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Une Bourgogne inébranlable face à la Fatumania !

--La.crevette
Entortillée dans sa pèlerine, le visage quasi masqué par sa capuche, la crevette se faufile dans les rues. Sa petite taille l'aide à passer inaperçue et même après cette deuxième nuit de combat, personne ne l'a remarquée.

Marchant à la suite d'une qu'elle a promis d'aider et de protéger, elle se poste à l'angle d'une porte cochère et n'ose plus l'approcher depuis qu'effarée, elle a vu la transformation de la jeune fille douce et aimable en une chose sans nom.

On dirait que la vue de sang l'a rendue folle... c'est pas elle que je vais devoir protéger mais tous les autres, et moi en premier... dans quelle histoire me suis je fourrée ?
Loreanah
Nuit du 20 mars 1464.
○ ○ ○ Campement de la Maudificator II ○ ○ ○


Ses comparses d'infortune à l'abri du froid, l'ébène était restée une partie de la nuit entre regards avisés vers les étendards ennemis et travail "pour la mairie".
La continuité de la journée, où elle avait travaillé pour SAR Doudou.
Et cette nuit là, la chance semblait lui sourire, elle savait qu'on veillait sur elle.
Mais visiblement, en face, on savait quel était son point faible....

Aux premiers bruits de courses de chevaux, l'armée s'était regroupée en 2-2 pour faire face.
Les premiers tintements des épées qui s'entrechoquent ne tardèrent pas.
C'est sur sa gauche qu'une gueule d'hareng saur déboula, ce bras était sa faille depuis l'attaque de l'armée de feue Angelyque, et malheureusement, l'ébène était gauchère d'arme.

Si l'étoffe de sa manche fut déchiré par la lame tranchante, le coup fut cependant trop pu précis pour l'entailler.

A dire vrai, elle s'inquiétait surtout pour ses proches, et son époux, et le passage où ce fils de chien l'avait prise à partie lui avait fait perdre de vue certains.

Des corps tombaient, des chevaux sans chevaliers continuaient leur course.

A l'aube, ça sentirait le fer tiède, le sang, la mort. A l'aube ça sentirait Fatum...
A l'aube on compterait les victimes.

Et dès que le cap fut regagné, l'ébène sortit un vélin pour faire parvenir son bilan nocturne à SAR Lionel.
En route, elle cherchait aussi l'Aigle des yeux, il aurait été dommage qu'il ait été frappé durement... comment aurait-il pu faire encore bouclier, franchement ?
Puis dans leurs quartier, au campement.... la bonne fut appelée au rapport.


Bertille ! Ces batards ont arraché ma manche ! Elle est foutue, je pourrais plus jamais m'habiller comme ça !


La Rose et son côté.... pratique.... Pour l'heure, elle voulait juste voir ses proches apparaitre pour dormir quelques heures, en Paix, avec son époux, son vassal, sa section, les Bourguinons




0/03/1464 04:10 : Vous avez été attaqué par l'armée "Fatum" dirigée par Tugaluso, l'armée "L'ost des Renards" dirigée par Roedric, et l'armée "Fatum II" dirigée par Wood..

20/03/1464 04:10 : XXX vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secouée, mais vous n'êtes pas blessée.

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Cliquez donc ça ! Pour raison logistique, le perso IG aura 1 ou 2 jours de décalage dans sa mort
--Princesse.sans.nom
Deuxième nuit d'horreur pour les dijonnais, la bataille faisait rage et la princesse du sans nom avait une nouvelle fois tué mais une femme cette fois-ci.

Une fois à terre, le corps encore chaud de cette vermine attirait la bouche de la princesse et cette fois ci, personne à l'horizon. Elle était seule et "bouffa" un morceau de la cuisse de la femme qui avait l'air d'un âge plus avancé que la princesse.

Le sang encore chaud et gluant coulant de sa bouche, elle continua le combat, enragée et encore plus folle que la veille, sa rage étant décuplée par la chair mangée....

A ce moment précis elle pensait à son père et se demandait bien comment lui dire tout cela. Avec un peu de chance, il le savait déjà car même si elle aimait bien son amie, elle ne comprenait pas pourquoi la crevette restait à l'écart durant cette guerre. L'espionnait elle pour son père ? Elle en doutait mais la princesse des ténèbres se promit de lui en parler au retour.

En attendant, une dame toute en rouge se trouvait face à elle et elle engagea le combat en hurlant :


A MALIN, MALIN ET DEMI !
Poucelyna
Nuit du 19 au 20 mars 1464 - Campement de la Maudificator II


La jeune duchesse de Bourgogne avait attendu les combats avec impatience. Après avoir procédé aux dernières vérifications et enfilé une armure, elle était montée sur les remparts de Dijon.

Sa petite taille ne lui permit malheureusement pas de porter des coups comme elle l'aurait voulu. L'épée était en outre lourde à porter, ainsi que son bouclier. Elle avait eu beau monter sur son petit deux-marches, rien n'y faisait, son épée ne rencontra que le vide.

Un sifflement retentit près de son oreille et elle crut sa dernière heure arriver quand elle se sentit encerclée par les membres de sa section qui formèrent autour d'elle un rempart. Cette nuit encore, elle combattrait. Quitte à y perdre la vie.



Pour la Bourgogne! Que Saint Bynarr nous protège! Sus à l'ennemi!



Citation:
20/03/1464 04:10 : Vous avez été attaqué par l'armée "Fatum" dirigée par Tugaluso, l'armée "L'ost des Renards" dirigée par Roedric, et l'armée "Fatum II" dirigée par Wood..

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Axelle
[Nuit du 19 au 20 mars 1464, entre Chalon et Dijon]

Définitivement, la Bourgogne de lui réussissait pas, quand c'était là, les deux uniques fois où son sang avait coulé.

C'était un voyage qu'elle avait prévu tranquille. Juste histoire de se dégourdir les pattes. De jeter un œil à son appartement de Dijon avant de repartir tout aussi tranquillement. Mais d'autres en avaient décidés autrement. Alors que la gitane sortait de Chalon, une armée lui était purement et simplement tombé sur le coin de la trogne. Et ça, elle n'aimait pas la Casas. Mais alors pas du tout. Se prendre des gnons quand elle sortait sa lame, oui. Mais contrarier ses projets, non. Alors en ce matin blême, c'était bien plus la colère que la douleur des coups qui l'animait. Et somme toute cela n'était pas un bonne nouvelle pour ceux dont le visage restait gravé dans sa mémoire.



20/03/1464 04:10 : Vous avez été attaqué par l'armée "L'ost des Renards" dirigée par Roedric.

20/03/1464 04:10 : Félicitations ! Vous avez débloqué le trophée Chair à canon. (c'est plus rapide que de noter tout reste ^^)

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Emmaline_de_thenac
nuit du 19 au 20 mars 1464 Campement de la legio burgundia

il etait tard le soir,des bruits de pas approchaient,des cliquetis venaient de tous les côtés .
La baronne de Commarin,ferma son casque,mit son bouclier bien devant elle ,épee levéeet fonça vers un groupe de soldats ennemis.C'est la que les cours du maitre d'arme allaeint lui servir,elle etait bien entrainée .
Hop HOP ,un coup a droite ,un coup a gauche,bouclier bien placé,c'est une dame qui lutte contre elle .Elle s'acharne,mais Emmaline a su ruser pour finalement lui assener le coup fatal



Citation:
20/03/1464 04:10 : Vous avez frappé Alalix. Ce coup l'a probablement tué.
20/03/1464 04:10 : Vous avez été attaqué par l'armée "Fatum" dirigée par Tugaluso, l'armée "L'ost des Renards" dirigée par Roedric, et l'armée "Fatum II" dirigée par Wood..


Capitaine! je l'ai eue!
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Elysea
Maudits Fatums... Elle marmonnait en chevauchant Roro. Elle était sortie de la ville au galop pour éviter toute rencontre avec les éventuels Fatum ou Renard présents dans le coin. Elle avait atteint ses terres de Boussenois.

Sur demande d'Hersande, son compagnon, elle était rentrée. Bien sûr, il avait raison, elle n'était pas combattante... Elle risquait plus de gêné tout le monde et Hersande lui avait clairement dit qu'il combattrait mieux s'il n'était pas obligé de la protéger ou de s'inquiéter pour elle...

Elle soupira... A Boussenois le temps passait et sa nervosité augmentait... Elle allait pour se coucher, stressée... Où en étaient les combats ? Cela avait-il commençait ?

Au bout d'une longue attente indéterminable, elle se leva, se vêtit de ses bottes de cuir souples et de ses braies de cuir souple, une chemise blanche relativement ample. Une queue de cheval et hop, elle grimpa sur Roro et parti au triple galop. Arrivée devant Dijon, elle tambourina la porte de la guérite, le garde la connaissant lui ouvrit et elle pénétra la cité ou elle déposa son cheval dans l'endroit prévue à cet effet dans taverne.

Elle couru ensuite aux remparts. Elle les voyaient en bas.... La bataille venait de commencer, les ombres se massaient pour se défaire et revenir s'entrechoquer.. Dijon... Que pouvait faire une non combattante, pacifiste, dont la vie était celle de château et dont une simple épée courte engourdissait le bras au bout de cinq minutes ?

Du haut des remparts, elle regardait la scène, pétrifiée... C'était donc ça... la guerre ? Elle se demande où était Hersande.... et ou était Doudou, le garde qu'elle avait envoyé pour la remplacer avant de décider elle-même de revenir...


EDIT HRP
événements : pas de rencontre directe avec les Fatum ou Renard

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Eilinn_melani
L'évêque d'Autun, venue à Dijon pour nommer un nouveau curé, s'était ainsi vu contrainte de rester dans la capitale, désormais cernée par l'ennemi.
Et comme elle n'allait pas rester sans rien faire, la petite religieuse décida d'aider pour soigner les blessées, chose déjà faite par le passé, et appliquant les derniers sacrements pour ceux qui n'avaient pas survécu à l'attaque.
Bisac
Nuit du 19 au 20 mars 1464 - Campement de la Maudificator II

Bisac avait quitté la tente de Maud, lui prodiguant quelques conseils et chaleureux ... encouragements. La commandante avait fort à faire, les derniers préparatifs des défenses de la Capitale étaient en train d'être réglés. Aymeri avait reçu ses ordres, il serait sur les remparts. En compagnie des hommes d'armes et autres soldats de l'armée "maudienne", il patientait.

Aymeri avait revêtu une cotte de maille, un heaume et portait en main son épée et son écu, marqué des armes de Chevenon. La nuit serait faite d'attente, d'appréhension et, lorsque l'heure des cris et du fracas des armes viendrait, elle sera faite de l'horreur caractéristique des velléités belliqueuses de notre bas monde.

Des cris se firent entendre et des flèches fusèrent de part et d'autre. Aymeri entendit le cri de ralliement de la Duchesse. Au sons des "sus à l'ennemi" de la jeune régnante, Bisac harangua la petite troupe sous ses ordres.


Allons mes braves, soyez courageux ! Tenez vos positions, ne fléchissez pas et priez le Ciel d'être encore debout demain !

Les cris des Fatums se rapprochaient, on y était ...

Citation:
20/03/1464 04:10 : Vous avez été attaqué par l'armée "Fatum" dirigée par Tugaluso, l'armée "L'ost des Renards" dirigée par Roedric, et l'armée "Fatum II" dirigée par Wood..

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"Ne croyez donc jamais d'emblée au malheur des hommes. Demandez-leur seulement s'ils peuvent dormir encore ? ... Si oui, tout va bien. Ca suffit."
Drahomir
L'Ogre avait été un grand ami de la Reyne Angelyque. C'est pourquoi, de passage en Bourgogne avec sa jeune épousée, il avait accepté, après une lettre de la progéniture mirandolesque, d'aller jusqu'à Dijon, pour défendre au besoin, la ville.
Carmen n'était pas vraiment heureuse de ce revirement, mais bien consciente du caractère tumultueux de son mari, elle avait accepté.
Et puis, l'idée de défaire deux ou trois brigands FATUM, responsables de beaucoup de maux en Normandie, n'était pas pour lui déplaire.

Le jour des combats, une violente dispute éclate. Le Vadikra ne peut accepter décemment que l'hispanique aille guerroyer. C'est affreusement ridicule, car elle se défend plutôt bien, mais c'est sa réaction. Elle est sa femme et elle fera ce qu'il dit. C'est la dernière phrase qu'il lui assène en quittant leur chambre, fermant violemment la porte derrière lui. Avec beaucoup de chance, car un objet éclate contre icelle à peine fermée.

Il secoue la tête. Que la Serna-Vadikra lui tienne tête est une des chose qui lui plait le plus chez elle.

Il part donc toute la journée, parcourant les différentes armées, s'arrangeant pour qu'un forgeron puisse lui redresser la lame de son épée, qu'il n'utilise que très peu, avant de rentrer, la nuit bien avancée, pour enfiler sa tenue de combat.

Les lieux sont vides. Il peste. Mais il s'en doutait. La femme est parti. Combattre, sans aucun doute. L'Armée ennemie va passer à l'attaque, il doit se presser. Il enfile sa cotte de maille sur une chemise molletonnée. Puis un surcôt sans manche sur le tout. Aucun casque, il n'a pas trouvé d'armure à sa taille. Néanmoins, il a un avantage certain. Un frison, sellé, qui piaille d'impatience. Kouros, ancien poulain royal, offert par sa majesté Angelyque. Etalon de guerre parfait qu'il monte avec aisance. La fièvre des combats redonne vingt ans à l'Ogre. L'adrénaline parcourt ses veines avec volupté, il talonne l'équidé. Il doit d'abord mettre la main sur Carmen.

Et les remparts sont vites passées. Les combats ont éclatés et quelques flèches viennent s'entrechoquer sur le caparaçon de sa monture. Il ne sait pas où est sa femme, il l'imagine là, au milieu de la horde brigande. Son sang ne fait qu'un tour alors qu'il saisit sa hache dans une main et que Kouros prend de la vitesse pour s'enfoncer dans la bataille.
La bête est habile, elle écrase tout ce qui se trouve sur son chemin. Son maître frappe. Les coups font vibrer son bras. Bientôt il est débordé et démonte pour venir se joindre aux rangs de l'armée de Maud, qui endiguent le flot de combattant. Son cheval s'éloigne, parfaitement dressé. Drahomir protège à temps son visage d'une lance qui se brise sur son bouclier. De l'épaule il renverse son assaillant. Il s'apprête à le frapper, mais d'autres individus s'attaquent à lui. Il recule sous l'attaque et retrouve quelques renforts. Une personne à côté de lui tombe sous les coups d'un homme encapuchonné. L'Ogre pousse un beuglement tandis qu'il lui fonce dessus et lui assène un coup de son bouclier. Quelques échanges de coups, il parvient à passer la défense de son adversaire et à lui ficher la hache dans les flancs. L'ennemi s'écroule. A peine le temps de crier victoire que d'autres lui tombent dessus.

Il tente de résister. En vain, ils sont trop nombreux, et bientôt une épée se fiche dans sa cuisse.
Il tombe. La blessure est profonde et le sang s'écoule en ruisseau pourpre. Il se traîne sur quelques mètres avant qu'on ne l'aide à se relever et qu'on le mène derrière le confort des remparts.
La bataille se termine. Le râle des mourants est perceptible. Il est emmené dans la tente des blessés. On lui annonce qu'il ne pourra pas combattre, pas marcher pendant une bonne dizaine de jour.

C'est ce que l'on verra. Un bandage bien serré, un peu d'onguent. Il est déjà debout. Il boite violemment mais ne faiblit pas. Il serre les dents. Il doit trouver ce fils de catin qui l'a planté.
Mais avant il doit s'assurer que son épouse, ainsi que la duchesse, n'ont rien.


20/03/1464 04:10 : Vous avez frappé Drakeyras. Vous l'avez grièvement blessé.
20/03/1464 04:10 : Aladar vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.
20/03/1464 04:10 : Vous avez été attaqué par l'armée "Fatum" dirigée par Tugaluso, l'armée "L'ost des Renards" dirigée par Roedric, et l'armée "Fatum II" dirigée par Wood..
Alexandre.


Bon bah voilà !

Une nouvelle fois il gisait sans vie sur le champ de bataille.

Poucelyna allait pouvoir danser la danse de Saint-Guy pour fêter çà, le juge et le procureur du duché allaient réfléchir à la prochaine méthode d'éxecution de leur condamné, Lisaa de Niraco laisserait apparaitre un sourire de soulagement sur son visage à la peau pâle et l'Eglise lui ferait creuser un joli trou où son corps pourrait pourrir et être bouffé par les vers affamés.

Quel grandeur d'âme cet Alexandre. !

Dès qu'il pouvait aider à rendre les gens heureux, il allait jusqu'à affronter sa propre mort...

Il avait su que son évêque d'Autun soignait les blessés (et les morts !) alors il se disait au milieu de sa nuit paisible qu'elle se ferait un plaisir de le ranimer avant de le passer à la moulinette inquisitrice...


Citation:
20/03/1464 04:10 : Félicitations ! Vous avez débloqué le trophée Chair à canon.
20/03/1464 04:10 : Votre arme a été détruite.
20/03/1464 04:10 : Lightning. vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
19/03/1464 14:43 : Vous avez été embauché dans la maréchaussée.

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blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre. medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho bannière réalisée et offerte par Dame
Claire_g
Actarusia
Acta était dans l'armée de sa suzeraine, la vicomtesse Maud depuis plus d'un mois. Elle avait rencontré quelques brigands dont une qui se souviendrait certainement de son coup d'épée... Mais dans l'ensemble ce fut plutôt calme...

Jusqu'à ce qu' il y a quelques jours, sa suzeraine l'avertisse d'une possible menace des fatums sur la ville de Dijon. Des menaces il y'en avait eu des non fondées pourtant celle-ci semblait bien réelle si et même si rien n'était encore assuré, décision fut prise de rester sur Dijon.

Au départ, il était question de deux armées de fatum maintenant voila qu'une troisième se joignait a eux, les renard. Jusqu'à quelques jours, on ignorait encore leur destination finale. Le doute n'était plus possible, la Bourgogne était leur cible.

La discrète Acta prit alors les armes comme elle l'avait fait pour la guerre contre l'Empire.

Une triste nouvelle lui toucha le coeur. On l'informa que son parrain faisait parti des fatums qui avanceaient sur Dijon et qu' il aurait blessé deux personnes. Elle ne voulait y croire, c'était impensable. Son parrain était homme d'église, il était inconcevable qu'il puisse participer à l'attaque de la Bourgogne et au massacre d'innocents.
Elle chassa cette image en pensant aux beaux sermons qu'il faisait lorsqu'il célébrait la messe et à celui qui était toujours là pour elle et les villageois...


[Nuit du 19 au 20 mars 1464 - campement de la Maudificator II]


Les armes en main, la voilà prête à accueillir ceux qui voulaient s'en prendre à la Bourgogne. Le cri de son altesse royale annonça l'arrivée de l'ennemi. Du haut des remparts, Acta vit une marée humaine fondre vers eux.

Oh mon dieu ! lança-t-elle en voyant leur nombre.

Elle prit position, prête à en découdre malgré l'ampleur de l'ennemi lequel engagea le combat. Elle répondit à leur attaque et réussit à contrer l'adversaire, ne parvenant toutefois à en blesser aucun...
Citation:
20/03/1464 04:10 : Vous avez été attaqué par l'armée "Fatum" dirigée par Tugaluso, l'armée "L'ost des Renards" dirigée par Roedric, et l'armée "Fatum II" dirigée par Wood..

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Maud
[ - Campement de la Maudificator II - ]
Les étendards des deux armées flottaient haut sur les remparts de Dijon.
Chaque chef d'armée connaissait sa mission et avait posté ses hommes;
Elle sourit doucement. L'armée de la Legio Burgundiae à leurs côtés cette fois-ci. Et lenada qui la menait.
Elle avait quand même reçu une missive qui l'avait laissée si pas perplexe, mais en tous les cas , c'était la bien seule parmi tous les bourguignons unis contre la racaille qui laissait ses petites haines personnelles gagner sur l'intérêt de la bourgogne.


Citation:
De Lisa_de_niraco duchesse de Rouvres
Date d'envoi Le 17 Mars 1464 à 23h19
Objet Re: Intégration faite
Expire le 03 Avril 2016

Tout est réglé depuis ce matin.

Je suivrais exclusivement les consignes de SAR Lionel ou de la Duchesse, comme convenu.
J'ai eu l'assurance de n'avoir aucun contact avec vous et ce sera parfait ainsi.

Je sais gérer un groupe.

SG Lisa de Niraco.


Courrier vite jeté avec une moue de degoût
Ah tiens! elle recommence ses caprices elle! Et on cède en plus!
Elle en toucherait deux mots à l'altesssounette plus tard. Maud avait failli la faire jeter du campement en gardant les autres membres, et puis elle s'était ravisée. Son ennemi était la vermine et l'engeance fatum et tout pliait devant l'urgence et l'interêt du duché. Avec un sourire en coin, elle se demanda quand même si la Niraco suivrait les ordres de l'armée pour les nuits qui venaient. C'est là qu'un accès d'une vilaine fièvre la reprit et le capitaine prit le relais auprès de tous ceux et celles de la Maudificator.

[ Nuit du 18 au 19- Campement de la Maudificator II -]
Emmitouflée et grelottante, elle avait quand même quitté le chaud pour guetter les renforts annoncés.
Sarah de sars , fille de didier, lui avait envoyé pigeon; elle arrivait sur Dijon. L'aube se levait, et devant ses yeux ronds, elle vit les trois armées ennemie devant les murs.
sans doute la fièvre qui s'emparait d'elle, elle cria

Fuyez vermine ! Vous n'aurez jamais Dijon! Fuyez avant que la colère du Très Haut et nos épées fondent sur vous!
Et son poing se serra encore plus fort quand elle reconnut la petite troupe de Sarah se faire massacrer sur place.
Des cris, des hurlements et dans le tas

Alexandre?
Et de se frotter de nouveau les yeux:
Alexandre le curéééééé! Par le Très haut tout puissant!
Il s'acharnait avec les autres sur sarah!
elle était horrifiée par cette trahison d'un homme de rome!

Glacée jusqu'au sang, elle revint au campement.
Et les mains jointes avant d'enfiler son armure et de se préparer pour le combat du soir

Saint Bynarr, donnez-nous la force de repousser la horde du sans nom!
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Crakity


Dans la nuit du 19 au 20, Campement Fatum & Renards, peu avant la bataille.


Crakity était au coté de l'état major Fatum. Non loin de lui les trois capitaines. Devant eux les trois armées réunies en légion. Sur son cheval, Crakity avait accroché un étendard Fatum, noir, réhaussé d'or. Le combat serait âpre. Les défeseurs bourguignons avaient une solide réputation et il voyait déjà depuis leurs positions, les torches se déplaçant sur les remparts. Il devait y avoir du monde. La température était tombée avec la nuit. Le ciel étoilé, sans un nuage, était glacial.

Une petite bénédiction ne serait pas superflue. Crakity appuya légèrement le flanc de son cheval de ses éperons et s'avançant parmi les rangs, il harangua les Compagnons :


Mes Soeurs, mes Frères, mes Compagnons. Ils disent que nous suivons le chemin du Sans-Nom, mais en vérité je vous le dis, que vous l'appeliez Deos ou Très Haut, Il est à nos cotés pour chaque bataille!

Il sortit son goupillon de l'étui de son cheval et arrosait les Compagnons tout en passant dans leur rang, criant pour faire porter ses propos :

On s'en fiche des vieux bouquins poussiéreux, de mèche avec les vieilles perruques, elles aussi, poussiéreuses! Le Paradis vous attend, mes braves! Nous gagnons chacune de nos batailles quand nous prenons les chemins! Nous faisons tomber Castel et Cathédrale lorsque nous le souhaitons!

Alors en vérité, je vous le dis...


Passant près de Compagnons avec qui il était plus intimement liés, il les éclaboussait jouyeusement d'eau non pas bénite mais du dernier ruisseau croisé. Eau, soit dit en passant, tout aussi pure que l'eau des bénitiers, au regard du curé vaurien.

Le Trés Haut est avec Fatum !!! Il soutient, dans Sa sagesse, ceux qui créent les évènements, ce qui prennent des initiatives, ceux qui défient l'autorité dite bien pensante, Il soutient les plus forts, voilà tout!

Alors, quand le moment sera venu, nous écraserons ces chiens bourguignons sous notre nombre et notre puissance! Ne retenez pas vos coups, frappez pour tuer, n'en laissez pas un vivant. En accomplissant ceci, vous rendrez les survivants dociles et alors, vous attirerez à vous les Grâces du Tout Puissant!


Puis un mot pour chacun, en passant entre les rangs, remontant vers l'état major :

Tu as Sa Bénédiction, tu as Sa Bénédiction, tu as Sa Bénédiction... Ah toi, non, ben c'est pas tout le monde non plus hein, faut pas exagérer...
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Fatum non sit necesse
Frim
On pouvait la regarder par toutes les coutures, Frim, c'était une femme encore jeune, un peu trop bariolée de cicatrices à son gout, et pas féminine pour deux sous. Plutôt genre, m'approche pas, je mords. L'amabilité faite femme, quoi.

Pourquoi elle était là, la provençale ? Mais parce qu'elle aimait la castagne, tout simplement. Et si en plus, ça pouvait tuer de la chienlit, alors c'était coup double. Et si la chienlit avait la vue d'une taupe sur les évènements, c'était pas plus mal. En gros, ils s'étaient complétement gourés de cible. Mais on demande pas à une truffe de l'intelligence, pas plus qu'on demande à un politique de faire dans le bon sens.

Elle avait défendu la veille la mairie, plutôt que pioncer dans une tav à rien faire, puis elle s'était décidée à faire bloc pour les bourguignons. Et sur les remparts, elle se demandait encore pourquoi cette bande de demeurés attendait la nuit pour attaquer.

Décidément, ça la changeait. En mer, on attaque à toute heure, de l'aube à la fin de la nuit, et on est civilisé, on pleure quand la sainte mer des poissons n'a pas eu le temps de récupérer tous les corps, même pour ses ennemis.

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