Eireen.
L'Irlangevine avait quitté le Poitin en silence, les poings liés dans le dos et sévèrement encadrée. Elle s'était murée en son fort intérieur et ne remarquant pas le regard noir de Gontran, le garde dont elle avait chatouillé la virilité par un coup de bottes bien placé.
Elle ne vit pas non plus l'enceinte du château se dessiner. Elle était partie très loin dans ses pensées, là où rien ni personne ne pouvait l'atteindre. Si les gardes l'encadraient, tous avaient pris soin de rester à une distance respectable. La scène dans le pub leur avait fait comprendre que la mission n'était au final pas si simple que ça et que le gamin avait raison quand il avait gueulé au tribunal de se méfier de son physique de crevette. Quand ils arrivèrent en haut des escaliers qui menaient au geôles c'est le corps de l'Irlandaise qui réagit et stoppa net la tirant de sa torpeur.
Le choc fut brutal. Elle allait être ... enfermée. C'était juste impossible ... impensable ... improbable . imp ... tous les mots en «imp » et « able » possibles et imaginables dans une telle situation.
Non elle n'irait pas. C'était sans compter sur Gontran qui vit passer la lueur effrayée dans le regard de la rousse. Il s'amusa de ce qu'il comprit être de la panique.
- Tu fais moins la fière là ! Tu vas avancer vermine !
Haussement d'épaules irlangevin.
"Rien à foutre j'irai pas ! On enferme pas une pirate connard !"
C'est qu'elle avait décidé de ne pas parler mais quand elle le sentit la pousser dans le dos elle éructa. Si en temps normal elle ne jurait pas, la situation était toute particulière ...
- Eirigh díom! *
- Avance je te dis !
Rires gras des autres gardes, qui s'ils n'ont pas pigé ce qu'elle venait de dire ont bien saisi qu'elle paniquait. Nouveau coups dans le dos pour qu'elle descende. Cette fois, c'était pas un poing mais une lame qu'elle sentit et manqua de perdre l'équilibre qu'elle rétablit au dernier moment.
- Faigh bás! Go n-ithe na péisteoga thú ! **
Le ton employé et le regard noir de l'Irlandaise coupèrent net les rires. Marches descendues de mauvaise grâce mais le Gontran s'en amusait encore.
- Entre là dedans vermine irlandaise ! T'aurais mieux fait de rester dans ton île !
- Téigh trasna ort féin ! ***
Elle se retourna pour résister encore une fois, ils ne l'enfermeraient pas. Mais cette fois Gontran était prêt, et si Eireen avait les poings liés, les siens étaient libres. Elle tenta d'esquiver le poing fermé qui volait vers son visage mais trop tard. Le coup qu'elle prit à la tempe la sonna et ce fut le noir total.
Elle reprit connaissance un peu plus tard et entendit le mot « goûter ». Un sourire naquit sur les lèvres de la rousse. Katina était là. Katina . emprisonnée elle aussi ! Et le sourire se figea pour faire place à la dure réalité. Elles étaient toutes deux dans les geôles humides du château au lieu de goûter tranquillement en taverne ...
Elle tenta de se redresser et d'appeler l'archichouquette, mais passer de la position couchée à la position assise alors que vous avez les poings liés dans le dos n'est pas des plus simple. Quand elle réussit à se hisser sur le coude, une douleur brutale lui vrilla la tempe et le souvenir du coup pourté par Gontran lui revint en mémoire. Se redresser appeler Katina lui dire qu'on est là et noir complet à nouveau à cause d'un mouvement bien trop brusque.
Plus tard, elle reprit connaissance en entendant la porte de sa cellule grincer. Un garde entra avec un broc d'eau et du pain
De l'EAU ! On m'empoisonne !
La tête était toujours douloureuse. Quand le garde posa la pitance près de l'Irlandaise elle montra ses poings liés dans le dos ...Le type fit appel à ses collègues. Sourcil arqué. Elle n'avait rien mangé depuis plusieurs jours sans doute, la tête qui allait exploser il risquait quoi le con ? Haussement d'épaules.
- Si tu bouges on va t'apprendre à vivre vermine !
Yeux levés au ciel. Nan ! Même ça c'est douloureux. Il allait payer son coup le Gontran. Elle les laissa faire, et en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, elle se retrouva avec les poignets entravés mais devant elle cette fois. Bien plus pratique même si c'était pas encore tout à fait ça.
Les jours qui suivirent elle se mura dans le silence le plus complet avant de réaliser une chose : les ducales ! Elle ne pouvait rester silencieuse. C'est à cet instant précis qu'elle entendit parler dessin, pastelles, lapin éventré, arc-en-ciel et gâteaux !
Katina ! Ah ouais nan il est temps que je me remette à parler
Raclement de gorge.
Katina ? C'est bien vous juste à côté ? J'ai besoin de vous ... il faut un texte pour les ducales on doit l'attendre fichtre ma tête il faut leur montrer que même du fond des geôles on est là j'ai des idées mais les poings liés et vu comment je les ai traités ils me laisseront pas libre d'écrire Vous pourriez le rédiger pour moi ?. Vous arriveriez à le faire passer à Gligor via le garde artiste ?
Elle attendit la réponse le cur battant. Si elle était sortie de sa forteresse de silence qui la protégeait de sa peur de l'enfermement, elle devait se concentrer sur quelque chose rapidement. Elle n'avait aucune idée du temps qu'il lui restait à passer dans ces lieux ...
*Lâche moi
** Va te faire voir ! Que le diable t'emporte !
*** Va te faire foutre !
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Elle ne vit pas non plus l'enceinte du château se dessiner. Elle était partie très loin dans ses pensées, là où rien ni personne ne pouvait l'atteindre. Si les gardes l'encadraient, tous avaient pris soin de rester à une distance respectable. La scène dans le pub leur avait fait comprendre que la mission n'était au final pas si simple que ça et que le gamin avait raison quand il avait gueulé au tribunal de se méfier de son physique de crevette. Quand ils arrivèrent en haut des escaliers qui menaient au geôles c'est le corps de l'Irlandaise qui réagit et stoppa net la tirant de sa torpeur.
Le choc fut brutal. Elle allait être ... enfermée. C'était juste impossible ... impensable ... improbable . imp ... tous les mots en «imp » et « able » possibles et imaginables dans une telle situation.
Non elle n'irait pas. C'était sans compter sur Gontran qui vit passer la lueur effrayée dans le regard de la rousse. Il s'amusa de ce qu'il comprit être de la panique.
- Tu fais moins la fière là ! Tu vas avancer vermine !
Haussement d'épaules irlangevin.
"Rien à foutre j'irai pas ! On enferme pas une pirate connard !"
C'est qu'elle avait décidé de ne pas parler mais quand elle le sentit la pousser dans le dos elle éructa. Si en temps normal elle ne jurait pas, la situation était toute particulière ...
- Eirigh díom! *
- Avance je te dis !
Rires gras des autres gardes, qui s'ils n'ont pas pigé ce qu'elle venait de dire ont bien saisi qu'elle paniquait. Nouveau coups dans le dos pour qu'elle descende. Cette fois, c'était pas un poing mais une lame qu'elle sentit et manqua de perdre l'équilibre qu'elle rétablit au dernier moment.
- Faigh bás! Go n-ithe na péisteoga thú ! **
Le ton employé et le regard noir de l'Irlandaise coupèrent net les rires. Marches descendues de mauvaise grâce mais le Gontran s'en amusait encore.
- Entre là dedans vermine irlandaise ! T'aurais mieux fait de rester dans ton île !
- Téigh trasna ort féin ! ***
Elle se retourna pour résister encore une fois, ils ne l'enfermeraient pas. Mais cette fois Gontran était prêt, et si Eireen avait les poings liés, les siens étaient libres. Elle tenta d'esquiver le poing fermé qui volait vers son visage mais trop tard. Le coup qu'elle prit à la tempe la sonna et ce fut le noir total.
Elle reprit connaissance un peu plus tard et entendit le mot « goûter ». Un sourire naquit sur les lèvres de la rousse. Katina était là. Katina . emprisonnée elle aussi ! Et le sourire se figea pour faire place à la dure réalité. Elles étaient toutes deux dans les geôles humides du château au lieu de goûter tranquillement en taverne ...
Elle tenta de se redresser et d'appeler l'archichouquette, mais passer de la position couchée à la position assise alors que vous avez les poings liés dans le dos n'est pas des plus simple. Quand elle réussit à se hisser sur le coude, une douleur brutale lui vrilla la tempe et le souvenir du coup pourté par Gontran lui revint en mémoire. Se redresser appeler Katina lui dire qu'on est là et noir complet à nouveau à cause d'un mouvement bien trop brusque.
Plus tard, elle reprit connaissance en entendant la porte de sa cellule grincer. Un garde entra avec un broc d'eau et du pain
De l'EAU ! On m'empoisonne !
La tête était toujours douloureuse. Quand le garde posa la pitance près de l'Irlandaise elle montra ses poings liés dans le dos ...Le type fit appel à ses collègues. Sourcil arqué. Elle n'avait rien mangé depuis plusieurs jours sans doute, la tête qui allait exploser il risquait quoi le con ? Haussement d'épaules.
- Si tu bouges on va t'apprendre à vivre vermine !
Yeux levés au ciel. Nan ! Même ça c'est douloureux. Il allait payer son coup le Gontran. Elle les laissa faire, et en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, elle se retrouva avec les poignets entravés mais devant elle cette fois. Bien plus pratique même si c'était pas encore tout à fait ça.
Les jours qui suivirent elle se mura dans le silence le plus complet avant de réaliser une chose : les ducales ! Elle ne pouvait rester silencieuse. C'est à cet instant précis qu'elle entendit parler dessin, pastelles, lapin éventré, arc-en-ciel et gâteaux !
Katina ! Ah ouais nan il est temps que je me remette à parler
Raclement de gorge.
Katina ? C'est bien vous juste à côté ? J'ai besoin de vous ... il faut un texte pour les ducales on doit l'attendre fichtre ma tête il faut leur montrer que même du fond des geôles on est là j'ai des idées mais les poings liés et vu comment je les ai traités ils me laisseront pas libre d'écrire Vous pourriez le rédiger pour moi ?. Vous arriveriez à le faire passer à Gligor via le garde artiste ?
Elle attendit la réponse le cur battant. Si elle était sortie de sa forteresse de silence qui la protégeait de sa peur de l'enfermement, elle devait se concentrer sur quelque chose rapidement. Elle n'avait aucune idée du temps qu'il lui restait à passer dans ces lieux ...
*Lâche moi
** Va te faire voir ! Que le diable t'emporte !
*** Va te faire foutre !
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