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Une Bourgogne inébranlable face à la Fatumania !

Maud
Nuit du 21 au 22 Mars 1464.
Campement de la Maudificator II


Un moment de répit avec Aymeri, un peu de douceur dans ce monde de brutes avant d'y retourner. Il était chef d'armée, et elle le suivrait plutôt deux fois qu'une.

En rangs compacts, ils étaient. Plus les jours filaient et plus la cohésion et la hargne étaient grandes chez les bourguignons.

Portes grandes ouvertes, le choc fut de nouveau terrible, mais leur muraille humaine tenait bon et les repoussait mètre par mètre. Pas loin de l'altesse royale qui tailladait à sa taille sans peur et ils devaient être surpris en face et ne pas se douter que la mini altesse pouvait frapper aussi fort.

Pour la Bourgogne! Une récompense à qui rapporte leurs phalanges!
Elle en eut un
Tiens! porte le mot à ta meute! La Bourgogne ne cèdera pas!
Mais pas le temps de lui couper les doigts. zut alors!
Petit à petit, ils avançaient, ferraillaient et elle cria presque victoire en voyant l'oriflamme des renards s'éloigner
Regardez -les s'enfuir la queue entre les jambes!
Trop contente et bravache , eh bien elle aurait pas du, non, elle aurait pas du Maud, parce que en même temps que le hurlement de
FFFFAAAAAAAAAAATTUUUUUMMMMMMMMMMM... , elle sentit une épée lui traverser méchamment l'épaule et se retournant , elle eut le temps de voir les yeux de la bête immonde qui voulait la tuer et son épée explosa en voulant faire une parade. Elle s'écroula inconsciente, juste le temps de souffler:

Charogne! retourne en enfer!

Citation:
22/03/1464 04:10 : Votre bouclier a été détruit.
22/03/1464 04:10 : Votre arme a été détruite.
22/03/1464 04:10 : Machette vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
22/03/1464 04:10 : Vous avez frappé Franco_del_logo. Vous l'avez sérieusement blessé.
22/03/1464 04:10 : Vous avez été attaqué par l'armée "Fatum II" dirigée par Wood., l'armée "L'ost des Renards" dirigée par Roedric, et l'armée "Fatum" dirigée par Tugaluso.


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Machette
De retour au camp au petit matin du 23 mars ....

Le Coutu tape sur l'épaule de Machette ...

Dis donc tondu tu sais qui tu a occis ? ....

Non et je m'en tape ...

ben je vais te le dire ça grouillait autour du corps ... c'est une ancienne comtesse de Bourgogne et duègne de la gamine en place qui braille s' y fort ..... Maud Saint Anthelme, rien que ça, tu sais celle qui demandait a ses soldats de couper les doigts aux Fatum et aux Renards pour s'en faire un collier .... une délicieuse créature pour sur ...

Il baisse le ton en rigolant

... tu sais il parait que tout le monde est pas mécontent dans son camp de la voir sur la touche ... mais c'est surement des ragots ...


Le Tondu rigole ....

Et on dit que c'est nous les sauvages .......Tiens si j'avais su avant, je sais bien ou j'lui aurait planté son petit auriculaire moi ..... viens je t"offre une chope ....
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Granit
Nuit du 21 au 22 Mars, Armée des Renards




Quatrième nuit de combats, et ceux ci s'intensifiaient. L'odeur du sang régnait, maîtresse des lieux et preuve que les deux camps se rendaient les coups, tentant d'atteindre leur but.
Le Commandant des goupils avait sonné la charge au milieu de la nuit, et tous les soldats en état de se battre prenaient d'assaut cette muraille dijonnaise qui se dressait devant les helvètes.

Pour l'occasion à la tête de sa section, Granit faisait preuve d'audace et de ténacité : elle qui avait depuis le début des affrontements été plutôt sur l'arrière du front se retrouvait aux premières loges. La jolie rousse se démenait, évitant les premiers contacts pour se faufiler dans les rangs ennemis : sa petite taille aidait face aux grands combattants déplaçant leurs armures souvent trop lourdes pour eux et peu habitués aux champs de bataille.

Armée de son bâton, Granit taillait dans la Legio Burgundiae, à la recherche de son cerveau : son objectif était de couper la tête de l'édifice et le faire s'effondrer. Autour d'elle, des cris et le choc des armes, des compagnons renards maltraitant des défenseurs bourguignons mais aussi quelques hurlements de douleur prouvant la riposte dijonnaise.

La native de Penalva atteignit son but après une bonne heure de combats : le commandant de l'armée était proche et menait ses hommes au front, tâchant de refermer les éventuelles brèches que pouvaient ouvrir les trois armées attaquantes. Granit s'approcha pour frapper mais le militaire était vif et attentif, bien plus que la moyenne. Les regards se croisèrent, enflammés par la situation et l'adrénaline du moment : c'était une situation de vie ou de mort, de toucher ou se faire toucher. L'épée de Lenada frappa le bâton de la rousse aux yeux verts qui se brisa net, alors que le fer continuait sa trajectoire vers son flanc blanc. Par chance, Granit eût le réflexe qui lui sauva la vie et fit un pas rapide sur le côté, recevant le coup avec une force amoindrie : ce qui était pourtant suffisant pour lui faire une entaille qui saigna immédiatement.


Pas mal du tout, marmonna-t-elle, un genou au sol, avant de se reprendre et courir hors de portée du Commandant de la Legio Burgundiae, consciente qu'elle venait de devenir une proie facile pour n'importe quel soldat bourguignon.

Chercher une auberge...dit-elle toute seule, la main sur le flanc pour arrêter le sang qui imprégnait son linge. La blessure n'était pas grave mais assez sérieuse pour l'empêcher de combattre pour le moment. Il fallait maintenant se soigner, peu importait la manière...et revenir sur ces murailles qui pour l'instant tenaient bon. Cet ennemi n'en était pas la moitié d'un...mais cela rendait la mission encore plus intéressante.
Ameria
    Dijon, dans la nuit du 22 au 23 mars 1464


    Déjà quatre jours que la jeune normande défendait la Bourgogne face à ses porcs de fatum et renard. C'est qu'elle y prenait franchement gout de planter son épée dans leur chair. Elle était toujours entière dans les rangs malgré sa jeunesse et sa petite taille qui devait être un atout de taille face aux barbares, infliger des coups bien placés étaient plus accessibles.

    Il ne restait qu'un moment avant que les portes s'ouvrent et d'entendre le chef d'armée donner l'assaut. Le choc était brutal ça tombait de partout autour d'elle, elle engage le combat avec un homme capuchonné avant qu'il ne lui tourne le dos et se casse en courant. Elle entra dans une rage , il fallait mieux l'éviter pour ne pas subir son courroux, mais pourquoi ils la fuyaient tous. Des branquignoles des branquignoles marmonnait elle en rentrant au campement.


23/03/1464 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Scapulaire.
23/03/1464 04:11 : Vous avez été attaqué par l'armée "Fatum II" dirigée par Wood. et l'armée "Fatum" dirigée par Tugaluso.

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Atika
Nuit du 23 au 24 Mars 1464.
Campement de la Maudificator II


[Journée du 22 Mars 1464]


La volcanique avait passée la journée a s’occuper spécialement de son époux, le fou. Dean avait été blessé a la hanche durant la nuit du 21 au 22 Mars, Ati de son côté avait une légère égratignure a son épaule gauche, qui la faisait souffrir un peu. Elle en avait vu d'autre et bien pire. D'ailleurs une journée lui avait suffit pour s'en remettre. La flamboyante avait prit soin de son époux avec la plus grande attention, sentant la rage lui monter au fur et a mesure que la journée passée. Ils avaient osés toucher a celui qu'elle aime, c'est charognards! La journée passa dans les bandages et les plantes pour soulager la douleur.
Fin de journée la Ati était rétablie de son égratignure, prête a en découdre a nouveau pour la Bourgogne, sans son collègue cette fois-ci vu sa blessure. L'brun d'son côté passa sa journée allonger sur un lit dans une tente, les yeux un peu partout a voir les gens plus ou moins souffrir commencer a l'faire râler, il fallait qu'il aille marcher, prendre l'air et profiter du soleil.. Les négociations avec sa rousse commença, deux têtes d'mule ensemble parfois c'la fait pas..
Après d'longues heures de discutions, il avait enfin eu quelque minute d'sorti... Une sortie qui lui avait fait l'plus grand bien malgré son mal d'chien.. L'journée s'termina l’inquiétude d'brun commença a naitre..Le soleil était tombé et les combats reprenaient de plus belle pour chaque côtés. On pouvait entendre les cris, les hurlements de douleur pour certain et pour d'autre, de peine de r'trouver un collègue ou un proche allongé.
Une nouvelle nuit d'horreur pour tout l'monde, et la tente des blessés se remplissait un peu plus a chaque levé du jour. Pour le couple, la nuit avait été reposante et le jour se leva a nouveau.


[Journée du 23 Mars 1464]


Nouvelle journée a rester allongé après une nuit plus ou moins reposante et difficile sous la douleur. Dean savait qu'la journée aller être longue et qu'il ne fermerai pas les yeux avant l'lendemain, l’inquiétude avait prit l'dessus. De son côté Ati savait qu'elle reprenait l'combat l'soir même,la rage étant encore plus forte. Les heures avancèrent lentement pour la volcanique, hâte d'être a c'soir pour les achever un par un, c’était la promesse qu'elle savait faites.
Le soleil se coucha enfin sur Dijon et il était tant que la volcanique rejoigne les rangs de l'armée, a nouveau. C'est d'un calme surprenant que la rouquine embrassa son époux avec amour, avant de lui glisser quelques mots, histoire de le rassurer.


-Repose toi Pticoeur et ne t’inquiète pas surtout...

Un long soupire de la part du brun, il savait que la nuit aller être des plus longue, il avait déjà son propre plan.. Il posa ses gris dans les océans de sa volcanique le sourire très petit

-On va essayer... Fait attention a toi stp ma femme..

La rouquine attrapa la main de son fou tout en la serrant, hochant la tête a ses paroles, avant d'en rajouter.

- J'f'rai attention, j'te reviens bientôt au levé du jour.

Un dernier baiser tout en murmurant un " J't'aime mon sale gosse" et la Ati était prête a partir au combat, lâchant doucement la main de son mari alors que celui-ci répondait au baiser de la volcanique, lui serrant la main sous la douleur qui commencer a se réveiller et l’inquiétude de la voir partir se mélanger..

-J'taime ossi ti ange, r'vien vite j’accompagne jusqu’à la sorti dla tente faut j'marche..

-Hors de question, tu reste coucher!


Le ton de la rouquine avait changer et Dean savait qu'elle rigolerai pas avec ça, un sourire qui en disait long de la part de la flamboyante et la voila partie rejoindre les autres dans les rangs.


[Durant le combat]


Les océans de la volcanique s’assombrirent une fois de plus tout en marchant en direction des remparts, d'un pas sur et rapide. La rage qu'elle avait prenait de plus en plus de place en elle, ils avaient osés toucher l'homme que la volcanique aimait et elle allait leur faire payer, un par un. Une fois montée sur les remparts de la ville, la rouquine se plaça aux côtés de ses collègues. Le silence régnait a nouveau dans les deux camps. Épée affutée a souhait dans la main droite tandis que les sangles du bouclier etaient serrés sur le bras gauche de la rouquine, le regard froid vers le camp des Fatums et des Renards.
V'la sa rousse était parti au combat, l'calme était revenu dans la tente des blessés quelque aller et venu des infirmières pour voir si ceux-ci aller bien. Assis sur son lit, dean fixa le vide quelque instant se demandant comment sortir d'ici il savait que si sa femme le surprenait ou quelqu'un d'autre qu'il passerai un mauvais quart d'heure.. Les minutes passaient le sourire en coin il leva les yeux voyant personne il en profita pour se leva en grinçant des dents il prit le chemin de la ville avec beaucoup d'mal...L'brun marchait dans la ville, a son rythme en serrant les dents, l'calme était presque aussi meurtrier que les combats de la nuit. Il fallait que Dean trouve un endroit a l’abri des regards non loin du champ de bataille.
Du côté des rangs, la pression etait de plus en plus forte et soudain, les cors sonnèrent l’assaut du côté de la Bourgogne. Serrant son épée comme jamais, la volcanique s'élança a la suite de ses compagnons d'armes tout en hurlant
" POUR LA BOURGOGNNNE!!!!", aux portes de la ville. Le bruit des croisement de fer résonnerent dans la nuit, la rouquine faisait danser son arme comme bon lui semblait, a son aise, tout en se protégeant de son bouclier de certains coups. Le regard froid tout en fixant devant elle puis voila que son épée s’abat sur un membre d'un groupe qui se trouvait au mauvais endroit ou pas.
Le souci c'est que quand on est dans une armée, on se bat contre les ennemis et les voyageurs qui pourraient être des alliés de l'adversaire. Aucun risque devait être prit.


Pendant c'temps là, l'brun profitait d'la fraicheur d'la nuit le regard sur chaque maison éteinte il s’avança les poings serrés sous la douleur.. Il continua d'avancer jusqu’à un endroit reculer non loin des remparts et a l’abri des regards il posa sa main sur sa blessure en observant le combat commencer.. Le silence pesant venait de se briser, les cris et le bruit des épées résonnèrent dans la ville, il fixa une bonne partie d'la nuit le combat avant d'repartir comme si de rien n’était dans son lit ou il devait rester allonger..Le v'la a la tente, l'monde commencer a arriver, il retourna a sa place il baissa son regard sur sa chemise et murmura

-Merde.. Si elle voit sa elle va me tuer..

Sa blessure c’était rouverte, son bandage et sa chemise était tâcher de sang.. il avais trop forcer, il se mis a râler en relevant la tête il se demander si il devais appeler quelqu'un ou se débrouiller seul..
Du côté des portes de la ville, la bataille faisait rage contre parfois des innocentes personnes puis le jour se leva doucement et les troupes furent rappeler. Les yeux de la rouquine découvrit encore une fois l'horreur de la nuit. Tournant les talons dans un demi-tour presque militaire, l'Ati laissa ses pas la diriger vers la tente des blessés, essayant le sang de l'autre personne qui était venu tacher sa chemise. Une fois celle-ci arrivée a la tente où le Dean se reposer, enfin c'est se qu'elle pensait, les océans de la rousse se posa sur son époux, qui était bien a sa place. Elle partie le rejoindre sans attendre.


-Comment va mon fou?


Et là, le regard de la volcanique changea a nouveau voyant la chemise de son époux tâcher de sang au niveau de sa blessure. C'est sans perdre de temps qu'elle se mit a le soigner tut en lui hurlant dessus. Une nouvelle journée débutée..


24/03/1464 04:11 : Vous avez frappé Sedeleude. Ce coup l'a probablement tué.
24/03/1464 04:11 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Sedeleude et de Ayline_de_montestier.


Rp écrit a quatre mains, en accord avec le JD Dean

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En cours de changement
--Dovan
Dovàn a peine à savoir où il est. Il s'est encore battu une nuit auparavant mais n'a pas été en mesure de participer à ceux de cette nuit. D'ailleurs, y en a t-il eu ? Il grogne lorsqu'une petit main lui dépose un linge imbibé d'eau sur le front et les yeux.

Dites-donc, ma belle... enlevez moi ça de là !

Un petit rire féminin lui parvient sans que personne n'accède à se demande. Bien trop harassé pour bouger ses bras endoloris, il rumine son mécontentement et tâche d'écouter les bruits autour de lui. Ça pleure, ça râle, ça gémit. Il en est donc là lui aussi, le corps meurtrie d'avoir encore voulu se battre quand il était déjà blessé. Il sent du mouvement près de lui mais ce fichu linge l'empêche de voir. Il est aux aguets et, toujours fière même dans la souffrance, il fait mine de pouvoir se redresser.

Faut pas bouger, chef ! Les p'tites soigneuses nous l'on dit...

Il reconnaît avec un certain soulagement la voix d'un de ses gars. Donc lui au mois n'est pas mort.

J'ai une sale nouvelle, chef. reprend l'autre. Messire Hersandre... il a prit un sacré coup.

Est-il mort ? Et Dame Elysea ? Des nouvelles, vite !


Un moment de silence passe avant que son gars ne reprenne :

La Dame est vive, elle a de très vilaines blessures, on dit qu'elle va mettre du temps à se rétablir. Elle ne s'est toujours pas réveillée. Pour Messire Hersande, c'est moins pire que ce qu'il n'y paraît, chef.

Dovàn grogne. Il est soulagé pour ses maîtres. Il fait un geste de la main dans le vide pour que son gars se retire. Il n'aime pas qu'on le voit dans cet état, il passe pour un faible.


Je serai de nouveau sur le champ de bataille ce soir !

Ouais, chef...


Il entend les pas du garde s'éloigner. Il ne sait pas trop, en fait, s'il sera remit ce soir, m'enfin, il ne peut pas se permettre de rester allongé parmi les malades et les blessés quand il doit défendre l'honneur de La Rose, de Messire Hersande et de la Bourgogne. Il a besoin de se lever. Il ne sait pas ce qui s'est passé cette nuit et il n'aime pas ne pas savoir. Dovàn donne un à-coup pour se redresser mais son corps lui fait mal, partout, et il s'immobilise de nouveau. Il grimace et attend que la douleur passe. Ce soir, il sera de nouveau debout.
Carmen_esmee.
        [Dans les méandres de l'inconscience Sernienne]


    La guerre, il n'y a rien de pire pour le corps et l'âme, rouée de coups, blessée, bienheureuse ignorante de ses multiples maux, elle plonge dans l'inconscience totale. Là elle trouvera le repos nécessaire pour se remettre. Drahomir la conduit dans la tente réservée aux blessés, elle y recevra peu de soins la première nuit, tant ils sont surchargés.. La nuit fut terrible pour tout le monde...

      Première Nuit, 21 au 22 Mars

    Un cataplasme est appliqué sur la plaie béante, à la racine de sa cuisse, elle ne sent rien, elle n'est plus là, elle est déjà loin, Carmen songe, rêve, se repose, se remet.

      Premier Jour, 22 Mars

    L'horreur. Elle sent, elle entend mais ne voit, elle n'a point assez de force pour ouvrir les yeux pour se mouvoir et pourtant.. Captive de son propre corps, elle se débat intérieurement contre la brûlure de ses chairs sous le passage de l'alcool qui fait son lit entre les deux lèvres de sa blessure, Elle veut hurler, mais elle ne peut, elle veut frapper le maudit médicastre, mais aucun membre ne bouge... Plus tard quand Drahomir passera la voir, il lui chuchotera qu'il retourne au front pour la venger.. Elle veut tendre la main, le retenir...

        *Non reste - n'y va pas - je t'en prie*

    Les bras restent le long du corps, le visage impassible. Quelqu'un la pique, tire, resserre, pique encore... et ainsi de suite, réunissant dans une effroyable chorégraphie, les deux lèvres de la plaie... Elle souffre, elle tremble.. elle a froid et pourtant elle le sait, tout son corps brûle de douleur.

      Deuxième Nuit, 22 au 23 Mars

    Drahomir lui rend visite, il va bien, il lui parle, reste près d'elle. Elle chasse l'obscurité de sa caboche en papillonnant des paupières, un rideau humide rend floue sa vision, elle veut se redresser mais elle n'y arrive pas, pas encore. Elle tend une main molle est la pose sur le bras de son aimé resté à son chevet, avant de sombrer dans un sommeil profond.

        *Tout ira bien.. Claro que si...*



        [Rétablissement assisté]


      Deuxième jour, 23 Mars

        *Seigneur ça gratte !*

    La plaie est suturée, elle appuie avec sa main sur le pansement, elle veut l'arracher pour se démanger, la cicatrisation a commencé, avec elle la démangeaison et la douleur, elle prend sur elle. Le palpitant bat jusque dans sa cuisse.. La jeune femme est médecin, elle sait combien il est important de ne pas toucher la plaie, de ne pas mouvoir sa jambe, de risque de faire sauter les points. Elle se mord les phalanges pour distraire son esprit de la douleur plus bas.. Chose qui ne marche qu'un temps. Le médecin la drogue pour être certain qu'elle ne touchera pas à sa plaie. Elle s'endort apaisée par l'Angélique courant avec le liquide sacré dans ses veines, bonheur de la sédation... Puis on la masse, on la réveille doucement avec ses contacts tactiles. L'on masse la cicatrice avec de l'huile de blé, elle jurerait reconnaître les mains massives de Drahomir sur sa cuisse, elle ne se résout pas à ouvrir les yeux et à risquer de découvrir un autre que lui.. Elle préfère rêver et penser que c'est lui...

      Troisième Nuit, du 23 au 24 Mars

    Dehors le silence ou presque, point de combat cette nuit, Carmen est éveillée, elle a retrouvé le confort de l'Auberge, elle mange, dévore tout ce qu'on peut lui servir, elle reprend des forces et l'envie de se venger grandit en elle. Elle se lève une première fois pour aller à la fenêtre, fait quelques pas... Elle n'est pas prête à rejoindre le champ de bataille c'est indéniable... A travers le miroir des vitres, elle remarque la silhouette de son époux qui comme elle, boite.. Panique à bord ! Il va l'engueuler s'il la voit debout si tôt, elle clopine sur sa jambe saine et se jette presque dans le lit, elle est essoufflée .. sur le point de mourir une seconde fois...

        *P***** mourir dignement sur le champ okay, mais en embrassant le parquet... *


      "Mon Amour", murmure t-elle, en tendant les bras vers lui, telle une enfat en manque d'affection.."Je vais beaucoup mieux.. Peut-être que demain..", le regard du géant la fait taire immédiatement..


        *Inténtalo de nuevo pero .. más tarde*



      Quatrième jour, 24 Mars.


    Elle est assise dans son lit, Carmen rumine, fulmine, a une petite mine... Elle ne tient plus en place, elle a essayé d'acheter l'aval de son époux avec des baisers, cajoleries, promesses... En vain... Il est intraitable et elle est insubordonnée. Elle ira c'est décidé, elle a pris ses dispositions, Carmen rejoindra les archers cette nuit sur les remparts. Elle ne peut marcher certes, mais ses bras restent valides. Et le laisser y aller seule, se morfondre dans la chambre pendant qu'il risque sa vie, c'est hors de question. Elle ne veut pas revivre cela.



Essayes encore...Mais plus tard *

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H2d2
Hersande avait été légèrement blessé la veille, une légère coupure à l'épaule gauche, celle qui ne portait pas l'épée. Il avait donc passé les 2 dernières journées à l'infirmerie à soigner les hommes blessés des façon importante. Il mettait donc ses talents de chirurgiens au service des hommes avec qui il combattait et qui n'avait pas eu la même chance, où la même expérience de combattants.
Néanmoins, il se posa un instant , le temps d'examiner lui même sa blessure. Il entendit parler Dovan sans mot dire au début puis quand celui-ci parlait de retourner sur le champs de bataille, mais après que son homme soit parti pour ne pas le dévaloriser devant ses troupes.


Fermez la Dovan, Je vais très bien, et vous ne mettez pas les pieds sur un champ de bataille sans mon consentement. Pas la peine de râler, c'est un ordre. Désignez un homme pour me remettre les couleurs de Boussenois je les porterais liées aux miennes comme nous le serons prochainement dans la vie.

Puis entendant l'homme maugréer, il sourit, finit de protéger sa blessure à l'aide d'onguent et de bandage, puisse leva pour se préparer au combat, se soir, il sera de la partie.
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Egéries de l'Atelier du Lys; http://forum2.lesroyaumes.com/viewforum.php?f=11444
--Dovan
Le maître avait parlé et, bien que Dovàn, en homme fière eut voulu rétorquer qu'il serait prêt, il du se résoudre au fait qu'il avait perdu un homme et que son maître était décisionnaire. Il grommela en accédant à la requête d'Hersande et guetta le son de ses pas s'éloignant. Un sourire apparut sur ses lèvres. Dame Elysea serait entre de bonnes mains, il pouvait un peu se reposer sur ses lauriers... enfin, le temps de se refaire.
Lionel.parfait
[La nuit du 20 au 21 mars 1464]


Un nouvel assaut allait très certainement avoir lui comme la nuit dernière. Durant la journée le Capitaine avait passé sa journée à revoir le matériel, rassembler les flèches, aller voir les habitants de la capitale pour les rassurer car cela ne faisait pas de doute. La Capitale tiendrait encore longtemps.

Durant cette nuit le Capitaine s'était lancé avec ses frères et sœurs d'armes dans la mêlée. Parant des attaques, donnant des coups de botte pour en pousser et se frayer un chemin. Et là un homme venant droit devant lui avec vitesse, le jeune corbeau princier pointe son épée et touche l'homme dans la zone pelvienne


Citation:
21/03/1464 04: 10 : Vous avez frappé Quintus. Vous l'avez légèrement blessé.


Il arrive tout juste à se défaire qu'il n'eut pas le temps de parer une nouvelle attaque qui le toucha à l'épaule gauche.

Citation:
21/03/1464 04: 10 : Briona vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.


Suite à cette blessure il fut rapidement ramené à l'arrière par l'un de ses frères pour être présenté à un médicastre. D'ailleurs Lionel ne voulait rien savoir, le médicastre devrait se débrouiller pour qu'il soit sur pied pour la prochaine nuit, pour la prochaine bataille.

D'ailleurs vu la situation il n'avait pas le choix. Il devait la prévenir et son page prit la plume pour écrire ce qu'il dicterait


Citation:


À vous, notre Lune
de Nous, votre Corbeau;

Salutations et prospérité,


Votre altesse Royale;

Je souhaitai vous faire parvenir quelques nouvelles de notre part. Comme vous avez dû l'entendre la capitale est assiégé depuis quelques jours. Tout se passe pour le mieux, nous résistons.

J'espère qu'ils partiront bientôt car je ne peux plus pour l'heure quitter la Bourgogne pour pouvoir vous retrouver à Paris... Ce temps long loin de vous le fait ressentir ce manque, votre présence me manque et je tenais à le témoigner.

Cette dernière nuit j'ai été blessé mais rien de très grave, j'ai demandé au médicastre de tout faire pour que je puisse à nouveau être sur les remparts demain.

Je veux faire tout ce que je pourrais pour chasser la vermine des terres Bourguignonnes et de la France. Même s'il faut aller les chasser chez eux.

Je me languis loin de vous

Tendrement votre

Daté à Dijon, le 21 du mois de Mars 1464

Qu'il en soit ainsi, heureusement.




[La nuit du 21 au 22 mars 1464]


Les nuits se succédaient mais ne se ressemblaient pas et c'était avec un handicap avec lequel le Capitaine devrait faire face durant cette nouvelle nuit. Nuit qui sera certainement tout aussi sanglante que les autres. Il continuait à faire parvenir dans lettre de mobilisation aux Bourguignons mais aussi de remerciement. Oui car Lionel était conscient que sans la mobilisation de chaque Bourguignon il ne sera pas là. Dijon serait déjà entre les mains de la horde de brigands.

Il n'en serait rien, durant cette nuit c'est une personne de plus que le jeune prince fit abattre son épée sur ce dernier sans se soucier une seconde de l'âme de celui-ci. C'est qu'à force on oublie que l'on est homme, sur le champ de bataille on oublie tout et tout ce qui compte c'est rester en vie et garder Dijon protégé.


Citation:
22/03/1464 04:10 : Vous avez frappé Metaxasv. Vous l'avez légèrement blessé.


Lorsque la bataille prit fin avec le retrait des ennemies Lionel s'était rendu dans ses appartements pour faire nettoyer sa blessure qui lui faisait mal et il savait que lorsqu'il la verra il se fera sermonner comme jamais....

[La nuit du 22 au 23 mars 1464]


Cette nuit il n'y avait plus que deux campements devant Dijon, un des groupes avait dû repartir en rase campagne. Sans doute que le conflit serait moins intense. Le jeune corbeau observait chacun combat et il avait remarqué cette tête rousse qui se battait avec tant de vigueur. Il s'était rapproché d'elle pour lui souffler

Vous maniez fort bien votre lame Dame?

Il ne connaissait nullement son nom mais elle avait attiré son attention. Il était ravi de voir tant d'hommes et de femme avec autant de hargne pour défendre leurs foyers.
Durant cette nouvelle nuit de bataille le prince fit deux victimes avant que l'ennemie batte pour la quatrième fois retraite. Dijon restant toujours debout

Pour la Bourgogne !


Citation:
23/03/1464 04:11 : Vous avez frappé Stan. Vous l'avez sérieusement blessé.
23/03/1464 04:11 : Vous avez frappé Goliath08. Ce coup l'a probablement tué.

_________________
Durandal


Nuit du 22 au 23 Mars 1464, devant les portes


Troisième morsure contre les murs. Les cousins vulpins, voisins alpins, sont allés voir ailleurs, si on y était. La meute, elle, persévère, et y laisse des crocs.

Mais le bourguignon, c'est tenace comme une viande trop cuite et nerveuse.

Tu rumines trois plombes la même bouchée, et il t'en reste toujours un peu entre les chicots. T'as beau t'acharner avec ta langue, des cure-dents et tes ongles, il voudra pas se déloger, ce bout de nerf.

Comme maintenu dans ses fers par une croûte de tartre. Jaune comme le déclin, puant comme la noblesse.

Parfois, emporté par la marée de salive, mais sans quitter sa gangue de plaque dentaire, il côtoie l'aphte. Douze ans d'âge, purulent, et trônant fièrement sur une gencive exsangue.

La troisième nuit ne sera pas encore la nuit de la victoire.

Ça viendra. Le jeune homme, vieux Fatum, en est convaincu.

S'il n'a pas toujours connu la victoire, il n'a jamais connu la défaite. Le destin est inexorable. Et c'est pas des pastèques, il l'a lu dans Sénèque.*

Pour l'instant, le triomphe prend des chemins détournés. Encore une nuit deux-fois blanche. Ni victimes, ni sommeil.



23/03/1464 04:11 : Une brune à chapeau vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.
23/03/1464 04:11 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Legio Burgundiae" dirigée par Lenada.
23/03/1464 04:11 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "La Maudificator II" dirigée par Actarusia et les défenseurs de Dijon.


Pire. Coup de garde dans le fronton. Une grosse bosse qui va le maintenir indisponible une nuit de plus. Si ça continue, il aura pas participé à la moitié des débats.

Sonné, il est sauvé par des sœurs et frères qui passaient dans les parages. Traîné loin de la mêlée, dans une civière de fortune, le jeune propriétaire terrien reçoit alors le rapport de l'intendant qui s'occupe de ses terres. Un fiable genevois. Pardonnez le pléonasme.


23/03/1464 04:09 : Vous avez récolté 10 sacs de blé.


Calcul mental rapide. 12,5 fois 9. Bruine d'écus. Sourire béât sous le crâne bosselé.

- Après le gros temps, l'argent.

*Librement inspiré de Poésie - Dousseur de Vivre (les Inconnus)
Eliete
[Champs de bataille le 25 mars 1464]

Et les nuit de combat se succédaient les unes aux autres et les coups d'estoc donnés ça et là également.

Une première guerre pour Eliete qui menait ses troupes de maréchaux tout en se trouvant engagée dans l'armée la Maudificator celle de sa suzeraine bien aimé depuis le début du combat.

Elle s'était retrouvé chef de section et Trésorière que de responsabilités mais cela lui plaisait tellement elle avait la haine contre ces fatums et ses renards qui venaient troublé la vie des Bourguignons si cher à son cœur.

Dire qu'elle prenait un réel plaisir à tuer n'était sans doute pas le mot approprié mais elle avait cet instant de survie pour les siens et pour elle même.

Voir toutes ces personnes blessés ne lui plaisaient guère et de penser qu'en ce moment elle devait être en train de préparer ces noces une cérémonie repoussée par les événements la mettait en émoi.

Oh par Aristote qu'elle pensait à son Ange resté à Autun pour défendre la ville et c'est même lui qui lui donnait la force de continuer à se battre , il la gratifiait de ses énergies à distance par l'amour qu'il lui portait.

Elle lui envoyait une missive chaque jour pour le tenir au courant de la situation et surtout pour le rassurer sur son état , il se trouvait être terriblement inquiet Eliete en aurait été de même si ce fut lui qui se trouvait au combat.

Plusieurs fois elle se pencha sur des corps sans vie et récita une prière pour confier leurs âmes au Très-haut , cela était comme une évidence pour elle d'agir de la sorte un dernière adieu qu'elle leur faisait.

L'odeur de sang qui émanait des corps dispersés ça et là commençaient à empester les lieux mais elle s'y accoutumait tant bien que mal en avait-elle le choix...

Le fait était qu'ils tenaient bons et Eliete était fière des maréchaux et des soldats les voir tous unis devant l'ennemi lui montrait que la Bourgogne tenait encore debout malgré ce que certains souhaitaient et ceux là elle notait leurs noms et ne les louperait pas.

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Drahomir
La convalescence de Carmen avait été douloureuse et fatigante. Il la veillait nuit et jour. Il s'assurait qu'on lui dispensait les meilleurs soin. Elle n'était pas la seule blessée, elle n'avait d'ailleurs pas les blessures les plus graves, il n'en restait pas moins que tel un insecte agaçant il revenait sans cesse à la charge auprès des médecins surchargés de travail.
L'ogre ne dormait plus. Sa vie oscillait entre veille sur les remparts et veille sur son amour. C'était éreintant, c'était nécessaire. C'est lui qui l'avait attiré dans ce fourbi. Il s'en voulait à mort. Leur nuit de noce gachée. A peine 10 jours de mariage et elle était déjà presque morte. Il portait la poisse.

C'était hors de question. Hors de question qu'il la perde.

La première nuit, il l'a embrassé une dernière fois avant d'aller rejoindre l'armée.
Il n'a rien fait d'exceptionnel. Il s'est positionné devant les portes, et n'a pas bougé, se contentant avec quelques autres de bloquer toute progression. Exténué, il a pris un coup. Heureusement pour lui, il est aussi solide que le roc et n'a rien senti. Une légère entaille à l'arcade sourcilière, plus impressionnante que méchante. Un peu secoué, rien de plus.


Citation:
23/03/1464 04:11 : Godefroy_ vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.

Il est revenu dès l'aube auprès de Carmen. Doucement elle s'est éveillée. Il a décidé de ne pas aller combattre, de profiter d'elle de la rassurer. Une chance, car il n'y aurait aucune attaque.
Toute la nuit, il veille à ses côtés. Ses yeux sont cernés, violacées. Des striures rouges traversent le blanc de ses yeux. Néanmoins, ils sont de retour dans leur auberge, avec suffisamment de baume pour qu'elle puisse se mouvoir rapidement. Elle tente bien d'amorcer le sujet des combats et son probable retour, mais la tronche meurtrière de son époux à tôt fait de calmer ses ardeurs. Lui vivant, elle ne retournerait pas sur le champs de bataille.

Il s'installe à sa droite, afin que ses mouvements dans le lit n'atteignent pas la cuisse meurtrie. La sienne va mieux. Il ne boite déjà presque plus. Il souffre encore, souvent, mais il serre les dents. Il n'est pas le genre à se plaindre.
Il sourit à l'image qu'ils doivent renvoyer. Un couple de canards boiteux. A cause d'une guerre qui n'est pas vraiment la leur.
Mais il ne peut pas s'en empêcher, c'est plus fort que lui. Il a très peu d'amis, mais quand il en a il donne tout. Angelyque l'était. Elle chérissait la bourgogne, elle chérissait sa fille. Il est là donc pour défendre les deux.

Sa pogne saisit les menottes Sernienne. Il pousse un long bâillement. Il s'allonge plus confortablement. Son dernier regard est pour sa femme.

-Je t'aime..

Et il s'endort. Paisiblement. Son ronflement assourdissant ferait presque trembler les murs. Mais c'est un peu réconfortant.

[Le 24 Mars.]

Il reste de marbre. Pourtant elle déploie un éventail d'effort pour tenter de le convaincre de la laisser aller combattre. Elle est complétement folle et il est intraitable. Elle est encore couchée, la mine fatiguée. Lui n'a pas totalement récupéré. Il a véritablement l'air d'un barbare. Sa cotte de maille est enfilée. Son lourd ceinturons bouclé. Il la regarde, boudeuse. Il ne plie pas.

-Et crois moi, Carmen Esmée de la Serna-Vadikra, si je te trouve sur les remparts, les Fatums te sembleront êtres des enfants de choeur à côté de moi. J'espère que je me suis bien fait comprendre.

Le faciès est querelleur. Il s'approche et saisit son menton. Il plante ses prunelles dans les siennes. Il la fixe quelques secondes, une lueur de défi au fond des yeux. Puis il lui arrache un baiser avant de quitter la pièce.

[Nuit du 24 au 25.]

Comme son maître, Kouros, l'étalon du haras royal semble avoir retrouvé ses forces. Il piaille. La buée s'échappe de ses naseaux en trainées fantasmagoriques. Au milieu de la cavalerie, l'équidé et son cavalier ont fière allure. Ils seront en première ligne. Sa main bardée de fer se perd dans la crinière. Le caparaçon a été réparé, il affiche encore les couleurs du Vadikra. Ses armes sont largement visibles. Les deux haches croisées. Cadeau de sa fille.
Les brigands lancent l'offensive. La cavalerie y répond.
Ils s'élancent. Il talonne la bête. Sa lance est maintenue contre son flanc. Elle pèse lourd mais son bras est fort. Le contact et elle se brise contre un bouclier, désarçonnant l'adversaire. Comme un lame dans du beurre, il s'enfonce dans les rangs ennemis avec aisance. Il a saisit sa hache et frappe à l'aveugle. Sa monture est impeccable, ne s'ébroue jamais.
Un cavalier sur son flanc, Kouros réagit en premier et vient mordre la monture adverse alors que le Vadikra et son ennemis échangent des coups. Ils se tournent autour. Aucun avantage, si ce n'est la bête de l'ogre bien mieux dressée. Il en profite, avec agressivité il se colle aux flanc de son ennemis et abat sa hache avec force. La lame s'enfonce dans l'épaule. Son vis-à-vis pousse un hurlement et lui en profite pour appuyer de toute sa masse, jusqu'à atteindre l'os et déchirer un maximum de tissu conjonctif. Puis d'un mouvement brusque, il retire son arme de la carcasse brigande. Une gerbe de sang lui éclabousse le visage. Il l'essuie d'un revers de main et l'étale plus qu'il ne la fait disparaître. Il a l'air d'un fou alors qu'il fait faire demi-tour à son cheval pour se jeter un peu mieux dans la bataille.


Citation:
25/03/1464 04:09 : Vous avez frappé Arthur.gilgaalad. Vous l'avez grièvement blessé.


Les combats sont terminé. Il est à pied. Il a laissé Kouros aux bons soins d'un palefrenier. Sa tenue est couverte de sang. Elle colle et ses mouvements sont difficiles. Il n'est pas blessé mais est perclus et épuisé. Ses bras sont douloureux. Il a du mal à lâché le manche de sa hache poisseuse dans sa paume. Il faudra qu'il trouve un moyen de nettoyer tout ca. Demain.
Il n'aspire qu'à une chose, quelques heures de sommeil. Alors, sans un regard vers le massacre, il regagne l'auberge qu'il occupe. Là bas, il se débarrasse difficilement de sa cotte de maille qu'il laisse choir au sol dans un fracas assourdissant. Il pose ses yeux sur le lit. Carmen y est. Il s'échoue à côté d'elle sans même se débarbouiller.
Il fera ca plus tard. Là, il doit se reposer.
Carmen_esmee.
        [Nuit du 24 au 25 Mars - Auberge]


      "Et crois-moi, Carmen Esmée de la Serna-Vadikra, si je te trouve sur les remparts, les Fatums te sembleront êtres des enfants de chœur à côté de moi. J'espère que je me suis bien fait comprendre. "

    Il vole un baiser qu'elle ne voulait donner, dire qu'elle boude est trop faible, elle est insatisfaite, frustrée et déçue.. Elle pensait qu'il comprenait, elle pensait qu'il était différent des autres mais non.. La femme doit attendre sagement le retour du héros, à se ronger les sangs. Carmen en a .. Ras le cul ! Oui - oui elle est vulgaire ! Elle va devenir folle... dans cette chambre.. dans cette ville, dans ce duché.. Sa fille lui manque.. donc soit elle aide...soit elle rentre chez elle.

    La brune se défoule sur un oreiller faute de mieux, y étouffant ses cris de rage, puis vinrent les pleurs, les pleurs car elle a peur qu'il ne rentre pas, angoissée de savoir son Hanna si loin d'elle... Une fois encore, elle s'endort seule, elle a veillé autant qu'elle a pu. Quand enfin, il rentre de la bataille sans faire d'effort pour préserver le sommeil sernien et s'étend près d'elle, elle cherche son bras et s'enroule dans ce dernier, rassurée, éreintée..


        [Première lueurs du 25 Mars - Auberge encore...]


    La brune s'étire, elle gigote dans les bras de son époux pour se défaire de son étau, mais rien n'y fait, il la tient, fermement, elle se tortille, se retourne et lui fait face et là... Horreur ! Elle hurle !

      "Drahomir !"

    Il est recouvert de sang séché.. Il en a partout, les draps portent eux aussi des souillures, elle le secoue énergiquement. Il est mort ? Il est mort ! Pourtant elle jurerait qu'il lui a ronflé dans les esgourdes, il y a pas plus tard qu'une heure. Elle observe le sang sur son visage, sur ses mains... Si ce n'est l'arcade sourcilière qui est entaillée.. Ce sang n'est pas le sien..

      "Tu n'as.. rien ? Mais c'est pas vrai ! Tu te fiches de moi ! Va te laver Drahomir Sergueï Vadikra ! Main-te-nant !"

    Elle joint le geste à la parole, et le pousse aussi fort qu'elle peut ! Elle saute du lit, horrifiée par le sang ? Oh non ! Elle enrage parce que les draps étaient propres. Et elle se retient de l'étrangler... Elle joint les mains, et lève les yeux vers le ciel-plafond..


        *Deos... Je le jure... Léviathan me tente... Je résiste.. Mais si un jour je tue cet homme je veux que tu te souviennes de ce jour, où j'ai pris sur moi... et où la colère ne m'a presque pas submergée.*



        [Soirée du 25 Mars - Auberge de l'ennui !]


    Un autre genre de bataille a lieu dans la chambre du couple... A genoux sur le parquet, la dague aiguisée danse, elle ne tranche pas les chairs mais elle éventre la soie précieuse d'une chainse. L'épée n'est pas en reste, la droite sert de guide pour réaliser les découpes.. La lippe est mordue, elle est concentrée et amusée de constater qu'elle est plus douée pour recoudre des plaies que de coudre des plis.. Sans doute une question d'entrainement.
    Devant le miroir de plain-pied, elle revêt son oeuvre... Bon cela reste une chainse dans l'idée.. en plus petit ou .. juste un morceau.. Oui c'est cela juste un morceau de tissu qui ne couvre pas grand-chose. Carmen ne s'est jamais vu comme cela. Le peu que cache l'étoffe, le sublime.. La poitrine est dessinée plus qu'elle n'est dissimulée. La blessure encore fraîche est excellemment cachée. La soie est douce et légère, la brune a l'impression d'être vêtue d'un souffle.

    Elle prend des risques, celui de voir son amour-propre mis à mal si même avec cela, il ne lui cède pas... Celui de se jeter dans le piège à loup et de ne pas avoir la conviction de se retirer du jeu à temps.. Celui de devoir payer le prix de son audace, quel sera-t-il ? A quel point est-il prêt à la garder en sécurité ici ?

    Elle entend quelqu'un gravir les marches, elle se glisse derrière le paravent, elle a pensé à soigner chaque détail. Quand la porte s'ouvre, elle jubile, trépigne comme une gamine, elle attend que la porte se referme et clopine aussi gracieusement qu'elle peut.. Comment ça elle est ridicule ? Si peu ! Elle dévoile son oeuvre à son époux.

      "Drahomir... Mon Amour.. Il faut qu'on parle."

    Il lève les yeux sur elle, enfin il monte et descend, analyse. Elle ne s'approche pas de lui, mais vient s'adosser sur le pan de mur face à lui. Quand il relève la tête vers d'autres sphères, elle lui sourit, elle voit à son regard que pour lui avec ou sans ce petit bout de tissu, il n'y a pas grande différence. La brune joue avec le feu c'est certain. Il approche, elle en fait de même, il prend son temps, leurs regards sont rivés l'un à l'autre. Elle lève ses bras et les enroule autour du cou de Drahomir. Ses mains à lui sont comme un second souffle sur sa peau, plus chaleureuse que le morceau de tissu, elle frissonne.. Ses gestes sont tendres et fermes. Elle souffle contre ses lèvres.

      "Mon Amour"
      , un premier baiser trop fugace, "Laisse-moi me rendre utile", elle ponctue d'un baiser plus appuyé.. "Pour cette fois, je te le demande... gentiment.. Si tu dis non.."

        *Je fais quoi s'il dit non ? Je me rhabille et basta ? Sevrage de l'ogre ? Erf, il s'en fout.. il a la guerre pour se défouler... Par contre.. Toi ma grande.. Le sevrage sera mal accueillie.. Faut qu'il cède..*

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Elysea
[24 mars]

La Rose ouvrit n'ouvrit pas les yeux mais elle entendait les gens bouger, brailler un peu. Certains parler fort, d'autres gémissaient de douleur, certains de tristesses, d'autres réconfortaient leurs amis. Elle ne voyait pas mais on devait être au milieu d'après-midi. Elle se rendormit... Elle se réveilla peu après, et ouvrit les yeux. Quelqu'un vint la voir, c'était flou, on lui parlait, elle avait mal à la tête, elle tenta de s'asseoir, la douleur irradia dans tout son ventre à lui en piquer les yeux. La tête bourdonna d'images fugitives et de rétro-sensations douloureuses... Elle s'effondra de nouveau dans sa couche.

Une ou deux heures après, elle parvint à se lever... Elle resta assise, elle regardait autour d'elle. Les gens se reposaient, les blessés dormaient ou rêvassaient... Enfin ceux qu'elles pouvait voir. Elle ne savait pas combien de temps elle était restée endormie... quelques heures ? jours ? semaines ? Dijon ne semblait pas tombée... C'était déjà cela... Elle se leva. On vint tenter de l'en empêcher... Elle s'arma d'un bout de bois pour s'en faire une canne. Et sortit du lieu. Tout était calme. Les rares gens qui la croisaient ou qu'elle voyaient se reposaient également en vue du prochain combat. Elle vit un gamin. Elle le connaissait. Elle le nourrissait souvent. Il l'informa sur le gros de la situation. Bien... Fatum galérait encore, on était le 24 mars. Dijon tenait !

Elle arriva enfin dans la taverne. "Le Temple" était allumé et Hersande s'y trouvait; Il l'a rassura, ils parlèrent, se retrouvèrent... Puis le tint vint de rentrer, il l'a rassura, elle s'endormait presque. Un garde la ramena chez elle, dans sa petite maisonnée. Elle fit alors envoyé un billet à Léon, son précepteur...

[25 mars]

Le lendemain soir, les combats avaient encore eu lieu. Elle se leva. Leon l'a soigna, attentif, méticuleux... Il l'accompagna. Elle cherchait Hersande... Elle ne le vit pas. C'était la fin de journée... il devait se préparer... Elle fit la moue, inquiète, et avisa alors un lit, des vêtements, des couleurs... Ses yeux suivirent les lignes de vêtements et elle finit par voir l'homme couché sur le lit... Doudou !

Elle s'approcha rapidement en s'écriant :

Doudou !! Doudou !

Elle s'installa sur la chaise à côté et le regarda, effarée... S'il était blessé... C'était de sa faute...

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