pas dénoter, vêtu de bleu, il rejoint la salle de bal.
Les invités se pressent à l'entrée, les gardes ouvrent les grilles et les dirigent tous vers cette salle, il est à l'entrée, accueille les personnes, les invites à pénétrer le lieu ou des rafraîchissements sont à leurs dispositions.
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Ambre_m
Avec lenteur elle s'était préparée appréciant chaque instants avant le lancement d'une soirée qui s'annonçait quelque peu stressante, un bain chaud aux essences parfumées, puis les mains habiles d'Hersent' qui l'habille et la coiffe avec sa patience habituelle.
- Hersent' je vous avoue que ce soir je n'en mène pas large..
- Vous y arriverez comme vous avez toujours réussis à faire les choses.
- Merci ma Hersent'. Valère est déjà descendu.
- Oui je pense vous savez il veille bien sur vous j'apprécie cela.
- Moi aussi ..
Qu'ajouter de plus si ce n'est l'envie de dévoiler au monde qu'elle aimerait tellement plus, doucement il avait fait sa place dans sa vie, lentement il s'était frayé un chemin dans ses veines venant rejoindre son palpitant.
- Il est l'heure ..
- Oui Ambre ..
Se levant de son fauteuil confortable elle se dirigea vers la porte puis empruntant les escaliers elle posa son regard sur Valère un sourire délicat se dessinant sur ses lèvres alors que doucement elle venait poser sa main fine sur son bras et lui souffla.
- Votre élégance va faire pâlir les jeunes demoiselles.
Rire de cela alors qu'elle savait qu'au plus profond elle en souffrirait mais la vie était ainsi faite .. Cruelle et offrant toujours plus de montagnes à gravir. Mais il n'était plus temps de songer à cela que l'un de ses garde vint la rappeler à son devoir en lui indiquant le nom des deux premières présentes. S'approchant des présentes elle entama une génuflexion en un sourire charmant.
- Bienvenue à Sellière, je suis Ambre Créatrice de la Lyre.
Posant ses perles bleues sur la première présente.
- Enchantée de vous connaître Votre Grâce Eliete de la Pernelle, je vous en prie rejoignez la salle il y fera bien plus chaud.
Et de laisser Valère la conduire vers la salle de réception alors qu'elle accueillait une autre Duchesse.
- Enchantée également de faire votre connaissance Votre Grâce Kali de Cheroy je vous invite également à rejoindre la grande Salle, Valère va vous guider.
Nouvelle sollicitation de Valère alors qu'elle posait ses prunelles sur sa Tante.
- Tu prends note pour la loterie ? ...
Pas le temps à plus d'échange que se présentait Auguste, un grand sourire chaleureux sur les lèvres.
- Bienvenue Auguste je pense que je n'ai pas besoin de demander à Valère pour te guider tu connais déjà les lieux! Je suis navrée je vous abandonner quelques instants je dois vérifier que tout se passe bien en cuisine et que le service est prêt à être lancé bien que je pense que Wendy s'en est déjà plus qu'occupé.
Et elle disparue comme elle était arrivée, sentant le nœud à sa gorge l'étreindre à nouveau et lui couper le souffle, l'angoisse persistant que ce bal ne se déroule pas tel qu'elle l'avait imaginé.
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Wendoline
[A LA SORTIE DES CUISINES]
Les pans de sa robe relevés, pressant le pas pour le rejoindre, elle se heurte soudain à un homme, un précieux invité à voir sa mise.... toute à ses pensées qu'elle l'entend à peine alors qu'il s'adresse à elle.
Je vous prie d'exc.......
Soudain il est devant elle ! surgit de nulle part ! enfin pas tout à fait et le regard posé sur lui ne laisse aucun doute sur ce que son oeil capte et lui renvoie à cet instant. Son coeur bat un peu plus vite tout à coup, et c'est un léger sifflement admiratif qu'elle laisse échapper alors que ses iris plongent dans les siens.
Tu sais que tu es très séduisant ainsi mon amour ?
Hélas point de temps à consacrer à de grands discours, à l'entrée du Domaine déjà les premiers invités s'annoncent. Un rapide baiser à la commissure des lèvres de son fiancé avant de s'éclipser à la recherche d'Ambre. Son instinct lui souffle que la jeune femme doit s'inquiéter sur la réussite de cette soirée qui lui tient tant à coeur. Et puis elle doit elle-même se préparer.
[LE CHARME ET LA BEAUTE SONT LA FLEUR DE LA PEAU, LA DANSE QUI FLAMBE DANS UN OEIL, LA LUMIERE QUI PORTE UN SOURIRE]*
Apaiser les battements de son coeur face à son reflet. Une fois de plus Imagine a fait des merveilles et ce bleu lumineux s'accordera parfaitement à la féérie de la soirée. Et pour calmer son appréhension sa main se porte à son cou, caresse les perles de l'index tandis qu'un sourire dessine ses lippes.
Un fiancé adorable, à la fois homme de goût et possédant un discernement aiguisé ; une famille aux mille facettes, le bonheur existe.
Délaissant ses pensées, elle rejoint enfin son Léo à l'entrée de la grande salle au moment où ses amies Duchesses sont dirigées vers le lieu de réception par Valère.
*Yvon Paré
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Valerian.ludgares
Une soirée, à eux, une sortie, une surprise pour Essa, pourtant, rien ne trouve grace aux yeux de son épouse.
Il l'entend se plaindre, grogner, se lamenter, il est déterminé à l'emmener à cette soirée, une surprise, l'y attend ainsi que lui présenter sa blonde amie.
Il la laisse aux mains de sa femme de chambre, il doit lui aussi se vêtir, se laver, la barbe taillé, les cheveux indomptés, il porte sur lui un nouveau parfum, une tenue bleu nuit très élégante, trop à son goût.
Il prend place dans le calèche, il attend que son épouse accompagnée de sa domestique le rejoigne.
Il lui tend la main depuis l'intérieure pour l'aider à prendre place, un sourire heureux sur les lèvres.
Tu es magnifique comme toujours
Une fois installée à ses côtés, le convoi se met en route, celle-ci sera longue, une halte est prévue non loin du domaine.
Il a réservé dans une auberge, les malles seront déposées, un rafraichissements et repas léger avant de se rendre à la soirée.
L'auberge est propre, conviviale et la tablée excellente, cet arrêt est apprécié, pas le temps de traîner d'avantage et d'arriver en retard.
Ils font route jusque Sellière, lieu où est organisée le bal en l'honneur de la boutique d'Ambre.
Le cocher passe les grilles du domaine, le marche pied posé, il descend, aide son épouse, il lui présente son bras et la mène vers la salle.
Valerian Ludgares, Seigneur de Jarousset, son épouse Essannoc deVissac, Dame de Beynac sous celle
Leur nom donné, il cherche la blonde Monmouthienne du regard, tandis qu'on les guide vers la salle de bal, la décoration est la hauteur de leur hotesse, raffinée, sophistiquée, charmante.
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Il l'entend se plaindre, grogner, se lamenter, il est déterminé à l'emmener à cette soirée, une surprise, l'y attend ainsi que lui présenter sa blonde amie.
Il la laisse aux mains de sa femme de chambre, il doit lui aussi se vêtir, se laver, la barbe taillé, les cheveux indomptés, il porte sur lui un nouveau parfum, une tenue bleu nuit très élégante, trop à son goût.
Il prend place dans le calèche, il attend que son épouse accompagnée de sa domestique le rejoigne.
Il lui tend la main depuis l'intérieure pour l'aider à prendre place, un sourire heureux sur les lèvres.
Tu es magnifique comme toujours
Une fois installée à ses côtés, le convoi se met en route, celle-ci sera longue, une halte est prévue non loin du domaine.
Il a réservé dans une auberge, les malles seront déposées, un rafraichissements et repas léger avant de se rendre à la soirée.
L'auberge est propre, conviviale et la tablée excellente, cet arrêt est apprécié, pas le temps de traîner d'avantage et d'arriver en retard.
Ils font route jusque Sellière, lieu où est organisée le bal en l'honneur de la boutique d'Ambre.
Le cocher passe les grilles du domaine, le marche pied posé, il descend, aide son épouse, il lui présente son bras et la mène vers la salle.
Valerian Ludgares, Seigneur de Jarousset, son épouse Essannoc deVissac, Dame de Beynac sous celle
Leur nom donné, il cherche la blonde Monmouthienne du regard, tandis qu'on les guide vers la salle de bal, la décoration est la hauteur de leur hotesse, raffinée, sophistiquée, charmante.
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Aurevoir
