Sofja
- Cela faisait des semaines, voir des mois que Sofja avait rejoint l'armée de la Vicomtesse Maud pour patrouiller sur les routes Bourguignonnes. Elles étaient plutôt calmes malgré une nuit mouvementée par quelques des brigands stupides car en sous nombre. Mais rien de bien sérieux.
La Jagellon commençait à trouver le temps long sous son armure légère. Malgré ses fesses rebondies, le dos de son cheval n'était pas des plus confortable. Et cette odeur de fumier commençait à lui donner des hauts le cur. Dur vie de soldat !! Il est vrai qu'elle aimait brusquer sa vie entre deux soirées mondaines au sein du Louvre. Mais à petite dose. Avec l'âge, elle avait perdu le goût de la bataille sanglante. Les joutes lui convenaient parfaitement. Mais bon, elle était sur les terres de sa belle famille et elle souhaitait leur faire honneur. Elle aurait du se douter que les corbeaux lui porterait malheur...
Citation:
20/03/1464 04:10 : Vous avez été attaqué par l'armée "Fatum" dirigée par Tugaluso, l'armée "L'ost des Renards" dirigée par Roedric, et l'armée "Fatum II" dirigée par Wood.
20/03/1464 04:10 : Larti vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
20/03/1464 04:10 : Larti vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
Le combat fut assez rapide et sans appel. L'ennemi l'attaqua par derrière sans qu'elle eut le temps de réagir. La lame semplâtra dans son ventre. Une drôle sensation qu'elle avait presque oublié depuis sa mésaventure lors du siège de Chateauroux. Oh elle était aussi fiancé à cette époque. Elle devrait mieux écouter le destin si elle s'en sortait vivante. Mais pour l'instant, elle sentit l'acier froid ressortir de son ventre pour s'écrouler dans la gadoue. Son visage recouvert de terre afficha un sourire. Elle allait rejoindre son frère...
Triste nouvelle qu'elle avait appris quelques jours auparavant. Il était le dernier membre de sa famille proche d'elle. Et surtout, elle l'aimait malgré ses choix. Son petit frère, qu'elle avait tant surveiller, gronder, aimer. Il lui manquait affreusement. Alors, oui, elle était heureuse à l'idée d'aller le retrouver. De toute façon, rien ne la retenait dans ce monde de vivant. Elle se détestait, faisait souffrir son corps et son âme quotidienne, son fiancé ne l'aimait point, ses fils vivaient leur vie. Non, rien de rien.
Je meurs...enfin et toujours, seule.
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