Kirinn
Kirinn acquiesça pour confirmer à la brune que tout était bien lorrain chez lui. Il l'avait dit mais ça semblait mériter d'être répété. Le vin avait été bu, un autre verre servi dans la foulée. Ce fut à grandes enjambées buccales que les sept pieds de haut avalèrent une gorgée de plus. La carcasse avait l'habitude d'un tel régime. Même s'il n'en abusait que dans de très rares occasions, et jamais pour se mettre lamentable, le roux était passé maîtres des écluses. De la brune à la rousse il n'y avait qu'un pas qui fut allègrement franchi. Un léger temps mort permit au Warenghien l'aîné de tourner le visage à la recherche d'une autre rousse et de son Marquis de mari. Le lion et la belette, couple hétéroclite s'il en est, s'enhardissaient non loin d'un même alcool que le trio bicolore.
Kirinn reporta son attention sur celles qu'il considérait comme ses hôtesse, lui l'invité étranger qui ne l'était plus vraiment, étranger. Un fin sourire étira la moustache qui se joignait à la barbe. Un simple hochement de tête lui parut mieux valoir qu'un long discours. Il n'avait jamais été homme de discours bien qu'il se faisait lecteur, à peu près aux mêmes heures qu'il était précepteur, autant dire que c'était peu souvent, surtout par les temps qui courraient. Toutefois, les temps de répit entre deux escarmouche permettait au camp huguenot de se transformer en colloque. Ils leur permettaient bien de venir à un bal à Paris alors pourquoi pas de deviser autour d'une bonne tasse d'Aristote ? Mais l'attention était portée sur ses deux dialoguistes à la verve bien trempée. L'une comme l'autre semblait être du genre directe sans poudre aux yeux. Ca l'arrangeait bien, Kirinn n'aimait pas particulièrement les faux-semblant. Une légèrement inclinaison du buste et du bulbe remercièrent de la bienvenue.
Ce fut ce moment que choisit un nouveau convive pour faire son entrée sur la scène. Encore un visage étranger même si, la suite allait le dire, l'inconnu n'en était pas vraiment un. De l'étranger francisé à l'inconnu présenté, le second fut amorcé. La marche était militaire bien plus que nuptiale, visiblement. Nouvelle gorgée de vin, nouvelle inclinaison, les deux se marient bien ensemble, en général. Et de Général, il en était question.
Le bonsoir. Nous n'avons jamais eu l'honneur d'être présentés mais qui n'a pas eu vent du Général Namaycush, de la Memento Mori et de leurs exploits en Savoie ?
Nouveau sourire, toutefois esquissé, peut-être taquin mais jamais moqueur. Le visage reprit son sérieux pour devenir songeur alors que la carcasse reprend.
Par contre, je ne vois pas ce que vous avez à voir avec la Lorraine. Les Lorrains ont décidé par eux-même de leur avenir et, lorsqu'il a fallut croiser le fer en Franche-Comté, ce sont les Lames d'Amahir qui ont accompagnées les Bandes Noires du Marquis d'Arlon.
Se tournant légèrement vers la La Canéda Dehuit de Malemort, Kirinn ne put qu'émettre ses réserves.
Je crains que vous ne vous soyez réjouie un peu trop tôt. Ceci dit, peut-être aurons-nous la joie de participer à un bal en l'honneur de la Savoie ... Un jour.
Kirinn reporta son attention sur celles qu'il considérait comme ses hôtesse, lui l'invité étranger qui ne l'était plus vraiment, étranger. Un fin sourire étira la moustache qui se joignait à la barbe. Un simple hochement de tête lui parut mieux valoir qu'un long discours. Il n'avait jamais été homme de discours bien qu'il se faisait lecteur, à peu près aux mêmes heures qu'il était précepteur, autant dire que c'était peu souvent, surtout par les temps qui courraient. Toutefois, les temps de répit entre deux escarmouche permettait au camp huguenot de se transformer en colloque. Ils leur permettaient bien de venir à un bal à Paris alors pourquoi pas de deviser autour d'une bonne tasse d'Aristote ? Mais l'attention était portée sur ses deux dialoguistes à la verve bien trempée. L'une comme l'autre semblait être du genre directe sans poudre aux yeux. Ca l'arrangeait bien, Kirinn n'aimait pas particulièrement les faux-semblant. Une légèrement inclinaison du buste et du bulbe remercièrent de la bienvenue.
Ce fut ce moment que choisit un nouveau convive pour faire son entrée sur la scène. Encore un visage étranger même si, la suite allait le dire, l'inconnu n'en était pas vraiment un. De l'étranger francisé à l'inconnu présenté, le second fut amorcé. La marche était militaire bien plus que nuptiale, visiblement. Nouvelle gorgée de vin, nouvelle inclinaison, les deux se marient bien ensemble, en général. Et de Général, il en était question.
Le bonsoir. Nous n'avons jamais eu l'honneur d'être présentés mais qui n'a pas eu vent du Général Namaycush, de la Memento Mori et de leurs exploits en Savoie ?
Nouveau sourire, toutefois esquissé, peut-être taquin mais jamais moqueur. Le visage reprit son sérieux pour devenir songeur alors que la carcasse reprend.
Par contre, je ne vois pas ce que vous avez à voir avec la Lorraine. Les Lorrains ont décidé par eux-même de leur avenir et, lorsqu'il a fallut croiser le fer en Franche-Comté, ce sont les Lames d'Amahir qui ont accompagnées les Bandes Noires du Marquis d'Arlon.
Se tournant légèrement vers la La Canéda Dehuit de Malemort, Kirinn ne put qu'émettre ses réserves.
Je crains que vous ne vous soyez réjouie un peu trop tôt. Ceci dit, peut-être aurons-nous la joie de participer à un bal en l'honneur de la Savoie ... Un jour.