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Une Bourgogne inébranlable face à la Fatumania !

Euronium


Dans la nuit du 21 au 22 mars 1464, campement Fatum et... Renards?


Le début du printemps s'annonçait fleuri sur la Bourgogne, et le débourrement de la vigne allait bientôt commencer.

Comme à son habitude, Euro se mit à réfléchir à des choses inutiles.
La pensée du jour lui semblait plutôt drôle, il la partagea donc avec sa voisine de rang, avec qui il s'était mis d'accords pour se protéger mutuellement, puisque son namoureux était déjà blessé.


Dis, Desi, faudrait pas que le siège s'attarde non plus, sinon les Bourguignons ils pourront pas vendanger, et on va voir nous passer sous l'nez la cuvée 1464...

Puis, il se mit à rire, tout seul. Pour sûr qu'il était un peu con.
Il reprit :

Bah quoi ? T'es concentrée, t'as pas compris, ou c'est pas drôle ?
Peut-être un peu des trois à la fois, va savoir...

Puis, black-out.
La raison lui revenait.
Ils étaient là pour mettre en œuvre leurs compétences, et ce qu'ils savaient faire de mieux, c'était se battre, pas faire des blagues.

L'épée était au fourreau, le bouclier en main gauche.
Allait-il ajouter une nouvelle marque à sa fidèle arme ce soir ?

Le curé passait dans les rangs pour la sempiternelle bénédiction, tradition incompréhensible aux yeux de l'Orléanais.
Peut-être que les autres avaient besoin de courage, mais lui était suffisamment fou pour faire abstraction du danger.
Enfin, pas complètement...
Pour sûr qu'il risquait la mort, mais si les idées qui l'animaient et le poussaient à se battre continuaient à perdurer après ça, alors il valait le coup de courir le risque.
C'était là sa réelle motivation à vrai dire.


Citation:
22/03/1464 04:10 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "La Maudificator II" dirigée par Actarusia, les défenseurs de Dijon, et l'armée "Legio Burgundiae" dirigée par Lenada.


Les cris se firent plus intenses au rythme des armées qui s'élançaient.
Euro passait d'une cible à l'autre sans même prêter attention aux visages de ses ennemis.


22/03/1464 04:10 : Vous avez engagé le combat contre Elettra..

Puis, il engagea le combat contre brune.
Son visage n'était reconnaissable à la lueur de la lune et des feux allumés par les différents camps.

Soudain, il s'arrêta. Et si c'était la Duchesse de Rouvres ?
Il se rappelle sans mal la soirée qu'il venait de passer à ses côtés, elle qui défendait plus Dijon à cause de son sens du devoir que par réelle motivation, et ne put se résoudre à l'attaquer.
Ses camarades ne firent pas tant de détail, et portèrent plusieurs coups.
Certains de leurs coups étaient superficiels, mais un autre fut fatal, donc ceux d'après devinrent superflus.

Euro, lui continuait son avancée au coeur de la bataille.




Plus tard dans la nuit, les combats cessent


Tous les matins, c'était la même rengaine.
Les deux camps s'arrêtaient pour compter les blessés, pleurer les morts.

Sur le chemin du retour au camp, Euro fit un détour pour revenir sur les lieux où la brune fut attaquée.
Etait-ce la duchesse ? Il devait en avoir le coeur net.

Il errait parmi les cadavres, à sa recherche.
Finalement, il la trouva.
Il l'examina, et ce n'était pas elle.

C'est donc le coeur léger qu'il poursuivit sa route, lorsqu'il remarqua un attroupement de médecins autour d'un corps, qui semblait pourtant avoir perdu tout signe de vie.

Une boule s'empara de son ventre. C'était elle. Ca ne pouvait être qu'elle.
Il était là, parmi l'ennemi, eux qui tentaient tant que possible de la soigner.

Comme promis, il détacha la rose qu'il portait à son torse, et la jeta sur le corps de la brune.
Certes, elle n'était pas morte de sa main, peut-être n'était elle même pas complètement morte d'ailleurs, mais il n'aurait plus besoin de cette rose à présent.


Récapitulatif
Citation:
22/03/1464 04:10 : Vous avez engagé le combat contre Elettra..
22/03/1464 04:10 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "La Maudificator II" dirigée par Actarusia, les défenseurs de Dijon, et l'armée "Legio Burgundiae" dirigée par Lenada.
Drahomir
[Soirée du 21 au 22, dans des écuries.]

Il ne parvient pas à effacer le sourire de profond contentement qui ourle sa trombine. Il n'arrive pas non plus à détacher le regard du corps de son amante. Il est toujours alangui dans la pailles, ses bras puissants croisés derrière son crâne. Il n'a pas le moins du monde envie de bouger. Non, il ne souhaite que recommencer à redécouvrir sa femme, encore et encore.
Après tout, ils n'ont commencé leurs activités licencieuses il n'y a qu'une dizaine de jours, lors de leur nuit de noce. Il a encore tant à explorer. Tant à lui donner.

Il reçoit ses braies en pleine figure. Il grogne pour la forme tandis qu'il se relève. Sa cuisse le fait souffrir un peu, mais il s'en moque. Il a de nouveau vingt ans. Il s'approche de Carmen et glisse ses bras autour de sa taille. Dans son dos, il se colle à elle, qu'elle soit pleinement consciente de son désir.
Mais elle est plus raisonnable que lui. Et elle a raison. Ils doivent y aller. Il la laisse donc partir à regret. Il enfile ses affaires, ajustes sa cotte de maille. Sa hache est à sa ceinture. Son bouclier n'est pas loin non plus. Il noue ses cheveux striés d'argent en catogans et se dirige vers le lieu des hostilités.


[Quelques minutes plus tard, la nuit est avancée, la bataille commence.]

Il n'a pas réussi à remettre la main sur son épouse. Une angoisse sourde lui tenaille les tripes. Il vient de rejoindre les rangs de l'armée et un regard circulaire ne donne rien. Déjà la cavalerie Fatum charge. L'ogre se prépare à l'impact. Il plie légèrement le genoux, lève son bouclier à hauteur de son visage et serre violemment sa hache.
Une lance se brise sur son bouclier et il parvient à trancher le jarret d'un cheval qui passe à sa portée. La bête pousse un hurlement alors qu'elle s'écrase au sol dans une gerbe de sang, sur son cavalier. Puis les premiers contacts avec les soldats à pied. Nouveaux échanges. Le Vadikra est à son aise. Il a le sang qui bouillonne tandis qu'il échange des coups avec de nombreux adversaire.
Il engage le combat avec un nouvel individu. C'est une femme. Cela le décontenance légèrement et il encaisse plusieurs coups avant de réagir. Estoc, taille, sa hache danse et s'échoue dans le bouclier ennemi. Elle reste bloquée. Néanmoins, il réagit rapidement et c'est son gantelet qui vient cueillir au visage la brigande. Il la regarde tomber, crache par terre et s'appuyant de son pied sur son bouclier, décoince sa hache.

Ca se dégage autour de lui. L'acier capte Carmen. Elle est en difficulté.


-Carmen!!!

Il la voit se faire blesser. Il se rue dans sa direction en hurlant, tel un ours blessé il fait place nette sur son passage.
Elle tombe.


-CARMEN!!!!


Le meurtrier s'apprête à l'achever. Il va assister impuissant à la mise à mort de la femme de sa vie. Il est encore trop loin. Et soudain un soldat bourguignon s'interpose et la sauve.

Il est près d'elle, elle est au sol. Inconsciente. Il lui baise le front. Il pose sa tête sur ses genoux, inconscient de ce qui se joue autour d'eux. La bataille prend fin et il se lève. Il la prend dans ses bras. Poupée de chiffon. Les traits du Vadikra sont fermés. Son regard est dur et meurtrier. Il avance parmi le chaos en direction de la tente des blessés.
Il est en état de choc.

Si Carmen meurt, l'attaque Fatum serait une petite averse à côté de la tempête qu'il déclenchera.


-Tiens bon, miláčka..[Mon amour.]

Citation:
22/03/1464 04:10 : Vous avez frappé Marypierre. Vous l'avez légèrement blessé.
22/03/1464 04:10 : Vous avez été attaqué par l'armée "Fatum II" dirigée par Wood., l'armée "L'ost des Renards" dirigée par Roedric, et l'armée "Fatum" dirigée par Tugaluso.
Durandal


Nuit du 20 au 21 mars


Depuis le matin-même, il la sentait pas cette nuit.

Il l'avait répété à qui voulait l'entendre : cette-fois, c'est pour moi.

Dans une vaine tentative d'échapper à son destin, il s'était préparé avec encore plus d'envie que les autres jours. Lame aiguisée, sangles du bouclier resserrées.

Coups d'épée rageurs dans le mannequin d'entraînement : en frappant la paille, c'est la main des Parques qu'il voulait trancher.

Rouen. Reims. Dijon 1462. Ou 1461 ? Et d'autres qu'il oublie. Pas une égratignure, et une flopée d'encoches sur la poignée. Pourquoi ce soir ?

Avec la fatigue, il finit par se résigner. Comme disait l'autre - et il le répèta à haute voix, parce que même seul, il aime se la péter :


- Ducunt volentem fata, nolentem trahunt.

Il referma alors son bouquin de locutions latines (édité chez Wiktionary de Point-Orgue pour ceux que ça intéresse - pour pécho de la marquise, c'est vraiment pratique), et se dirigea vers sa tente. Repos, pour les heures restantes.


*
* *



La lune s'est levée, et avec elle la moiteur froide de l'angoisse.

Curé à cheval. Flotte bénie dans le front. Cris . Trompette. Charge. Baston. Et l'inéluctable.

Par-delà les célestes champs, l'alpin a entendu leur chant. Les Valkyries accourent, sauvages, et fauchent.

Mais lui, elles l'oublient. Brunehilde lui fait même un clin d'œil, et un signe genre "on s'appelle beau brun?".

Si les vierges du nord l'ont épargné, le bourguignon, lui, ne le loupe pas.

21/03/1464 04:10 : Votre arme a été détruite.
21/03/1464 04:10 : Vous avez frappé un transfuge malgré lui. Ce coup l'a probablement tué.
21/03/1464 04:10 : Un opportuniste vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.
21/03/1464 04:10 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Legio Burgundiae" dirigée par Lenada, l'armée "La Maudificator II" dirigée par Actarusia, et les défenseurs de Dijon.


Autour, la mêlée bruyante. Lui, les prunelles aux cieux. Et du fer dans le bras. C'est rouge, douloureux, et ça fait chier.

Durandal lâche son arme sur le coup. Un autre, portant les couleurs ennemies, accourt. Pas le temps de réfléchir. Coup de bouclier dans ses dents. C'est violent, et ça l'éteint. En voyant le visage, il reconnaît un ancien de la maison.


- Mais kestufouté là ?!

À dextre, coule une rivière rouge. Il a vraiment très mal. Pas moyen de lever le coude. La conversation avec le cadavre attendra. Il se replie et rejoint son camp, pour être soigné.

Il savait que ce soir, ça puait la poisse bien merdique. Mais de là à être blessé ET à tuer le SEUL de toute l'armée adverse qui n'avait RIEN à foutre là...

Niveau guigne, on est sur du niveau olympique. Pas loin de l'or.




*
* *





Nuit du 21 au 22 mars


Convalescence studieuse.

En haut d'un tabouret, assis sur une colline, le blessé révise. Bras bandé, paperasse d'intello devant lui. En contrebas, la troisième bataille fait rage.

Comment mêler la théorie à la pratique. Dans les livres, c'est stratégie de base. Dans la fange, c'est plutôt bourinage avancé.

D'ailleurs, il comprend pas grand chose à ce qui se passe - il n'est qu'en L3 voie de l'état, option armée. Mais il fait mine de prendre des notes. Du bras gauche.

Impossible à relire.

Pas grave, il demandera les notes à une fille de sa promo. Elles sont toujours plus complètes, avec des couleurs, des titres soulignés et tout.

Soudain, un mouvement de troupe conséquent. L'étendard rouge se détache du front. Les renards, visiblement désorganisés et au moins 5 fois décimés, font retraite.

Debout sur son tabouret, il crie :


- Ils fuient les lâches !
- Ssshtt ! continue d'étudier et ferme-la, tu dis que des conneries...

Se retourne vers le compère, aussi blessé et studieux que lui. Il va pour lui répondre, mais rien lui vient. Alors il s'assied, encore un peu furibard, et grommelle dans son coin.

Peu après, les ébats prennent fin.

Un peu inquiet, il lâche un long soupir.

Encore quelques jours, et il pourra retourner se battre. Peut-être même plus tôt, si Déos le veut.


Edit : modification pour mauvaise interprétation IG. Cf le topic de concertation ^^
Marthain
Nuit du 19 au 20 Mars 1464.
Campement de la Maudificator II



Marthain sortait de la taverne ce soir là. Il y avait passé une longue soirée en compagnie de Desneval et Kymberlee. Il avait apprit à mieux connaître le premier et l'appréciait plus encore désormais, tandis que la seconde, qu'il connaissait mieux, lui avait apprit une grande nouvelle. Il était content de la revoir. Ils avaient parlé de tout et de rien, surtout de tout à vrai dire, ainsi se passent tranquillement les soirées en taverne avant que les simples gens n'aillent se coucher. Mais Marthain, comme tellement d'autres, devait se rendre sur les remparts, la bataille serait pour le soir même à ce qu'il paraissait. Même qu'en face il y avait trois armées et qu'on savait pas qui avait l'avantage. Au moins les défenseurs avaient les remparts. Marthain avait aidé à la réfection d'un bout de rempart un jour, ils étaient hauts, solides et difficiles à prendre. Le but d'un rempart quoi. Mais il avait encore rien vu le gaillard...

Ainsi donc débuta sa première vraie bataille. Il avait bu un peu, il devait bien l'avouer. Qui ne l'aurait pas fait à sa place ? Avec cette boule qui s'était formée dans son ventre à l'idée de combattre pour de vrai. On se contentait plus de taper à dix contre un ou deux brigands sur un chemin de campagne.... on menait une Bataille. Une vraie de vraie.

Serrant fort le pommeau de son épée pas encore dégainée, il avait rejoint sa section sur les murs en se rappelant les dernières paroles de Desneval.


- Du sang et des larmes. Voilà une phrase que je ne dois pas oublier.

Sa Suzeraine était là, ses amis étaient là, ceux qu'il appréciait moins ou pas du tout également. Les rancoeurs de la vie quotidienne n'était rien quand des dizaines de brigands s'amassaient devant votre porte. Il serait temps de balayer les feuilles mortes plus tard. Certains firent des discours, très court comme celui de la Duchesse de Bourgogne, plus poignant comme celui du Capitaine. Qu'étaient les mots face à ce qui les attendaient ? Aucun mot ne décrirait cette bataille convenablement. Certains portaient des torches, Marthain avait mieux à faire avec son épée et son bouclier. Près de lui, le jeune Alaric portait une torche. Ce demi-gamin, du genre de l'âge du Seigneur de Fauverney, vivait sur ses terres près de Rouvres. En apprenant ce qui allait se passer, il avait décider de suivre son Seigneur au combat. Devait-on l'appeler page ? Serviteur ? Ecuyer ? Marthain espérait une seule chose : ne pas l'appeler cadavre avant le lever du jour.

- Et n'oublie pas Alaric, on se retrouve bien souvent trop seul dans un combat alors reste pas trop loin, d'accord ?
- Oui, messire.

Pas le temps de lui apprendre à dire "Marthain", l'un comme l'autre n'aurait peut-être plus le temps de rien du tout d'ici quelques heures. Au moins, ils avaient les murailles. Et d'un coup, qui aurait su dire pourquoi à cet instant ? La bataille débuta réellement. Les archers tirèrent sur les brigands qui fonçaient vers les murailles avec des échelles. On déchargea de l'huile bouillante sur l'ennemi, en se fichant totalement du prix exorbitant que représentait l'huile. Il valait certainement mieux être dépensier que mort. Soit. Marthain jeta un dernier regard vers Lisa puis dégaina son épée, fin prêt. Les premiers assaillants furent les plus faciles à repousser certainement, Marthain n'eut pas à se battre. Puis, à un moment, sans qu'il n'y comprenne foutrement rien, il entendit crier au loin :

- Ouvrez les portes !
- Mais non !

Un cri parmi d'autres, une exclamation de surprise. Même Alaric, à côté, n'avait sûrement rien entendu. Pourquoi ouvrir les portes ? Par le Sans Nom, la chaîne de commandement était elle devenue folle ? Pourquoi ne pas déposer les armes aussi ? Courant, comme tellement d'autres, vers les escaliers pour rejoindre la terre ferme, Marthain failli en perdre son bouclier, dans le tumulte. Il continua à courir vers les portes, hors d'état de respirer correctement, elles étaient déjà ouvertes lorsqu'il arriva. Ne reconnaissant personne, il traversa pour débuter le combat. Ca se battait dans tout les sens, sans qu'il puisse savoir qui était ami ou ennemi. Parce que faut pas croire que tout les brigands sont débraillés et crados, ça leur feraient pas plaisir d'entendre ça sûrement ! A un moment, Marthain du venir en aide à Alaric qui s'était fait attaquer par derrière, mais le seigneur eut à peine le temps de lever son épée, déjà un autre défenseur l'embrochait.

La bataille de cette première nuit se finit ainsi, sans que Marthain ne combatte vraiment.



Nuit du 20 au 21 Mars 1464.
Campement de la Maudificator II


Marthain avait passé la journée de dimanche à dormir. Pour se reposer du dur combat qu'il n'avait pas mené. Mais il avait aussi réfléchit à l'avenir de la Bourgogne, à sa propre survie également. Il pensa à ses amis qui étaient également en danger comme sa suzeraine par exemple. Il pensa également à ceux qui n'avaient pas pu venir participer au combat comme Braine ou Flakiller, bien qu'ils aient envoyé tout leurs encouragements. Et il pensa aussi à Ayline. C'était étrange qu'il pense à elle à vrai dire, il ne l'avait pas fait depuis longtemps. Presque depuis le jour qu'elle lui avait adressé sa dernière missive, le laissant comme un sot. Il n'était alors pas encore remis de sa blessure contre les brigands, mais ainsi était faite la vie. Mais alors pourquoi penser à elle ? Peut-être était-ce le danger mortel qui agissait ainsi sur son esprit. Mais enfin, il ne voulait pas mourir. D'autres étaient déjà morts ou presque, fallait-il qu'il y en ait encore ?
C'est avec plus de crainte encore qu'il débuta la seconde nuit de combat. Celle la fut la plus dure... parce qu'il a du combattre enfin.

Le narrateur aurait souhaité, à ce moment de l'histoire, vous raconter une belle épopée. Narrer comment le preux seigneur bourguignon parvint à occire plusieurs vilains brigands pas beaux. Mais la réalité mes amis, il n'y a que cela de vrai. Le beau seigneur n'était en fait qu'un ancien boulanger, armé de courage certes, mais pas très fort. Il s'élança avec détermination dans le combat et croisa le fer avec un premier adversaire. Marthain se mit en position pour combattre, comme le Seigneur Torvar lui avait apprit. Il eut alors une pensée pour cet ami là, déjà presque tué par les brigands alors qu'il venait sur Dijon... il n'y avait pas de justice dans ce bas monde. Pendant qu'il avait ses petites pensées mélancoliques, son adversaires se jeta sur lui et Marthain eut juste le temps de se protéger avec son bouclier. La lame mordit le bois et fit une vilaine entaille.


- C'est tout ce que tu sais faire ?

Il baissa la tête à temps, manquant de se faire décapiter. En revanche, son bouclier vola en éclats. Il fallait peut-être se mettre au boulot les copains ! Il para le coup suivant, tenta une percée, mais fut repoussé d'un coup de pied. Chancelant un peu, Marthain frappa d'estoc avec son épée. Cette dernière se brisa alors en mille morceaux. Petite pensée pour le forgeron traître qui lui avait vendu cette daube. Lui qui la portait fièrement depuis des mois, fallait qu'elle pète au premier coup; Bien jouer le beau et grand seigneur de Bourgogne ! Tu déchires ! Ne pouvant pas parer avec ses mains, le coup suivant vint gentiment lui transpercer le côté, mais la lame ripa sur les côtes. Autant dire qu'au lieu de mourir gentiment en trois minutes, il allait hurler et agoniser pendant des heures alors que la bataille serait terminée.

Heureusement, un gentil Fatum (ou renard ? ) vint lui abréger ses souffrances. L'épée pénétra la chair sur l'épaule. Mais n'imaginez pas une belle coupe droite comme dans le jambon. Non, cet imbécile de gentil brigand avait un épée émoussée, du genre qui fait de la charpie avec votre jambon. Sauf que le jambon là, c'était Marthain. Il débuta la fameuse phrase :


- Du sang et des la...argh !

Mais ne pu pas la terminer comme vous l'aurez compris. Il cru même apercevoir un barbu de loin, mais qui sait ce qu'il vit vraiment ? Sa dernière pensée fut pour lui, pour sa mort imminente. Au revoir le seigneur de Fauverney. Le rideau se ferme.



21/03/1464 04:10 : Votre bouclier a été détruit.
21/03/1464 04:10 : Votre arme a été détruite.
21/03/1464 04:10 : Xulux vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
21/03/1464 04:10 : Brittus vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
21/03/1464 04:10 : Vous avez été attaqué par l'armée "L'ost des Renards" dirigée par Roedric, l'armée "Fatum II" dirigée par Wood., et l'armée "Fatum" dirigée par Tugaluso.

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Crakity


Armée Fatum & Renards, nuit du 20 au 21


La première nuitée n'avait pas été riche en évènements pour le jeune homme. C'est un peu déçu qu'il rentrait à l'état major. Non seulement les bourguignons avaient tenu, mais en plus il ne s'était rien mis sous la dent. Façon de parler, car en homme civilisé, il éventrait à l'épée et non pas à l'incisive.

Pour le second assaut, il se dit qu'il valait mieux se placer devant. Il mena son cheval dans la première ligne. Cette fois ci, pas de goupillon, pas d'eau bénite du ruisseau. L'épée au clair, le bouclier levait, il chargea avec une joie féroce, joignant sa voix à la clameur des combats. Un sourire carnassier aux lèvres, il n'avait qu'une envie : en découdre.

Au galop, forçage de porte, brèche, cris et sangs, Crakity taillait tant qu'il pouvait pour se frayer un chemin, mais ses coups ne faisaient pas mouche. Soudain, un grand coup dans son bouclier fit trembler tout son être. Désarçonner par la puissance du coup, il se retrouva à terre. A peine avait il pu se remettre debout qu'un éclair d'aicer fondait sur lui. Par pur réflexe, il eut le temps de positionner son bouclier entre l'épée et sa jambe. Malheureusement pour lui, le coup porté l'était avec habileté. L'épée fit voler en éclat son bouclier, finissant sa course dans sa cuisse qu'elle ouvrit avec autant d'aisance qu'un couteau de boucher dans une pièce de boeuf. La douleur le fit hurler.

Pensant sa dernière heure arrivée, Crakity jeta un coup d'oeil pour chercher de l'aide. Son assaillant aurait tôt fait de le finir si il ne se trouvait pas rapidement un allié pour l'épauler.

Rentrant la tête dans les épaules, se préparant au pire, le coup suivant n'arriva pourtant pas. Son adversaire s'était détourné de lui pour affronter un compagnon plus valide.

Crakity survivrait... Maintenant, il fallait se mettre à l'abri et vite... Les bourguignons n'avaient pas volé leur réputation ...


21/03/1464 04:10 : Votre bouclier a été détruit.
21/03/1464 04:10 : Comte_baltazar vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.
21/03/1464 04:10 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Legio Burgundiae" dirigée par Lenada, l'armée "La Maudificator II" dirigée par Actarusia, et les défenseurs de Dijon.

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Fatum non sit necesse
Ameria
    Dijon, dans la nuit du 20 au 21 mars 1464


    Une nouvelle nuit de combat s'annonçait avec les trois armées devant les remparts de Dijon. La jeune Normande s'était préparée, elle comptait bien en embrocher un ou deux.

    Elle prit le temps de se souvenir des rudiments que son père apprenait aux fils de la famille. Elle se glissait souvent derrière le chêne pour apprendre tous les gestes, toutes les tactiques que le paternel délivrait à ses frères. Il disait que les femmes étaient bonnes à rester à la maison et prendre soin des siens pour devenir de belles jeunes filles à marier. Tout le contraire des siennes qui, devant cette oppression, s'enfuirent dès qu'elles eurent l'occasion. Son écureuil rêvait de liberté, la benjamine aspirait à de grandes aventures que de broder ou soit belle et tais toi!

    Il était temps de regagner les rangs, la nuit allaient être longue et sanglante. Le visage levé vers cette lune pleine, elle implora son créateur de protéger sa jeune vie. L'assaut fut donné par le capitaine de Bourgogne, elle s'élança l'épée en main se protégeant des coups avec son bouclier.


    Pour la Bourgogne!!!!

    Elle esquiva le premier coup et toucha son adversaire sur les flancs avant qu'il ne parte sans finir le duel, ne comprenant rien à leur stratégie, des branquignoles. Un autre engagea un combat et prit aussi la fuite. La rouquine piqua une crise sur le champs de combat en hurlant de toutes ses forces.

    Mais... mais... vous partez où.... revenez bande de gredins on n'en a pas fini. Arghhhh!!!!

    Qu'allait elle dire à la Duchesse Poucelyna? Elle rentrait bredouille pour la deuxième nuit, pas sa faute, ils fuyaient une jeune rousse de quinze printemps. C'est sur, elle n'était pas crédible pourtant ce n'était que vérité, ils se carapataient la queue entre les jambes. Elle épaula quelques blessés à rejoindre le campement en marmonnant sa colère.



    Dijon, dans la nuit du 21 au 22 mars 1464


    On dit souvent que la troisième fois c'est la bonne, la rousse l'espérait, hors de question qu'elle rentre bredouille.

    La chance semblait être avec elle, elle s'élança pour foncer vers un groupe de brigand, se faufila entre eux pour les assaillir de coup sans pitié. Elle blessa grièvement la première personne la laissant au sol, elle redoubla d'effort, s'abaissa pour mieux se redresser la jouant habilement affligeant des gestes plus précis et brutaux pour les trois autres. Fallait pas mettre une normande/irlandaise en rogne.

    L'un de ses pieds leur infligea des coups de bottes espérant les voir réagir, mais ils gémissaient au sol comme des vulgaires porcs dégageant une odeur nauséabonde.

    Elle rentra au campement la tête haute avec une lame dégoulinante de sang.



21/03/1464 04:10 : Vous avez engagé le combat contre Zarka.
21/03/1464 04:10 : Vous avez frappé Manur. Vous l'avez légèrement blessé.
21/03/1464 04:10 : Vous avez été attaqué par l'armée "L'ost des Renards" dirigée par Roedric, l'armée "Fatum II" dirigée par Wood., et l'armée "Fatum" dirigée par Tugaluso.

22/03/1464 04:10 : Vous avez frappé Elettra.. Ce coup l'a probablement tué.
22/03/1464 04:10 : Vous avez frappé Elettra.. Ce coup l'a probablement tué.
22/03/1464 04:10 : Vous avez engagé le combat contre Elettra..
22/03/1464 04:10 : Vous avez frappé Jacques. Ce coup l'a probablement tué.
22/03/1464 04:10 : Vous avez engagé le combat contre Jacques.
22/03/1464 04:10 : Vous avez frappé Peio. Ce coup l'a probablement tué.
22/03/1464 04:10 : Vous avez engagé le combat contre Peio.
22/03/1464 04:10 : Vous avez frappé Desirade. Vous l'avez grièvement blessé.
22/03/1464 04:10 : Vous avez été attaqué par l'armée "Fatum II" dirigée par Wood., l'armée "L'ost des Renards" dirigée par Roedric, et l'armée "Fatum" dirigée par Tugaluso.

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Gannicus1
[Le 22 Mars 1464 Aux premières lueurs du jours.]


Les jours se suivent et se ressemblent pour les défenseurs de Dijon.
L’ennemi avait cette fois encore été repoussé et même plus que repoussé puisque une des trois armées avait été renvoyée dans ses chaumières par les défenseurs de la ville.

Gannicus n'avait pas été blessé cette nuit . L'armure que lui avait gentiment offerte messire Kowalos hier après midi avait bien fait son œuvre.
Le petit blond était épuisé mais malgré les horreurs qui avaient encore été nombreuses la nuit derrière il se sentait mieux moins touché par cela .
Bien-évidemment la guerre était toujours aussi horrible mais à force de combattre Gannicus s'était un peu endurci physiquement mais surtout mentalement. Il n'avait évidemment pas pris goût à la mort , la guerre etc mais il se sentait de moins en moins coupable.

La haine qui montait peu à peu en lui à l'égard de Fatum l'aidait d'ailleurs drôlement. Il ne comprenait pas pourquoi , il était venu ici .
Certes Dijon était une grande ville sûrement très riche mais ses richesses devaient être à l’abri avant même que les trois armées ennemie n'arrivent.
Pourquoi tant de morts, pourquoi tant de blessés , pourquoi tant de vies brisées??!!!



[Les heures précédant l'attaque] 


Après avoir erré sur les remparts durant toute la mâtinée afin d 'oublier les horreurs de la nuit.
Gannicus s'était rendu en taverne où il avait croisé son Altesse en pleine négociation avec un jeune homme concernant de la purée de châtaigne.
Gannicus entendait souvent parler de cet onguent qui d'après certains était le meilleur remède pendant une guerre car il permettait de guérir quasiment instantanément de ses blessures et de repartir directement au combat.

Il avait également croisé la Duchesse Lisa de Niraco qui comme d'habitude était énervée contre quelqu'un. Cela amusait beaucoup Gannicus qui s'était habitué à cela comprenant qu'elle était ainsi et qu'il ne sera pas évident de la faire changer.
Après la taverne le petit était parti déposer son rapport à la maréchaussée comme lui avait demandé de faire Dame Eliete . Il en profitait également pour prendre des nouvelles de ses amis et collègues de travail. La plupart d'entre eux étaient en pleine forme mais une d'entre eux avait été légèrement blessée .

Une fois son petit tour à la maréchaussée terminé Gannicus erra plusieurs heures en ville espérant se changer les idée mais évidemment peu de boutiques étaient ouvertes Il s'était alors rendu en taverne et avait croisé son amie P3 avec qui il avait discuté une bonne partie de l'après midi.

Le soir il était repassé très tard et n'avait pu revoir son amie déjà partie coucher.
Il avait donc passé la fin de soirée avec messire Desneval et Dame Léna.
Il se rendit ensuite dans la taverne de la duchesse Lisa où se trouvaient plusieurs ennemis et évidemment la discussion tourna rapidement dans un débat sur la raison pour laquelle chacun combattait. Chacun défendant son camp avec vigueur et même hargne pour certains. Finalement les Fatums énervés que les défenseurs présents ne soient aps d'accord avec eux , quittèrent la taverne furieux .
Gannicus rejoignit alors les remparts où se trouvait déjà sa section au grand complet. Il donna une petite poussette à Ati en passant près d'elle histoire de l’embêter un peu et surtout d'échanger un petit sourire amical avec elle.



[La Bataille]


Les trompettes retentirent et les premiers hurlements de rage se firent entendre dans la nuit noire. Gannicus comprit immédiatement que l’ennemi s'était mis en marche et que dans quelques secondes la bataille allait commencer.
Il écouta avec attention les instructions de son supérieur et se rendit aux portes de la ville comme on lui demandait. Là une importante masse de soldats attendait bouclier en avant prêt à repousser l'ennemi dès que celui-ci montrerait le bout de son nez.

Tout à coup l'ennemi enfonça la porte principale et la première ligne de boucliers des défenseurs s'élancèrent sur les assaillants qui s'écrasèrent sur eux.
Gannicus n'avait pas l'habitude de combattre et encore moins ainsi les uns collés aux autres , en mêlés. Sans compter que son armure bien que protectrice n'était pas évidente à porter , son poids gênait considérablement les mouvements de Gannicus.
Mais l'avantage de ce genre de combat c'est qu'il est beaucoup plus aisé d'être protéger. En effet les camarades étant juste à ses cotés pouvaient facilement l'aider et le protéger et inversement .

Après plusieurs heures de combats acharnés les défenseurs réussirent à repousser l’ennemi qui finit par s'enfuir comme un chien qu'on aurait voulu laver. Gannicus et les autres défenseurs reprirent leurs souffles comptant leurs morts et pansant leurs blessés.
Le petit blond n'avait pas été blessé et avait transpercé deux adversaires enfin il n'était pas certain que ce soit lui qui les avaient tuer car aucun de ses combats n'avait été singulier .
Chacune des personnes qu'il avait tuée , avait été transpercée par les épées de ses camarades. D'ailleurs cela arrangeait bien Gannicus qui se sentait du coup moins coupable. Les défenseurs comme pour les autres matinées célébrèrent le victoire en chantant et se congratulant mutuellement.



[Le 22 Mars 1464 Aux premières lueurs du jours.]


Gannicus était remonté sur les remparts après que l'ennemi avait été repoussé et avait souri en voyant l'une des trois armées Fatum s'enfuir vers la campagne.

Cependant il était quelque peu triste son amie Ati et son chéri messire Dean avait été blessés.
Messire d'ailleurs plus grièvement qu'Ati qui d'ailleurs serait sûrement une personne à éviter de croiser pour les Fatums dans les prochains jours sous peine de finir en petits morceaux .
Le petit blond après avoir profité des premiers rayons du soleil prit la direction de la ville afin d'aller raconter ce qu'il avait vu et fait au bureau de la maréchaussée.
Bisac
[Nuit du 21 au 22 mars]

Aymeri était allé voir Maud. Alors que la bataille précédente venait de se terminer, Chevenon avait souhaité passer du temps, en tête à tête, avec la Vicomtesse. Ils furent dérangés par un sergent d'arme. Ce dernier annonca que désormais, Aymeri prenait la tête de la troupe. Bisac embrassa tendrement Maud avant de la quitter pour la tente de commandement.

Il rejoint les chefs de section dans la tente de commandement. Les ordres étaient simples : tenir, tenir encore et toujours. Le cor sonna l'heure de prendre leur poste. Aymeri remercia les chefs de section et, alors qu'ils quittaient la tente, il avisa la Duchesse de Rouvres.


Puisse la Providence nous faire revenir en vie à l'aube chère Duchesse.

Les hommes prenaient leur position sous les ordres des chefs de section. Bisac appela un aide de camp et ordonna qu'on lui porte un petit morceau de parchemin et une mine de charbon. Sur le parchemin, il griffona quelques mots pour Maud.

Citation:
Chère Maud,
Je gage que nous pourrons,bientôt, comparer nos exploits militaires autours d'un bon verre, seuls. J'ai hâte de vous retrouver, intimement.
Soyez forte, à l'aube de la bataille, revenez moi en vie.

Tout à vous,
Aymeri.


Un second coup de cor annonça l’imminente venue des troupes ennemies.

A vos positions ! Hurla Bisac. Le commandant harangua ses hommes.

Pour la troisième nuit consécutive, nos ennemis tentent de percer nos lignes. Et une troisième fois nous allons leur montrer que nos boucliers sont solides et ne laissent nulle place à la couardise ou la faiblesse ! Tenez haut vos boucliers ! Tenez la ligne ! Vous êtes les défenseurs de la Bourgogne !! Pour le Duché ! Pour la Duchesse et que le Ciel nous vienne en aide !!

Les premières flèches fusèrent. Les ennemis déferlèrent et le fracas âpre des combats s'installa. Aymeri alternait entre parades, coups et transmission d'ordres sur les différentes positions de ses hommes et des alliés.

Un sergent d'arme vint à lui, hurlant qu'un pan de la ligne menaçait de céder. Aymeri jura et, tout en ordonnant à d'autres troupes de monter sur le sus-dit front, il y accompagna le soldat. Haranguant ses hommes à coup de "tenez la ligne !", il ne vit pas, dans la mêlée, la lance qui vint transpercer son flanc . L'arme traversa sa chair et Bisac ne put réprimer un cri avant de s'écrouler. Le triste spectacle des velléités belliqueuses de notre monde et son lot de pleurs, de sang et de veuves semblait bien lointain. Tout juste eu-t-il le temps de voir les étoiles tourner dans tous les sens qu'il s'écroula sur le sol. Autour de lui, des hommes s’alarmèrent de voir leur commandant choir ainsi et, en le tirant par les bras, le transportèrent vers les lignes arrières.



Citation:
22/03/1464 04:10 : Atchoumeuh vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.
22/03/1464 04:10 : Vous avez été attaqué par l'armée "Fatum II" dirigée par Wood., l'armée "L'ost des Renards" dirigée par Roedric, et l'armée "Fatum" dirigée par Tugaluso.

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"Ne croyez donc jamais d'emblée au malheur des hommes. Demandez-leur seulement s'ils peuvent dormir encore ? ... Si oui, tout va bien. Ca suffit."
Machette

Shhhrrinng ..... Shhhrrin;g ..... Shrrrrinng .....
l' acier se polissait sur la pierre a faux ... le tranchant s'aiguisait .... les pales rayons de soleil accrochaient parfois la lame et celle ci lançait un éclair blanc ... froid .... glacé ... menaçant .... Légèrement recourbée et a un seul tranchant, l'arme ressemblait plus a un cimeterre qu'a une épée, un sourire désabusé fend la face basanée du tondu ...

cimeterre .... cimetière ...

Il regarde son travail, teste le tranchant du pouce et enfin satisfait il range le fauchon dans son fourreau.

Hier il avait perdu une dague dans la mêlée, heureusement il en avait de nombreuses de rechanges, de toute sortes faites pour le corps a corps ou le lancer ... deux dans son pourpoint, une a la ceinture et une autre dans sa botte, il avait aussi aménagé un étui dissimulé dans le col en cuir de son pourpoint ....



Faut y aller l'ami ....


Le Coutu était là, avec sa lippe de mongol tellement balafrée qu'elle lui avait valu son surnom de "couturé"

Le soir tombait, d' instinct l'armée s' était positionnée de façon a avoir le soleil dans le dos .....

Un hurlement jaillit des poitrines .....


FFFFAAAAAAAAAAATTUUUUUMMMMMMMMMMM...



Ils bondissent tels une bande de loups affamés ........ ils taillent ... ils tranchent ... éventrent et éclopent .....

Le tondu n'avait pas d'états d'âme, il faisait son boulot et celui ci consistait a massacrer ceux qui se dressaient devant son chemin. Mais par Belzebuth, n' y a t'il plus de bonshommes chez les Bourguignons, ou sont ils assommés par leur boisson ....
Une multitude de furies l'entoure, Mach ne fait pas de quartier ..... après tout elles ont qu'a rester a leurs coutures, rien de bon a gagner ici pour elles ..... chez eux les mécréants, ils y avaient des femmes aussi, mais c'était des guerrières, des teignes, des sauvages que la vie avaient transformée en bêtes fauves ...... on pouvait comprendre, mais des bourgeoises nanties ?
la guerre c'est une affaire d' hommes .... que viennent elles faire dans cette folie ?



22/03/1464 04:10 : Vous avez frappé Maud. Ce coup l'a probablement tué.
22/03/1464 04:10 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "La Maudificator II" dirigée par Actarusia, les défenseurs de Dijon, et l'armée "Legio Burgundiae" dirigée par Lenada.

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H2d2
troisième nuit, troisième bataille. Hersande était la, avec ses compagnons. Il était prêt, comme la veille et l avant veille. Avant la bataille, il alla sur les remparts, observer le camp ennemi, avant de redescendre et se placer avec ses hommes. Il avait faim de victoires.

La bataille commença, Hersande chargea avec ses hommes, il tomba sur un premier adversaire qui subit sa colère, en effet sa compagne était tombée la veille. Il enfonça donc son épée dans le torse de son assaillant, la tournant légèrement, il savait comment tuer sa victime, et une blessure comme ça, personne ne pourrait la soigner. Mais voilà qu'un autre adversaire arrivait. Il para le premier coup d épée, et enfonça son épée dans le bas ventre, la retirant en vitesse pour la reenfoncer sur le flanc et ainsi achever sa victime. Enfin, un dernier assaillant se présentait devant lui, et quand il vut ce ce qu'il avait fait a ses 2 compagnons, il rebroussa chemin, en même temps que ses autres guerriers..


Non, reviens! Allez quoi! puis se tournant vers les bourguignons. Messires, Dames. Une nouvelle victoire s annonce se soir. Bientôt, enfin espérons, la Bourgogne nous récompensera. Pour la Bourgogne!



Vous avez engagé le combat contre
Elettra.
22/03/1464 04:10 : Vous avez frappé
Jacques. Ce coup l'a probablement tué.
22/03/1464 04:10 : Vous avez frappé Jacques. Ce coup l'a probablement tué.
22/03/1464 04:10 : Vous avez engagé le combat contre Jacques
22/03/1464 04:10 : Vous avez frappé Peio. Ce coup l'a probablement tué.
22/03/1464 04:10 : Vous avez engagé le combat contre
Peio

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Egéries de l'Atelier du Lys; http://forum2.lesroyaumes.com/viewforum.php?f=11444
Dalmas

22 Mars 1464. Campement de la Maudificator II



Il regardait l'ennemi menaçant arriver en rang serré et hurler. Pour éviter de céder à la panique il pensait aux heures qu'il venait de vivre. Ses idées n’avaient pas changé à l'égard des attaquants. Il avait juste envie de foutre le camp tellement tout était foutaise.
Il se sentait inutile parmi tous ces soldats, perdu parmi ces fous soient disant héroïques, qui le soir venaient juste avant de combattre boire des chopes et rigoler avec ses amis qui mouraient un à un. Il avait même entendu des éloges vis à vis de ces barbares courtois en taverne.
Et quand venait l’heure de se battre encore et encore, ils avaient cette même envie de tuer de massacrer avec leur épée, la même hargne la même haine pour bondir sur nous qui nous ne sommes jamais battus pour la plupart. Tout le monde ne devient pas soldat en 1 jour.
Comme un tirage au sort, on les envoyait au casse pipe. Ils avaient presque plus rien à perdre, juste tenter de sauver leur cul pour certain et de défendre au mieux.


Quand l'ordre lui fut donné d'attaquer il se mit à courir de l'avant brandissant son épée en hurlant de rage comme pour conjurer sa peur de mourir. Il heurtait des cadavres et entendait des cris de souffrance.
Dans cette horreur il ne fit pas attention tout de suite à une jeune fille qui avançait vers lui avec des yeux rempli de haine, il sentit une douleur à la cuisse. Il fit un pas en avant, qui sembla lui demander un effort immense et leva son épée tant bien que mal il fendit l'air, mais ne la toucha pas.
Soudain il entendit un cri sur le côté, ses mains serrant la garde plus fort il leva son épée pour frapper un homme caché sous une capuche qui fonçait sur lui ,mais le coup ne s'abattit pas ses bras restèrent levés en l'air, il lâcha l'épée, qui vint tomber à ses pieds. Il resta immobile incapable de bouger. Un violente douleur à l'épaule le faisait grimacer.
Une femme s'approcha de lui lentement, pas à pas. Elle approcha son visage du sien, le fixa un instant et lui planta une dague sur le flanc gauche avant de disparaître. ll sentit la chaleur du sang couler inondant la partie touchée de son corps la douleur se fit intense, vacillant quelques secondes, il tomba à genoux avant de s'effondrer face contre terre avec un cri de souffrance et une dernière pensée oh les con...


22/03/1464 04:10 : Votre bouclier a été détruit.
22/03/1464 04:10 : Votre arme a été détruite.
22/03/1464 04:10 : Victoire1 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/03/1464 04:10 : Franco_del_logo vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.
22/03/1464 04:10 : Chandria vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.
22/03/1464 04:10 : Vous avez été attaqué par l'armée "Fatum II" dirigée par Wood., l'armée "L'ost des Renards" dirigée par Roedric, et l'armée "Fatum" dirigée par Tugaluso.

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[
--Dovan
Il n'est plus si fière dans son armure crasseuse et parfois enfoncée. Une estafilade lui bars le front jusqu'à la joue. Il s'en est fallu d'un cheveux pour qu'il ne perde son œil. Le côté droit de son armure est cruellement enfoncée dans ses côtes et cela le fait atrocement souffrir. Depuis que La Rose est tombé, il est bien moins prudent. Il a même perdu un homme la nuit passée. Mais pour l'honneur de sa maîtresse, il continu de se battre.

Un homme lui assène un violent coup d'épée qui le fait chavirer. Il bascule en arrière, roule tandis que d'autre partent à l'assaut. Son casque vient de tomber, il se couvre la tête. Le souffle lui manque, il doit absolument se replier mais il doit tout de suite parer un nouvel assaut. Il repousse le bougre et rampe au sol pour se mettre à l'abris. Le temps qu'il se reprenne... le temps qu'il ne se relève.

Dovàn entrevoit la cuirasse bleutée d'un des siens non loin. Il lui fait signe, gronde plus qu'il n'appelle. Sa mort n'arrangerait pas les affaires de sa maîtresse lorsqu'elle reviendra. Il a vu Messire Hersande plus tôt mais la bataille les a éloignés. C'est un valeureux combattant, il n'aura pas besoin de lui outre mesure. On vient l'aider enfin.


Pas trop tôt... il grogne de douleur.

Il se relève difficilement et, boitant mais fière il regagne la sécurité de la ville. Il n'en peut plus. Plus pour ce soir mais il ne relâchera pas ses efforts.
Axwell55
Nuit du 21 au 22 Mars 1464.
Campement de la Maudificator II


De retour au campement, le vigneron était encore debout.

Le sang avait une nouvelle fois coulé cette nuit et l'ambassadeur en avait plein les mains. Deux ! c'est le nombre d'individu qu'il avait sans doute tué. Pour le premier, il avait enfoncé son couteau dans sa nuque. Pour le second, il avait retourné l'épée de son adversaire contre lui .

Au loin, Axwell aperçut son amie Janet, il voulut la saluer et sauter dans ses bras mais il n'en avait plus la force. Il cria:

"Janet !!!!"

Entre temps, il avait appris que son ami Marthain était gravement blessé. Il était très inquiet et essayé de prendre des nouvelles du CAC de Dijon.


Citation:
22/03/1464 04:10 : Vous avez frappé Elettra.. Ce coup l'a probablement tué.
22/03/1464 04:10 : Vous avez engagé le combat contre Elettra..
22/03/1464 04:10 : Votre arme a été détruite.
22/03/1464 04:10 : Vous avez frappé Jacques. Ce coup l'a probablement tué.
22/03/1464 04:10 : Vous avez frappé Jacques. Ce coup l'a probablement tué.
22/03/1464 04:10 : Vous avez engagé le combat contre Jacques.
22/03/1464 04:10 : Vous avez engagé le combat contre Peio.
22/03/1464 04:10 : Vous avez été attaqué par l'armée "Fatum II" dirigée par Wood., l'armée "L'ost des Renards" dirigée par Roedric, et l'armée "Fatum" dirigée par Tugaluso.

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Alexandre.


Encore des combats dans la nuit, encore des morts et des blessés, plus rien à manger sauf pour les "gentils" ("ils font l'amour le samedi, les gentils"*) mais toujours des bouts rimés au milieu de l'effroyable chaos et du choc entre les gentils et les méchants ("force jaune devant et marron derrière"*).

Il y avait une seule chose d'important dans ce déluge de violence, c'était le prompt rétablissement de Lisa de Niraco.

Cela valait bien une chanson pour l'ex curé troubadour suppôt du sans-nom, meurtrier sans arme et pourtant si dangereux (hou la la !!!) :

Citation:
Ode à Lisa

Pauvre Lisa meurtrie dans sa chair au combat
Tu est forte et tu parviendras vite à te relever
Car au Conseil d'autres batailles tu livreras
Pour reprendre le trône dont tu as toujours rêvé !

Reçois mes pensées les plus pures et les plus sincères
Mon amour est un remède, et mon coeur bat pour deux
Je fais fi des mauvaises langues qui de traitre t'accusèrent
Ils sont jaloux de ta beauté et du noir ébène de tes yeux.

Amis, gentils et méchants, levons tous nos verres
Et pour les plus guerriers, levez votre épée !
Souhaitons prompt rétablissement à Lisa la guerrière
Tous mes voeux vont vers toi, Lisa ma douce aimée.

Alexandre.


Un petit peu de musique et d'amour faisaient toujours plaisir et soignaient bien des maux.

*Michel Fuguain
*Les inconnus

_________________

blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre. medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho bannière réalisée et offerte par Dame
Claire_g



Euronium


Dans la nuit du 22 au 23 mars, Campement Fatum


Les jours se suivaient et se ressemblaient, au campement Fatum (et Renards)
A coup sûr, ils iraient se battre et il y aurait des pertes. C'était pareil pour le camp d'en face.

Briefing rapide sur la stratégie à suivre, si tant est que ça en était une.


On change rien à nos habitudes et on fait ce qu'on sait faire de mieux.

Une première vague se formait, prête à se ruer avec fracas sur les remparts qui ici faisaient office de plage.
Rapidement, la foule s'animait pour tenter d'éroder l'enceinte de la capitale Bourguignonne.
Gesticulant inutilement comme des fourmis qu'on écraserait, certains ennemis bien trop faibles aurait du se dire qu'ils n'avaient rien à faire là.
Oubliant la peur et les blessures, les Fatums, eux, connaissaient leur but :
Gagner cette guerre.

Non loin de là, la seconde vague se préparait.
Euro souffrait toujours de sa blessure du premier jour, il n'y avait pas de miracle, ça l'handicapait évidemment.
Dans ses songes lui revenait en boucle ce coup, et lui pensait à chaque fois à une nouvelle façon de l'éviter.
On aurait pu lui dire, à Euro, que le meilleur entrainement du guerrier, c'était son repos !
Il ne pouvait s'en vouloir qu'à lui même d'avoir été blessé, alors il fallait faire avec.
Toujours est-il qu'il avançait moins vite que les autres dans la mélée, donc d'autres devaient lui en vouloir également..

Trainant sa patte blessée, il était quand meme bien utile pour empêcher les renforts Bourguignons de prendre les Fatum en tenaille


OPPORTUNISTE, cria-t-il à un, plus malin, qui tentait discrètement de se frayer un chemin dans la mélée pour rejoindre les remparts.
Mais il n'y arriverait pas, l'épée d'Euro venant se planter en travers de la cage thoracique après avoir pénétré sous l'omoplate droite.

Bientôt, le mort remarcherait, probablement.
Ensuite, il retournerait sur le champ de bataille, dans l'armée des morts qui marchent.

Rien n'est jamais acquis par ici, et surtout pas l'annihilation d'un ennemi.


Citation:
23/03/1464 04:11 : Vous avez frappé Harry2. Ce coup l'a probablement tué.
23/03/1464 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Harry2.
23/03/1464 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Scapulaire.
23/03/1464 04:11 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Legio Burgundiae" dirigée par Lenada.
23/03/1464 04:11 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "La Maudificator II" dirigée par Actarusia et les défenseurs de Dijon.
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