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[RP] Angevins, rassemblement !

Naestho
Refoulés manu militari par la garde, le reître et un groupe de badaud se font entraîner vers une artère du réseau pavé qui alimente la place.

Un pas en avant pour les gardes, un pas en arrière pour le groupe.
Les insultes fusent, les corps se bousculent, on relève ceux qui chutent. Épaules contre épaules cette association de boutiquiers désarmé quittera la place mais personne ne tournera le dos aux soudards de métier.

Prenant à parti des royalistes lui faisant face.


« La raison de tout cela ? Empêcher une propagande ? Mais faite moi rire, notre meilleure propagande c’est bien vous !
Vos purges, les exactions que vous appelez justice cimentent notre résistance, liant toujours plus la population encore indécise à ceux qui vous font bloc.

Vous auriez un minimum d’entendement qu’vous vous enfermeriez vous-même au cachot en jetant les clés par les meurtrières. Privé d'action, voilà c'qui lutterait au mieux contre cette propagande que vous voulez combattre. »


En nouveau pas en arrière ponctué d’un grognement alors qu’une hampe lui frappe les côtes, expulsant l’air de ses poumons bien plus vite que l’expulsion en cours sur la place.
--Un_soldat_royaliste
On leur avait foutu une belle branlée, à ces angevins qui se croyaient tout-puissants, ces fanatiques quasi religieux. J'avais été blessé d'une lame en travers de la poitrine, elle avait déchiré mon maigre gambison. Il n'y a que les combattants émérites et les riches qui ont droit à une protection digne de ce nom, le reste de la piétaille se débrouille. Les plus inventifs, ce sont les paysans qui inventent de nouvelles armes avec leurs outils : hallebardes, étoile du matin... Ils ne fauchaient et ne battaient plus le blé avec ça.

Bref.

Parfaitement remis, je m'occupais de cuisiner le ragoût au campement des Crocs du Basilic II, en dehors des murs. On avait eu droit à occuper la ville un temps et on avait réquisitionné les maisons, bouté hors de chez eux les angevins en riant. Alors, qu'est-ce que ça fait de subir à son tour ? Pour sûr, j'allais m'en donner à coeur joie. C'est ce que je croyais du moins. Notre capitaine, Samsa Treiscan, elle n'avait pas du tout ces ambitions-là, et moi je ne comprenais pas pourquoi parce qu'on savait qu'elle partageait notre rancoeur de tous ces injustes pillages. Je savais que c'était une mauvaise idée d'avoir une femme comme capitaine, on ne comprend jamais rien ! Enfin, ceci dit, c'est une bonne capitaine. Il fallait la voir avant de charger -et même pendant-, ça vous transportait, quelque chose de totalement insensé. Comme elle quand elle charge, quand elle frappe. Mais pitié, qu'elle ait toujours un homme au-dessus d'elle car certains de ses ordres, vraiment, je les exècre.

Bref.

Elle a soudainement sonné l'appel aux armes et j'ai lâché la louche qui est tombée dans le ragoût. J'ai ceint mon épée qui trainait non loin et me suis emparé de ma hallebarde. Ça a beau être une arme de paysan, ça reste diablement efficace. Ça vous attrape, ça vous hache, ça vous transperce; l'ancêtre du couteau-suisse. On revêt les couleurs sinoples de l'armée et on suit la capitaine-cavalière en trottinant. J'ignore ce qui se passe mais je suis prêt, je n'ai rien à craindre entouré de mes camarades. Nous arrivons sur la place où c'est déjà un sacré bordel; une émeute ? J'en sais rien. Samsa donne ses ordres et nous entourons la place. Je place ma pique vers l'avant; le premier con qui s'approche, je l'embr... Ah bah non. Pas d'hostilité déclare la capitaine. Bon sang mais qu'est-ce qu'elle me fait chier ! Qu'elle laisse sa noblesse d'esprit aux Grands Penseurs ! C'est fou qu'on soit du même milieu et qu'on n'arrive pas à se comprendre. Mais c'est ma capitaine, alors je fais attention, écarte juste de la pointe un rebelle qui me titille.
L'ordre d'évacuer les lieux est lancé une fois, deux fois. Samsa me fait chier dans certains de ses ordres mais j'aime bien comment elle commande. C'est ferme, efficace, sûr et décidé, il n'y a pas à chipoter et ça entraine forcément de la conviction et du travail bien fait.

Allez hop.

Je commence à en faire reculer un, sans violence. On est bien plus nombreux, il suffit qu'on avance et ils reculent. Ahah, ce que c'est drôle ! Merci Samsa, en fait. Ça aurait pu juste se passer comme ça mais non, il faut toujours que ces angevins ouvrent leurs petites gueules de petits chiens hargneux dépourvus de crocs pour impressionner tout le monde; des chihuahua qui se prennent pour des dobermans. Ça pourrait m'amuser mais là, le ragoût va être froid en rentrant alors je suis en rogne : du bœuf bourguignon, merde !


-C'est toi qui me fait rire le merdeux ! J'suis sûr que tu connais mieux ma baraque que moi la tienne, c'est dire lequel d'entre nous est venu le plus faire d'exactions chez l'autre.

RECULE J'TE DIS BORDEL ! Dégage d'ici !


Non ? D'accord. Chacun sait qu'un angevin n'obéit que par la force -sauf Samsa peut-être-, alors je fais un geste avec ma hallebarde pour lui envoyer un coup de hampe dans les côtes. Il y a un moment où il faut faire respecter les ordres et là, c'est ce que je fais, surtout que c'est pas moi qui ait sorti l'épée le premier -faut dire, j'en avais pas le droit-; ce sont eux qui résistent par les armes alors j'avertis que j'en ai une aussi. S'il a ne serait-ce qu'un bleu après ce coup, c'est que c'est vraiment un fragile, parce que je n'y ai pas été -si- fort.
Mes camarades et moi, on resserre les rangs et, coudes à coudes, armés, on repousse. Chacun son tour de se faire traiter en indésirable.
Lantana
Voyage de nuit, arrivée en Anjou. Voyage tranquille vers terres hostiles... Sûre qu'elle n'était pas là pour faire du tourisme, ce n'était pas le coin idéal pour prendre du repos, juste pour s'offrir un peu plus d'emmerdes. Achat de quelques provisions sur le marché d'une ville voisine et direction la capitale : rien de mieux que les grandes places pour trouver le moche, sûrement en train de prêcher ou foutre son dawa quelque part ! D'ailleurs, ça criait dans le fond, il ne devait pas être loin.

Fumées et cris étaient preuves d'animation, s'approcher suffisamment mais pas de trop pour jauger la situation. Le moche était là, à plusieurs mètres d'elle, sur son palefroi, lui tournant le dos puis... Disparu, la monture s'écroula, la maigre silhouette de l'aveugle, perdue sous une pluie de morts-vivants.


Bon sang...
Qu'est-ce qu'il a encore foutu...


La Brissagol accéléra son allure, pas question de montrer arme dans cette situation avant d'arriver au plus près. Sa tenue de cuir aux pans de jupe ouverts pourraient faire diversion un temps en croisant quelques gardes au vermiceau qui frétillait et ce fut munie du plus mauvais pavé de texte de lois qu'elle connaissait, même pas à jour d'ailleurs, qu'elle avança vers l'attroupement où se trouvait Falco, filant quelques coups de codex en pleine gueule de personnes tentant de faire du mal au moche, faisant voler certains feuillets au passage.


Circulez !
Y a rien à voir !


S'immisçant près de Falco comme une joueuse de soule prête à marquer un essai, vision d'horreur de voir sa gueule pissant le sang, la jambe coincée sous le flanc du cheval, l'Obstinada glissa la M*erda Codex du Languedoc pour se saisir cette fois de la Grande Charte du Royaume de France, placée entre les Lois Héraldiques et l'indigeste Index des Archives du Droit Royal afin de parer d'éventuels coups.

On se bouge Falco !
Sortez votre béquille de là où je trouve une hache et ça sera vite fait !


Est-ce qu'elle le ferait ?... Assurément oui ! Et belle menace pour réveiller l'esprit de survie du vieux, manquerait plus qu'on lui coupe une jambe au manchot...

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Rackam__frost
"Le soucis en Ecosse, c'est qu'elle est plaine d'écossais..."
[Roi Edouard le sec -Braveheart]

Et nous pourrions en dire autant de l'Anjou. Le Lion regardait ce joyeux foutoir et souriait. Un coup d'oeil vers Yohanna et il lui fait signe, qu'il reste. Après tout, tout ça est fort amusant, et sur cette place qui fait bien plus que 20 mètre de long, une Tatapute avait largement sa place. Je me tourne vers mon bourreau adoré et lui fait signe d'attendre. les gardes essayent tant bien que mal de disperser cette petite foule très compacte au goût du Lion. Si on considère que l'Anjou ne se limite pas à ... Il compte doucement pendant que Falco et son cheval se cabre. Il s'écarte un peu et il ne compte qu'une petite dizaine d'Angevins tout au plus, avec quelques villageois qui commencent à rentrer chez eux.

A sa gauche arrive Samsa qui se fait idéalement insulté comme d'habitude et qui au fond doit en avoir l'habitude la pauvre. Sa patience mérite le respect et le connétable laisse faire en pensant dans sa tête tout ce qu'il a à faire dans les prochains jours.

- Emmerder l'angevin.
- Eviter les coups de poele de sa femme
- Le baptême d'Abel.... Tiens coucou Nevada.
- Laisser croire l'angevin qu'ils ont la main mise. Pour ça pas trop difficile avec une place de seulement 20 mètres de long. A croire que la cité s'est bâti autour d'une rue étroite à catin en mal de sensations fortes.... Ah ben tien si on agrandissait la rue en rasant leurs maisons tien. Voilà une idée qui serait bon de soumettre à notre Amiral en chef et maire de la ville. Faire une place plus grande pour pouvoir faire passer des engins plus sophistiqués la prochaine fois, au lieu d'emprunter le jouet de son fils.
- Ahh sa femme veut s'installer avec la famille et il serait de bon ton de s'approprier un de leur château. Il regardera une nouvelle fois la liste qu'il a trouvé et ira perquisitionner un domaine pour sa famille. Brissac lui plaisait bien... à voir.


Il regarde Falco qui pisse un peu de sang et regarde cette femme qui avait l'air d'aider. il sourit et vient de germer une nouvelle idée de vrais salopard. Il en parlera à Falco plus tard. pour le moment, le Lion comptait les points entre les angevins les plus ingénieux en terme d'insultes. Et là nous avions à faire à l'élite.

Derrière le Lion, se trouvait toujours l'Ombre et il se focalisait sur une personne seulement. Ce qu'il y a de bien avec Den, c'est qu'il finit toujours son travail. Et pour sur, on lui avait voler son jouet bien trop tôt.
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Fred109
Attiré par le bruit et la fumée, Fred arriva sur la Grand Place, enfin pas si grande que ça- Qu'est-ce que c'est que ce bordel!! une émeute? va y avoir du baston!! --Il regretta un peu que ses amis Corsaires ne soient pas là pour rigoler un peu...
La mine, ça va un peu, mais quand on est marin,
rien ne vaut les immensités océanes et la brise marine...

En approchant il reconnut Samsara toujours prête à étriper, plus loin un reste humain semblait en difficulté, coincé sous son cheval...de l'autre côté de la place, nos soldats refoulaient une foule haineuse, à coup de hampe de hallebarde et de bouclier...
Il avisa Samsa, la mairesse, fière et désabusée...
Il se rendit près d'elle, car il lui devait beaucoup.


Videz-moi c'te place pardi !

L'ordre fusa, et ce fut la ruée, poussant la foule, invectivant ces pourceaux d' angevins, les soldats refoulaient la populace ... Les injures pleuvaient d'un camp et de l'autre...

Fred s'acharnait à repousser de son bouclier, les uns et les autres, il n'avait pas sorti Flamberge, sa fidèle épée...A quoi bon...
En bon buveur, il n'avait à la main que son tire-bouchon, avec lequel il piquait de droite et de gauche...tant pis s'il crevait un œil ou deux...

Il s'en servait souvent pour torturer les prisonniers, enfonçant petit à petit la vis dans le nez d'un ou d'une, mais le plaisir ne durait pas assez longtemps, le cerveau, même petit comme celui des Angevins, finissait toujours par dégouliner, dans les pieds c’était mieux...
Les malléoles étaient son point faible...sa gourmandise...
Et les cris de douleurs le réjouissaient au plus profonds de son être,
il en aurait eu des orgasmes à répétitions...mais ne nous égarons point en rêverie... se dit-il in petto...

Et il reprit sa marche en avant...il s'écria soudain:

Le Coquebert Normand-Orléanais est dans la place !!
et il ne put s'empêcher de rajouter par sympathie:PARDI !!


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Naestho
Heureusement, le coup porté n’est pas de ceux qu’on assène pour assommer le bétail avant la découpe. Assez ajusté pour éclipser toute envie de babillage, sans pour autant se retrouver à devoir soigner la zone au cataplasme.

C’est moralement que le coup laissera une marque, chaque respiration de la journée lui rappelant qu’il se sera fait conduire comme un mouton.
Ok, mais un mouton fier ! M’ouais, tout juste drapé d’une chimère de dignité puis sérieusement qui porte de l’attention à la fierté affichée par un truc qui se fait tondre ?


Citation:
-C'est toi qui me fait rire le merdeux ! J'suis sûr que tu connais mieux ma baraque que moi la tienne, c'est dire lequel d'entre nous est venu le plus faire d'exactions chez l'autre.
RECULE J'TE DIS BORDEL ! Dégage d'ici !


-Maintenant que t’en parles, tu m’ôtes d’un doute. Toujours cru que j’avais investi un chenil flairant et non la bicoque de l’habitant.

En vérité niveau exaction Naestho c’est rien qu’une petite frappe qu’une tape sur les doigts suffit à remettre dans le chemin. Aller au pire dites-vous que si vous lui avez acheté un bien, celui-ci aura surement été payé trop cher.
Ce qui sort c’est la rancœur d’une fierté mise à mal par sa débandad… progression vers l’arrière.

De son Mont-Saint Michel natal il a au moins retenu que quand on se fait surprendre par la marée montante il est inutile d’essayer de contrer. Juste se laisser entraîner, en économisant au mieux ces forces pour conserver la tête hors de l’eau.

Alors il se laisse embarqué par le courant tout en se demandant comment ça se passe ailleurs sur la place.
Katina_choovansky.
Sproutch, fit la mélasse envoyée sur le stand.
OH MON DIEU, fit l’Univers en voyant le bas de la robe blanche tachée.

- « Rha, sérieux ?! » , fit la Montmorency, dégoutée, en relevant le nez vers les français . « Une robe achetée pour ma sortie de prison ?! De la soie de première main?! Mais vous respectez donc rien, même pas la qualité italienne ?!... Ah punaise, la barbarie, ça me donne envie de chialer », avoua-t-elle à mi-voix.

Car oui, dans la vie, tout était question de point de vue.
Et le nouveau point de vue, c’était l’arrivée de l’armée de Samsa, pacificatrice martiale agitant un peu plus la foule malgré elle. C’est que le lys et l’armure, c’était jamais bien vu en Anjou…
Samsa avait eu un plus dès le début malgré ses affreux antécédents : Maryah l’aimait, et la Fleur d’Abricot, on pouvait pas dire qu’elle distribuait son affection avec autant de facilité que les pains dans la tronche
Katina aussi avait fini par aimer Samsa, après l’avoir huée quand elle avait pris la mairie (normal, quoi) et avoir vanné son surnom deux trois fois (normal, quoi) . Elles se ressemblaient sur un point étonnamment capital pour s’entendre: on avait beau avoir des devoirs et des responsabilités, être angevine et française, on avait aussi le droit de s’aimer si ça en valait le coup. C’était pour ça qu’un jour Samsa serait reine de France, Katina Première dauphine, et qu’ensembles, elles éradiqueraient le Berry de la surface du monde avant de rejoindre les Buses pour y finir des jours heureux
Dans ta face, l’avenir.

A ses excuses, elle répondit par un sourire, de ceux qui comprennent, un peu résigné mais assuré, parce que dans le fond, ils avaient tous pris perpette depuis le jour où la Couronne avait craché sur l’Anjou une fois de trop.
Évidemment que l’armée ne pouvait pas laisser éclater une bagarre sur la place d’Angers quitte à la réprimer dans la violence.
Évidemment que les angevins s’en fichaient d’être en sous nombre.
Était-ce si dur à comprendre ? Ils l’étaient constamment, en sous nombre, et ça ne les avait jamais empêchés d’imposer à un royaume entier de se rassembler pour arriver à prendre leur capitale…

L’ordre tonna sur la place.
Ca eut le mérite de nettoyer le terrain des passants, des petits commerçants, et de Patrick aussi visiblement, parce que c’était vrai, ce n’était pas Paris ici. La ville était florissante et belle, mais petite. La qualité primait sur la quantité, l’angevin le savait. Un atelier de Bois Doré ça valait dix-huit coutières parisiennes, y avait qu’à voir, même la reine avait passé commande ici…
Des mouvements faisaient frissonner la foule selon les points de tension qui s’y développaient. Un cheval cabra, une avocate fendit le rassemblement en tenant un bottin à la main, et Katina se demanda où était la Momie, cherchant les cheveux blanc de la vieille dans la foule sans parvenir à la trouver.

L’armée marchant sur eux se mit à agiter les armes, donnant les premiers coups de bâton.


C'est toi qui me fait rire le merdeux ! J'suis sûr que tu connais mieux ma baraque que moi la tienne, c'est dire lequel d'entre nous est venu le plus faire d'exactions chez l'autre.
RECULE J'TE DIS BORDEL ! Dégage d'ici !

Hampe de hallebarde venant moucher le gars tout miteux à côté d’elle.

- « M’enfin, attention Monsieur, dix centimètres plus à gauche et c’était moi que vous touchiez … » fit elle à l’attention du garde, vaguement offusquée, tendant sa menotte à Naestho pour l’aider à se remettre de ses émotions. En effet, Katina n’était pas très douée pour aider les autres à se remettre d’un coup de hampe de hallebarde dans les côtes, mais on ne peut pas briller dans tous les domaines ... « Vous allez bien ? Venez, reculez avant qu’ils ne vous en foutent un autre dans les tibias, parce qu’à moins de vous trainer par le pied, j’arriverai jamais à vous éloigner à temps si vous n‘avez pas vos deux jambes de valides… »

Le pragmatisme de la Montmorency était toujours à son plus haut sommet quand sa propre vie était menacée.
Les gardes firent encore un pas


- « Mais enfin, , ne poussez pas comme ça ! C’est de la soie je vous ai dit, vous pourriez… »
- « Maintenant que t’en parles, tu m’ôtes d’un doute. Toujours cru que j’avais investi un chenil flairant et non la bicoque de l’habitant. » lança son voisin de manif.

PAF. Coup de hampe de hallebarde sur le front Montmorencéen.


- « Mais aiiiieuuuu ! C’était pas moi ! » , protesta-t-elle en se massant le front .

Le regard noir sauta aléatoirement sur la première vague de gardes, incapable de savoir lequel lui avait mis un coup sur la trogne pour la faire taire


- « Punaise, si j’ai une bosse, j’vous jure que je viens moi-même toquer à votre porte, le mainois ! » lui promit-elle en reculant d’un pas dans le sillage de Naestho.

Car il l’était forcément. Ça se verrait quand il enlèverait son gantelet et que tout le monde noterait qu’il avait six doigts, comme tous les mainois.

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Alphoncine
tout muet que tu es ..j'en ai plein les oreilles..bon sang !
cesses de penser....ça m'apaisera...


La vieille Afphoncine se rendait à la capitale depuis Saumur avec le vieux Mumu qui était muet depuis des lustres mais qui n'en pensait pas moins...

Ils avaient pas encore quitté les terres qu'on leur avait retiré, les terres de Givré, mais ils avaient commencé à préparer leur départ, en espérant des nouvelles d'Estainoise.

c'est en pleine place de la capitale qu'ils firent leur pose....

ils étaient venus voter et ils se retrouvaient en plein bordel...


Bon diou...les royalos sont pires que les angevins ....souffle l'Alphoncine à son muet.
Nous v'la bien.....
même qu'ils nous empêche la liberté de penser...pas de notre faute si on ne sourit pas aux royalistes comme ils aiment.
Faut dire qu'il y a de quoi...sont plus fourbes que les angevins, pour dire!


Cependant, la vieille afphoncine s'approcha de l'urne....

J'ai pas de procuration de ma maitresse qui est en voyage comme d'habitude mais...elle vote pour la vrai liste d'anjou....et moi, vu que je suis sans papier,j'suis de tout coeur avec vous, mais ...j'suis sans papier...







Samsara
Détournant le regard de la pisseuse montée sur sa bête, la rebelle reçois un coup dans son dos qui la propulse de quelques pas, lui faisant perdre l’équilibre tombant au sol en appui sur ses mains, cette dernière manquant de peu de se manger les pavés, se redressant rapidement un genoux à terre, tournant la tête sur sa gauche jetant un regard par dessus son épaule....évidemment s'en suivit un juron on ne peu plus poétique...

Putain de chiabrenas !

C'est à cet instant qu'elle glisse ses mains dans ses cuissardes pour en ressortir ses jumelles...empoignées fermement, se relevant d'un bon fait volte face, mais son regard de mépris, de hargneuse tenace s'arrête fixement, son corps ce raidissant d'un coup, son sang ne faisant qu'un tour... son rythme cardiaque augmentant brusquement, entraînant ainsi au passage une montée d'images dans son esprit torturés depuis qu'elle avait subi maintes tortures en geôle comme sur pilori.

Il était là ! Il la regardait lui aussi...le bourreau ! Non elle ne rêvait pas, celui qui avait jouit dans ces brais à coup sur, en multipliant avec brutalité des sévices sur son corps, sur sa chaire...un animal assoiffé de sang. La rebelle n'oublierait jamais son visage au sourire d'affamé ni sa voix...encore moins son odeur de pourriture.

Soudain un mouvement de foule fait que la jeune femme perd l'ignoble du regard, il ne ce tenait plus au même endroit...tournant sur elle même, cherchant, chassant du regard les alentours, il avait disparu...alors serrant les dents...murmure...


Je te retrouverais tôt ou tard...je t'arracherais le cœur avec mes mains fils de catin...

Sans attendre d'avantage rejoint une masse confuse de soldats avançant boucliers déployés, les angevins les contrant avec armes ou ce qu'ils avaient à porté de mains. La tornade n'en restait pas moins en arrière, à son tour rentre dans le monceau, poussant, donnant des coups de poings dans les visages ennemis qui approchaient, espérant leur faire cracher une dent ou deux sur les pavés, voir êtres avalées par les larbins en armure, c'était poings fermés sur les pommeaux de ses dagues qu'elle fracassait de gauche à droite et de droite à gauche sans pitié, comme ça venait elle offrait, bien entendu la donzelle prenait également un coup de si de la.

Elle commençait sérieusement à perdre patience, il allait falloir y aller dagues en avant, ils n'avaient pas fini de mordre le sol les petits jouets de la couronne, enfin plutôt de la « Reyne couarde » cette dernière ne montrant jamais sa gueule, certainement trop occupée à ce gratter son royale séant sur son trône.


C'est en relevant un bras, le passant par dessus un bouclier pour aller planter sa lame sur une épaule offerte généreusement qu'elle se figea, retenant son geste en entendant vociférer à son oreille gauche...

Citation:
Le Coquebert Normand-Orléanais est dans la place !! PARDI !!


Le temps reste suspendu une fraction de secondes avant que ses yeux reconnaissent l'homme qui venait de lui hurler tout prêt de l'oreille, lui faisant presque péter le tympan, secouant la tête se pousse légèrement sur la gauche, puis tendant un bras droit devant, sa main pointant sa dague vers le crieur...

Putain ! Mais...oh putain t'es obligé de gueuler comme un putois le PARDI royalo BORDEL !!!!

Oui, bon elle c'était pas mieux, quand elle haussait la voix il valait mieux se protéger les oreilles pour ne pas perdre l'ouïe à vie...

Je vais te dépecer toi !

Sauf que...entre lui et elle il y avait un bouclier, et pas que...non non, le cul doré tenait entre ces doigts un tire bouchon, là, la rebelle cru tout d'abord à une blague débile de français, mais non, rien du tout ! Incroyable, ils en étaient rendus à se défendre avec des tire bouchons les coqueberts, décidément ils allaient finir par ce battre à coups de poireaux à cette allure.

Samsara arquant un sourcil, toujours le regardant lame pointée dans sa direction, la faisant bouger de petits mouvements en cercle sous le nez du nommé Fred si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, gardant une distance jusque là encore raisonnable...


Qu'est-ce tu m'fais là ?! Il y en a pas un pour rattraper l'autre dans votre putain d'rang hein ! Tu penses peut-être me pourfendre avec ça...ne le lâchant pas des yeux, d'ailleurs s'ils étaient une arme il serait déjà mort...Fait attention quand même le coquebert tu pourrais te blesser...tout seul...

Un sourire de garce provocante venant appuyer ses dires, ramène sa lame en arrière...

Quand tu auras fini de t'amuser avec ton...arme impressionnante, peut-être que sa vaudra la peine que je te dépece...bref ! Là si je te crève on va encore dire que c'est moi la couarde, deux lames contre un tire bouchon...

C'était Sam dans toute sa splendeur de rebelle indomptable.

*Chiabrena : chiure de merde
*Pourfendre : traverser de sa lame

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Den.norske.
Les regards s'étaient enfin croisés et le rictus de l'ombre, se dessinait lentement sur son visage. Il la regardait depuis un moment et pensais déjà aux supplices qu'il allait lui faire subir.

Cette guerre n'en finissait plus d'être ridicule. Il se lassa de voir ce spectacle et s'approcha du Lion.


"je te laisse jouer avec tes copains. Il parait qu'on a de nouveaux pensionnaires qui vont arriver en geôle."

Une tape sur l'épaule de son maitre et il se retira ensuite, avec le visage de son jouet dans un coin de la tête. Il saurait bientôt ou elle se terrait et il irait la chercher pour finir son travail.
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Westeris
Et Westeris bondit!

Enfin, bondit... La garde commençait à s'approcher dangereusement de sa blonde, alors elle passa à l'action. Elle prit son élan, ce qui eu pour effet de rassembler tout son poids sur le bord du tonneau, qui chavira, l'entraînant dans sa chute. Elle manqua de se vautrer lamentablement sur le pavé, mais réussit à garder suffisamment d'équilibre pour ne pas finir au sol.
Rétablie, elle repris son mouvement pour s'élancer sur le garde français le plus proche. Elle savait parfaitement qu'elle ne ferait pas le poids contre un soldat en armure, et qui plus est armé. Armé de fer, s'entend. Elle n'avait pour arme que l'effet de surprise, il allait falloir l'optimiser. Circonstances obligent, elle attaquait le dos, ce qui lui faisait bénéficier d'un avantage double. En effet les armures étaient composées de plates, fixées par des liens en cuir, qui ne couvraient pas l'intégralité des membres, pour des raisons évidentes de poids et d'encombrement.


Entre son pas léger et les clameurs environnantes, sa cible ne l'entend pas approcher. Arrivée dans son dos, elle vise l'arrière du genou, découvert, et pied en avant y applique tout son poids. La jambe fléchit, elle l'entraîne jusqu'à terre.
Le soldat se retrouve un genou au sol, l'autre jambe tendue, empêtré entre son bouclier et son épée.


- Bordel de merd....
- Bonjour!

La politesse, toujours. Vivement, elle attrape le bouclier et le retourne, en même temps que le bras auquel il est attaché. Le garde grogne de désapprobation, et de douleur.

- Putain! Espèce de...
- Roohh

Mouvements rapides et enchaînés, elle passe face à lui, place une main ferme sur le dessus du casque, et envoie un violent coup de genou contre la pommette non protégée, qui craque sous l'impact. L'homme s’étale en gueulant. La voici arrivée au bout de ce qu'elle avait planifié, place à l'improvisation. Elle plaque les bras au sol avec ses pieds, et martèle du poing les parties accessibles du visage tuméfié et de plus en plus violacé au rythme de ses paroles.

-On-ne-parle-pas-ain-si -de-vant-une-dame!

Quitte à se retrouver en tête-à-tête avec un jeune homme français, autant se montrer pédagogue. Les conflits ne devaient pas faire oublier les bonnes manières.

Une fois le message bien enfoncé dans le crâne, elle stoppe son geste, satisfaite. Le garde gémissait, il n'était ni mort, ni même inconscient, mais au vu de sa tronche, il serait bien en peine de se battre.
Elle grimaçe soudainement, l'adrénaline un peu dissipée, en sentant la douleur qui envahit sa main.


- Bordel, mais il m'a fait mal ce con!

Frottant son poing, elle se relève et libère sa victime. Voulant estimer la situation autour d'elle pour décider de la suite, et chercher sa compagne, elle lève les yeux...pour voir arriver un bouclier.
Le choc est rude, et la fait reculer de quelques pas, ébranlée. Apparemment le soldat voisin a le sens des priorités : autant mettre hors service l'agitée qui vient de s'en prendre à son collègue à mains nues, avant d'aller se frotter à un mercenaire angevin expérimenté, et armé.


- ça, tu vas le payer!
- Oh! Et bonjour, alors?

L'homme, décidé à en finir vite, vise son visage avec la garde de son épée. Westeris, nettement moins alerte, parvient à esquiver ce coup, mais pas le suivant qui arrive tout de suite après, et se prend pour la deuxième fois un bouclier en pleine poire. Etourdie, un goût métallique désagréable envahissant sa bouche, elle perd un instant toute capacité de résistance. Étrangement, une seule chose lui traverse alors l'esprit :

- c'est pas censé être pour se protéger, un bouclier?

Sa profonde réflexion est interrompue nette par un nouveau coup, qui l'envoie au sol. Sonnée, elle distingue son assaillant qui se détourne, en quête d'un nouvel affrontement.
Elle secoue sa tête pour tenter de dissiper la brume devant ses yeux, mais l'intensité de la douleur qui lui vrille alors le crâne la fait vite s'arrêter. Elle se redresse lentement, se concentre sur sa main non encore abîmée afin d'oublier le reste, et, un genou à terre, relève enfin la tête et regarde tout autour afin d'évaluer la situation.
--Petitefleurdabricot
J’ai vu le monde s’agiter
S’agiter
J’étais la juste au retour de la Somalie du Bangladesh et du Rwanda
J’étais-la
J’ai bien vu le sort que les Royalos réserve aux Angevins*
Qui ont compris le mépris !
J’étais la pour compter les morts
J’étais la et je n’ai rien fait
Et je n’ai rien fait
J’étais-la pourtant
J’étais la et je n’ai rien fait ...


Une ombre.
C'est à peine si elle respire, l'ombre.
Cachée sous la cape, le foulard sur le bas du visage. Homme ou Femme, allez savoir. Un troisième sexe certainement.
Il regarde la débâcle sur la place. L'Ombre était là. Evanescente. Presque Invisible. Immobile en tout cas. Figée.
Le troisième sexe était las, l'ombre était là. Incapable de faire le moindre mouvement.
Mains recroquevillées sur les pommeaux. Respiration bloquée. Corps planté là.

Elle ne peut pas. Risquer, tomber plus bas, tomber au combat, être trainée de force dans une de ses geosles putrides où les mauvais traitements s'enchainent. Lui en rappelant d'autres plus vicieux, plus marquant, plus terrifiant.
Le froid humide, le bruit des bottes, les croisements de fer dans une terne étincelle, les éclats de voix, la vue du sang, les coups qui pleuvent.
Lancer le mauvais œil sur Falco,
la maladie sur la femme de Rackam,
Se cacher de Samsa,
Garder un œil protecteur sur Samsara,
Suivre du regard le bourreau ... qu'il n'approche pas ...
Reporter son attention sur le bas de jupon de Katina ... respirez ... ne pas être là ...
Suivre aussi la leçon d'éducation de West,
Observer Naestho qui a trouvé à utiliser son stock de baton,
Oublier les coups de bâton et la baston, ... ne rien faire ...
Ne rien dire, ne pas oublier de respirer ... ne pas s'effondrer,
Analyser la montée de haine qui se propage sur les deux camps,
Scruter les massacres de ci de là ...
Entendre les cris poussés, le os craquer,
Froncer les sourcils en voyant le Serpent se planter comme un piquet,
Tendre l'oreille aux paroles de Marie, qui suit le mouvement indélogeable,
Ne pas pouvoir tout voir, et finir par compter comme pour quantifier la colère angevine, la fureur de vivre ...
Eireen, Nev, Kaykayte, Marcelyne, Marie, Cobra, Rose, Katina, Alat', P'tit Louis, Engloutie, Lady, La tatouée, West, Bjornn, Taurin, Samsara, Unega, Ecurey, Sade, Naestho, et tant d'autres qui déboulaient en place publique et qu'elle reconnaissait.
...
Et puis, Elle,
Elle qui était là,
Et qui ne faisait rien.
...
Une ombre tapit dans l'ombre,
Un pétale de fleurs desséché et tombé
...
Tombé là.

Ah ça, elle pourrait le dire, ou plutôt le taire :
...


J'étais là pourtant et je n'ai rien fait ...
Tiernvael.de.kerdren
    Wallah du bon son.


      Hey ! Vous n'êtes jamais allé à une manif' avec l'idée de tout casser ? De faire chier l'ordre établi et d'être ENFIN les petits merdeux que vous voyez dans le journal ? Mais si ! Ceux qui vous font jurer après leur passage : "Naméoh ! C'est quoi ce bordel ! On est au XVe siècle merde alors. On peut très bien ne pas se comporter comme des sauvages !"
      Bah non. Il faut comprendre. Détruire c'est infiniment drôle, vous commenciez déjà avec les jouets de votre fratrie, pourquoi s'arrêter avec les gonades de la société ? Surtout que là :

      • Il n'y a pas de maman pour vous mettre la fessée. Désagrément de la jeunesse.
      • Vous êtes en groupe donc les copains peuvent vous montrer quelques coups bien crades et vous aussi. La cohésion, très important.
      • Vous pouvez inventer des chants bien moches, repris par la foule pour défier les autorités. Au lieu de brailler comme dans la prime enfance, tout seul. Quitte à défoncer des oreilles, autant que ça soit fier d'avoir inspiré plein d'amis.
      • C'est sûrement l'occasion de faire parler de soi. On vous a oublié au Tribunal et vous vous morfondez dans des bras féminins tous les soirs ? C'est votre chance : faites des doigts à tout le monde.
      • Vous pouvez vous laisser aller. La guerre vous manque un peu bien que là ça ne soit pas trop à armes égales, vous connaissez votre chez vous et vous êtes bien décidés à les mettre dehors ces saligots. L'Anjou n'est pas une terre très hospitalière pour tout le monde.


      Ça faisait au moins 5 bonnes raisons de tirer Tiernvaël du fond du lit. Suffisamment sans doute. Et puis il avait promis à Eireen de s'y rendre bien qu'au départ ce n'était sans doute pas pour faire du grabuge mais plus pour présenter une liste. Mais bon, il paraît - c'est ce qu'on apprend dans les rues - qu'on ne les laisse pas s'exprimer. Qu'on tente d'endormir la population. De l'influencer ! Han. Gerbant. Mais heureusement Tinou n'a pas pris de petit déjeuner.

      Il arrive sur place. C'est excitant et effrayant à la fois. Il y a beaucoup de monde. Les gens font n'importe quoi. Certains discutent avec leurs adversaires pour se moquer d'eux. D'autres frappent sans réfléchir. C'est beau la diversité.

      Du coup, pour agrémenter ce combat final et redonner le courage à certain, le sourire aux autres, voici un Tiernvaël très inspiré qui compose, rendu radieux par la présence de sa (fausse) Maîtresse Troubadour Katina Ch[...]ar. (Enfin vous voyez qui.)


      (sur l'air d'Au Clair de la Lune)


      Je viens à la chargeuh,
      Contr' les Royalos.
      Ils n'l'emmènent pas largeuh,
      Même pas un gros mot.

      Impur de leur lys,
      Ils nous mettent en joue.
      Vous puez la pisse.
      Dehors de l'Anjou !



      Et le voilà qui ne s'arrête pas, histoire qu'elle rentre bien dans la tête de tout le monde. Super non ?
      Le voilà qui sautille, guilleret et chantant au milieu des Angevins. Parfois il invite un coup un peu maladroit et il repart. Un brin revanchard il reste dans le coin pour que les ennemis aussi profitent de sa dernière petite trouvaille.
      Tous en piste et on redémarre !

_________________
Falco.
Cheval: 0 - Droit Royal: 1


Lantana c'est une malade dans son genre.
Une personne qui a pour passion le boulot d'Avocat a forcement un pet au casque selon les critères du Cartel.
C'était donc logique de l'inviter à rejoindre la liste de salopards.
Complétement improbable que ça marche.
Et pourtant...

Mais l'utilisation de tomes reliés pleine peau de bidules royaux indigestes comme cric pour soulever un cheval mourant...Confirme la certitude.
Quand on se met à zoner avec des gens du Lys faut s'attendre à des surprises réellement surprenantes.

Il extirpe sa jambe, se fait aider pour passer du statut quadrupède bavant du sang à bipède qui renifle du sang.
Va pour accepter d'évacuer la zone.
Il boite.
Ca sent la fin de toute façon.
Opération réussie...Les affreux angevins qui font les vierges surprises quand on trouble un stand électoral...Pour un peu ils auraient hurlé que c'était la mort de la démocratie!
La marrade!Voire pas du jeu, pas digne, pas sport, quoi..
Des types qui renversent du Maire et du Conseil élu à longueur d'année!
Le gag.

Mais il retient son ange gardien.
Ca prend que deux minutes.

Achever son cheval blessé par l'usage de sa miséricorde.
En bon aveugle il évite les subtilités pour opter sur" je vais pas tater des plombes"...
Comme pour un ptit seigneur en armure qui vaut pas la peine d'ue rançon
Par l'oeil jusqu'à la garde.


Le Nid du Corbeau nous attend, Lantana.
Dans cette fin d'émeute, la garnison est mieux placée qu'un aveugle et une avocate.
Bienvenue en Anjou, au fait!


Il aura raté la Baronne Alatariel et son funeste rôle.
Il n'aura pu retrouver Kayhan de façon confortable.
Pas bien grave...Tout indique que son Purgatoire en Anjou est loin de se clore.

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Samsa
    "Il en faut peu pour être heureux,
    Vraiment très peu pour être heureux.
    Il faut se satisfaire du nécessaire !
    Un peu d'eau fraîche et de verdure,
    Que nous prodigue la nature.
    Quelques rayons de miel et de soleil."
    (Le Livre de la Jungle - Il en faut peu pour être heureux)


Samsa ne saurait dire si le bazar empire ou pas. Dans un sens, les coups pleuvent et les lames brillent, ce qui met de l'ordre, mais dans l'autre, des feuillets volent, des tires-bouchons sont dans la place avec les coqueberts normands et des leçons d'éducation se font en même temps que de goûts. La capitaine-cavalière baisse la tête vers Fred et rit à son cri. En voilà un qui a bien compris comment faire revenir la discipline sans violence !

-Pardi, té !

Les talons s'enfoncent quelque peu dans les flancs bais alors que les mains font jouer les rênes, entrainant Guerroyant à un petit galop vers un autre coin de la place. Les sifflements ponctuent les mouvements saccadés de l'étalon à qui revient la mission de bousculer un peu les angevins un peu trop entreprenants. La Cerbère revient près de Fred, faisant passer Guerroyant au petit trot près de Samsara, yeux sombres dans barbute posés sur elle, croisant son regard. Il ne s'agit pas d'un avertissement, juste d'une attention, une aimable et implicite parole de "tu ne devrais pas faire joujou avec ces lames, je te vois". Et si Samsa avait secrètement aidé à la délivrance de Samsara, elle ne le ferait pas deux fois.
Les fines lèvres émirent un nouveau sifflement et le bai nerveux repartit au trot après avoir piaffé le temps de ce court échange silencieux. Passage vers Katina avec un sourire, satisfaite de constater qu'elle ne change pas et suit les ordres de l'occupation. Certains sont plus intelligents que d'autres. La capitaine file maintenant vers Tiernvaël qui chante et, dans un sens, heureusement qu'elle a sa barbute pour protéger un temps soit peu ses oreilles. Non que les rimes soient mauvaises, mais la voix est fausse.


-Tiers pardi ! Ton imagination est louable pour les tiens té, mais ta voix qui chante ne l'est pour personne pardi ! Si tu ne chantes pas mieux quand je reviens pardi, je te vire manu-militari té.

Aucune réponse n'est attendue de celui que Samsa appelle Tiers et non Tiern. Une histoire de demi devenu tiers.
Elle repart au petit galop, maîtrisant parfaitement les mouvements nerveux de Guerroyant qui, en de telles agitations, a généralement pour mission de botter et mordre, et qui se retrouve à simplement devoir être calme. Quelle déchéance ! La Cerbère passe devant Rose, Cobra et Lady sans s'arrêter, sachant pertinemment que tout appel à la raison sera inutile ici. C'est Eireen qu'elle rejoint, espérant pouvoir trouver chez elle ouverture d'écoute faute d'opinion.


-Allez ça suffit pardi... Arrêtez té. La place se vide pardi, c'est fini té, rangez vos armes et dispersez-vous pardi, ça ne sert à rien de rester là à grogner té.

Ce n'est même pas une question de gentillesse à coup de "vous allez encore finir en prison" ou on ne sait quelle menace, non. Il s'agit d'utilité, d'énergie à ne pas gâcher bêtement dans un campement de position qui finira par être perdue. C'était accepter l'évidence du surnombre et s'en aller plutôt que de tomber pour plus rien puisque le rassemblement se dissolvait inexorablement.
La capitaine incline légèrement de la tête pour Eireen, appuyant par là-même son appel à la raison, signifiant qu'elle n'a pas envie de donner un ordre contraire à ses valeurs. Il s'écoule un instant avant que la Cerbère ne s'éloigne de nouveau, jugeant qu'il faut laisser à chacun la dignité d'être défait. Ainsi donc, le large poitrail retourne pousser hors de la place quelques résistants.

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