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Allégeance en folie, oups ça glisse ! - Act I

Alvira
Qu... Quwaaa !
Revenir à chaque fois comme ça ?
Le rêve !
Glisser, surfer, courir sans marcher, avancer sans mouliner... Y avait pas à dire, c'était vendeur.
L'argument pour l'appâter ? Hum hum !

Béatitude totale Alvira nota mentalement qu'il faudra quand même qu'elle ait une discussion avec la Reyne parce qu'elle eut l'impression à l'entendre qu'elle comptait à ce que la Monstralvinette revienne plusieurs fois, et dans les faits ça allait être archi coton-tige !


Ma Reyne, le défi est relevé !
Pensez toutefois aux lames indiqués, auquel cas je risque de me louper à nouveau et l'envie de vous éblouir par une arrivée fantastique...
La narratrice répète, une arrivée, pas une chevauchée. Me ferait, je vous l'avoue, très plaisir ! C'est donc avec engouement que je suis bien décidé à vous bluffer !

C'est que je pourrais même vous apprendre, on vous enrubannera pour éviter de vous casser, ou de vous écorcher, puis on enlèvera tout du milieu. Je suis sure que vous pourriez vous aussi exceller dans cet art. Et rien de tel, je suppose qu'un effet de surprise pour conclure de belles ententes !


Non on évite de dire qu'à son sens, pousser le Trône à chaque fois ça s'appelle de la triche, plus encore focalisé sur le parquet, râpeux à un endroit. La stratégie de la prochaine glissade se mettait en place. Bah oui, glissade de sortie ! Quand... La Régente reprit tout son sérieux après un sourire complice à Lafa.

Votre Majesté, c'est avec une sincérité non feinte que je me tiens aujourd'hui devant vous. Pour la Touraine et les Tourangeaux. Pour un avenir serein et des lendemains aussi paisible qu'ils puissent l'être et le devenir, pour le bien et la Paix que nous avons toujours voulu.

Nous Alvira de Silly de la Duranxie, élue par le peuple Tourangeau, reconnu par le Conseil Ducal de Touraine, vous jurons officiellement Auxilium, Consilium et Obsequium, nous promettons de servir la Touraine et son peuple ainsi que la France.


La brune avait ployé le genou respectueusement. Dans un précieux silence sa rotule avait heurté le sol, et c'est d'une voix assurée qu'elle avait énoncé les quelques phrases, convaincue de ce qu'elle faisait et du pourquoi. Tout ne serait pas facile, mais toutefois rien n'était irréalisable !
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Lafa_
La Reyne était terriblement amusée et elle aimait la fraîcheur qu'amenait Alvira mais le moment devenait bien plus solennel.

Nous écoutons votre serment et l'acceptons.
Nous, Lafa de Bussac, Reyne de France, vous promettons en retour Protection, Justice et Subsistance tout le long de votre règne.


La reyne prit la couronne et la plaça sur la tête de la nouvelle feudataires puis ... smoutch ! Le bisou le bisou !

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Alvira
Serment accepté, la désormais Duchesse se vit offrir un joli smack de bienvenue. Peut-être Alvira était-elle déjà en perdition. Le Trône vibrerait surement sous des à coups dévastateurs, n'en restait pas moins que, pour l'heure, elle était Duchesse.

Merci votre Majesté.

Aussi, un sourire et des salutations plus tard, elle osait poser ses prunelles curieuses sur Acrisius. L'interrogation dans le regard.
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Acrisius
Par Dieu, que jamais il n'ait à se souvenir de cet instant. S'il était une chose que le Beauharnais considérait, c'était la discrétion. « Dire, Faire, Taire » était sa devise. Il s'apprêtait à faire de même. Ainsi donc, il dirait ce qu'il pensait. Ferait ce qu'il avait à faire. Puis tairait le tout. Évident, dites-vous ? Et pourtant…

Le Monarque l'avait autorisé à être et là où il se trouvait et à faire ce qu'il s'apprêtait à faire. Les Cieux étaient cléments. Le Malingre n'attendit donc pas. Une fois que la Reyne en eut terminée avec son amie, l'homme s'avança. Sa petite taille, sa faible composition ne l'effrayaient pas dans une salle aussi immense. Il était petit parmi la grandeur parisienne. La Foi était ce qui avait guidé sa vie. Elle avait faillit incarner le tout, antan, lorsque son géniteur l'avait envoyé vivre au couvent. Et pourtant…

Aujourd'hui, il était en la salle du Trône. Était-ce un hasard ou l'Éternel l'avait-il prédit ? La vie réservait bien des surprises. Aucune hésitation ne l'habitait, simplement la volonté de parvenir à ses fins. Et quelle fin ! Jamais personne n'aurait pu prédire cet instant. Jamais. Mais son amie - sa fidèle, très fidèle amie - valait bien la peine de se brûler les ailes. S'il fallait ce jour ressembler à Icare, alors il prendrait ce risque. Les remords valaient bien mieux que les regrets. Se souvenait-elle de leur première rencontre ? De leur début, ensemble, en Gascogne ? Ils avaient traversé du chemin ensemble, franchi des étapes et affronté des épreuves. Un trio infernal, voilà ce qu'ils incarnaient à eux trois. Gare aux adversaires, l'Union fait la force.

L'âme en émoi, le visage stoïque, le Surintendant des Finances royales s'était approché d'Alvira pour l'inviter à s'approcher. Sa main effleura son épaule. Paternaliste, rassurant, peut-être ? Qu'importe. Face à elle, il était petit et misérable. Le contraste pouvait faire rire. Mais entre eux, les apparences importaient peu. Il lui vouait un véritable attachement que le temps et l'expérience avaient su façonner.


Brassenx.

Et un petit sourire apparu sur la commissure de ses lèvres. Brassenx ? Était-ce une provocation ? Devinez.

Tu mérites depuis bien longtemps de côtoyer cet espace. Ô combien ?

La taquinerie n'avait de plaisir que l'honnêteté qui s'ensuivait. Elle le saisirait, il n'était pas nécessaire de l'expliciter.

Mais cela ne me suffit pas, Alvira.

Vouvoyer, c'était bien. Pouponner aussi. Mais il n'avait en cet instant pas l'intention d'enrober son discours - ou devrait-on dire, sa demande - d'un nappage triple caramel.

Nous nous connaissons depuis déjà un certain temps.

Et c'était peu dire. Se rappelait-elle ces mandats où il l'avait formé à l'économie ? Pour son plus grand plaisir, certes. Et pour son plus grand tourment surtout ! Ces matins à exiger son rapport des mines, ces journées à invoquer des contrats commerciaux ! Elle avait travaillé. D'arrache-pied. Et sa capacité à s'adapter ainsi qu'à donner à sa province à l'excès lui avait valu l'octroi d'une Baronnie. Une Terre dont le nom lui donnait autant la nausée que son propre Duché - mais ce détail était un secret, qu'on se le dise.

Autant de temps qui me pousse à te vouloir plus près de moi.

Était-ce un rêve ? Une illusion ? Même pas. Lui qui était aussi avare en finance qu'en compliment devait perdre l'esprit. C'était simplement… Lui rendre la monnaie de sa pièce ?

Je n'ai guère mieux à t'offrir qu'un lopin de Terre sur mon domaine. Une bien piètre compensation pour ce que tu m'as offert. Le Très-Haut m'en soit témoin.

Aristotélicien et Romain à la fois, il se signa sans gêne. L'honnêteté n'était pas à prouver. L'évocation du Créateur était gage d'authenticité pour le Malingre. Qu'il brûle en Enfer s'il n'était pas plus nu, en cet instant, qu'un bambin le jour de son baptême.

Me ferais-tu l'honneur, en cette piètre existence, de devenir mon Vassal ?

Tendresses et chocolat ! Ou plutôt « Alea jacta est ».
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Blason en période de sèche.
Alvira
La provocation. Voilà ce qui se jouait entre eux depuis bien longtemps, Alvira ayant mis en place cette parade pour ne pas se montrez toucher pas quelconque aveux du Beauharnais. Lui le pilier, celui qui lui avait sorti les guêtres de la sécurité, croyant en elle sur le plan économique. Elle s'en rappelait encore, de cette phrase, de cette demande. Elle avait dit oui, lui avait fait confiance et aujourd'hui elle se sentait complète.

Des jours, des semaines, des mois ils avaient travaillés ensemble main dans la main, comme une seule personne.
Il avait voulu d'elle comme Protecteur, lui avait tant appris, si bien que si aujourd'hui elle se trouvait Duchesse de Touraine capable d'endiguer quelconque problème cela en devenait le résultat de cet apprentissage. Acrisius bien plus qu'un maitre d'oeuvre, un ami, celui à qui elle confiait ses doutes sur le plan professionnel. Mais jamais sentimental, car elle le savait, sur ce plan là, il était totalement dénué de réceptivité. Il la trouvait trop croqueuse d'homme, trop excentrique, trop volubile, pas assez couverte ! Et pourtant sa vie de couple était loin d'être celle qu'elle aurait voulu. Là aussi il l'avait mis en garde, s'était opposé au mariage mais elle n'avait pas écouté.

Tant pis, la vie n'était pas celle qu'on voulait, qui peut se targuer de l'avoir vraiment ?
Pourtant auprès de lui, jamais elle n'avait été déçue, jamais. Il avait été là, constant, impossible à abattre. Loyale elle l'avait été, et elle le serait, toujours. Acrisius le méritait et leur amitié malgré des coups de dents d'ornement, de distraction étaient le piment de leur relation.

Poudenx aimait qu'elle le menace, qu'elle soit assez intraitable avec lui. Quiconque d'un peu intelligent aurait observé leur manège, ce respect mutuel qui ne faillit jamais dans la plus belle définition de l'amitié. Alvira aurait surement donné plus que sa chemise pour le Verso tant chéri. Alors à sa demande, à cet attouchement si étonnant, elle arqua le sourcil gauche, ses iris portés sur lui. Muette durant de longues minutes. Provocation elle n'en voyait pas, elle le connaissait assez pour déceler ce genre de chose, et ce ton. Alors émue, elle le fut quand il aborda en quelques mots leur parcours.


Acrisius, au-delà d'un lopin de terre - dont le nom du fief sera sans doute hideux - c'est d'être rattaché à toi qui me va. Devenir vassal de quelqu'un c'est lui faire confiance de tout pour toute une vie. Je crois que... Hormis mon frère, bien peu près de moi évoque en mon coeur ce sentiment et cette confiance qui m'anime envers la personne que tu es.

J'ai donné tant et beaucoup pour toi parce que je crois en toi, parce que tu es digne d'une confiance au-delà de toute restriction. Je ne te remercierai jamais assez d'être un soutien indéfectible. Acrisius, si Dieu nous en est témoin aujourd'hui qu'il entende ces mots.

Je t'aime.


Mots qui le rendrait surement malade, mais sa voix grelottante, chevrotante, bourrée d'émotion ne pouvait dévoiler autre message. Ou peut-être que si mais plus dans du contemporain à notre époque, ce qui donne en version moderne.

"T'es le meilleur. Je te kiffe. Je te donnerai tout quand je décèderai. Tu le vaux bien. Mes titres, mes écus, mes marchandises. Tout ! La Reine m'en soit témoin ! Je t'adore mon petit Acrisius."

L'accord était donné, elle l'acceptait comme Suzerain et pourtant Dieu seul savait comme elle n'était pas fan des SIM, une troisième, bouarf, cela ferait collection mais qu'importe, elle serait liée à lui comme l'on pourrait l'être d'un mariage chaste et pur. Il était son Duc, elle ne l'oubliait pas et ne l'oublierait jamais. Marque indélébile d'une collaboration magique. Il demeure sien. Quoi qu'on en dise, quoi qu'on en pense, elle emmerdait le monde !
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