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[RP] “Si la rencontre est un hasard...

Hanna_de_la_serna
    ...La rupture est toujours une nécessité.”


        [Place du marché de Fécamp avec Ronan]


    Confortablement installée dans une petite charrette, je me laisse promener telle une véritable princesse par mon gouvernant suppléant en l'absence de Zig. Ronan est moins drôle que Zig, mais je ne sais pas où est Zig, ni ce que fait maman.. Je ne la vois pas beaucoup, un peu le matin, un peu le soir, mais la journée, je ne vois que la tête de Ronan... J'ai envie de changement. Soudain, une tête connue, alors je crie !

      "Zig !

      - Hanna, restes tranquille, Zig est à Lisieux, compris ?

      - Zig ! Zig !

      - Cela suffit Hanna ! Il n'est pas là ! Et je le regrette autant que toi !"       Ben ouais les langes c'est pas son truc, et mes morsures commencent à bien faire... selon ses dires..


    Il peut dire ce qu'il veut moi, je suis sure que je l'ai vu mon Zig, il est tout blond et tout pâle ! ça court pas les rues ! Je râle un peu parce que Ronan ne me croit pas, faut croire que papa- ours déteint sur moi, râler, je sais faire et j'adore ça !

    Un peu plus tard, Ronan est en pleine discussion avec un fermier pour une histoire de lait et de beurre, je profite de son inattention, et me laisse glisser de mon modeste carrosse, limite une brouette... Et je louvoie entre les badauds pour retrouver Zig, je dois regarder parterre pour anticiper les gros panards normands mais aussi de temps à autre lever le nez pour voir leur tête... Vachement loin de leurs pieds !

      "Houhou ! Zig !"


    Des paires de jambes me bousculent soudain, je prends peur et viens me réfugier près d'un étal, ma main trouve de quoi s'agripper, le revers d'une botte verte. J'ai soudain des regrets, je n'aurai pas du partir.. Je veux..

      "Maman"


_________________
Origan
sur le marcher de Fécamp



Origan bien que résident à Dieppe, était depuis quelques semaines à Fécamp, son rôle de bailli l'avait amené jusqu'ici.
Il aimait flâner sur le marcher, on y faisait tant de rencontre bonne comme mauvaise.
Beaucoup de monde affluait dans les rues, il venait d'acheter un morceau de viande Made in Vires, qu'est ce qu'elle est belle la Duchesse de Vires,
et qu'est ce que l'andouille c'est bon ! il espère que la viande le sera tout autant !

Il s'arrêta à une nouvelle échoppe pour trouver quelques légumes rares...Puis salua le marchand


Merci Messire ! Je vous en direz des nouvelles de vos choux !


il voulu faire un pas pour se retourner et quelques choses retenait sa botte.
Le jeune barbu baissa la tête et vit une très jeune demoiselle agrippé à celle-ci, haute comme une botte

Bon-Bonjour toi !

Il avait légèrement bégayé en la voyant...il connaissait d'autres petites créatures comme ça,
les enfants de Maria à Dieppe,
la fille adoptive de Prinne, mais une si petite pas encore...

La voyant accrocher de plus en plus à sa botte, il lui demanda
son prénom d'un air plutôt rassurant, c'est qu'en plus elle était mignonne la petite, ces petites boucles brune et sa petite bouille inoffensive

Hé bien Petite, comment tu t'appelle ?

il s'abaissa et déposa son panier à terre
_________________
Hanna_de_la_serna

        [Place du marché de Fécamp avec quelqu'un]


    Je regarde les gens passer, ils marchent tous bien trop vite, je me cramponne à mon pilier, sagement. Mais le pilier essaye de s'en aller, je le retiens et je relève la tête pour râler et lui ordonner de ne pas bouger.

      "Bon-Bonjour toi !" La botte me parle ?! Hi ! Et si je la croque, elle va crier ? Mes menottes palpent ce qui ressemble à une jambe, quand j'appuie un peu, le genou avance vers moi et la voix se rapproche.


      "Hé bien Petite, comment tu t'appelle ?"


    Je lève la tête, attirée par la voix et regarde l'humain, je savais bien que les bottes ça parlaient pas... Avec toutes celles que j'ai mâchouillé, y en aurait au moins une qui aurait crié. A la maison, les chaussures sont suspendues dans les escaliers, pour pas que j'y touche... Les parents c'est pas drôles.. Zig lui, il me laisse même mordre son bras quand j'ai mal !
    Je souhaite néanmoins rendre la politesse à mon interlocuteur/sauveur et donc je lui souris et me présente prestement, Hem-hem.. Hanna Iseabail Korydwen, ravie ! Bon j'ai que 22 mois alors même si ça pédale vite dans ma tête, ma bouche ne suit pas vraiment et sort un banale..

      "Nana !"


    Je le regarde, le soleil mange la moitié de son visage jusqu'à ce qu'il soit assez près, je regarde son chapeau, j'aime bien cette couleur. Je tend les bras vers lui, non seulement parce que je suis fatiguée, mais je me dis qu'il est assez grand pour que je puisse repérer Zig et à défaut Ronan.

_________________
Origan
Origan regarda toujours ce petit bout d'humain avec insistance puis lui à l'énoncer de son nom lui rétorqua le sien.

Bonjour Nana ! Moi c'est Origan !

Puis il vit la moue de la petite qui semblait un peu perdue parmi cette foule de monde au marcher, il adore les enfants et ne peut laisser cette petite là près de cette étale à choux.
Il lui tend les bras à son tour

Viens là, on va voir où es ta maman...ou ton papa...

Il était pas très costaux Origan mais souleva la petite qu'il pensait plus lourde avec la couche. Elle se laissa faire, par fatigue ou par peur d'être seule il ne savait pas mais en tout cas il avait l'impression d'avoir sauver une petite du piétinnage.
Elle ne le regardait plus lui mais son beau chapeau vert.

Tu veux l'essayer ?

Il essaya de détendre la petite perdue et de lui décrocher un sourire, c'est qu'elle avait l'air d'avoir du caractère ce petit bout là.
_________________
Hanna_de_la_serna

        [Place du marché de Fécamp - Dans les bras d'Origan]


    Sur mon élégant perchoir, je fixe toujours le chapeau en oubliant Ronan, puis l'humain me parle, je me souviens qu'il m'a dit s’appeler "Origan", curieusement cela m'amuse et je lui montre mes mains et je ris. Je pose mes mains sur ses joues et tire un peu sur ses paupières inférieures en le regardant dans les yeux.

      "Gan - Gan 'Apeau !"

      Cela m'amuse car Maman dit souvent à Ronan de me mettre mes gants et mon chapeau, beh il a oublié cet idiot, mais pas grave j'ai un Gan-gan 'Apeau maintenant !

      L'homme me parle de mes parents, sauf que mes parents ne sont pas au marché, et je ne sais même pas où ils sont... la règle veut que eux savent où je suis et avec qui, mais alors moi... Je n'ai pas voix au chapitre sur qui s'occupe de moi... Je soupire telle une tragédienne, à la limite de mettre mon avant-bras sur mon front.


      "Pas Maman - Onan !"


          Un... Deux... Trois... Protocole des chouineries.

        Numéro Un, je cligne des yeux pour faire monter les larmes, je les recouvre ensuite de mes mains.. ben oui le temps que ça monte, mais j'écarte un peu les doigts pour voir Gan-gan, victime qui s'ignore.

        Numéro Deux, je bascule la tête en arrière, pour mieux le voir avec mes paupière mi-closes.

        Numéro Trois, et c'est le pire ! Je chouine, si fort...

    Je ne suis pas malheureuse, la seule raison de cette crise, c'est qu'il faut le savoir un enfant est imprévisible, ensuite et c'est le plus important, j'ai vu un étal de pain ! La rumeur dis qu'un enfant se calme si on le nourris. Testons cet humain.

      "Nana - Paiiiiiiiiiiin !"


    Et là, si ce n'est pas assez clair.. je lui hurle dans les oreilles... Faisant se retourner les badauds vers lui.

_________________
Origan
[sur la place du marché]


Il regarda ce petit bout avec de gros yeux, ne comprenant pas directement quelle mouche l'avait piquer.
Mais punaise ça montait fort en décibel ces bougres de petites choses inoffensive, lui avait-on dis. C'est vite dit !
Il se senti visé par toutes la populace de la ville d'un coup d'un seul, il se dit que d'un côté le jour ou il devrait attiré l'attention de tous il se munirai bien d'un petit bout comme ça, c'est mieux qu'une corne de brume.
Ne sachant que faire il lui posa le chapeau sur la tête et se retourna vers le marchand.

Pain Pain...

comme si c'était si simple...mais pour elle ça le semblait oui...il regarda sa maigre bourse puis autour de lui voir si il ne restais pas un morceau de miche quelques part sur une étale pour lui fourré dans la bouche ça l'occupera !
Il hésita à lui mettre un morceau de viande de Vires l'espace d'un instant en pensant que la mastication lui aurait pris plus de temps mais non !

La pression se faisant ressentir et surtout la peine qu'avait ces oreilles à endurer le supplice ultime, il demanda au marchand ,entre cris et pleurs, une miche de pain.
Et en plus il fallait avoir 5 bras pour un petit bout comme ça, jongler avec sa bourse, garder l’œil sur la sacoche, tenir la chose dans les bras, essayer d'entendre le marchand
qui tente de le racketter vu la situation

    - 6,20 écus la Miche Messire

PARDON ??? J'entend rien !
    - 6,30 écus la Miche Messire...

Non mais parler plus fort que diable !
    - Aller dernier prix 6,25 écus et parce que j'ai pitié !

Vendu j'ai pas le choix là c'est une question de perte d'audition

ensuite payer et prendre la miche de pain couper un bout et là
Origan tend un morceau de pain au petit monstre hurlant.


Aller hop ! Enfourne moi ça et après on va essayer de retrouver Maman, Onan ou ... enfin quelqu'un !
_________________
Theodore.
Maintenant que la duchesse de Serna-Vadikra lui avait trouvé un endroit où crécher pour les nuits à venir, Théodore se trouvait soulager, mais peut-être devrait-il payer pour toutes les nuits qu'il passerait dans ce lieu ? Il faudrait le lui demander, il n'était pas de la famille et il voulait bien travailler pour payer ce qu'il devait pour l'hébergement. Il se promenait dans Rouen à la recherche d'un emploi pour la journée. Il savait tout faire, nourrir du bétail, traire des vaches, faucher du blé, récolter des épis de maïs, des légumes, égorger des vaches et des cochons. Mais pour le moment, il ne trouva rien. Théodore se contenta de se promener dans dans les ruelles et soudain, il s'approcha du marché, il entendait des cris de joies. Les poissonniers qui gueulaient pour vendre le poisson, les voix des uns, étouffaient celles des autres. Il s'approcha alors qu'un homme semblait râler après le prix du pain, il aurait du aller chez un concurrent. Néanmoins le visage de la gamine qu'il portait et tentait de museler avec du pain lui disait grandement quelque chose.

Il s'approcha doucement, il avait cru entendre l'enfant donner de la voix. Il s'inclina face à l'homme qui semblait occuper une place de prédilection dans la société normande.

Messire, sauf votre respect, vous auriez du acquérir du persil pour préserver vos oreilles des cris de cette enfant.

Il sourit et montra du doigt un vendeur d'épice et d'herbes aromatiques.

Car cette enfant je la connais et elle est connue dans tout le Bourbonnais-Auvergne pour donner de la voix. Oh vous êtes le nouveau nurse d'un Duc de normandie, le Duc de Tancarville messire Drahomir de Vadikra ?

Il sourit avant de s'incliner de nouveau.

Je m'appelle Théodore.

Devait-il lui tendre la main pour le saluer ? Il semblait avoir un statu plus élevé dans la société que lui, devait-il au contraire s'écraser ? Toujours est-il qu'il resta à sa place, se contentant de faire un sourire à la petite Hanna. Se souvenait-elle de l'homme qui passait chaque jours à Mirefleurs pour entretenir le feu de la cheminée de sa chambre ? Peut-être ou peut-être pas.
_________________
Employé de Mirefleurs - Chargé de l'entretien des feux de cheminées.
Momentanément absent de Mirefleurs et de Montbrisson il ne peut donc plus surveiller la maison du bord du lac des Comtes Serna-Marigny
En mission spéciale en Normandie selon le bon vouloir d'une Comtesse.
Origan
[Fécamp à côté du vendeur de pain trop cher]


c'est que c'est dur de visé la bouche d'une si petite chose qui crie.
Par la sainte boulasse, mère de tous ici, faite quelques choses !
Un homme qu'il ne connaissait pas l'accosta et il tendait l'oreille pour bien l'entendre, il avait l'air courtois et sensible à cette chose qu'il tenait dans ces bras.

Oh bonne idée pour le persil, il me faudrait deux bottes entière pour mettre dans mes oreilles, des bottes de Persil bien sur !
Je me nomme Origan enchanté

puis il entend que cet homme semble connaitre la jeune fille qu'Origan tient toujours dans ces bras.
Une bonne nouvelle enfin !
Puis en plus c'est lourd ce petit truc

Messire Drahomir de Vadikra dites-vous ??!!!

il connaissait ce nom bien qu'il n'ai pas encore eu le plaisir de s'étendre en conversation avec ce Duc.
Ce monst...Cette jolie jeune fille lui appartient ? Je l'ai trouver accrochée à ma botte, elle semblait être perdue.
Tout s'explique, si cette petite chose hurlante est à Drahomir il comprend d'où vient se caractère mi-femme mi-ogre.
D'un coup il eut l'impression de tenir un très joli cadeau empoisonné dans les bras
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Theodore.
Théodore espérait que l'homme ne lui en voudrait pas de l'avoir ainsi interpelé, peut-être que cela ne se faisait pas, d'autant qu'il semblait fort bien habillé. Enfin mieux que lui c'était certain. Il attendit avec une grande patience sa réponse, essayant de capter les mots à travers les babillement, ou plutôt les hurlements du bébé.

Enchanté messire Origan.

Il se retint de rire en imaginant l'homme essayer de se mettre les deux bottes dans les oreilles, peut-être que cela éviterait de sentir la pluie ? Nouvelle méthode de lutte anti-pluie ? Mais à la tronche que tire l'homme, il se demande si c'est une bonne chose ? Il semble totalement déboussolé et pris au dépourvu.

Je l'ai vu cette petite à Mirefleurs en Auvergne quand elle séjournait chez sa grand-mère la Comtesse.

Théodore se sentait un peu con face à l'homme pour le coup. Il se demandait si un biscuit d'Alexandre lui rendrait des couleurs ?

Oui, c'est sa fille messire. Ah elle a du s'enfuir. Peut-être que son nurse ZigZag ou Ronan est dans le coin. Ou alors son père ou sa mère. Peut-être devrions-nous chercher ?

Qui avait perdu le bébé ?
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Employé de Mirefleurs - Chargé de l'entretien des feux de cheminées.
Momentanément absent de Mirefleurs et de Montbrisson il ne peut donc plus surveiller la maison du bord du lac des Comtes Serna-Marigny
En mission spéciale en Normandie selon le bon vouloir d'une Comtesse.
Hanna_de_la_serna

        [Place du marché de Fécamp - Dans les bras d'Origan]


    Vous me croirez ou non, mais mon caprice a fonctionné ! J'ai fait acheté une miche à un inconnu ! Mon pouvoir est sans limite ! Mouhaha ! Malheureux humains ! Un jour je gouvernerais le monde ! Niark niark.. Trop facile !

    Un homme que je reconnais s'approche pendant que je continue de faire mon "ouin-ouin" bien rodé. J'ai envie de sourire à Théo, je me souviens de lui, il fait danser les flammes dans les cheminée de Mamilly Ory.

    Je continue de crier, parce que Gan-Gan ne sait pas viser ma bouche, le pauvre approche sa main de mes lèvres tout en discutant avec Théodore, je n'aurai pas de seconde chance d'attraper mon quignon de pain. J'ouvre grand la bouche et croque dans le pain... et.. ah y a un truc avec c'est pas bon, je re-croque pour être certaine du goût, beurk vraiment pas bon, je sais pas où ça a traîné mais ça sent le chou !


      " Pouah ! Pas bon Gan-Gan !"


    Je me calme petit à petit, il est difficile de pleurer et de manger en même temps. Je me montre même polie !

      "Nana - Paiiiin 'Ci!"


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Origan
[Place du marché de Fécamp - Oh ça fait mal]


    Ah, je ne sais quelle tête ont ces hommes, je connais de nom son nurse Zigzag compagnon de mon amie Blanche. Mais point Ronan !
    Si vous pouviez m'aider je suis preneur.


tout en discutant il enfournait le quignons de pain dans la bouche de la jeune Ogresse.
D'un coup il sent une pression assez forte puis sa peau qui cède sous les dents de l'enfant sauvage, il se mit à dandiner sur place, essayant de tenir la petite tout en faisant la chorégraphie de l'homme pas résistant qui vient de se faire affreusement mal.
C'était une morsure sanglante, très sanglante !!

    AHHHHHHHHHHHH OUHouHouHou


il cherche a refiler le colis à quelqu'un tout en continuant sa danse de la souffrance.
Son doigt saignait abondamment, bien sûr il en rajouta fortement, il devait être à l'agonie du mal de doigt mordu par une fillette.
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Zigzag
Quelque part – sur le marché de Fécamp


Vous savez comment les femmes qui allaitent ressentent lorsqu’elles sont loin de leur petit et qu’il l’entend pleurer, au loin ? Leur corps réagit, et, bien malgré elle, le lait maternel monte en elle à l’appel de détresse de leur progéniture.

Bon, Zig n’en était pas là, heureusement pour sa virilité, mais il connaissait ce pleur comme nul autre et il savait qu’il appartenait à sa petite princesse. L’oreille aux aguets, il était retourné sur ses pas, cherchant parmi la foule nombreuse Ronan, ou Carmen ou Hanna elle-même.

Inquiet, il cherchait partout. Oh, il avait eu droit bien des fois les pleurs de détresse, les jérémiades de caprice, les sanglots de peine non retenue et à chaque fois, il ne pouvait résister à ça, même si sa princesse ne le faisait que pour manipuler. Alors, ce pleur, il l’appelait, de toutes les fibres de son corps.

Au premier braillement, on se retourne, on cherche partout du regard. Au deuxième, on localise et on se précipite.

Deux hommes avec Hanna. Mais où est Ronan? Hanna dans les bras d’un homme qui s’agite, et… du sang? Alors le Zig, il se précipite, vole la petite des bras de l’homme qu’il remarque à peine.

« Hanna! Tu saignes ma petite princesse? Ce sont les vilains messires qui t’ont fait du mal? »

Le Zig inspecte, passe en revue la bouille d’Hanna, tous ces petits doigts sont bien en place et, à part un peu de sang au coin de sa bouche, tout semble normal.

Protecteur, le Zig fait bouclier de son corps, éloignant Hanna de la porter des vilains bonshommes, la portant tout contre lui pour la protéger avant de reluquer les deux hommes.

S’il reconnait Origan, qu’il a croisé à Tancarville, il reconnait le second, mais sans savoir d’où il le connait. Origan fait une drôle de danse, se tient le doigt qui saigne abondamment et Zig comprend d’où provient le sang qu’il a aperçu, et même s’il compatit avec l’homme, il est rassuré et esquisse même un petit sourire de soulagement lorsqu’il constate que finalement, il n’y a rien de grave. Néanmoins, il reste qu’Hanna était avec des inconnus…

« Où est Ronan? Où est Carmen? Vous savez que c’est sa fille que vous teniez dans vos bras? Que s’est-il passé? »

Bon, pour cette dernière question, il savait déjà la réponse pour avoir lui-même servi de mise en bouche pour la petite Hanna, mais, il se disait que ce n’était que politesse de demander et de feindre d’ignorer la réponse… pour sauver Hanna des apparences de vilaine croqueuse.

Et le Zig, plus rassuré, adresse un beau sourire à Hanna, qui semble plus calme dans ses bras.

« Tu sais que tu m’as manqué, toi, ma petite princesse! »

Et un bisou se dépose sur la joue rose d’Hanna
Origan
[Place du marché de Fécamp - La danse de la souffrance]


il se laissa prendre le colis par un homme qu'il aurait reconnu entre 1000 tellement son amie Blanche lui en avait parler.
il continue à presser son doigt en essayant d'arrêter de sautiller et explique tant bien que mal l'histoire.

    Messire Zig, je suis bien heureux de vous voir malgré les circonstances.
    Théodore me disait justement à qui était cette ...

là une série de nom d'oiseaux lui vient à l'esprit mais connaissant la statut de la jeune cannibale, il préféra dire ...
    jeune et jolie Princesse.
    Je faisait mon marcher quand je l'ai trouver perdue et affamée accrocher à ma botte.
    J'ai essayer de lui donner un quignon de pain et là...
    Elle m'a Gniaker !
    Je ne sais rien d'autre Messire Zig !



Tenant toujours son doigt, il s'adressa aux deux hommes.
    Pouvez-vous aller chercher ou me conduire à Adeline de Courcy, elle est sur le marcher je pense et elle est médecin !!
    J'ai peur que cela s'infecte !


Toujours douillet et trouvant une bonne excuse pour voir Adeline, il se mit à chercher autour de lui si la plus belle femme de Normandie était dans les parages
_________________
Hanna_de_la_serna

        [Place du marché de Fécamp - Dans les bras de Zig]


    Après la danse de Saint Guy de Gan-Gan, qui a eu le mérite de me faire sourire, je retrouve des bras connus et aimés ceux de mon gouvernant, une nurse sans "e" mais avec tout autant d'amour.. Je noue mes bras autour du cou de Zig et quand il interroge sur qui m'a fait mal, je pointe mon index accusateur vers Origan. Et j'explique à Zig toute l'histoire..

    - J'avais faim et Origan m'a donné du pain, mais il a mis ses doigts et c'était détestable ! C'est un chou Breton !

      "Nana Faiiimg - Gan Paiiing - Gan pas bon !"


    Avec un petit accent du sud, que je sais pas d'où qu'il vient lui.. surement en exagérant un peu.. Je mets mes mains sur mes joues pour lui montrer le désastre que cela fut pour moi, de croquer ses doigts là, des doigts au chou quoi ! Et je lui refait un câlin cou.


      "Zig ! Mon mien !"



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Theodore.
Pauvre homme, il se retrouvait avec le pire cadeau empoisonné du monde, même une lame enfoncée dans un dos pourrait paraitre plus douce que les dents délicates d'un bébé ogre qui croque les doigts à la place du pain. Etait-elle vexée ? Toujours est-il que Théodore se garda bien de proposer de la prendre. Déjà il n'était pas nurse, il ne s'était jamais occupé d'enfant. Alors quelle idée saugrenue il aurait eu de proposer.

Oh la peste soit elle !

Il allait tout de même aider le brave homme, tendant les bras pour attraper le monstre, avant qu'un autre homme digne de la pire furie du monde arrive au pas de course. Encore un qui séjournait à Mirefleurs et qui ne s'était pas souvenu de sa trombine. Le bas peuple était bien trop négligé parfois. Pas le temps de répondre, néanmoins, Théodore sourit.

Oui messire ZigZag, et nous ne sommes guère des vilains. Je ne suis pas paysan, voyons. Je suis un employé de maison. Je travaille pour madame la Comtesse.

Il se tourna de nouveau vers Origan.

Je ne sais guère où se trouve ma Dame de Courcy, mais je puis vous conduire si vous le désirez, après tout, la petite semble être avec messire en sécurité. Alors que faisons-nous ?

Où était-il tombé ? Où l'avait envoyé la Comtesse ! Misère ! Il n'était pas sorti de l'auberge.
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Employé de Mirefleurs - Chargé de l'entretien des feux de cheminées.
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