Donatien_alphonse
Il y avait un temps pour les fêtes, un temps pour la castagne, un autre pour la folie et du temps pour les confessions qu'elles soient bonnes, ou mauvaises. Mais il y avait aussi un temps pour les deuils et pour l'heure, un voile noir semblait s'être dressé sur le clan Azzurro avec la disparition plus que tragique de celle qui répond au nom de Lirya.
Une histoire sombre, ça n'en fait aucun doute, tous se taisent désormais concernant cette réalité pourtant amplement suffisante pour diviser le clan qui se maintient indemne et ne manquera pas d'enterrer ce secret et ce, quoi qu'il advienne. Sujet sensible et non pas qu'un peu, le Roy fou lui semblait pourtant éprouver une grande importance à ce qui c'était produit dans une taverne avec certains des membres du clan. Il ne restait plus rien de Lirya, hormis cet amas de boyaux désormais fumant et enfermé dans un petit coffret cadenassé dont la seule clé, se trouve autour du cou de Donatien qui décidé, descend une à une, les marches faites de pierre et qui mènent à la cave du repère Azzurro.
En bas, une seule et unique torche le guide. Des tonnelets et des caisses de victuailles, quelques tables de préparations réservées à Henora et ses potions et bientôt, l'endroit où les restes de Lirya reposeront à tout jamais. Car son âme appartient à la Cour, elle y est vouée pour l'éternité et à jamais, cette dernière sera présente en l'esprit du Roi des thunes.
Les pas sont discrets et son visage ne laisse transparaître aucune expression de joie ou de gaieté particulière. Le coffret délicatement posé à même le sol, le balafré ne tarde déjà plus à se rapprocher du mur le plus au fond, grattant autour d'une pierre solidement incrustée et ce, au moyen de ses propres mains.
La matière s'effrite, elle tombe au sol telle de la poussière, tout ici aux miracles est crasseux, aussi bien le bois que la pierre qui au bout d'un long moment, ne tarde pas à céder sous un léger tremblent de cette dernière. Ses doigts saignent aux extrémités, la sueur perle le long de son front mais à aucun moment, il ne relâche son effort présent jusqu'à ce qu'il en vienne à retirer pleinement ladite pierre qu'il laisse retomber à même le sol, à ses pieds.
Il souffle, passe le plat de sa main dans le trou formé à même le mur afin d'en extraire ce qu'il y reste. L'espace est amplement suffisant pour accueillir celle que le Roy fou aura marqué du symbole Azzurro et ce, au moyen du fer rougissant par les flammes, jamais il n'oubliera cet instant fermement encré jusqu'au creux de sa main par les brûlures causées lors de l'acte en question.
Le coffret empoigné délicatement et déjà, ce dernier se trouve être recouvert faiblement d'infimes traces du sang qui s'écoule de ses doigts mais lui n'a que faire de ce maigre détail. Bientôt, le bois du coffret frotte la pierre avant de disparaître, engouffré dans le mur et à jamais donc, ne faisant qu'un avec le repère et, la Cour des miracles.
"Ici est ta place Lirya."
Le plat de la main reste un moment collé à une extrémité du coffret, s'il avait pu le pousser d'avantage, ce dernier aurait déjà bien des lieux au travers des entrailles de la ville de Paris.
"Puisses-tu me pardonner de n'avoir pu veiller sur ta personne comme il en est de mon devoir."
Intérieurement, il grogne et pourtant comme les autres, lui aussi enterrera à tout jamais cette triste vérité. La main se retire et sur lui même, il se retourne, plaquant son dos contre le mur froid et humide de cette cave jusqu'à se glisser le long de la pierre, son royal derrière venant alors à la rencontre du sol aux côtés de la pierre retirée un peu plus tôt et qui sommeillait depuis des années.
Les jambes étendues, les mains posées à même le sol et le regard, comme perdu et pourtant songeur.
"Si tu dois venir me tourmenter, c'est l'moment, qui qu'tu sois et quoi qu'tu veuilles, je t'attends !"
Le Roy fou était-il fou au point même d'en appeler la folie en personne ?
Une histoire sombre, ça n'en fait aucun doute, tous se taisent désormais concernant cette réalité pourtant amplement suffisante pour diviser le clan qui se maintient indemne et ne manquera pas d'enterrer ce secret et ce, quoi qu'il advienne. Sujet sensible et non pas qu'un peu, le Roy fou lui semblait pourtant éprouver une grande importance à ce qui c'était produit dans une taverne avec certains des membres du clan. Il ne restait plus rien de Lirya, hormis cet amas de boyaux désormais fumant et enfermé dans un petit coffret cadenassé dont la seule clé, se trouve autour du cou de Donatien qui décidé, descend une à une, les marches faites de pierre et qui mènent à la cave du repère Azzurro.
En bas, une seule et unique torche le guide. Des tonnelets et des caisses de victuailles, quelques tables de préparations réservées à Henora et ses potions et bientôt, l'endroit où les restes de Lirya reposeront à tout jamais. Car son âme appartient à la Cour, elle y est vouée pour l'éternité et à jamais, cette dernière sera présente en l'esprit du Roi des thunes.
Les pas sont discrets et son visage ne laisse transparaître aucune expression de joie ou de gaieté particulière. Le coffret délicatement posé à même le sol, le balafré ne tarde déjà plus à se rapprocher du mur le plus au fond, grattant autour d'une pierre solidement incrustée et ce, au moyen de ses propres mains.
La matière s'effrite, elle tombe au sol telle de la poussière, tout ici aux miracles est crasseux, aussi bien le bois que la pierre qui au bout d'un long moment, ne tarde pas à céder sous un léger tremblent de cette dernière. Ses doigts saignent aux extrémités, la sueur perle le long de son front mais à aucun moment, il ne relâche son effort présent jusqu'à ce qu'il en vienne à retirer pleinement ladite pierre qu'il laisse retomber à même le sol, à ses pieds.
Il souffle, passe le plat de sa main dans le trou formé à même le mur afin d'en extraire ce qu'il y reste. L'espace est amplement suffisant pour accueillir celle que le Roy fou aura marqué du symbole Azzurro et ce, au moyen du fer rougissant par les flammes, jamais il n'oubliera cet instant fermement encré jusqu'au creux de sa main par les brûlures causées lors de l'acte en question.
Le coffret empoigné délicatement et déjà, ce dernier se trouve être recouvert faiblement d'infimes traces du sang qui s'écoule de ses doigts mais lui n'a que faire de ce maigre détail. Bientôt, le bois du coffret frotte la pierre avant de disparaître, engouffré dans le mur et à jamais donc, ne faisant qu'un avec le repère et, la Cour des miracles.
"Ici est ta place Lirya."
Le plat de la main reste un moment collé à une extrémité du coffret, s'il avait pu le pousser d'avantage, ce dernier aurait déjà bien des lieux au travers des entrailles de la ville de Paris.
"Puisses-tu me pardonner de n'avoir pu veiller sur ta personne comme il en est de mon devoir."
Intérieurement, il grogne et pourtant comme les autres, lui aussi enterrera à tout jamais cette triste vérité. La main se retire et sur lui même, il se retourne, plaquant son dos contre le mur froid et humide de cette cave jusqu'à se glisser le long de la pierre, son royal derrière venant alors à la rencontre du sol aux côtés de la pierre retirée un peu plus tôt et qui sommeillait depuis des années.
Les jambes étendues, les mains posées à même le sol et le regard, comme perdu et pourtant songeur.
"Si tu dois venir me tourmenter, c'est l'moment, qui qu'tu sois et quoi qu'tu veuilles, je t'attends !"
Le Roy fou était-il fou au point même d'en appeler la folie en personne ?