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[RP]-Mariage de Bibiche et de Lormet

Lormet
Tout ce qui concerne la cérémonie religieuse se passera RP à l'église, topic "Eglise de Nîmes"; ici se déroulent les préparatifs du mariage et le banquet. Bon jeu!



Et voilà, le grand jour était arrivé! Il semblait à Lormet que ce moment était comme hors du temps, tellement tout semblait avoir passé vite. Lui, arrivé il y a longtemps en Lengadòc, et recueilli par Bibiche, après avoir été délesté de tous ses biens sur la route...et ils allaient convoler! Le jour était d'une douceur exceptionnelle, et le ciel, pour un mois de décembre, revêtait un éclat qu'aucun nuage ne venait gâcher.
Pendant que Bibiche se préparait, Lormet était allé vérifier encore une fois l'intendance. Les abords de la maison où se tiendrait le banquet avaient été fauchés; la maison elle-même avait été soigneusement nettoyée et se tenait prête à accueillir les invités de la soirée.


Bibiche75
[Jour J, Heure H moins 10]


Hyper excitée par cette journée, Bibiche n'arrivait plus à dormir et s'était levée aux aurores. Elle avait la pêche! Un bon petit déjeuner pour deux, c'était bon pour le tonus. La brunette s'était mise à la cuisine, toute pimpante. Contrairement à ce qu'elle avait craint la veille, elle n'était pas du tout angoissée, bien au contraire. Le cœur léger, elle s'était même mise à chantonner un air gai et entrainant, virevoltant avec les plats qu'elle posait sur la table en attendant que Lormet vînt la rejoindre. Il était allé surveiller que tout était bien en place.

Elle regardait par la fenêtre les va et vient des gens qui préparaient tout. Les cuisiniers mettaient en place tout leur matériel, faisaient allumer les feux pour les grosses pièces de viande qui allaient rôtir très lentement.
Les paysans livraient les volailles, les fruits et les légumes qui allaient composer le menu du banquet. Bibiche souriait et ouvrit pour faire signe à Lormet tout en l'appelant.


Lormet!! Le petit déjeuner est prêt! Tu peux venir!

Elle souffla un baiser en sa direction et referma. Elle pensait à la surprise qu'elle allait lui faire quand il la verra dans sa robe de mariée. Elle espérait qu'il l'aimerait autant qu'elle mais pas avant l'église car, superstitieuse, elle pensait que ça portait malheur qu'il la vît avant. Elle s'installa à table et guetta la porte qui allait s'ouvrir d'un instant à l'autre.
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Lormet
Lormet était sur le chemin du retour. Les préparatifs avançaient, mais même lui, qui n'était pas d'un naturel inquiet, commençait à réfléchir: pourvu que Bibiche et lui n'aient rien oublié! Ils avaient réfléchi posément, envoyé les invitations en temps et en heure; ils avaient prévenu les commis cuisiniers à l'avance, mais nul n'était à l'abri d'un oubli de dernière minute. Et c'est donc sur le chemin, tout à ses pensées de préparatifs, que Lormet entendit la voix qui lui était désormais familière et aimée:

Bibiche a écrit:
Lormet!! Le petit déjeuner est prêt! Tu peux venir!


Il sourit, pressa le pas, et répondit à Bibiche, la voyant dans l'embrasure de la fenêtre avant qu'elle ne la referme:

"J'arrive!"

Et, entrant, il dit en souriant à Bibiche:

"J'ai grand faim, chérie!"
Gwenny
Comment puis-je me retrouver à aider une dame que je ne connais pas à enfiler sa robe de mariée et dans un coin où je n'ai jamais mis les pieds ?

C'est très simple. J'ai 15 ans et je viens d'une famille très pauvre. Dès 9 ans j'ai été expédiée dans des familles qui, contre mes services, assuraient mes repas. Une bouche en moins à nourrir pour mes parents. Et il y a à peu prés un mois de ça, je fais la connaissance de Pierre. Un jeune homme que je trouvais très beau et à peu prés de mon âge. On parle de tout et de rien assis sur un muret au milieu d'un marché et dans la conversation il me dit qu'il est breton , d'où son accent et se vante de travailler pour une grande maison de couture. De là, je lui dis que je me débrouille en couture car j'ai travaillé quelques temps auprès d'une brodeuse. Comme plus tôt je lui disais que je m'ennuyais à tenir compagnie à une vieille dame de bonne famille, il me demande si j'étais prête à tout quitter pour le suivre en Bretagne où on cherchait des apprentis. Je reste muette à sa proposition ne sachant quoi en penser. Je le connaissais à peine et la Bretagne est à l'étranger , bien trop loin pour moi. Je ne sais où c'est. Il me montre des lettres portant le sceaux de la maison d'art Breton. Je comprends alors qu'il est sérieux. Il me décrit alors ce que sera ma vie la-bas. Je vous épargne les détails. Puis il rajoute qu'il doit partir ce soir livrer une armure pour un concours je ne sais plus où et qu'il repassera au retour connaitre ma décision.

Quelques jours plus tard, en effet, il repasse me voir. J'ai depuis murement réfléchi, je n'ai rien à perdre à tenter l'aventure. Il faut dire que Pierre m'attirait beaucoup ce qui a fortement pesé sur ma décision . Le lendemain nous étions en route vers la Bretagne. Je n'avais pas grand chose à emporter. Moi, mes habits et quelques menues économies.

Un voyage dont je me souviendrai toute ma vie. La première fois que je voyageais en voiture attelée. J'apprenais à connaitre Pierre jour après jour. De plus en plus plaisant. Avec de l'éducation, attentionné et d'une gentillesse. J'appris aussi que j'allais surement travailler pour Imagine de Brasco. Qui apparemment étant connue de tous, excepté de moi. Pierre était un proche de cette dame. Il était le frère de sa meilleure amie Marie. De temps à autre, comme il n'avait pas de famille à charge, il partait sur les routes effectuer quelques livraisons pour le compte de la Maison d'Art Breton et me conter ses mésaventures. Nous voyagions depuis quelques jours quand il m'annonça qu'il devait faire une halte à Nimes pour livrer une robe de mariée.

Le jour J à Nimes, à une lieux de la maison de la future mariée, la roue de la voiture nous joue des tours. Je me propose de finir le chemin à pieds, la robe de mariée sous le bras, laissant Pierre et le cocher cogiter sur la réparation de la fichue roue.

La journée était étonnamment belle, la marche fut bien plus agréable. A l'approche de la maison, on s'affairait. Nul doute, Je ne m'étais pas trompée de maison. Je m''avance toquer à la porte, regardant tout autour les préparatifs avant qu'on ne vienne m' ouvrir la porte.
Lormet
LJD Bibiche n'a plus de connexion Internet. Par conséquent, ce RP ainsi que celui du mariage à l'église risquent d'être passagèrement perturbés; merci à tous les JD pour votre indulgence.
Bibiche75
La porte s'ouvrait enfin. Lormet entrait le sourire aux lèvres.

"J'ai grand faim, chérie!"

Bibiche se leva d'un bond pour l'accueillir et se jeter dans ses bras. Elle lui tendit ses lèvres pour lui donner un baiser passionné et l'entraina ensuite jusqu'à la table où trônait un copieux petit déjeuner.

Il faut manger Chéri, une longue journée nous attend et nous devons être en forme.

D'humeur très enjouée, elle lui désigna les mets posés çà et là.

Désires-tu une tartine de beurre avec du miel? Une tisane de thym, peut-être? Tout se passe bien dans la salle? Rien ne manque?

Elle prenait la cruche d'eau chaude dans laquelle elle avait fait infuser des herbes aromatiques et versa le breuvage dans les bols qui leur étaient destinés. Le couteau en main, elle coupa le pain et en beurra les morceaux qu'elle lui tendit, toujours avec un grand sourire. Décidément, Bibiche était en pleine forme ce matin-là! Elle le regardait manger avec plaisir et se décida à l'accompagner. Les cloches de l'église retentirent. La future mariée s'essuya la bouche du coin de son tablier.

Oh, il est déjà Prime*! Je crois qu'il est grand temps de nous préparer mon Amour. None* sera vite là et nous ne serons pas encore prêts!

Bibiche se redressa, desservit la table et nettoya en compagnie de Lormet. Elle jetait de temps en temps un coup d’œil par la fenêtre, légèrement inquiète de ne pas voir arriver celle qui devait l'aider à s'habiller.

On frappa à la porte. Bibiche alla ouvrir et sourit à la jeune fille qui venait lui livrer la robe qu'elle attendait avec impatience.


Lo bonjorn dona. Soyez la bienvenue. Entrez, je vous prie.

La future mariée regarda son promis et lui sourit.

Lormet, tu devrais aller te préparer. Je vais en faire de même. Tu partiras avant moi car je ne veux pas que tu me vois avant la cérémonie..

*Prime: vers 7h30, premier office de la journée, sitôt après le lever du soleil, juste avant la messe.
*None: entre 14 et 15 heures.

Avec toutes mes excuses pour le retard mais mon souci n'étant pas réglé" je risque de tarder un peu...

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Lormet
Lormet rendit son baiser à Bibiche, et lui sourit. Malgré la dure journée qui s'annonçait, elle restait aux petits soins pour lui. Il lui caressa la joue, et lui dit:

"Je prendrais volontiers quelques tartines avec quelque infusion de ta savante composition, chérie! Je garde le vin pour ce soir!"

Il mangea de bon appétit, et entre deux bouchées, dit à Bibiche:

"Tout se passe bien, question installation. Les tréteaux ont été livrés et sont en cours de montage; les rôtisseurs sont également là et on préparé la braise...ma foi, tout se présente bien!"

La porte s'ouvrit alors, livrant passage à une damoiselle portant une sorte de paquet, et Bibiche dit à Lormet:

Bibiche a écrit:
Lormet, tu devrais aller te préparer. Je vais en faire de même. Tu partiras avant moi car je ne veux pas que tu me vois avant la cérémonie..


Lormet hocha la tête. Tout en finissant la tisane concoctée par Bibiche, et enfournant sa dernière tartine, il alla dans la chambre passer sa tenue.

"Je partirai le premier; rendez-vous à l'église!"

Il embrassa Bibiche avec fougue, sourit à la damoiselle, puis partit se préparer.
Bibiche75
"Je partirai le premier; rendez-vous à l'église!"

Toute émue, Bibiche répondit au baiser de son promis avec tout l'amour qu'elle ressentait pour lui. Plus que quelques heures et Bibi serait l'épouse de Lormet devant le Très-Haut. Elle s'adressa ensuite à la jeune fille venue l'aider pour la circonstance.

Hâtons-nous, je vous prie. Je ne voudrais pas trop faire attendre Monseigneur Chentyt, ainsi que les invités.

Le baquet d'eau chaude était déjà prêt. Alors que Lormet se préparait dans une autre pièce, Bibiche se déshabilla et plongea délicatement son corps dans le bain bienfaisant. Elle s'enduisit d'huile de rose qui laisserait un délicat parfum fleuri sur sa peau douce. Cet instant de détente était propice au calme et à la réflexion.
La jeune apprentie de la célébrissime couturière Imagine de Brasco, prénommée Gwenny , profitait de ce moment pour préparer la tenue complète de mariée dans la chambre de la future épousée.

Lorsqu'elle eut terminé sa toilette, entortillée dans un linge pour se sécher, Bibiche rejoignit Gwenny et admira le travail achevé de l'artiste. Les mots peinaient à sortir de sa bouche.


Elle... Elle est tout simplement magnifique ! Ces tissus, ces décorations.. Tout est fabuleux !

La Nîmoise regarda ensuite la jeune fille qui attendait et lui sourit.

Vous avez bien de la chance d'avoir une telle patronne. Je vous souhaite de bien apprendre d'elle et d'avoir, plus tard, autant de talent qu'Imagine.

Elle laissa tomber sa serviette et attendit les instructions de Gwenny pour s'habiller.
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Gwenny
On m'ouvre la porte et tout s'enchaine. Je m'attendais à déposer la robe et adios la compagnie, voyez-vous ? Pierre n'a jamais évoqué le fait d'habiller la mariée. Je reste plantée là, pensant avoir affaire à des gens de maison qui vont me délester de mon paquet. Or je comprends au fil de la conversation que la jeune femme est la mariée et que je vais devoir l'aider. Peut-être est-ce habituel ? Je n'ose dire mot après tout je ne connais pas les liens qui peut y avoir entre la couturière et cette bibiche et donc et je me retrouve dans sa chambre à sortir la robe de son tissu de protection. Je n'ai pas le temps d'admirer la robe que je découvre pour la première fois, je l'étale sur le lit et m''affaire à comprendre comment on doit l'enfiler. La robe a des lanières dans le dos et pour la surcote, elles sont devant. Assez simple finalement. La future mariée prenant son bain , j'occupe le temps à détailler la finesse du travail réalisé en couture. Les tissus sont retournés pour voir les finitions des borderies et je commence à douter de les capacités à faire aussi bien. Serais-je à la hauteur de ce que l'on attendra de moi ? Je me sens assez sure en ce qui concerne la broderie mais jusqu'à présent j'ai toujours eu un oeil expert qui me supervisé * Oh et puis je m'en fais pour rien. La bas je n'y serais qu'apprentie, évidemment que quelqu'un sera derrière moi".

Le temps d'attente me sembla bien long, je le passais ensuite à détailler la modeste chambre, puis en regarder par la fênetre, les uns et les autres, vaquer à leurs occupations . Impossible de voir au loin, si Pierre s'en sortait avec la route de la voiture. Mes pensées étaient à une blague que m'avait racontée Pierre durant notre voyage, j'en souriais encore quand Bibiche apparut dans une simple serviette. Surprise, je ne sais pourquoi je me mis presque au garde à vous. Les mains dans le dos, fixant comme elle, la robe, gênée par sa nudité. A ses propos, je voulais lui répondre que je ne travaillais pas encore pour Dame Imagine et qu'il n'était même pas sure que je le fasse un jour mais je me contentais alors d'acquiescer dans un sourire timide.

Bibiche laissa ensuite tomber sa serviette le plus naturellement du monde tandis que moi, je laissais tomber ma machoire avant de détourner le regard encore vers la robe. Si je ne l'avais vu avant, pour le coup,je connaissais maintenant chaque centimètre de tissus.



- Heu... je n'ai pas trouvé vos sous-vêtements.


Je fis mine de chercher sous la robe et je me demande encore pourquoi car je savais pertinemment qu'ils n'étaient pas là ... *bon sang, c'est bien ma chance, il va falloir que je lui mette la culotte ? Pierre, je vais te tuer*.
Bibiche75
- Heu... je n'ai pas trouvé vos sous-vêtements.

Voyant l'air gêné de la jeune fille, Bibiche lui dressa un sourire tout en se dirigeant vers son armoire à linge et l'ouvrit. Elle choisit une chemise de coton qu'elle passa aussitôt. D'ordinaire, ses chemises étaient de lin ou de chanvre mais c'était un jour spécial. Aussi, avait-elle acheté ce sous-vêtement à l'occasion de ses noces à l'attention de son cher époux qui ne manquerait sans doute pas d'apprécier.

Ne vous tracassez pas pour cela. Je suis fin prête à m'habiller.

La future mariée se planta devant Gwenny et leva ses deux bras afin que cette dernière pût lui enfiler la robe. Elle ferma les yeux en sentant l'étoffe couler sur son corps dans un bruissement harmonieux. Une fois fait, Bibiche les rouvrit et admira le vêtement sur elle devant sa psyché, bien que n'étant pas encore lacé. La Nîmoise tourna plusieurs fois sur elle-même, tout en souriant.

Miroir, mon beau miroir! Dis-moi qui est la plus belle!

Elle se mit à rire joyeusement en regardant la jeune fille. Elle releva ses cheveux avec ses deux mains par-dessus ses épaules.

Pressons-nous, je vous prie. Il me faut encore me coiffer et mettre mon voile. Je doute que Lormet veuille poireauter trop longtemps à l'église.

En fait, c'était plutôt elle qui avait hâte d'y être. Bibiche était très excitée par cette situation et le bonheur qu'elle ressentait se transmettait dans tous ces gestes et ses paroles qui se voulaient aimables et douces.
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Lilouanna.
[Chez Ryd et Lilou]

Lilouanna se prépare avant d'aller au mariage de ses amis.

Elle est bien embêtée de s'y rendre seule.

Elle se souvient du sien auquel personne n'avait été invité.
Elle se souvient surtout de tout ce qui a précédé leur union, le sourire aux lèvres.

Elle met sa capeline avant de sortir de chez elle et se rend à l'église..
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Gwenny
Comme je le pensais, la robe fut facile à mettre. Une fois enfilée sur les bras de Bibiche, elle glissa le long du corps. La future mariée était heureuse, cela se voyait, elle irradiait. Elle m'échappa pour tourner sur elle-même et s'admirer. C'était son jour, elle en avait bien le droit. Je me suis même surprise à être émue alors que je ne la connaissais pas. C'est tout ce que représente un mariage : Quelqu'un qui vous aime, que vous aimez, des enfants. Un conte de fée. On devait certainement penser à la même chose car Bibiche se mit à chantonner une vieille chanson que me chantait ma grand-mère en me contant l'histoire de cette souillon qui épousa un prince. Une bien belle histoire qui me faisait depuis rêver.

J'étais là avec mon sourire béat, me voyant à sa place, tournoyer dans cette magnifique robe quand elle me rappela gentiment à l'ordre. Et re surprise, j'appris dans la foulée qu'il fallait que je la coiffe.

Tandis que je m'activais à lacer les rubans dans le dos, je m'inquiétais pour Pierre, espérant qu'il ne s'inquiète pas de mon retard et surtout ..surtout qu'il ne parte pas sans moi. Je passais ensuite à la coiffure m'appliquant à suivre ses indications. Une chance qu'elle avait de beaux cheveux qui m'ont bien facilité la tâche. Quelques épingles à cheveu x plus tard, j'accrochais le voile. Encore émue. Ce doit être parce que je dois être prête à me marier ou parce que tout simplement j'aime les robes de mariée ? Il doit y avoir des deux.

Elle était pressée de se marier et moi pressée de repartir. Même si elle était prête j'ai tenu à faire un peu de zèle en arrangeant le bas de la robe pour faire joli. C'était totalement inutile puisqu'elle allait devoir bouger. Forcément.

Puis je m'embarquais dans les explications en peu longues peut-être mais je tenais à ce qu'elle comprenne la situation et qu'elle ne pense pas à un manque de sérieux de ma part.


- Avez-vous encore besoin de moi ? ce n'est pas que je me déplais ici, au contraire, vous êtes bien gentillle, mais comme je ne savais pas que je devais vous aider, j'ai dit à la personne qui m'accompagne en Bretagne que je n'en avais pas pour longtemps. J'ai bien peur qu'elle s'impatiente. On ne se connait pas si bien que ça et je ne sais pas ce qu'il pourrait penser de mon retard.
Bibiche75
Gwenny avait arrangé Bibiche, telle une princesse. C'était, à la limite, si la future épousée ne se reconnaissait pas dans le reflet que lui renvoyait le miroir tant sa tenue était splendide. Elle se tourna vers la jeune fille et a prit dans ses bras pour la remercier.

Je vous remercie beaucoup. Vous avez été parfaite. j'en toucherai un mot à Imagine, soyez en certaine!

La Nîmoise lui sourit quand Gwenny lui annonça son départ.

- Avez-vous encore besoin de moi ? ce n'est pas que je me déplais ici, au contraire, vous êtes bien gentillle, mais comme je ne savais pas que je devais vous aider, j'ai dit à la personne qui m'accompagne en Bretagne que je n'en avais pas pour longtemps. J'ai bien peur qu'elle s'impatiente. On ne se connait pas si bien que ça et je ne sais pas ce qu'il pourrait penser de mon retard.


Je vous en prie. Vous avez bien travaillé, vous pouvez disposer. Mais avant....

Elle se hâta vers la cuisine et fit un baluchon dans lequel elle mit une bouteille de vin, du pain, du fromage et différentes salaisons. Bibiche lui tendit le tout.

Voilà de quoi vous restaurer durant votre long voyage et tenez pour vous.

Elle lui donna une bourse avec quelques écus.

Grandmercé pour tout. Sans vous, j'étais perdue! Faites bonne route et attention aux brigands qui sévissent sur les routes!

Toutes les deux sortirent de la maison. Gwenny monta dans sa voiture et Bibiche dans la sienne. Leurs chemins se séparaient là. L'une voyageait vers la Bretagne, l'autre vers l'église. où tout le monde l'attendait.
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Lormet
[ Après la cérémonie ]

Bbiche et Lormet avaient regagné l'endroit où allait se dérouler le banquet. Rien de grandiloquent ou m'as-tu-vu: non, simplement le plaisir de partager cette journée en compagnie de gens qui leur étaient chers. La carriole qu'ils avaient prise pour venir transportait également les cadeaux qui leur avaient été faits. Bien emballés, ils se trouvaient dans des caisses que Lormet avait pris soin de ranger chez eux, juste avant de se rendre sur le lieu du banquet. pas question de laisser traîner ces cadeaux dans la carriole, au froid.
Et c'est devant la bâtisse que Lormet et Bibiche se tenaient, afin d'accueillir les invités.

Bibiche75
La cérémonie était à présent terminée. Des étoiles plein les yeux et des papillons dans le ventre, Bibiche voyageait tout contre Lormet dans la carriole. A un moment, elle demanda au cocher de faire une halte près de la maison de Scalaine. Elle n'avait pas oublié la jeune femme timide qui n'osait pas les croiser.

Halte-là, s'il vous plait!

La jeune mariée regarda son époux en souriant, ses mains dans les siennes.

Cela ne te fait rien si on prend Scalaine au passage, je souhaiterais qu'elle festoie en notre compagnie elle aussi.

Elle descendit vite de voiture et demanda à ce qu'on aille chercher la jeune fille. Elle-même ne pouvait faire attendre les invités au banquet. Lormet et elle se devaient d'être présents les premiers pour accueillir tout le monde. Elle chargea Charles, leur métayer, de cette mission hautement importante pour Bibiche.

Charles, je tiens à ce que vous réussissiez à la ramener à la fête. Je compte sur vous!

Elle lui sourit et le laissa devant la maison avant de grimper à nouveau dans la carriole où Lormet l'attendait.

Voilà, Charles s'en occupe. Nous pouvons continuer notre chemin.

Ils arrivèrent sur le lieu où allait se dérouler le banquet. Même si certains de leurs employés avaient pu assister à la cérémonie en toute discrétion dans l'église, nombreux étaient restés afin de tout préparer. Lormet avait donné des ordres pour que tout soit prêt en temps et en heure. Bibiche admirait son époux pour ses positions fermes tout en respectant les gens. Elle ne regrettait pas son choix de lui avoir fait confiance au début de leur rencontre alors que son coeur avait été mis à mal autrefois, mais alors pas du tout!
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