Svaltard
[Dans la nuit du 6 au 7 juillet]
Ardath... Doucement... Rho doucement j'ai dis !
Soupire de bien-être, et c'est reparti pour un tour.
Là... Voilà... Parfait... Oh t'es formidable... Oh je te croquerais...
Svaltard marmonnait des suites de mots dans leur tente, à voix basse pour que personne n'entende leurs ébats. Enfin, plutôt son ébat, parce qu'Ardath était reparti depuis un petit moment dehors, évitant de réveiller son amant maintenant plongé dans un rêve dont on imaginait le sujet. Il ne devait y avoir que lui qui dormait encore à cette heure ci puisqu'on entendait les gens qui se mettaient en place pour la bataille, même les femmes et leurs enfants devaient prier le Très Haut pour leur pardonner leurs pêchés et leur épargner une invasion d'hérétiques sanguinaires.
Les assaillants essayaient de grimper au haut des remparts avec leurs échelles sans cesses repoussées, même la porte tenue contre les assauts du bélier. Au final, il n'y a pas eu tant de combat que ça. Cette "défaite" allait encore diminuer le moral des troupes assaillantes, déjà qu'en taverne, c'était "ambiance cimetière" en ce moment.
Ce n'est que quand quelques républicains rentrèrent au camp que Svalt sortit de son sommeil, "au garde à vous" pour Ardath, comme elle lui avait fait remarquer en taverne. Le brigand entrouvrit difficilement les yeux et tâta la place à côté de lui. Personne. Et c'est là que la chose lui apparut clairement et distinctement : l'Être Divin est tout-puissant. Et aussi qu'il s'était pas réveillé pour aller combattre. Enfilant à toute vitesse sa robe de bure, remettant son masque sur son visage pâle avant de saisir son bouclier et son épée pour sortir en courant de la tente sous les yeux las de certains.
Il était enfin en bas des remparts. Il avait croisé d'autres personnes qui rentraient au campement. D'après leurs mines, ils avaient été repoussés. Lui aussi s'apprêtait à rentrer quand il aperçut une silhouette debout et mal en point. C'était une femme, blonde, habillée de rouge et avec une chemise blanche, qui se tenait contre les remparts pour ne pas s'écrouler. Si Svaltard n'avait pas la mémoire des noms, il avait la mémoire des physiques, et elle, il ne l'avait jamais vu auparavant. Finalement, il ne s'était pas réveillé pour rien, et il allait pouvoir éliminer un défenseur.
Sans attendre qu'elle s'écroule d'elle même, Chaos courut dans sa direction, épée à la main. D'ailleurs, elle l'avait remarqué, lui qui brisait le silence de ce champ de bataille. Quand il fût à une distance raisonnable, il leva son arme et fendit l'air d'un coup horizontal, sans toucher sa proie puisque celle-ci tomba à terre, inanimée.
Ardath... Doucement... Rho doucement j'ai dis !
Soupire de bien-être, et c'est reparti pour un tour.
Là... Voilà... Parfait... Oh t'es formidable... Oh je te croquerais...
Svaltard marmonnait des suites de mots dans leur tente, à voix basse pour que personne n'entende leurs ébats. Enfin, plutôt son ébat, parce qu'Ardath était reparti depuis un petit moment dehors, évitant de réveiller son amant maintenant plongé dans un rêve dont on imaginait le sujet. Il ne devait y avoir que lui qui dormait encore à cette heure ci puisqu'on entendait les gens qui se mettaient en place pour la bataille, même les femmes et leurs enfants devaient prier le Très Haut pour leur pardonner leurs pêchés et leur épargner une invasion d'hérétiques sanguinaires.
Les assaillants essayaient de grimper au haut des remparts avec leurs échelles sans cesses repoussées, même la porte tenue contre les assauts du bélier. Au final, il n'y a pas eu tant de combat que ça. Cette "défaite" allait encore diminuer le moral des troupes assaillantes, déjà qu'en taverne, c'était "ambiance cimetière" en ce moment.
Ce n'est que quand quelques républicains rentrèrent au camp que Svalt sortit de son sommeil, "au garde à vous" pour Ardath, comme elle lui avait fait remarquer en taverne. Le brigand entrouvrit difficilement les yeux et tâta la place à côté de lui. Personne. Et c'est là que la chose lui apparut clairement et distinctement : l'Être Divin est tout-puissant. Et aussi qu'il s'était pas réveillé pour aller combattre. Enfilant à toute vitesse sa robe de bure, remettant son masque sur son visage pâle avant de saisir son bouclier et son épée pour sortir en courant de la tente sous les yeux las de certains.
Il était enfin en bas des remparts. Il avait croisé d'autres personnes qui rentraient au campement. D'après leurs mines, ils avaient été repoussés. Lui aussi s'apprêtait à rentrer quand il aperçut une silhouette debout et mal en point. C'était une femme, blonde, habillée de rouge et avec une chemise blanche, qui se tenait contre les remparts pour ne pas s'écrouler. Si Svaltard n'avait pas la mémoire des noms, il avait la mémoire des physiques, et elle, il ne l'avait jamais vu auparavant. Finalement, il ne s'était pas réveillé pour rien, et il allait pouvoir éliminer un défenseur.
Sans attendre qu'elle s'écroule d'elle même, Chaos courut dans sa direction, épée à la main. D'ailleurs, elle l'avait remarqué, lui qui brisait le silence de ce champ de bataille. Quand il fût à une distance raisonnable, il leva son arme et fendit l'air d'un coup horizontal, sans toucher sa proie puisque celle-ci tomba à terre, inanimée.
Citation:
07-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Angegabrielle.
07-07-2009 04:10 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Langres.
07-07-2009 04:10 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Langres.
Elle était peut être déjà morte, mais autant s'en assurer par sois-même : les morts de cette nuit ne reviendront pas demain ni le mois prochain. Dans un mois et demi, ouais, sûrement, si les vers ne les ont pas dévoré d'ici deux semaines.
Là ! Un brigand ! Abattez le ! cria l'un des paysans au haut des remparts en pointant Svaltard de son épée directement offerte par la mairie... Et indirectement par les impôts.
Ne voulant pas prendre le risque qu'un archer entende l'appel et qu'il le prenne pour cible, Svaltard rangea rapidement son épée et courut en direction du campement. Sur le chemin, il vit même trois blonds : un homme apparemment blessé, un géant qui le transportait sur son épaule et une blonde qui les suivait. Il en avait déjà vu deux sur les trois en taverne, mais il ne se préoccupait pas des autres. Non, il avait mieux à faire maintenant qu'il était réveillé : faire un tour au verger pour offrir des pommes à Ardath. Elle aime ça les pommes. Ça et les nobles supérieurs ou égaux à ducs.
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