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[RP] Cueillette de Champignons en Champagne...

Edouard.degaulles
[Aux portes de Dijon, 05 Juillet 1457]

L'alarme, tout le monde se lève et bondit sur ses pieds : attraper son barda, ranger les tentes pour ceux qui en ont une, vite. Tout le monde se réunit autour du chef : direction le Nord! La nuit de marche semble dériblement longue au pauvre Eddy, épuisé par les jours précédents, els sorties les maîtresses et les nutis courtes.
Mais bientôt, des murs apparaissent au loin, un clocher, et surtout, sous ces murs, des tentes...


[Sous les murs de Langres, 06 Juillet 1457]

Les premiers raysons de l'aurore font à peine leur apparition que l'ordre de charge est donné, et immédiatement les deux armées s'élancent sans attendre vers l'alignement règlementaires de tentes. Du coup des murs, passifs, des Miliciens et maréchaux observent la scène, sans pouvoir, et sans voulori sûrement, agir.
Même la catapulte est laissée sur place, un peu plus loin, alors que bientôt on pille le campement et on brûle les tentes inutiles : tout ce qui peut servir, on préfère le récupérer, car cette guerre s'annonce bien longue...


[Aux portes de Langres, 06 Juillet 1457]

Le combat a paru affreusement court au géant, son adversaire ne fut pas à la hauteur de ses attentes, et il n'a aucune égratignure, même pas de fatigue : ça lui change des gars du Limousin, et des nobles de Savoie!
Bref, la brute s'installa sur une souche morte, et observa vers lesm urs, pensif. Cette nuit, ils avaient attrapée leur première armée, l'avaient découpée en morceau, et maintenant savouraient leur vitcoire. Au campement, on entendit un appel à la bière, on ouvrait un tonneau. Mais lui, Eddy, était préoccupé : pourquoi être allé au Nord? Bon, au moins, les Champignons, comme il les appele Deg', eux ils s'battent, ils fuient pos comme l'ont fait les Bourguignons... a moins qu'ce soit parce qu'ils étaient surpris...?
Humbert
[Aux portes de Langres, 06 Juillet 1457]

L'extraordinaire génie militaire de Gromukus s'était une nouvelle exprimé en une manœuvre stratégique que des générations d'aspirants capitaines prendront en exemple dans leurs casernes. Seuls les meilleurs, sans doute, parviendront d'ailleurs à la comprendre. Qu'il est bon d'être sous les ordres de la personnification du prodige tactique.


Humbert mit en perce un tonneau de bière et appela les lances alentours à la taster. Un peu de repos ne ferait pas de mal après toutes ces lieues parcourues.



Venez me gouter ça les amis. Brassée par d'authentiques moines cisterciens dépouillés sur le chemin. C'est pas d'la pisse d'âne mais il y a bien de l'esprit d'Aristote la-dedans !

Et Humbert de se mettre sous le robinet, montrant l'exemple...
_________________
J'ai ordonné MrGroar.
C'est tout dire.
Ivori
[Langres - 6 juillet 1457]

La rencontre avec le colosse avait été bercée de mélancolie, évoquant les souvenirs d'un passé commun. La rouquine n'avait guère pu oublier ce visage si particulier, elle l'avait déjà croisé maintes fois. À la Casa... Près des vagos, près du Scorpion, près de sa famille... Et même s'ils ne s'étaient jamais parlés avant Autun, Eikorc et Ivori avaient très vite trouvé un terrain d'entente, au milieu de tout c'foutoir. Même s'il avait failli lui en coller une pour récupérer son fichu fauteuil !

Après maintes tergiversations avec les chefs de la Zoko, Grom et Ivy étaient finalement parvenus à s'mettre d'accord sur la suite des événements. Direction Langres !

Les deux armées s'étaient donc mises en route pour la Champagne.
La belle rousse n'y avait jamais mis les pieds, elle en profiterait donc pour découvrir le coin. Mais d'abord, un peu d'ménache, comme disait le Grom !

Dague en main et rage au ventre, Ivori, perchée sur sa monture, la p'tite Calyps entre ses jambes, était fortement réduite dans ses possibilités de combat. Aussi, elle opta à nouveau pour le lancer d'couteau, comme à Pontarlier. C'était rapide et efficace et cela n'entravait pas la bonne marche des troupes. On ne s'attarde pas sur la vermine, c'est bien connu.

D'un geste bref et précis, la jeune Andalouse lança sa dague en direction d'un soldat champenois, la lame tournoyant dans l'air avec vélocité pour aller se nicher dans le creux de l'épaule. Y aurait bien quelque autre Républicain pour l'achever ou un membre de la Zoko, Ivori n'en doutait pas.
Calyps écarquilla de grands yeux, la bouche grande ouverte, à la fois terrifiée par le rictus de douleur de l'homme et émerveillée par sa mère.
La moue déterminée, la brunette sortit son couteau de son sac et, de son petit bras frêle, le lança en espérant être aussi habile que la rouquine. Et paf ! dans la cuisse, cette fois !
Un rire cristallin, candide, empreint de joie, s'éleva dans l'air de la nuit, un rire triomphant, le rire d'un enfant fier d'avoir accompli une tâche ardue.

Les deux bouts de femme partirent au galop en direction des remparts et arrivèrent sans grandes difficultés... Ces duchés d'nobliaux, on y rentre comme dans un moulin...

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"Hasta la muerte..."
Marjeline
Le seul parti à prendre vu les hordes qui nous suivaient de près était donc de se hâter, de suivre le chemin indiqué par Grom en priant Déos pour que les autres n'eussent point trop d'avance et que le brouillard cessât de croître.

Franchie le dernier bout du rempart de Dijon, tous se retrouvèrent sur un sentier point trop large, bordé de haies où s'accrochaient d'humides traînées grises. Personne ! Aucun mouvement ! Tout semblait étrangement silencieux, enveloppé d'opacité. Les bruits se perdaient dans la profondeur mate des matelas de brume. Seule celui des roues de la chariotte et le cliquetis des armes tintaient dans la nuit.. Assez vite, la forêt fut de nouveau là. On sentait sa présence plus qu'on ne la distinguait, à une qualité différente de l'air circulant moins librement, à une pesanteur qui oppressait la poitrine, au sentiment d'être pris sous les branches comme sous les voûtes de leur saleté de cathédrale vivante mais hostile, dont le toit invisible retenait les vapeurs comme un couvercle..

Enfin on arriva, les vapeurs d'eau collaient aux vêtements qu'elles allourdissaient, déposaient sur la peau du visage, des mains, une fine pellicule de moiteur froide, pénétraient les narines, on respirait l'humidité comme une fumée visqueuse, sans chaleur..

Tout le monde suivait.. Quelques uns sortirent leur lame sur la route histoire de l'éclaircir lorsqu'un Champenois se présentait malencontreusement sur le chemin.. Enfin... de la place pour un campement de fortune.. habitués tous se mirent à l'oeuvre pour le préparer à la vas vite.. Il ne fut pas bien longtemps pour que tout soit fin près..

Citation:
Humbert mit en perce un tonneau de bière et appela les lances alentours à la taster. Un peu de repos ne ferait pas de mal après toutes ces lieues parcourues.


Venez me gouter ça les amis. Brassée par d'authentiques moines cisterciens dépouillés sur le chemin. C'est pas d'la pisse d'âne mais il y a bien de l'esprit d'Aristote la-dedans !

Et Humbert de se mettre sous le robinet, montrant l'exemple...


Marjeline se posta derrière lui et attendit son tour.. Il fesait grand soif .. !!
Amberle, incarné par Felina
(rp posté en Gargote bourguignonne également)




[Flash back. Nuit du 4 au 5 : Dijon, oh le joli château que voilà]

Elle avait laissé Linon partir, le cœur serré, mais compréhensive. Chacun ses priorités, la vie est faite de chemins qui mêlent, s'enlacent, se séparent pour mieux se retrouver. Pas de doutes pour ca... Si Li' n'est pas là dans cette aventure, il y aura d'autres occasions pour la revoir.

Suivant le même mouvement que l'armée, Amberle enfourche le même cheval que Mira, pleine confiance en sa garde du corps, qui balaye devant elle le passage. Ah, tiens, deux voyageurs au sol... Haaa, mais c'est qu'elle les reconnait ... Les squatteurs de tavernes ! Norf. Elle l'avait dit. Fait pas bon de rester dans leurs jambes... Fallait l'écouter.

Apres une très courte escale à Sémur... Courte mais intense en émotions(cf RP en cours à la tdr) ... le château de Dijon est en vue. Enfin, de l'action. Deux armées contre l'ost bourguignonne. Des assaillants d'partout, ca grouille de monde devant les murailles.
Amberle sourit et délègue le nourrisson à Mira, la nounou. Encore faible depuis l'accouchement, la brune apprécie l'instant présent, le moment avant l'attaque. Le moment où tout se joue, où les stratèges se concertent pour établir des tactiques plus fumeuses les unes que les autres, où les mercenaires affutent leurs armes, et que certaines échelles se posent ... Pendant que d'autres remontent leur catapulte.

Donnant un coup de main à son frère et au pignouf slave dans cette dernière tâche, Amberle observe et apprend sur le tas le fonctionnement de leur joujou. hum. De leur engin de guerre. Même si elle reste convaincue qu'un trébuchet, ca aurait été mieux. Bouche en coeur, elle demande


J'peux tenter ma chance ?

Sans attendre de réponses, la brune tire le hoquet, galérant un peu ... un peu beaucoup ... (Oeil du borgne qui se lève vers le ciel. Un "Ma doue" s'échappe ) mais qui finit par y arriver (avec son aide)
Pas très fière de son premier lancer ... SPAF! Dans les douves. Pas assez puissant. Hum. Faut pas lui en vouloir, c'est que son premier tir ^^


- Hey, mais hey ?! Ils se tirent !! Mal !! Ils se tiiiirent ! Ils rentrent dans la ville !! Ces cons. Mais que des cons. Mais c'est pas du jeu ! R'venez vous battre si vous êtes des hommes !

Crétins d'bourguignon ! Marins d'eaux douces ! Pleutres ! Bande de nazguls en tongues*!


Comme si deux armées et une catapulte faisait peur...

Blasée, la brune continue de jouer avec la catapulte, tentant désespérément de faire un tir correct. Qui n'arrive ni dans les douves, ni devant celles ci, mais bel et bien dans les murailles. Mais sans aucune force dans les bras pour l'instant, elle assume échec sur échec.

Tir raté. Tir raté. Tir raté. Tir raté. Raté et encore raté. Ah ! Enfin une muraille de touchée, mais ca manque de puissance. Groumf. D'une voix lasse, Amberle apostrophe son borgne.


Un trébuchet, Maleus. Un trébuchet.


Soupir. Trop calme, cette nuit ... Même si ponctuée par des hurlements enfantins.


[Dijon, le 5 ... Oui, bon, il est beau, mais ce s'ra sans nous ]


Journée spéciale pour la brune, qui a du mal à s'habituer au statut de mère. Les cris, les tétés, les langes... Tout un univers à apprendre. Mignon petit être, qui arrive à amadouer la brune, au point d'en devenir presque gaga. Presque. Pas complètement. Parce qu'à la simple vue du chateau qui les surplombe, Amberle piaffe d'impatience, n'ayant qu'une hâte : que tout se finisse, que le chateau soit pris, qu'ils retournent ailleurs. Chez eux. Pour pouvoir dorloter le mioche tout en se la coulant douce.

On fonce dans le tas !
Ouais mais nan.
Banzai et advienne que pourra ! Il est devant nous !

Amberle.
M'enfin ?
Ta gueule.

Claquement de porte, la maman se tire, agacée de les voir si hésitants. Joue, encore et toujours avec la catapulte, arrivant presque bien à atteindre le bas des murailles. La classe. Si si.


Des buses. Z'etes des buses. Pas angevins pour rien, hein.
Va pour la Champagne alors.


De mauvaise grâce. Mais alors là, très très mauvaise. Il faut dire que la brune n'est absolument pas stratégique. Elle fonce dans le tas, sans poser de questions.
Sur le pied de départ, une fois encore, elle se taille une place sur le dos du cheval de la Prunette, nourrisson emmailloté dans le dos. Faudra lui trouver un nom. L'armée se tire vers de nouveaux horizons, peut être plus bénéfiques. Non sans se battre contre l'armée bourguignonne. S'vous plait. Un peu de noblesse dans cet art de l'esquive.


NORF


Ouch, un coup de bâton sur le cr0
Luciedeclairvaux
Citation:
06-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre une armée.
06-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Locyou. Ce coup l'a probablement tué.
06-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Locyou.

[Matin du 6 : choix cornélien]

La trogne zébrée de gouttelettes carmines, Lucie regardait l'aube découper sur l'horizon les murailles de Langres.
*Qu'est-ce qu'on fout en Champagne ? Dire que j'ai tenté d'embobiner les Cosnois en leur disant d'aller défendre Joinville ... on va quand même pas se rendre dans l'enclave. Çà peut pas être ça, le plan.*
Mais après tout, que pouvait bien lui faire le plan, elle qui avait suivi jusqu'ici sans moufter, maniant la rapière à tour de bras contre soldats ou civils ? Que pouvait bien lui faire le plan puisqu'elle était là, entre son père et son amie, au milieu de cette troupe qu'elle commençait à apprécier ?

Les bruits qui couraient dans le camp ne l'émouvaient certes pas. Les soldats, ça cause, ça demande où on va, ça s'inquiète.
Normal.
La blondinette ne les écoutait que d'une vague oreille inattentive. Non, ce qui la chagrinait, c'était le départ du Barbu qu'elle s'était promis de ne pas lâcher d'un étrier. Il lui avait annoncé ça la veille, la forçant à choisir entre l'escorte de retour ou le maintien dans l'armée. Entre lui et elle, en somme. La dernière fois qu'elle avait eu à faire ce genre de choix, Lucie s'était tout bonnement barrée.

Mais la petiote avait grandi, ces derniers temps. Elle ne faisait plus des choses comme ça : il fallait prendre des décisions, comme une grande fille. Elle jeta un coup d'œil à la plaine, au loin, qui lui tendait les bras. Une longue cavalcade vers le Nord, et rentrer à Saumur en ratissant les chemins, seule comme avant. En vlà un fichu d'bon plan ouais ...

Elle essuya une goutte qui ruisselait sur sa joue, laissant une trainée de sang et de terre. Ses pognes étaient sales et usées par la bataille, ses ongles râpés, ses bras lacérés. La chemise de cuir l'avait-elle protégée plus que la petite étoile qui scintillait à son cou ? Question de point de vue. Lucie, dans le doute, ne se séparait plus de l'une ni de l'autre. Il faut dire que les coups, cette nuit-là, auraient transpercé cette maigre protection s'ils avaient porté. La blonde avait encore la tête pleine des cris, des ordres hurlés de part et d'autre des camps, des cris de douleurs et des cris de haine ... Même son bouclier était à peine amoché ... Ses muscles encore tendus se souvenaient du poids des armes et de la difficulté à manier sa monture au milieu de la bataille. La longue journée qui suivrait reposerait le corps, mais l'âme ...

Comme elle s'y attendait, les discours furent communs aux deux : fais ce que tu dois, je ne t'en voudrai pas, je comprendrai ... Bien avancée la petiote, avec ça. Le soir cependant, la décision était prise. Elle avait failli le payer d'une phalange, mais il s'avéra qu'une phalange de ragondin ferait l'office. Comme une promesse de se revoir. Douce soirée s'il en fut ...

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Miramaz
[La nuit du 5 au 6 vers Langres]
Encore un départ..changer de ville à nouveau..sans combattre..devoir suivre sans rien savoir..tout ça commençait à tourbillonner dans la tête de la Nounou..faire grimper la Norf sur son cheval..la sentir dans son dos..râler contre la place qu’elle prend avec son môme..pester contre les cris du gosse..2 jours qu’elle le garde pendant que sa mère s’amuse avec une catapulte ou autres..ras le bol des cris du mioche…puis elle a pas signé pour être Nounou..devait protéger Amb pas s’occuper du braillard....attendre que les chefs donne le signal en essayant de pas tuer son neveu d’adoption..piailler avec la Norf..être rejointes par le blondin..lui rendre ses sourires par d’autre tout aussi joueurs..finir par enfin se mettre en route.. le blondin et la féline pas loin devant..

Bien vite la tranquilité est rompue..les premiers morts jonchent la route..au début juste quelques voyageurs imprudents..puis une armée se dresse devant les leurs..les deux armées illégales s’élancent à l’assaut des soldats champenois..nombreux coups distribués..la Nounou protège sa cargaison humaine du mieux qu’elle peut..bouclier d’un coté épée de l’autre..tailler dans les rangs ennemis pour protéger pas le choix..les coups s’enchainent sans dégats du côté de la prunette et de ses passagers..jusqu’au moment fatal..fatigue accumulée à garder le môme..déconcentration dûe a ses faciles victoires..un peu des deux sans doute…toujours est-il que la Nounou ne voit pas qu’un homme s’approche dans son dos…soudain une secousse… dans son dos elle ne sent plus la présence de la mère..puis un cri surgissant du chaos :


Mira !! Occupe toi d’Amb ‘ !! Éloigne là de là et vite !!

La jeunette jette un oeil par terre..la norf est couchée au sol..face contre terre..elle ne bouge pas..pas un cri..pareil pour le neveu..il ne pleure plus..affolée la prune regarde la feline..qui se detourne et repart au combat..un nouveau coup d’œil au sol..rien n’a changé..si ce n’est la marre de sang qui s’agrandit au niveau des jambes de la mere..ils sont morts..un cri de rage et de douleurs mêlés fige la bataille un instant..

NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN

Suivi d’une cavalcade furieuse..la garde du corps a talonné son cheval..elle a filé droit devant..aucune pensée ne traversant son crâne..juste un grand vide..et dans la bouche un goût d’échec..elle se laisse porter pendant des heures..laissant l’animal filer ou bon lui semble..à l’allure qu’il veut..le plus souvent au galop..doit être soulager lui..un poids en moins a porter..bien plus tard il s’est arrêté au bord d’une rivière..sans doute besoin de se désaltérer..elle en a profité pour se laisser glisser au sol..elle reste prostrée..se demandant quoi faire..prévenir le borgne sans doute…puis le père…lui va la tuer pour avoir échoué..elle lui avait promis de la protéger..elle lui avait dit de lui faire confiance..qu’il n’arriverait rien a sa Norf et a leur mioche..elle n’a pas réussi..bien sûre on lui trouvera des excuses..mais elle s’en fiche..elle SAIT..qu’elle n’est plus digne de confiance..

Après un sommeil sans rêves ni cauchemar..elle saute sur son cheval..puis lui murmure à l’oreille..le canasson ne demande son reste et filedroit jusqu’au campement Zoko et DTC..le bougre sait où retrouver ses congénères bien mieux qu’elle..devant les tentes elle le laisse vagabonder et part à la recherche du borgne pour lui apprendre la mort de sa sœur si personne ne lui a déjà dit..elle finit par tomber sur la féline qui lui explique qu'Amb était vivante quand la prunette s'est enfuie..qu'eux n'ont pas pu attendre et qu'elle doit donc être encore la bas..vivante ou morte nul ne le sait..

Le reste de la journée se passe donc en tergiversations diverses..partir seule le soir même..attendre que le blondin puisse l'accompagner...attendre que l'armée effectue la fin de la guerre pour rejoindre Dijon..la dernière solution est écartée d'office..pas de temps à perdre..quant à attendre le blondin..c'est fort tentant..à deux ils ont peut être plus de chance..puis il pourrait l'empêcher de se précipiter comme une idiote droit sur les rangs bourguignons..mais doit elle l'entraîner là dedans?..lui qui n'a rien demander..qui les connait à peine..devrait-il prendre le risque de payer pour l'échec de la Nounou?...

Des heures avant de se décider..demander l'avis des uns et des autres..pour ne pas en tenir compte..changer d'avis une dizaine de fois...puis finir par s'en tenir à la seule décision valable..le seul choix qu'elle ait le droit de faire..partir seule..se soir..et tenter de rejoindre la mère et son neveu..espérer y arriver entière et à temps..la voilà galopant seule dans la nuit..direction Dijon..



Edit pour rajout de la fin..

_________________
Gromukus
[ Chez les Champignons ]



Ils avaient détruit une armée dans l'oeuf. Pouf, disparue. 5 ou 6 gusses, mais le fait était là. Certains pourtant avaient du mal à comprendre que cette armée se devait d'être détruite, que forcément elle aurait été un obstacle à moment ou à un autre. Elle n'apparaissait pas pour conter la causette pardi ! Le moment avait été parfait pour mettre une branlée à ces quelques soldats. BAM ! Dommage que la p'tiote Amberle tomba, vraiment dommage du peu qu'il la connaissait. La troupe était donc en Champagne, ce dûché Royal. Qui parlait de déclarer la guerre au Lévan déjà ? Voilà qui était fait, ces deux armées pas prestigieuses pour un denier avait donné une petite leçon de vie à ce duché ô combien vicié. La présomption de culpabilité y était la normalité, les geôles parmi les plus remplies du Royaume. Ils ne devaient pas être étonnés de se faire taper dessus...

Devant les murs, après un petit bain de bouche à la piquette cistércienne, la petite raclure de poumon vit quelques maréchaux sur les murailles.

Hahaha ! Regardez moi ces cornichons de champenois, sont à mains nues ! Leurs nobliaux interdisent à tout gueux de porter une épée, j'a moi même fait d'la prison pour avoir refusé d'oter la mienne. Et ils y gagnent quoi ?! Hahaha ! Il riait tel un enfant. Des maréchaux armés de batons, pour ceux qui ont assez de sous après l'impôt ! Mouahaha, c'est à mourir de rire... Ces nobliaux s'ront responsables de la mort des villageois qui les suivent.

A peine eut il finit sa phrase qu'il aperçut une femme distribuer deux trois épées aux défenseurs, il avait peut être parlé un peu vite. Les dits maréchaux se multiplièrent le temps passant, presque comme des p'tits pains. Le Prévôt devait être sur les dents, et à juste titre. A vue d'yeux ils étaient au moins une trentaine, mais peu importait vraiment. Pendant ce temps là certains ralaient encore alors que compromis semblait avoir été trouvé. Je veux la Bourgogne, je veux je veux. Et tout de suite ! Pour le Gromukus la guerre était mondiale à n'en pas douter. Tous les duchés à deux cent lieues à la ronde devaient être en train de remplir des armées pour tenter de les cueillir. Sans compter les ordres de chevaliers véreux et les soldats épiscopaux violeurs d'enfants, heureusement pas si nombreux dans le fond. Certains ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez, confondait vitesse et précipitation, d'autres ne se battait pour aucune cause. Certains même voulaient retourner à Dijon seuls, malgré l'armée du Misticaché... C'était leur droit en homme ou femme libre qu'y disait. Ok ok.

Pas facile de tomber d'accord avec 80 personnes, les morts permettront d'y voir plus clair. Hrem. A la Nuit tombée, il restait tout de même un grand nombre d'assaillants, les plus motivés, les plus vaillants. La tension était palpable, bientôt lui ou lui seraient morts. Il remit ses vieilles bottes, son casque poussiéreux depuis trop longtemps ainsi que cette corde Colchikienne autour de sa bedaine pensant à sa bonne fortune. L'une et l'autre armée avançèrent chacun d'un côté par petits groupes un peu éparses. Deux hommes portaient un tonneau suspect, des échelles pointaient de-ci delà, le grand chêne bélier "ramassé" en Bourgogne avait été abandonnée depuis longtemps. Une torche fût allumée, une autre répondit quasi instantanément.


CHAAAARRGEEEEEEEEEEEZ !


Il cavala tout droit.
Accrosenseo


[ Langres au petit matin - campement de la DTC ]

La belle avait voyagé sans encombre pour rejoindre les siens jusqu'a ce qu'un rustre lui tombe dessus.. la laissant inanimée sur le bord du chemin, elle avait reconnu son assaillant mais n'eut pas le temps d'agir que ... dans les pommes! ca tombait bien faut dire.. un verger à quelques pas..

Le réveil fut des plus douloureux! dépouillé, il l'avait dépouillé.. son gentil primus! elle se mit à rire!

Lui restait qu'à chercher le campement... lève la tête vers le ciel cherche l'étendard noir.. cherche l'appel de la soupe du matin.. avec cette foule devait pas être dur à trouver...
Elle marcha et trouva.. Croisa Eddy et quelques autres..

Se posa là avec son barda.. la non-grata en Champagne l'épée au coté souriait à pleines dents de se voir fouler ce sol.. bah voui elle doit rager la duchesse! l'imagine fort bien taper du pied la capricieuse!
Quelques jours plus tôt un noble était tombé, ex champenoise.. à qui le tour?...
Non elle ne retirera pas son épée
Non elle ne faibliera pas devant le peuple moutonneux et encore moins devant la noblesse puante des lieux..

Tout en pensant elle cherchait Grom.. et aussi Aileron.. l'un pour une question militaire et l'autre pour le mordre... m'enfin mordiller plutôt..


La tente des "grands" se trouve à quelques pas, y entre..

Hep Grom.. punaise t'as toujours pas pris de bain... sourit
Dis moi tu peux faire quelques chose pour moi là?

Baisse la tête et voit là son beau pigeon grassouillet


L'a un message pour toi ce pigeon.. bien la peine que je t'écrive.
Ahhh les hommes!


Hausse les épaules et attend


_________________
Vers une nouvelle vie.
(bannière en fabrication)
Thoros
A l'aube lorsque les derniers lambeaux d'obscurité s'evanouissent, Chaque camp panse ses plaies, tente de rassembler ses troupes et reprend peniblement des forces dans l'attente d'un prochain assaut.

les plaines révèlent les tristes vestiges d'une bataille douloureuse..Les laissés pour compte gisent, abandonnés à leur triste sort, certains, les plus malchanceux agonisent de longues heures durant dans l'attente d'une mort ineluctable et qui pourtant tardait tant à venir..

Thoros était de ceux la, etendu de tout son long sur une petite butte, on aurait pu croire qu'il se fesait dorer au soleil l'animal..si ce n'etait la plaie rouge et beante qui recouvrait son ventre..

Il ouvrit lentement les yeux, se demandant ou diable pouvait il bien être,soulevant lentement son bras qui lui paraissait si lourd, il porta sa main devant ses yeux vides, la vit recouverte de boue et d'herbe..

Il deplia ses doigts, joua avec ses articulations, l'air fasciné
La mort ne semblait pas vouloir de lui, mais il avait froid si froid..
Il essaya de rassembler ses esprits pour se souvenir..en vain..
Plus aucune sensation, uniquement des images incoherentes qui dansaient dans sa tete, des sons aussi stridents, persistants s'enchevetrant les un les autre, formant un bourdonnement infernal..
Tout ceci n'avait pas de sens, Thoros n'en trouvait pas la signification..
et puis à quoi cela servirait il de toute manière, il n'avait plus qu'à attendre en esperant que ce ne soit pas long..
Il parrait que..lorsqu'on ne sent plus rien..c'est qu'elle approche à grand pas..elle ne devrait pas tarder à apparaitre..mais il ne la voyait toujours pas..

Il regarda autour de lui, voulait la voir en face sans detourner le regard, il ne voulait pas qu'elle le surprenne..

Des lances brisés, un etendard dechiré et des morts voila tout ce qu'il l'entourait,
bientot les bourdonnements s'estomperent, à la place le chant des oiseaux
apaisant..

S'il ne c'était trouvé la dans cet état, cela lui aurait meme semblé être une belle journée qui debute..

Le temps passait, le soleil montait dans le ciel, ses rayons caressaient le visage de Thoros tandis qu'un faible sourire apparaissait sur son visage.

Il sursauta et eu un mouvement brusque du bras, sa main était entaillé,
Il bascula peniblement sur le coté pour s'apercevoir ce qui l'avait coupé..
Sa propre épée..en morçeaux, il se saisit du pommeau surmonté par une lame de fer incomplete, une goutte de sang, son sang perlait le long de celle ci.
Cette vision ranima son esprit, il palpa le sol..oui..il y'avait comme un leger creux..comme si..il avait rampé..rampé pourquoi..pour se proteger, mais pourquoi se proteger ? Son épée brisé..on lui avait porté un coup..
Il fallait qu'il bouge, ils allaient le reperer, il ne pouvait rester comme cela au milieu d'un champ de bataille, les bourdonnements revenaient à grands pas, les lames qui s'entrechoquent et le cor les cris des hommes et les bruits de bottes..

Ces bruits paraissaient si réels, Effrayé il se redressa soudainement les yeux exorbités de la sueur degoulinant sur son front..
Ses sensations revinrent, la douleur fut atroce, intolerable,
Comme si il quelqu'un s'amusait à le transperser de part en part..
il poussa un cri avant de retomber dans l'inconscience, celle dans laquelle il esperait demeurer à present..

La plaine dans laquelle il se trouvait était si paisible..

_________________


Mon passé ne regarde que moi...et la moitié des policiers du royaume..
Luciedeclairvaux
[Cueillette inattendue]

Comment croyez-vous que la petiote eût une si belle collection de dagues à la ceinture ? Elle les fauchait, tout simplement. Et quoi de mieux pour faucher que de passer après la faucheuse, justement ... Les gens sont plus conciliants.

Mais Blondie, comme on l'appelait, était difficile : elle ne choisissait que les plus belles et les mieux affutées. Si le manche était sculpté, c'était mieux encore. Ce matin-là, il y avait peu de morts sur le champ. Mais toujours quelques objets à récupérer ... Voire une belle paire de bottes, si elle trouvait sa taille. Et puis, faut bien s'occuper. Et c'était là plus saine occupation que les conversations au campement.

Elle retournait un cadavre aux couleurs champenoises du bout du pied, quand un cri attira son attention. Elle délaissa sa victime, s'approcha et se pencha sur une trogne qui ne lui était pas inconnue.

... Thoros ?


Il était dans un sale état, le fier mercenaire rencontré la veille sur le campement. Lucie se gratta un pou : il fallait agir, mais comment ? Aucun don pour la médecine. Elle tâta ses poches et trouva un flacon de citronnelle offert par le vieux, non ça va pas le faire ... un caillou avec des trous, non plus ... une dague, une bague ... tiens une fiole de gniole !

Elle avait déjà vu son père la soigner avec ça. Pour sûr, ça faisait pas du bien, mais il paraît qu'il fallait en passer par là. Enfin, c'est ce qu'il lui avait dit. Elle imprégna donc les lèvres du mercenaire et vida le reste sur la blessure, sans précautions aucune. VLAF !

Arnüüülf !!! Ya un gars à transporter au camp'ment !

Le géant ne devait pas être loin. Elle avait constaté que depuis l'épisode de la catapulte, il était souvent près d'elle.
Ce disant, Lucie déchira la moitié de sa chemise, s'agenouilla près du blessé, et comprima la plaie avant que le gars ne perde tripes et boyaux.

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--Aarnulf


[Dans la nuit du 6 au 7 juillet, auprès de sa blonde.]

Le crétin nordique suivait toujours, docilement, mais depuis quelques jours avec beaucoup plus d'entrain. Et oui notre benêt était amoureux, et ça le rendait encore plus niais que d'ordinaire. Désormais, en plus d"couter les ordres, toujours très confus dans son crâne de piaf, Arnülf se dévouait entièrement à la jolie Lucie. Elle avait soif ? il lui apportait une outre ... Faim, il lui dégoter de la boustifaille. Elle fatiguait ? Il menait sa monture. Dans chaque affrontement il était à ses cotés, la défendant avec force et rage, maniant sa masse d'arme comme un bourrin qu'il était, empêchait quiconque de lui faire le moindre mal.

Il se sentait si différent, si léger ... et plus rien ne semblait exister pour lui que cette crinière dorée et ces yeux azuré ... son monde ne tournait plus qu'autour d'elle. Pourtant ... le musculeux lui parlait peu, trop gauche et timide pour esquisse les moindre geste vers elle. Il était là pour elle, mais guère plus, incapable de franchir la barrière.

Aussi lorsqu'il l'entendit l'appeler, le guerrier scandinave ne mit il pas plus de deux secondes à accourir auprès d'elle. Il baissa alors le regard, lorsqu'il compris, pour une fois assez rapidement, pourquoi elle avait crié, et s'attarda un moment sur le corps à ses pieds. La blonde le touchait, et cela arracha une grimace au blond ... Il ne supportait pas cette image. Pourtant, sans ménager aucunement le blessé, il s'agenouilla et chargeai l'homme sur son épaule, comme il l'aurait fait d'un vulgaire sac de topinambour puis se tourna vers Lucie.

Moi le porter au campement ... faire vite ... blessure pas jolie..

Le guerrier en avait vu des blessures et en effet celle là ne lui plaisait pas, pourtant il ne pouvait empêcher de se réjouir à l'idée que peut être celui là n'y survivrait pas. Mais devant le regard de sa blonde, la montagne de glace fondait comme neige au soleil, aussi se dirigea-t-il rapidement vers le centre du campement de la Zoko et de DTC afin que l'homme reçoive du secours.
Sieurfernand
Avec tous ces stratèges auto-proclamés, la grande tente commençait à faire désordre. les fanfreluches bouchaient la vue et plus personnes ne comprenait grand chose.
Ça devait être les tâches de rouge à lèvres sur les cartes de campagne, qui avaient induit tout le monde en erreur, en tout cas, ça tournait au vaudeville. L'air n'était plus très saint sous le tissu épais et il était temps d'en changer.
Fernand préférait le vin des bourguignons à la piquette champenoise.
Il sortit, respira un bon coup et retourna vers les siens. Ils eurent une discussion où chacun émit son avis et une heure plus tard, le camp fut levé et les chevaux sellés.


-Allez hop! on part en vadrouille!
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Manu95
[6 juillet 1457 : tentes de Langres]

Des voix non familière percent le bourdonnement qui lui martèlent le crane. Un accent étrange. Des va et viens incessants. Des rires, des ripailleries. Allonger à même le sol, inerte, le seigneur Marchais rouvre péniblement les yeux. Sa vue trouble ne distingue que des silhouettes, mais l’odeur de sang de sueur et de fumée émanant du sol le rappelle à la réalité. LA défaite, comme jamais il ne l’avait goutée. Une cuisante défaite. Et le voila, allonger dans ce qu’il reste de son campement, en zone ennemie, incapable de bouger et d’émettre un son, ne sentant plus ses membres, ses muscles. Seul son cœur et ses poumons daignent encore se mouvoir, et le maintenir en vie. Quelques clignements de paupières lui ôtent des yeux un peu de la poussière accumulée lors de la bataille.

Blessée, gisant immobile sur le sol, le seigneur Marchais, se retrouve, en plein milieux du camp ennemie.

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Alixane
[Langres - nuit du 6 au 7 juillet]

Dans un campement ou la perplexité le disputait aux questions sous-jacentes, la fébrilité faisait peu à peu son chemin.
Les nouvelles étaient tombées, du grabuge pour la nuit était annoncé.
Comme à l'accoutumée, bien que son cerveau ébullitionne en quasi permanence, Alix ne s'était pas posé la question du choix.
Elle était là de son plein gré, elle suivrait le mouvement quelle que direction qu'il prenne.
Le rituel des préparatifs avait dès lors occupé cette fin de journée alors que résonnaient de chaque côté des murailles les cris de ralliement de rigueur.

Une des leurs était tombée la nuit d'avant, un autre encore était l'hôte, à son corps défendant, des geôles bourguignonnes, grains de sable dans un engrenage dont certains se demandent sans doute s'il va tenir bon.
Une nounou voulait rejoindre à tout prix sa protégée tandis qu'une future maman se perdait en pensées juste de l'autre côté de la frontière, là où se jouait le sort de son homme quand elle ne savait pas ce que serait le sien dans quelques heures.
Alix comprenait les dilemmes des uns et des autres sans pouvoir les conforter totalement dans leurs choix.
Sans les en dissuader non plus... Elle avait juste donné son sentiment sur la situation sans volonté d'interférer sur quoi que ce soit.

Elle avait néanmoins, après que Natt eut décidé de ce qu'elle allait faire, pris soin de lui assurer qu'elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour qu'il ne lui arrive rien de fâcheux.
Ce qui d'ailleurs lui avait valu une belle engueulade.
Pourtant elle n'avait énoncé que vérités : si la nuit ne devait pas leur être favorable, que la balance de la chance fasse en sorte de pencher en faveur de celle qui devait retrouver le génteur de la vie qu'elle portait en elle.
La rebuffade n'avait pas affecté la jeune fille, elle s'était plus ou moins attendue à une réaction de ce genre.
Pour autant elle s'en tiendrait à ses intentions. Hors de question d'essuyer un revers tel que celui de la veille.

Elle avait observé les remparts se noircir de défenseurs en soupirant.
La Feline n'avait pas un bon pressentiment et Natt s'était accrochée à l'idée que c'était mauvais signe.
Pourtant toutes deux étaient là, liées par une indéfectible loyauté que l'adversité n'avait pas fait faiblir.
Et c'est d'un même élan qu'au signal elle se jetèrent dans la mêlée.

Sueur et sang, cris et râles, bruits métalliques couvrant la chute des corps mous.
Les sens en alerte pour ne pas ajouter prématurément au tapis humain qui commence à recouvrir le sol.
Et puis la faille, celle dans laquelle s'engouffre un bout de bois pointé en avant avec cette puissance rageuse que confère l'instinct de survie.

Elle n'a pas le temps de comprendre.
L'expression de surprise se métamorphose en masque de souffrance.
En plein dans le thorax... Le souffle coupé elle se plie en deux, faisant fi des signaux affaiblis lui commandant de rester debout.
Le douleur est trop forte, l'air continue à lui manquer cruellement alors qu'un voile obscur s'abat sur ses yeux.

Le monde qui l'entoure finit par se perdre dans un horizon mystérieux tandis qu'elle sombre dans une nuit sans étoile, loin, bien loin du vacarme de la bataille.

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