Rosalinde
Toujours dans la précipitation. Angelyque finirait par lui donner des cheveux blancs. Cette fois-ci, il avait été question d'organiser un grand bal en moins d'une semaine, l'affaire n'avait pas été mince pour l'office des cérémonies, heureusement assisté par le Grand Chambellan. Et in fine, ces superwomen de la fiesta avaient réussi à tout organiser en temps et en heure.
Torches et chandelles brûlaient tout leur saoul et diffusaient une ambiance chaleureuse et tamisée à la pièce. Une armée de serviteurs avait été réquisitionné pour servir un délicieux vin de Touraine aux invités assoiffés par la danse (ou assoiffés tout court). Sur l'estrade qui leur était dévolue, les musiciens accordaient leurs instruments. A la porte, les gardes étaient en place pour éloigner les importuns, les ivrognes, les mal-habillés et les Impériaux.
Bien entendu, Rosa était là la première, et vérifiait que tout était bien en place. Pour cette occasion, elle avait longtemps hésité à se vêtir de sa nouvelle robe, qui mettait particulièrement bien son auguste fessier en valeur. Et puis avait réalisé qu'une robe à traîne n'était pas idéale à porter lors d'un bal, sait-on jamais, quelqu'un aurait pu avoir l'idée saugrenue de l'inviter à danser (et elle refusait qu'on marche sur sa belle tenue). Aussi s'était-elle rabattue sur une vieille robe, qu'elle affectionnait tout particulièrement malgré les mauvais souvenirs qui y étaient liés.
Timbale à la main, elle se faisait un devoir de s'assurer que le vin était à température idéale, en attendant que les premiers convives ne fassent leur entrée.
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Milite pour la pénalisation de l'emploi du mot « pantine »
Torches et chandelles brûlaient tout leur saoul et diffusaient une ambiance chaleureuse et tamisée à la pièce. Une armée de serviteurs avait été réquisitionné pour servir un délicieux vin de Touraine aux invités assoiffés par la danse (ou assoiffés tout court). Sur l'estrade qui leur était dévolue, les musiciens accordaient leurs instruments. A la porte, les gardes étaient en place pour éloigner les importuns, les ivrognes, les mal-habillés et les Impériaux.
Bien entendu, Rosa était là la première, et vérifiait que tout était bien en place. Pour cette occasion, elle avait longtemps hésité à se vêtir de sa nouvelle robe, qui mettait particulièrement bien son auguste fessier en valeur. Et puis avait réalisé qu'une robe à traîne n'était pas idéale à porter lors d'un bal, sait-on jamais, quelqu'un aurait pu avoir l'idée saugrenue de l'inviter à danser (et elle refusait qu'on marche sur sa belle tenue). Aussi s'était-elle rabattue sur une vieille robe, qu'elle affectionnait tout particulièrement malgré les mauvais souvenirs qui y étaient liés.
Timbale à la main, elle se faisait un devoir de s'assurer que le vin était à température idéale, en attendant que les premiers convives ne fassent leur entrée.
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