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[Rp] Trésors cachés d'un marchand Vénitien

Dante.tommaso
    *Entre dans la danse, laisse-toi aller et les portes d'un monde extraordinaire s'ouvriront à toi petite Liz. Les femmes sont si craintives, fais-tu partie de celle-ci, laisseras-tu le démon dans sa tanière au lieu de le prendre à bras le corps pour le faire tien ?
    Il n'est là que pour ton plaisir, pour te faire découvrir ce qui se cache derrière les voiles de ta conscience… mais encore faut-il vouloir sauter le pas…
    Ton corps frémit, déjà il se plait à entendre la chanson éternelle de la volupté. Quelques perles de rosée viennent à s'égarer sur ton front, la chaleur t'envahit… je le sais, je le sens à travers le fin tissu de ta chemise… Liz, belle marquise… si tu savais…*


L'ivresse des sens, le pouvoir du désir, la danse éternelle qui s'ouvrait devant eux entraînaient les deux jeunes gens sur un chemin dont ils auraient du mal à se relever. Pourtant, Tandis que Dante laissait ses doigts vagabonder sur les hanches de la marquise, cette dernière avoua sa faiblesse. Elle n'avait pas la force de continuer ou de prendre le pouvoir…

Légère crispation du corps du Vénitien, ses propres sens étaient en alerte de la moindre alerte et celle-ci venait d'être sonnée. Revenant de très loin, sortant des brumes du désir que le savoureux parfum avait su faire naître en lui, il garda les yeux fermés quelques instants entourant la jeune femme de ses bras afin que chacun reprenne sa respiration. Il n'était pas homme à aller au-delà de ce qu’on lui offrait… enfin disons qu'il ne l'était plus… ses propres démons avaient été terrassés par sa volonté aussi, reprenant sa respiration après quelques instants de flottements, il ouvrit les yeux pour les baisser sur sa compagne de voyage. La pâleur qu'il devinait sans peine, sa façon de respirer lui indiquaient sans peine que la jeune femme était au bord du gouffre… d'un gouffre qu'elle n'était pas prête à accepter.

Alors sans crier gare, Dante souleva Liz dans ses bras afin de l'emporter. Reprenant le chemin qu'ils avaient fait en arrivant, il retrouva facilement son chemin et devant la porte, quelqu'un dont il ignora la présence leur ouvrit les portes. Et là, à l'air frais, il reposa la jeune femme tout en la maintenant toujours contre lui, une main sur son front, l'autre autour de sa taille.


- Respirez profondément… doucement… gardez encore les yeux fermés mais emplissez-vous d'air frais. Cela va chasser cette sensation de flottement rapidement.

Et tandis qu'il lui donnait des instructions, il vit dans le coin de son œil que monsieur "manche-à-balai" était aux aguets. Un sourire presque malsain sur le bord des lèvres, le Vénitien se retourna vers lui pour lui aboyer dessus.

- Ne vous en faites donc pas, je ne lui ai fais aucun mal mais puisque vous êtes là, autant que vous serviez à quelque chose. Apportez-nous un linge humide et frais. Et rapidement !

Son visage déjà revenait auprès de la blonde marquise. Avec des gestes doux, sa main caressait le front de cette dernière afin de l'aider à chasser les démons qui se gardaient de vouloir la quitter.

- vous allez bientôt retrouver vos propres sensations et revenir dans notre monde… tout va bien, ne vous en faites pas… je suis là…

Higgins revenait déjà avec, sur un plateau, ce que Dante lui avait demandé mais ce dernier l'empêcha d'approcher de trop près.

- Allez donc ouvrir les fenêtres de la grande salle et posez le plateau sur la table, je me débrouillerais.

Et comme l'autre ne bougeait pas, Dante rajouta.

- Plus vous perdez du temps, moins je pourrais l'aider alors… vous vous bougez ?

L'œil était devenu noir et inquisiteur. Dante allait bientôt perdre patience avec ce bouffon aussi serait-il les mâchoires afin de ne pas exploser devant cette défiance qu'on lui opposait. Mais comme il n'était qu'un invité, il préféra tourner le dos au domestique puis reprit Liz dans ses bras afin de la ramener sur l'un des fauteuils confortables qu'ils avaient quittés plus tôt. Heureusement, Higgins avait obéi et l'air frais s'engouffrait déjà dans la pièce chassant les derniers effluves du parfum d'Orient. Dante déposa délicatement la marquise sur le fauteuil puis lui appliqua un linge humide sur le front tout en lui murmurant après s'être accroupi pour être à sa hauteur.

- J'ai présumé de votre capacité à résister Marquise mais ne vous en faites pas, bientôt cela ne sera qu'un souvenir...

Un léger sourire vint étirer les lèvres du Vénitien pourtant son visage ne laissait aucune trace de joie bien au contraire, une certaine tristesse mêlée à de la nostalgie y prenait vie.
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Liz52
Elle ne s'appartenait déjà plus et pourtant elle essayait de retrouver son âme.. Déjà perdue dans les méandres des prémices de la volupté, elle n’était que soupirs et frémissements.
Des bras chauds et puissant l’enserrèrent avec douceur et cela lui procura un bienêtre extrême.
Ses grands yeux émeraudes voulaient revenir à la vie mais ils lui semblaient si lourds... et le gouffre qui s'offrait à elle si tentant.

Puis d'un coup, elle était légèreté. Volait-elle ?

Non ... un battement de cœur désordonné cognait contre sa poitrine, elle le sentait et ses bras d'instinct, vinrent trouver la nuque salvatrice et s'y nouèrent. La tête posée dans le creux du coup de son instructeur du soir, elle se laissait aller.
Un frisson parcourut son corps lorsque la fraicheur de la nuit tombante l’enveloppa. L’air fais venait s’engouffrer dans ses narines et se rependre telle une onde salvatrice dans son être.

La brume qui lui enveloppait les sens se dissipait peut à peu et elle ouvrit alors les yeux sur lui. Elle n’eu pas la force de détourner son regard du sien, pas même lorsqu’il ordonna elle ne savait pas trop quoi à son majordome.

Sa voix résonnait en elle puis s’estompait comme ce sentiment étrange qu’elle éprouvait peu de temps auparavant. Ce n’est qu’une fois à nouveau confortablement installée dans le boudoir qu’elle recouvrit la majeure partie de sa volonté.


- Dante …. Quel voyage étrange, je ne saurai exprimé ce que j’ai ressenti. C’est tres confus en moi… je ne me reconnaissais pas.

Ses émeraudes vinrent se planter sur lui brillantes.

- J’ai adoré cela et j’en ai presque honte.

Ses joues se coloraient, elle le sentait et préféra défaire le lien des yeux avant de se ridiculiser d’avantage. Reprendre le contrôle comme elle le faisait toujours…
Elle attrapa quelques grains de raisin à la hâte et se leva d’un bond comme si elle avait été brulée. Vite …. Trop vite …. Elle sentit le sol vouloir se dérober sous elle et s’agrippa à la première chose qui lui tomba sous la main … Dante. Pour une prise de contrôle, c’était raté.

Trouver quelque chose à lui dire et se défaire de l’emprise qu’elle sentait qu’il exerçait sur elle sans qu’elle en comprenne le pourquoi. Faire preuve d’imagination et trouver de quoi sauver la situation… si elle pouvait encore l’etre.


- Venez avec moi …. Je vous ai promis bien des trésors….. j’en ai
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Dante.tommaso
Elle était là à le regarder, les yeux brillants de cette fièvre qui caractérisait les sens affolés et Dante plongea dans ces abysses que représentaient les yeux clairs qu'il avait face à lui. Ses doigts longs et fins vinrent se poser sur le front qu'ils palpèrent tout en remettant le linge humide à sa place puis doucement, ils glissèrent le long de la courbe du visage de la jeune femme.

- Il est de ces voyages qu'il faut expérimenter au moins une fois dans sa vie Liz, n'en n'ayez pas honte. Toutefois…

Les yeux du vénitien se rétrécirent légèrement pour ne devenir qu'une fine ligne observatrice à la manière des chats qui se font chasseurs. L'homme, habitué à sonder les âmes, cherchait des réponses à des questions qui faisaient jour en lui.

- Je ne saurais que vous conseillez de ne pas trop en abuser… vous semblez trop attachée à ce monde pour en deviner toutes les subtilités et vous risqueriez de vous faire plus de mal que de bien…

Et alors qu'il allait se redressait, Liz lui confirmait ce qu'il avait deviné. Le revers de sa main vint caresser la joue brûlante de la jeune femme.

- Vous êtes bien trop attachée aux mœurs et autres futilités que vous ressentez de la honte d'avoir aimé… c'est exactement ce que je pensais marquise… il est des voyages qu'il vous faut donc éviter à l'avenir…

Un sourire étira le bord de sa bouche tandis que cette fois Dante se relevait. Mais voilà que la jeune femme en fit autant et qu'elle perdit l'équilibre. Déjà les bras solides du vénitien attrapait la taille de Liz tout en la plaquant contre lui, le corps féminin épousant parfaitement son homonyme masculin. Et la voix de Dante se fit amusée.

- Et bien Marquise, on prend des risques ?

Mais telle une anguille Liz tentait déjà de fuir. Fuir l'attraction que Dante exerçait sur elle sans même y faire attention. Si tel avait été le cas, la marquise n'aurait pas pu résister… Baissant légèrement le visage vers la jeune femme, il arqua un sourcil et empêcha la jeune femme de battre en retraite, la maintenant fortement prisonnière dans ses bras.

- Nous n'irons nulle part, du moins en ce qui vous concerne. Vos trésors peuvent attendre par contre il vous faut prendre du repos sinon vous ne tiendrez pas longtemps debout croyez-moi.

Avec lenteur, Dante desserra ses bras afin de libérer la jeune femme tout en faisant attention qu'un second malaise ne vienne pas la surprendre.

- Faites-vous servir à manger, buvez quelques tisanes et laissez-vous envahir par un sommeil réparateur. Et quand vous aurez repris des forces, on ira voir ce que vous me resservez.

Prenant les devants, Dante pris le visage de Liz dans le creux de ses mains et l'observa avec attention avant de murmurer.

- On ne devrait pas abîmer une fleur telle que vous…

Ses yeux glissaient dans le puits de son âme à la recherche d'une étincelle qu'il sembla vouloir atteindre puis il se ravisa et lâcha doucement la marquise.

- Je saurais m'en souvenir…

Se redressant, il fit un pas de côté afin de dégager un peu le passage puis il inclina la tête afin de saluer la jeune femme. Dans quelques heures, les lueurs du soleil serait de retour et avec elles, la promesse d'autres découvertes.
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Liz52
Les tumultes qui livraient bataille en son fort intérieur avaient la force du démon.
Sa conscience se debatait avec ses envies sans que l'une ou l'autre n'ait gain de cause.
Alors qu'elle venait de vivre les prémices d'un voyage au coeur d'un univers enivrant, elle avait fuit ... mais pourquoi ?
C'etait cela qui taraudait l'esprit de la jeune femme alors que son compagnon du soir la sondait corps et ame.

Chercher à déchiffrer ce que cachait le regard sombre du venitien ressemblait à se perdre en un labyrinthe sans issue.
En y repensant, il vallait peut etre mieux pas qu'elle cherchà à s'engager dans cette quete pour le moment.

Les bras de Dante l'entouraient à présent et la maintenait fermemant contre lui.
Si elle prenait des risques ? Il n'avait pas idée à quel point !
Liz ouvrit la bouche pour repliquer mais il mit fin à ses véléités de découvertes nocturnes qu'elles qu'elles soient.

Son ton sans réplique lui signifia que la soirée en était finie pour elle.
Il lui intimait de prendre du repos et des forces ce en quoi il n'avait pas tords mais alors pourquoi se refusait elle à le laisser la quitter ainsi ?
Son visage iradiait quand il le prit entre ses mains en corole et lui souffla des mots au sens dissimulés.

Parler .... trouver quelque chose à lui dire pour ne pas qu'il quitta cette piece la laissant seule avec ses peurs !

Oui ... la réponse était là elle en prenait conscience.

Ormis le fait de sa curiosité à percer les trésors cachés de son père et du vénicien, elle admettait enfin qu'elle ne voulait plus rester seule.
C'etait au dela de la présence charnelle qui puisse unir deux corps, elle ... c'etait de la communion d'ame qu'elle avait besoin.

Parler, échanger en tout point et en toute chose ....

La belle fleur des paroles sucrée de Dante ce n'etait pas elle , cela ne l'etait plus ,elle s'etait fannée petit à petit mais ce soir là .... un souffle de vie venu d'ailleurs lui redonnait espoir.


- Dante, attendez s'il vous plait .... je vous promets de prendre un repas et de me reposer mais, partagez cela avec moi.

Ses emeraudes suplliaient presque l'homme d'affaire qu'il était. Oh il avait souvent du en voir des regards de ce genre et ne jamais y ceder mais elle voulait quand meme tenter.

- Parlez moi de votre pays ....

Sa main dans la sienne, Liz l'invita à prendre place a ses cotés et mordit à belles dents dans une grosse pomme.
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Dante.tommaso
Le Vénitien arqua un sourcil et manqua d'éclater de rire. Cependant, il se retint et offrit à la jeune marquise un sourire charmant.

- Je vous remercie de votre... touchante invitation marquise et je prendrais volontiers quelque chose à boire. Quant à partager "aussi" votre repos, je pense que cela serait prématuré…

La phrase de la jeune femme avait été assez ambiguë pour que Dante prenne la balle au bond. Et puis cela détendrait l'atmosphère. Non pas qu'ils étaient à cran mais la magie avait été rompue, l'instant de grâce effacé, la volupté dispersée. Il ne restait plus que des souvenirs que l'on rangerait bien au fond d'un tiroir de sa mémoire afin de se les remémorer quand on sera vieux ou triste...

Dante inspira profondément tout en posant son regard céruléen sur la maîtresse des lieux. Sa main vint, quant à elle, se refermer sur l'épaule de la jeune femme et Dante hocha de la tête doucement.


- Puisque vous insistez… mais après, vous irez vous reposer et moi aussi. Non pas que je n'aime pas votre compagnie mais j'ai chevauché toute la journée et je commence à ressentir les effets néfastes des voyages à cheval.

C'était vrai qu'il avait voyagé durant des jours et des jours et qu'à peine arrivé, il avait vécu une expérience qui demandait du repos pour la chasser complètement de son esprit. Et puis, à chaque fois qu'il posait les yeux sur la jeune noble, il repensait à cet instant où tout aurait pu basculer. Et qui, finalement, ne le fut pas… Chassant alors ce petit pincement d'orgueil mal placé, Dante attrapa une coupe de vin et la porta à ses lèvres.

- Vous ne connaissez donc pas la Serenissima ? La Magnifica ?

Il attendit une réponse puis préféra continuer. Si elle avait posé la question sur l'Italie c'était qu'il avait déjà sa réponse. Il reprit donc après avoir trempé ses lèvres dans le nectar des dieux.

- Et que voulez-vous savoir de mon pays Liz ? Cette question est tellement vaste et si réductrice à la fois… Désirez-vous entendre parler de politique ou bien de ce qui se fait en commerce ou encore ce qui fait battre le cœur des hommes ?

Les doigts du vénitien jouait sur le verre contenant son vin tandis que sa tête s'était penchée sur le côté afin de mieux percevoir les mouvements quasi imperceptibles de la jeune femme.

- Il y a tant de choses à dire sur mon pays que je ne sais ce qui vous intéresserez réellement. Et puis j'ai peur de vous ennuyer. Et je trouverais cela dommage qu'à peine je vous rencontre que déjà vous vous lassiez de moi…

A nouveau un sourire taquin vint étirer les lèvres de Dante.
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Liz52
Elle avait réussit à maintenir le lien tenu qui s'etait créé entre eux et elle en etait heureuse. Il la fit sourire la mettant face à ses mots maladroits et plein d'ambiguité elle en convenait.
Si elle n'avait pas songé à partager la couche de Dante en les disant, elle l'imaginait par le fait qu'il l'ai évoqué meme par taquinerie envers elle .

Ne pas se laisser aller à des divagations qui ne la meneraient nul part.
La jeune femme prit à son tour une gorgée de vin avant de lui répondre.


Je vous promets d'aller prendre du repos mais oui .... parlez moi de votre pays. Je n'ai voyagé réellement qu'une seule fois .... de Bretagne à Semur ... une seule fois.

Elle s'installa confortablement pliant des jambes sous elle et lui sourit

Ne me parlez pas de politique surtout ! j'en ai déjà que trop en tete ici. Mais oui, parlez moi des fetes des gens de la vie.... ce que vous vous aimez là bas, ce qui vous manque..... ce que je devrais voir lorsque je m'y rendrais .... un jour ...

Liz disait la vérité. Elle ne connaissait rien du monde. Seul les ouvrages qu'elles avaient parcourut lors des cours qu'elle suivait pour etre une bonne érudit lui avaient permis de s'evader.
Avec emerveillement, elle avait contemplé des enluminures parlant de venise et de ses courtisanes.

Autant ces femmes étaient cataloguées en vulgaires catins en France ou pour toute personne étrangere à Venise, qu'elle, les trouvaient pleine de courage et les enviait quelque part. Leur instruction et leur habillité en faisaient des Maitresses femme.

Etait ce mal que de songer à leur ressembler ?
Si ses amis l'entendaient penser ainsi nul doute qu'il s'en offusqueraient.


Elle déglutit peiniblement et aussi discretement que possible pour masquer le trouble que ses songes provoquaient en son fort intérieur. Deja que le vénitien lui meme lui mettait les sens en eveil...

Est ce que les femmes y sont aussi belles qu'on le dit ?

Ses emeraudes le regarderent avec curiosité et envie, si elle avait été libre elle lui aurait sans aucun doute demandé de l'y emmener .... juste pour voir ....
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Dante.tommaso
Il y avait tant à dire sur Venise que Dante prit d'abord ses aises, s'installant confortablement, sa coupe de vin toujours entre ses doigts. Le regard céruléen allait et venait sur la jeune femme cherchant à lire en elle afin de trouver ce qu'elle aimerait le plus entendre et puis il se lança.

- Déjà il faut savoir que c'est une ville posée sur l'eau…

Le sourire se fit tendre car il savait la réaction des gens lorsqu'il disait cela. On ne le croyait pas, on le traitait de menteur et pourtant… pourtant il n'avait pas tout à fait tort. Les anciens voulaient donner cette impression et ils y avaient très bien réussi. Dante porta son verre à sa bouche, but un gorgée du vin au gout parfaitement assorti à son humeur puis il reprit.


- C'est quelque chose d'extraordinaire à voir. Et nous vénitiens ne sommes pas peu fiers de ce prodige !

Les lèvres s'étirèrent un peu plus longuement. Dante était vénitien jusqu'au bout des ongles. Les meilleurs hommes qu'ils connaissent sur cette terre, de merveilleux explorateurs, des commerçants hors pair, des charmeurs invétérés… Sa main se leva comme pour écarter quelque chose qui venait lui gêner la vue.

- Mais il faudrait que vous vous fassiez le voyage, vous pourriez vous en rendre compte par vous-même et si je ne me trompe pas, votre âme en sera subjuguée.


Dante allongea son bras afin de grappiller quelques grains de raisins qu'il enfourna les uns après les autres avec une légère gourmandise. Mais la question suivante l'intrigua et ce fut un haussement de sourcil qui accueillit la demande.


- Seriez-vous intéressée par les femmes Marquise ? Où bien est-ce tout simplement une certaine curiosité mal placée qui vous envahit soudainement ?


Les italiennes étaient magnifiquement belles mais Dante avait assez bourlingué pour savoir que chaque pays regorgeait de trésors bien à lui. Mais le vénitien était curieux du pourquoi de cette question. Liz ne paraissait pas être une femme qui pouvait craindre quoi que ce soit. Son charme parlait pour elle. Certes la jeune femme rayonnait d'une beauté plus nordique que méditerranéenne mais pourquoi comparer ? Les hommes étaient de ces pantins qu'un rien séduisait alors quoi ?

Focalisant ses pupilles bleutées sur la jeune femme, Dante chercha à comprendre ce qu'il en était réellement. Aurait-elle eu à souffrir d'une certaine comparaison ou bien un amant volage lui aurait-il préféré une brune ? Peut-être une concurrente dans le cœur d'un frère, d'un père, d'un ami ?

Il était amusant de constater qu'un rien pouvait de suite épingler l'intérêt de Dante, habitué à connaitre sur le bout des doigts ses ennemis autant que ses amis. Et pour l'heure, Liz n'appartenait à aucune de ces deux catégories ce qui suscitait une certaine attention désormais bien éveillé.

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Liz52
Avec plaisir elle le voit se détendre à nouveau et reprendre place . Il savait attiser sa curiosité de part ses mots mais aussi de part ses gestes. Était ce cela l’élégance Vénitienne si réputée ? Son regard inquisiteur, juste un brin, sur elle avait un effet étonnant.
De légers frissons suivaient la ligne de ses yeux alors qu'il la détaillait. Il devait être un peu magicien au fond .. Oui cela se tenait dans le raisonnement quelques peut obstrué de la blonde. Les effluves du parfum étaient toujours présentes dans sa tête et le sourire un peu niait qui devait être accroché à ses lèvres à cet instant en était la preuve. Les émeraudes fixées à ses lèvres alors qu'il commence à évoquer sa citée, Liz sentit sa curiosité à vif. ..
Une citée lacustre ... quelle étrange idée ... La jeune femme essayait tant bien que mal de se représenter la chose mais n'en ayant jamais vu auparavant elle n'avait aucune idée de ce à quoi cela pouvait ressembler.
Toute à sa réflexion, la Marquise ne pouvait s’empêcher de voir avec quelle fierté Dante évoquait son pays, sa ville. Lorsqu'il dit à haute voix ce qu'elle songeait elle tout bas, un sourire radieux lui vint et pas niai celui la .


- J'aimerai effectivement voir cette merveille un jour ...


Elle l'imita quand il chipa quelques grains de raisin, le jus sucré des fruits l’émoustillait et l'aidait à retrouver sa vivacité d'esprit. Bien lui en prit car la question en retour à la sienne la surprit et la fit s’étrangler quelque peu. Elle ...s' intéresser au femmes ? En voilà une idée saugrenue ! Si il avait un tant soit peu la faculté de se promener à l'intérieur de son esprit, il saurait bien vite que ce n'est pas la gente féminine qui lui inspirait ce trouble là maintenant.
L’âme d'une femme est bien mystérieux en soit... La bataille que se livraient raison, envie et moralité était intense chez Liz. En aucun cas une femme n'avait sa place ! Une légère moue accompagna la remarque de Dante... Une curiosité mal placée ? Non elle n'avait pas songé à cela. Elle avait entendu bien des choses sur ses femmes captivantes qui savaient en parole et en intelligence mettre bon nombre d'hommes même puissant au pas. Elle ne les enviait pas non, mais elles la fascinaient.


- votre interrogation est ... surprenante je dirai et j'y répondrai sans hésiter une seconde par la négative. J'avouerai cependant avoir déjà reçu des propositions féminines que j'ai toujours refusé.


Ses iris braqués sur lui, elle pesait chacun de ses mots


- Je vais être honnête, de toute façon vu votre perspicacité, il ne sert à rien de dissimuler les choses. Aucune femme n'aurait le pouvoir de me faire renoncer à mes principes d'engagements. Si je suis curieuse des femmes de votre pays qu'on appelle courtisanes, c'est justement par ce qu'elles sont libre de tout cela. Pas de carcan... et qu'en ce moment j'aimerai avoir cette force.


La jeune femme disait vrai. Elle était à une période de sa vie où elle ne trouvait plus le chemin. Le doute l'avait envahi et il était plus nuisible et mesquin que la trahison. Elle aspirait à retrouver la liberté de l’âme et du corps. Cela elle ne le dirait pas ... pas encore. Se le dire était une chose. L'accepter une autre.

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