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[RP] Angevins, rassemblement !

Marieladamnee_
Elle n 'avait pas bougé d'un pouce parce qu'à part les meneurs sur leurs belles montures qui donnaient des ordres elle ne voyait guère, soyons fous qu'une vingtaine de gus squatteurs repoussant quelques angevins qui gentiment ne s'étaient pas armés. Les Sans Duchés Fixes que nous nommerons aussi SDF, dirigeaient donc des unités fantômes, ce qui deviendra plus tard des emplois fictifs... Oui rappelez vous le Frost et sa catapulte qui balance du goudron sur ses hommes et ceux de la Yohana... Les soldats englués ressemblaient à des bécasses lors d'une marée noire.

Du coup il ne restait plus que la troupe menée par Samsa... Et la brune se dit que si ils avaient le droit d'avoir des troupes imaginaires pourquoi elle pourrait pas faire revenir son armée d'épouvantails...

Pour la petite histoire elle avait montée une armée de cavaliers et quand elle faisait des manœuvres toute seule, elle mettait sur leurs selles des épouvantails encapuchonnés pour que les chevaux s'entrainent en condition quasi réelle et que personne n'ose attaquer une troupe aussi compacte.

Ce jour là elle avait décidé de passer sur la place avant de remballer les épouvantails et désarnacher les chevaux. Ils paissaient tranquille dans un pré près de la place puisque son champ de manœuvre était squatté par les SDF. Ironie du Sort sa jument était dressée pour conduire les chevaux et elle n'avait qu'a siffler pour qu'elle se ramène avec ses copains d'écuries.

Et c'est ce qu'elle fit...

Aussitôt résonnèrent les bruits de sabots de chevaux au galops qui se rapprochaient et quand elle vit cette troupe de chevaux sur lesquels semblaient juchés des cavaliers, elle se dit que ça faisait vachement vrai... Elle parti en courant pour monter sur sa jument et lança l'assaut vers les soldats qui restaient... Tous les chevaux suivant comme un seul homme...

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Lantana
Une fois la guibole dégagée et le moche sur pieds, l'Avocate sourit, toute fière d'elle, son royal bottin, arme d'attaque et de défense, toujours en main, encore prête à en balancer des bonnes.

Ce Codex aura servi à quelque chose d'utile au moins une fois !

À peine le temps de s'en satisfaire que la vision de la lame s'enfonçant pour délivrer le palefroi de sa souffrance lui infligea le dégoût. Les femmes utilisaient méthodes plus douces... La Dragonne avait empoisonné son ancien étalon pour le faire passer à trépas après qu'il fut salement blessé par une armée comtale languedocienne, dirigée par le Baron Boucher : il portait bien son nom. Détournant les yeux, elle jaugea la place, ça sentait le cramé, le sang, la colère... Royalistes au pouvoir d'un côté, Angevins résistants de l'autre, il n'y avait effectivement pas de place pour eux.

Macarel...
On verra plus tard pour les politesses hein.


Un grondement sourd se fit entendre, le bruit de sabots traversant la place, une harde de chevaux aux cavaliers de pacotille, soulevant débris brûlants de bistre en une pluie d'étincelles qui enflammaient tissu, paille et autre combustible légers. Rien de mieux pour généraliser le début d'incendie à toute la ville. Il était temps de déguerpir. L'Obstinada se retourna vers l'aveugle, prit son bras pour l'appuyer sur le sien.

Je ne sais pas où se trouve votre repère de corbac mais vu ce qui se passe ici, mieux vaut ne pas trainer !

Le Chaos, bien loin des salles d'audience emplies de bienséance... La brune s'en alla donc aussi rapidement que possible avec le moche boiteux pour le mettre à l'abri. Ça faisait partie de son boulot d'avocate, mais un Dragon savait aussi souffler le feu quand il fallait.
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Kayhan
Pas le temps d'entendre la réponse de Falco qu'elle le voit dégringoler, et son cheval avec.
Pas le temps de décider si il lui faut l'achever - Falco, pas le cheval - ou l'aider à sortir de sous son canasson, que la foule repoussée par la garde française la fait dériver plus loin.

Elle peste, elle râle, et dans la cohue, se taille un passage aux coudes, pour rejoindre Eireen, leur tête de liste.
Sur la demande de Samsa de dégager la place, elle se contentera de dire à la rouquine.


Ils planent.
On mène une élection ducale qu'a rien de souterraine, qu'ils ne peuvent empêcher, et ils voudraient faire comme si elle n'existait pas.


A Samsa :

Vous voulez du réalisme ? Gagnez les ducales en cours avec votre liste fantoche.
Vous fantasmiez que l'indépendance ici, c'était une marotte pour 2 ou trois personnes seulement. Vous vous êtes plantés dans les grandes largeurs.
Et arrêtez de dire que vous venez libérer un coin, en jouant les gros bras sans cervelle pour empêcher vainement une liste légitime et existante d'exposer son programme.
Vous êtes des pitres. Dans 9 jours je vous conseille de courir. Vite. Et d'embarquer avec vous vos grands penseurs.


Elle se cogne de se faire rouler dessus par une troupe de fantassins ; ça ne sera pas la première fois.
Elle se cogne tout autant de finir au tribunal ; y a un panier garni à gagner.
Si Eireen souhaite dégager la place, elle la suivra, à contre-coeur mais elle le fera.
Kay n'est qu'une bonne exécutante.
Si elle souhaite camper sur la place et ré-afficher leur programme, bon courage alors pour les dégager.

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Elorya
La louve appuyé négligemment sur une rambarde posté en hauteur comme à son habitude , pour avoir une meilleur idée de se qui se trame .
Bon elle aurait pu faire comme tout le monde et avoir son fessier collé sur le haut d une noble monture pour sa part la hauteur d un perchoir quelconque lui convenait à merveille .
Et l' avantage de n avoir que sur elle à veiller ce qui dans ce cas est non négligeable , bah oui c est que ça lui ferait mal au derrière de devoir en plus remplacer une monture digne de ce nom donc , autant faire dans le pratique à défaut et se percher sa carcasse la ou elle aurait le meilleur point de mire .

Son regard fait le tour , impassible aucun sentiment sur le visage froid de la louve juste des billes de jades vert le regard du diable qui se promène sur la foule qui se bouscule et s insulte .
Roulement léger des yeux , retenant à grand peine un soupir d' un profond ennuis .

Par le grand cornu que les hommes sont d un ennuyeux , toujours la même rengaine c est a celui qui crache son venin le plus loin .
Une nausée infâme lui fait remonté les tripes devant ce spectacle d' une banalité à pleurer chacun campant sur ses positions croyant dans une folie certaine avoir LA bonne motivation .


Mais pour l heure , elle attendrait sait on jamais parfois l' occasion fait le larron comme on dit .
Et ses jades avaient sans moindre mal repéré plusieurs cibles hélas pas la sienne mais quand bien même si elle pouvait s' amuser ne fusse qu un petit peu , un avant gout en quelques sorte pourquoi pas .
Perché amusée malgré tout c est que sa ne manquait pas de répondant d' un coté comme de l 'autre à défaut ça renseignait toujours sur la nature des adversaires que de les observer .

Plissant le regard vers cet ombre dans les rangs , un léger sourire s étire sur ses lippes carnassières , il n y en avait qu' un à la faire sourire de la sorte son loup .

Celui ci quittait visiblement les lieux non sans avoir regardé dans une direction avec insistance et la louve plissant le regard trouva l objet de cette attention et ne put retenir un grondement menaçant et dans dégout complet alors qu elle le vit quitter les lieus sauta de son perchoir dans une humeur de louve affamé qu il valait vraiment mieux ne pas venir enquiquiner ...

S ' éloignant non sans un regard et un dégout grandissant au fond de ses tripes ....
Se sermonnant intérieurement que tout vient à point à qui sait attendre et la louve était patiente elle attendrait .


Eireen.
Epée sortie. L'envie de résister est là, d'autant plus après la chute de Falco. Un demi-sourire qui se dessine pour se figer aussitôt. Non loin, elle a entendu Katina crier un "aie".

Katina blessée ? Elle la cherche sur la place mais ne la voit pas. Analyse de la situation. Deux escouades, une armée ... En face ils sont en surnombre. Faire couler du sang pour un stand cramé ne sert à rien. Les tripes de l'Irlandaise se nouent. Elle doit prendre une décision. A contre coeur certes, mais une décision pour le mieux de tous. Si elle n'avait été qu'Orpilleuse, elle aurait foncé dans le tas en mode "rien à foutre" mais là ... là elle était tête de liste et avait la prétention de vouloir guider du monde vers le Conseil Ducal.

Alors ses vieux réflexes prirent le dessus, ceux de quand elle menait la bande de sa mère après la mort de celle-ci. Vieux réflexes qui vous font prendre une putain de décision que les autres vous reprocheront parce qu'ils comprendront pas que vous le faites pour le bien commun.

Samsa arrive à sa hauteur. Leurs regards se croisent. Si elles sont dans deux camps opposés, il y a un profond respect de part et d'autre. Ses mâchoires se serrent en l'entendant. Bien sûr qu'elle a raison ... Léger hochement de tête qui répond à celui de la cavalière. Elle écoute Kay et observe Samsa s'éloigner.

Mâchoire serrée toujours, elle rengaine son épée et pose sa main libre sur le fauchon de Kay.


On se replie et on se disperse. Ce sera plus compliqué pour eux de nous attraper. On connait les rues pas eux.

Mots lâchés à travers ses dents, d'une voix froide et dure. Mots sans appel.

Sont trop nombreux. Pas de blessés inutiles. Pas de prisonniers inutiles.

Se ranger à la raison. Pour un pique nique ils envoient une armée. Bien. C'est noté. On aura notre revanche. Ils croient nous avoir mis à terre, chacune de leurs actions nous rendent plus forts encore.

On se retrouve au Poitin.

Son regard croise celui de Kay et elle comprend sans mot, ce que sa pouilleuse préférée ressent.

J'ai pas envie de laisser la place. Mais je ne peux pas me permettre des arrestations inutiles si près des élections. Trouve Katina, elle a été blessée je crois.

Un coup d'oeil circulaire sur la place. Si l'épée est rengainée, la dague est restée au creux de sa main. La tension n'est pas retombée et elle garderait un moyen de se défendre tant qu'elle ne serait pas en sécurité.

Les tripes nouées elle cherche Louis du regard et le trouve. Il est non loin d'elle. Le visage plein de suif. Si leu feu a bien failli se répandre plus loin à cause des mouvements de cavalerie sur la place, les Andégaves ont su s'organiser tant bien que mal, et il n'y a plus que des cendres fumantes. Il faudrait surveiller mais ça devrait aller. Elle lui fait signe de s'approcher.


- Joli ! Bien réagi. Que certains veillent à ce que ça ne se répande pas, mais dis aux autres de rentrer chez eux. Ensuite, rejoins moi au Poitin je vais avoir besoin de toi pour ...
- Mais non on peut pas les laisser prendre le dessus ...
- Qu'ils rentrent j'ai dit !
- Mais Eire...
- Louis ! Obéis !


Elle l'observe s'en aller penaud. Main gauche serrée sur sa dague au point que les articulations blanchissent. Il faut que les esprits se calment. Et pour cela il faut partir.

Nouveau coup d'oeil circulaire. Un regard vers Kay, Tiern et les membres du CO non loin. Comprendront-ils sa décision ? Léger, très léger haussement d'épaules alors qu'elle se dirige vers une des rues qui perce la place. Un seul regret : l'affiche réalisée par Katina en prison a cramé. Elle était belle l'affiche. Qu'importe. Si le cinglé qui a tiré sur le stand avec sa mini catapulte n'aime pas l'art de l'Archichouquette, ils en referont une plus belle d'affiche. Ses bottes claquent sur le pavé. Elle s'est murée dans un silence sans appel. S'il le faut elle jouera des épaules pour qu'on la laisse partir.

Ce n'est que plus tard, alors qu'elle pousse la porte du Poitin qu'elle réalise vraiment ce qui s'est passé. Elle n'a plus conscience du chemin parcouru entre la place et sa taverne.

Rapidement, elle cherche son écritoire sous le comptoir et rédige à nouveau ce qui a cramé. Elle demandera à Katina d'illustrer. D'ailleurs, comment elle va Katina ?

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Marieladamnee_
Voyant le début d'incendie provoqués par ses chevaux et parce que sur leur dos, il y avait de la paille et qu'elle ne voulait pas risquer la vie de montures, elle ralentit la cadence, suivie par les autres équidés. A la première rue adjacente, elle tourna et quitta la place avec son armée hennissante ...
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Naestho
Aie aie aie, le marchand de sable va avoir de l’avance aujourd’hui. Le pacificateur à la hallebarde arme de nouveau son bras en vue de relâcher une nouvelle avoinée.
Niveau échappatoire ça semble mal engagé, les mouvements sont entravés par la densité de la foule.
Ça manque d’espace pour une feinte de corps ou une chouette esquive tauromachique.

Alors dans l’attente du choc il ferme les yeux et se crispe sur la main tendue qu’il a saisie sans trop de conviction un peu plus tôt. « Pas les dents, pas les dents » murmure t’il

« Mais aiiiieuuuu ! C’était pas moi ! »

Naes’ rouvre les paupières et sous le coup de la surprise cligne des yeux comme un hibou surprit en plein jour : c’est la p’tite dame d’à côté qui vient de déguster.

« Mouarf, comme l’aurait dit m’devise si j’avais été nobliaux : Valait mieux que ça soit vous que moi. » Pas de mensonge, ça repousse la corvée de la confession à plus tard et puis en ce moment y a plus de curé pour l’écouter.

Se racle la gorge comme un adolescent qui virerait ses fin de phrase d’une voix de faussé et crache au sol.


« Après si ça peut vous consoler, je trouve ça terriblement vexant que sous le coup de la pression ma voix ressemble à celle d’un castrat et qu’on ait pu nous confondre.»

Esquisse tout de même une petite moue désolée avant de jouer l’anguille et de se tirer une main sur les côtes.
Nevada.
Mouais, tout y était, des occupants surs d'eux, à vouloir jouer les gros bras, ça commençait à franchement l'agacer. Leur nombre ils l'avaient d'un certain côté, ce qu'ils n'avaient pas c'était tout le reste.
Regard vers celles qui se saluent presque, pensée j't'en foutrais qu'elle a pas le choix, quand on est vraiment libre, on sait faire ses choix et merde pas de pitié pour tous ces occupants.
Elle voit Eireen partir, dégoutée, elle préfère aller de son coté. La vie est un long fleuve tranquille, d'autres diront que non, elle dira qu' elle en a plus rien à foutre, les jours prochains guideront juste ses pas.

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Samsa
    "Vous voulez jouer à un jeu ?
    Il est temps de payer pour ce que vous avez fait.
    Vous voulez jouer à un jeu ?
    Parce que vous êtes et ce que je suis est la maladie que je suis devenue maintenant.
    Je vous couperai en haut et en bas et à l'envers et vous déchirerai le membre du membre.
    Il y aura l'abri de sang.
    Il y aura des cauchemars.
    Il y aura tranchage de la peau."*



Samsa s'arrête devant Kayhan, écoute sans broncher son discours, maintenant sa monture qui piaffe dans l'agitation. Tout ce que l'angevine dit, ou presque, Samsa le sait. La Bordelaise ne se targue pas de détenir quelque chose qu'elle n'a pas mais c'est en toute cordialité qu'elle répond avant de repartir immédiatement à d'autres affaires.

-Selon la lois du plus fort pardi, les angevins ont le droit de piller les duchés et comtés voisins parce qu'ils le peuvent pardi, ils se disent légitimes en cela qu'ils sont libres et intelligents et que les autres sont faibles et cons té.
Selon la lois du plus fort, appliquée maintenant pardi, les royalistes ont le droit de vous empêcher de vous réunir en place publique pour exposer le programme de votre liste qu'ils ont le droit -étant les plus forts- de juger illégitime pardi.

Et je n'énonce là qu'un fait. Pas mon opinion personnelle té.


Les chiens mordent et, fiers de leurs crocs, ils peuvent finir par oublier qu'ils sont faits de chairs et qu'ils peuvent être mordus eux aussi. Diplomate, la capitaine énonçait le simple fait, les conséquences d'une occupation qui se fichait bien des préoccupations angevines au regard d'un quelconque droit angevin qui avait été balayé par une annonce royale, seule autorité qu'ils reconnaissaient. Les angevins faisaient chier quand ils en avaient le pouvoir et maintenant que les royalistes l'avaient pris, ils en usaient à leur tour. Superbe retour de médaille ! Superbe retour que Samsa observait d'un oeil qui se voulait indifférent pour se protéger mais qui ne trompait personne quand on avait pu parler avec elle en taverne et qu'on constatait chaque jour sa pugnacité à la compréhension -non la compassion- et à la diplomatie pour les angevins.
Alors que les plus intelligents évacuent, le noyau se fait filtrer, devient visible et Cerbère se demande comment elle va le gérer sans violence. C'est au milieu de ces réflexions qu'un nouveau boucan fait entendre et Samsa fait pivoter Guerroyant pour se mettre face à sa source.

Ah.

Droit devant, des chevaux lancés en plein galop se dirigeant droit vers la place, prêts à faucher royalistes et angevins, debout comme au sol. Immédiatement, la capitaine réagit selon des principes très simples de stratégie militaire : à l'archerie et à la piétaille à armes courtes, on répond par la cavalerie. Et à la cavalerie, on répond par des armes longues style piques, lances. Hallebardes. Les archers se prémunissaient de ces charges en plaçant un pieu incliné devant eux et Cerbère allait transformer son armée en pieux, comme le faisaient les piquiers, les hallebardiers et les lanciers dans les batailles.


-SOLDATS PARDI ! EN POSITION, CAVALERIE TÉ !

Réflexe de combattants, la première ceinture de soldats se tourne vers la rue d'où arrivent les chevaux et pose genou à terre, hallebardes inclinées à environs trente-cinq degrés. Ce serait malheureux que les chevaux s'empalent mais c'est ainsi que les batailles se passent. La capitaine se place près d'une angevine au sol et dégaine l'épée, en travers de la trajectoire des chevaux et d'elle; elle a dit qu'elle ne voulait pas de blessés et c'est ce à quoi elle s'emploie. Prenant risque de se faire désarçonner, elle est pourtant là, en Cerbère.
Pourtant, les chevaux dévient, s'en vont, évitant par là-même une mort certaine, et Samsa ne s'attarde pas. Vont-ils les prendre à revers ? Elle fait le tour de la place, cherchant à savoir s'ils vont revenir mais tout ce qu'elle constate en l'instant, ce sont que les angevins se dispersent, une partie emmenée par Eireen. Samsa la regarde faire, saluant intérieurement sa décision et recentre ses quelques hommes qui s'imaginent devoir les poursuivre d'un sifflement. Elle avait demandé de vider la place, pas des poursuites; chacun remplissait son rôle et les choses s'arrangeaient ainsi.

Pour aujourd'hui, l'ordre serait maintenu.



* = paroles traduites de Oxygen - Do you want to play a game ?

Edit pour ajout avec accord de JD Kayhan. Pardon

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Kayhan
Eireen. a écrit:
J'ai pas envie de laisser la place. Mais je ne peux pas me permettre des arrestations inutiles si près des élections. Trouve Katina, elle a été blessée je crois.


A l'ordre donné par Eireen de vider les lieux, elle jettera un coup d’œil peu amène autour d'elle, et crachera silencieusement un glaviot par terre, en taisant sa colère.

Si la raison et la logique sortent en effet de la bouche sa rouqine collège et amie, c'est aussi la raison et la logique qui parfois mettent un terme aux actions ou idées les plus audacieuses.
Parfois gagnantes en dépit du bon sens, et parfois juste suicidaires.

La raison n'étant pas la qualité première d'une Kay en pétard - en même temps elle est reître, elle est pas payée pour ça - c'est en lâchant des chapelets de jurons plus que bien sentis qu'elle obéira et qu'elle filera dans les ruelles, à la recherche de l'Archipaillette.

Son unique réponse à Eireen sera avant de partir :


Il me tarde qu'on leur fasse sortir les boyaux par les narines.
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Eireen.
[Le Poitin Still. Une Irlangevine qui ressasse ses pensées tout en écrivant au coin du feu.]


Une fois l'écritoire attrapé, elle avait remis une bûche dans l'âtre. Elle était glacée. Glacée par une semaine passée à l'ombre, le manque de nourriture, la froideur de l'hiver. Glacée par la décision qu'elle avait du prendre. Glacée parce que partie sans s'être retournée. Donnant un ordre et laissant les autres libres d'agir à leur guise. Glacée d'avoir du se rendre à la raison.

La phrase de Kay tournait en boucle dans son esprit. "Il me tarde qu'on leur fasse sortir les boyaux par les narines."


- Aaah Kay ... à moi aussi il me tarde.
- Elle est où Kay ?


L'Irlangevine sursauta. Elle n'avait pas entendu Louis entrer. S'était-elle endormie ? Avait-elle parlé à voix haute ?

- Louis ... comment ça s'est terminé sur la Grand'place ?
- Ca s'évacue, les artisans qui ont répondu à mon appel à l'aide sont rentrés chez eux.
- Bien. Très bien. Merci.
- Je comprends pas.


L'apprenti s'était campé en face d'elle et attendait une explication.

- Tu comprendras un jour.
- Ca me suffit pas.
- J'allais poursuivre ...
- Pardon.


Eireen sourit, se leva et chercha deux chopes avant de se diriger vers la cheminée où un chaudron de vin chaud pendait à la crémaillère embaumant toute la pièce. Elle tendit une chope à Louis et se rassit l'invitant à faire de même.

- Je disais donc, qu'un jour tu comprendras que certaines décisions doivent être prises pour le bien de tous. Je ne peux pas, dans la situation actuelle me permettre de foncer dans le tas et me retrouver en procès alors que les élections ducales arrivent. Ca m'a fait mal aux tripes de dire de reculer. Mais nous face à une armée ... Louis ...
- Je comprends mieux. Vous n'aviez aucune envie de partir.
- C'est ça.


Le silence s'installa entre eux. Eireen plongea son regard dans l'âtre en buvant le contenu de sa chope à petites gorgées. Le vin lui sembla amer malgré le miel qu'elle y avait mis. Elle n'y trouva pas le réconfort escompté.

- Vous aviez besoin de moi ?

La question de Louis la tira de ses pensées. Elle lui expliqua ce qu'elle attendait de lui, détaillant sa demande et le laissa vaquer à la tache qu'elle venait de lui assigner. Quand son apprenti ferma la porte, l'Irlandaise soupira, regarda un moment par la fenêtre avant de replonger dans ses pensées en observant les flammes danser dans la cheminée. Plus tard, elle irait voir Nevada. Mais pour l'instant, elle avait besoin de calme et de silence, le temps de digérer la décision qu'elle avait du prendre. Elle ferma les yeux un instant. Dans les semaines à venir, c'est au quotidien qu'il faudrait prendre ce genre de décisions ...
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--Un_soldat_royaliste
Voilà, ça c'était de l'angevin. Un mec qui parlait fort mais qui ne faisait pas grand-chose d'autre et que je repoussais sans avoir trop à faire à de la résistance mal placée. Mon coup de hampe de hallebarde avait suffit à le faire reculer et j'en étais bien content, parce que si Samsa apprenait que j'aurais dû y aller plus fort, j'aurais été dans la merde. La capitaine était intransigeante sur le respect de ses ordres et le fait qu'on l'appelle Cerbère, moi ça me fichait un peu les j'tons.

Et v'là 'tit pas que le gars se sent obligé de devoir répliquer, sans doute encouragé par le fait qu'il ne soit pas seul. C'est bien un angevin, il n'y a pas de doutes.


-J'me répèterai pas, sale chien ! Dégage avant que j'te fasse avaler ta langue de gueusard !

Et paf ! J'lui remets un coup de manche sur la tête. Enfin, pas à lui, parce que dans la bousculade permanente et alentours, on a dévié mon coude et c'est sur le front de sa voisine que le coup atterri. Oups. Je m'excuserais bien mais ce n'est pas mon genre, surtout pas face à des angevins, alors je me contente de continuer à faire mon travail, comme mes camarades. Hinhin, la voisine ne m'a pas remarqué visiblement ! Ça m'évitera des ennuis.

Pendant ce temps-là, moi je me demande ce que je fais là et dans quoi je me suis embarqué. Entre l'autre qui chante faux un truc pas très flatteur pour les royalistes et la défense au Codex, je me dis que les guerres, ce n'est plus ce que c'était. Triste vie. C'était sans compter sur l'ordre de ma capitaine qui claque; heureusement qu'elle remet les choses dans l'ordre !

... Attends, comment ça la cavalerie ?

Je suis le mouvement de mes camarades qui se sont retournés et j'aperçois ces chevaux montés par des cavaliers que je crois vrais mais bien étranges dans leur posture; incroyable qu'ils ne chutent pas, même si je ne suis pas expert dans le domaine ! Mon genou droit rejoint le sol pour me mettre dans la position apprise et ma hallebarde est pointée vers eux; c'est comme ça qu'on brise les assauts de cavalerie. J'incline un peu ma tête vers le sol mais tâche de garder le regard droit parce qu'il ne faut pas croire : quand une bête d'une demi-tonne arrive sur vous à soixante-dix kilomètres par heure, vous avez beau avoir une pique pour les embrocher, les plus fous vous renversent quand même. Espérons que je tombe sur un cheval intelligent que je n'aurais qu'à effrayer ou à piquer un peu, je n'ai pas envie de finir broyé.
Près au choc, ils s'en vont pourtant et je me retrouve là, comme un con avec mes camarades. C'était quoi, une diversion ? Je tourne la tête. Derrière nous, les angevins s'en vont et je souris mauvaisement.

Une bonne chose de faite, bien qu'on ait quelques gars légèrement blessés. Mais quelle bataille se gagne sans pertes ?
Bella.snow
Depuis presque plus de deux mois déjà , la douce brise Angevine avait laissé place à une odeur putride et amer. Depuis quand la fleur de Lys dégageait elle une odeur aussi désagréable? Ah , celà est vrai. Depuis que celle ci représentait les Français.

Accoudée à une petite échoppe de tisserand , elle aperçut une petite troupe de vingt pauvres soldats mal fringués s'avancer sur la place , et leur meneuse à l'avant leur aboyant des ordres. Attendez .. Meneuse ou meneur? De loin , Blanche n'en faisait même pas la distinction de cette silhouette si mal dessinée.
Ah ! Elle a des seins? Bon , bah meneuse , alors.
Un sourcil arqué , elle se demandait ce que voulait cette vieille aux talonnettes ridicules et aux cheveux sacrément sales , pour une Royalo.

Perdues dans ses pensées critiques , elle se retrouva brusquement assommée contre un mur , un des toutous Royaux l'avait poussée pour pouvoir passer en lui aboyant dessus de laisser place à l'escorte , avant de rire idiotement.
Ô douce rage , toi qui envahis bien des Hommes , tu dois si bien la connaitre la Blanche Ecarlate.
Ni une ni deux elle le saisit par le col , s'apprêtant à lui trancher ce qui lui sert de mains lorsque la cheffe de Lys ordonna de mettre le feu:
Citation:
On arrache ces affiches. On brûle les tables. Et les petits gâteaux. Le vin vous pouvez gardez. Mais seulement les bouteilles ouvertes. Les autres sont peut-être empoisonnées. C'est quoi ça ? On s'est cru chez mémé ?! Vous êtes sous le joug de la reine, et croyez-moi, il va devenir très lourd.


Pour qui ils se prennent ces imbéciles de pacotille ? Et ils sont fiers de faire la sale besogne alors que leur monarque est sur son trône entrain de gôuter des petits fours soigneusement préparés puis goutés pour voir si c'est mangeable pour sa Majesté?
Vraiment , les Français n'ont aucun amour propre. Lécher les bottes d'un incapable .. Tant de faiblesse.

Les mouvements s'agitaient , la foule s'empressait d'éteindre le feu engendré par la dite Couronne. Elle envoya valser le soldat pour jouer des coudes afin de voir ce qu'il se passait de plus près.
Rose était là , défiant ces chiens du regard , toujours prête à dégainer sa lame. Mais il suffisait qu'un des leur sonne l'alarme pour que la meute entière se ramène.. Et les Buses n'étaient visiblement pas en position de tous les mater.. Du moins pour le moment. Ce serait de l'énergie usée pour rien. Tout vient à point à qui sait attendre.

Fulminant de haine , Blanche sentait qu'elle pouvait exploser à tout moment. Ne voulant pas faire de connerie , elle recula pour se calmer , quand elle entendit une voix étrangement familière , notamment lors des révoltes. V'là la guenon de Samsa qui débarque sur la place , à aboyer comme ses semblables. La blonde sentit que les oreilles allaient prendre feu tellement elle bouillonnait intérieurement. Mais il fallait attendre avant de pouvoir de les empailler. Après tout.. plus on attend , plus c'est savoureux.
Eireen.
[Lundi 6 Février 1465, veille d'ouverture des bureaux de votes à l'arrière du Poitin.]

Louis avait accompli sa mission avec brio : commander une charrette à son ami charpentier le plus rapidement possible. Et alors que le soleil se couchait à l'horizon, l'apprenti arrivait à l'arrière du Poitin juché sur ladite charrette.

Dans le Poitin tout était à nouveau prêt. Si l'Angevin sait, à contre coeur, reculer quand il faut, il sait aussi quand ressortir. Cela avait pris du temps, mais des tracts avec le programme et la présentation de l'équipe avaient été recopiés. Le truc à se faire des ampoules aux doigts, mais le jeu en valait la chandelle.

Ensuite, il fallait prévenir chaque Angevin que le stand électoral était rouvert et qu'il déambulerait dans toute la ville avec comme point de départ le lac. Quoi de mieux que l'endroit qui regroupait un maximum de monde ces derniers temps ? L'idée venait de Kayhan.

Quoiqu'il en soit, à la nuit tombée, dans l'arrière cours du Poitin, une rouquine et son apprenti chargeaient des tonneaux pleins de tracts sur la charrette commandée à la va vite.

Pourquoi une charrette ? Parce qu'en cas d'agression de l'occupant on peut se carapater rapidement pour aller au point suivant sans que leur catapulte n'ait le temps de faire des dégâts. Malin non ?


- C'était le dernier tonneau.
- Piouf !
- Fatigué Louis ? La soirée ne fait que commencer, il faut prévenir tout le monde que ...
- Oui oui ... Un verre de Poitin avant ?
-Han ! mais ! Louis... Tu ...
- Oui ? Je m'irlangevinise ?


Si vous aviez pu voir la tête d'Eireen à ce moment là, façon carpe hors de l'eau vous auriez rit. Mais ils sont seuls tous les deux près de la charrette. Le choc de la réflexion passée, elle éclata de rire.

Va pour le verre, mais d'abord on bâche la charrette.

Ils couvrirent les précieux tonneaux et Eireen embarqua son apprenti à l'intérieur et tout au long de la soirée, ils rédigèrent et expédièrent une armada de pigeons... Sans doutes les dernières lignes tracées par l'apprenti n'étaient plus très droites, mais le tout restait lisible. Tard dans la nuit, ils quittèrent le Poitin.

[Mardi 7 février à l'aube après une nuit sans sommeil.]


Une charrette déambule dans les rues andégave en direction du lac où elle s'arrête. L'équipage est composé d'Eireen et de son apprenti. Ils s'arrête près de la petite plage où les barques sont encore au repos. Ils attendent les pêcheurs. Rendez vous est donné aux membres de la liste "Angevins rassemblement". Les premiers pêcheurs arrivèrent et Louis donna de la voix.

Angevines, Angevins, amis pêcheurs, Aller voter pour la vraie et seule liste possible en Anjou. Votez pour Angevins rassemblement ! Venez nous retrouver sur le stand mobile pour clamer haut et fort votre soutien ! Venez montrer que vous êtes fiers d'avoir voté pour nous ! Montrez au Lys qui occupe nos terres que nous ne voulons plus d'eux ! On va déambuler dans tout Angers.

A ses côtés, Eireen l'observa avec un éclat de fierté dans le regard. Si un jour elle devait avoir un fils, elle aimerait qu'il soit comme Louis.
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Falco.
Le Plaisir est le Bonheur des fous.
Le Bonheur, le plaisir des sages.
J.B d'aurevilly


Accordons à l'adversaire qu'il a le talent de l'anguille.
Un genre d'instinct de bestiole soumise à une dure selection darwinienne.
L'agitation totalement gratuite et saloparde d'empêcher ceux d'en face de tenir un stand classique fut un succés.
Il était logique qu'ils adoptent des solutions alternatives.
Ce ne sont pas des courges.
Et l'aveugle sourit en se disant que ces même d'en face devraient admettre que coté royal ya pas que des concombres non plus.

Bref, il avait prévu l'étape 2.
Sans en connaitre la forme ou le détail, cela importait peu.
Etape 2 consistant à diffuser un message parasitant au maximum la propagande adverse.
Solution économique et si possible lourdement élégante.
Comme peut l'être une girafe tombant dans une piscine.

Donc...Au loin devant la charrette angevine...Ou des fois derrière..Pis des fois sur les cotés..Du Prêche.
Cette arme abominable qui entre dans la cervelle malgrés tous les efforts contraires.
On peut jeter un courrier et en ignorer tout du contenu.
On peut fuir un Prêche mais le mal est toujours fait.

Ainsi en ce jours du Mardi 7 fécrier...Horreur.
Va falloir que l'adversaire trouve en hiver du persil pour se bourrer les oreilles.





Soyons fou!Parlons de Beauté, parlons Grec!
Okhlos contre Demos.
La foule grondante et animale à l'opposé du sujet ou du citoyen .
Ainsi disaient les grecs au temps d'Aristote pour distinguer deux formes de peuple.
Pour mettre en garde l'orateur à préférer Démos à Ochlos, qui est ennemi de toute Raison.

Ochlocratie, voici ce qu'est devenu l'Anjou.

Un duché dans lequel les personnes grossières et vulgaires
décident de toute chose d'après leur propre intérêt.
Une foule en tant que masse manipulable et passionnelle
servant l'interêt particulier de certains fanatiques.

L'ochlocratie se caractérise par une décomposition de la loi et des mœurs.

Aristote nous invite à rechercher le Bonheur.
Et le Bonheur ne consiste pas à juste bouffer, baiser et tuer, bande de ptits malins.
C'est l'essence de la Foi pour le Croyant.
Le Bonheur passe par la quête de la Beauté.
La Beauté est un reflet de la Création que notre âme connait déjà, au fond d'elle.

Ou se situe la Beauté icelieu?
Tellement effondrée et détruite que ses reflets sont infimes!
Il est du devoir du pélerin Réformé ou du Prélat Romain
d'enseigner Aristote pour combattre la laideur.
Il est du devoir de la noblesse de faire de même.
De la fonction des Erudits d'agir en ce sens.
Tous pour le bien commun.
C'est à dire l'élévation des esprits autant que faire se peut.
Parce que rêvons pas, ya des bestiaux qui ne sont pas récupérables.

Cette terre est devenue inculte par abandon des jardiniers.
Chassés ou réduits au silence par Ochlos.
Ou sont les fleurs en Anjou?
Refleuriront elles un jours?
Reverrez vous cette image de la Beauté éternelle dans vos créations à venir?
Ou rien que du chaos informe et violent ?

Ne priez pas pour que la Beauté revienne.
Agissez.
Déos vous le rendra.

J'accepte les dons en vin et pain.
Le premier plutot que le second.


Preche IG diffusé à Angers ce jours

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