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[RP] Cueillette de Champignons en Champagne...

Svaltard
[Dans la nuit du 6 au 7 juillet]

Ardath... Doucement... Rho doucement j'ai dis !

Soupire de bien-être, et c'est reparti pour un tour.

Là... Voilà... Parfait... Oh t'es formidable... Oh je te croquerais...

Svaltard marmonnait des suites de mots dans leur tente, à voix basse pour que personne n'entende leurs ébats. Enfin, plutôt son ébat, parce qu'Ardath était reparti depuis un petit moment dehors, évitant de réveiller son amant maintenant plongé dans un rêve dont on imaginait le sujet. Il ne devait y avoir que lui qui dormait encore à cette heure ci puisqu'on entendait les gens qui se mettaient en place pour la bataille, même les femmes et leurs enfants devaient prier le Très Haut pour leur pardonner leurs pêchés et leur épargner une invasion d'hérétiques sanguinaires.

Les assaillants essayaient de grimper au haut des remparts avec leurs échelles sans cesses repoussées, même la porte tenue contre les assauts du bélier. Au final, il n'y a pas eu tant de combat que ça. Cette "défaite" allait encore diminuer le moral des troupes assaillantes, déjà qu'en taverne, c'était "ambiance cimetière" en ce moment.

Ce n'est que quand quelques républicains rentrèrent au camp que Svalt sortit de son sommeil, "au garde à vous" pour Ardath, comme elle lui avait fait remarquer en taverne. Le brigand entrouvrit difficilement les yeux et tâta la place à côté de lui. Personne. Et c'est là que la chose lui apparut clairement et distinctement : l'Être Divin est tout-puissant. Et aussi qu'il s'était pas réveillé pour aller combattre. Enfilant à toute vitesse sa robe de bure, remettant son masque sur son visage pâle avant de saisir son bouclier et son épée pour sortir en courant de la tente sous les yeux las de certains.

Il était enfin en bas des remparts. Il avait croisé d'autres personnes qui rentraient au campement. D'après leurs mines, ils avaient été repoussés. Lui aussi s'apprêtait à rentrer quand il aperçut une silhouette debout et mal en point. C'était une femme, blonde, habillée de rouge et avec une chemise blanche, qui se tenait contre les remparts pour ne pas s'écrouler. Si Svaltard n'avait pas la mémoire des noms, il avait la mémoire des physiques, et elle, il ne l'avait jamais vu auparavant. Finalement, il ne s'était pas réveillé pour rien, et il allait pouvoir éliminer un défenseur.

Sans attendre qu'elle s'écroule d'elle même, Chaos courut dans sa direction, épée à la main. D'ailleurs, elle l'avait remarqué, lui qui brisait le silence de ce champ de bataille. Quand il fût à une distance raisonnable, il leva son arme et fendit l'air d'un coup horizontal, sans toucher sa proie puisque celle-ci tomba à terre, inanimée.


Citation:
07-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Angegabrielle.
07-07-2009 04:10 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Langres.


Elle était peut être déjà morte, mais autant s'en assurer par sois-même : les morts de cette nuit ne reviendront pas demain ni le mois prochain. Dans un mois et demi, ouais, sûrement, si les vers ne les ont pas dévoré d'ici deux semaines.

Là ! Un brigand ! Abattez le ! cria l'un des paysans au haut des remparts en pointant Svaltard de son épée directement offerte par la mairie... Et indirectement par les impôts.

Ne voulant pas prendre le risque qu'un archer entende l'appel et qu'il le prenne pour cible, Svaltard rangea rapidement son épée et courut en direction du campement. Sur le chemin, il vit même trois blonds : un homme apparemment blessé, un géant qui le transportait sur son épaule et une blonde qui les suivait. Il en avait déjà vu deux sur les trois en taverne, mais il ne se préoccupait pas des autres. Non, il avait mieux à faire maintenant qu'il était réveillé : faire un tour au verger pour offrir des pommes à Ardath. Elle aime ça les pommes. Ça et les nobles supérieurs ou égaux à ducs.

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Ardath
[Hier matin.]

L'Enseigne repousse le bras de Svaltard passé autour de sa taille et se relève, les yeux encore bouffis par la matinée de sommeil qu'elle s'est accordée.
Elle renfile sa chemise, laisse tomber sa houppelande de Cartel, on lui a demandé de ne pas lever ses couleurs pour respecter le serment de Théognis.
Lace ses bottes rapidement et écarte les pans de la tente légèrement. Juste assez pour passer en évitant de laisser filtrer trop de lumière.
Jette le tricorne du Tam' sur son crâne et laisse Tybalt vadrouiller au milieu des Lions.

Dehors l'air est frais. Il a du pleuvoir pendant qu'elle dormait. Le sol va coller aux pieds, s'il fait soleil l'eau va s'évaporer et en plus le temps sera lourd.
L'Enseigne soupire.
Pour chasser ses mauvaises pensées elle s'éloigne du camp pour se dégourdir les jambes.
Elle n'a pas le temps de s'éloigner vraiment qu'elle tombe sur un blessé qui n'affiche pas les bonnes couleurs. Il n'a pas pu se faire embrocher ici, quelqu'un a du le ramener. Tant pis pour celui-là, ce sera son prisonnier à elle.
Elle se penche vers lui, il cligne encore des paupières et sa poitrine a l'air de se soulever un peu. Elle sourit.
Oh, pas le genre de sourires qui augure quoi que ce soit de bon, plus le sourire d'un enfant qui vient de trouver une mouche blessée à qui il va pouvoir arracher les ailes.
Elle lui tapote la joue et se penche vers lui.


T'endors pas surtout, ça te vaudrait rien d'bon. J'vais chercher de quoi te transporter.

Du coin de l'oeil elle a repéré une charrette à bras qu'elle récupère.
Elle y installe le plus doucement possible l'homme. Elle n'est pas sadique l'Ardath, bien décidée à sauver ses fesses tout au plus.
Et puis, il est probable qu'elle finira un jour dans l'état de celui-là. Cartel respecte les règles élémentaires de la chevalerie. Loin de Falco, elle essaie de faire ce que lui ferait. Trouver les bonnes actions, les bons mots, ne pas mettre tout le monde dans l'embarras.

Elle pousse l'homme à travers le camp jusqu'à ce qu'ils soient à l'écart, entourés d'arbres.
Là où il n'y aura personne pour l'entendre, loin des clameurs du camp, de son agitation.


Je suis désolée mais je ne peux pas te laisser partir. T'es sûrement mon ticket de sortie.

Quelque part elle le pense. Se barrer avant que ça dégénère, avant que l'état-major ne devienne complètement cinglé et ne les entraîne en Artois alors que l'objectif était la Bourgogne et regagner son Sud et ses règles clairement établies.
Elle lui détache sa ceinture, détache la sienne et s'en sert pour l'attacher.
S'éloigne en courant afin de trouver de meilleurs liens et pinces.

Revenir, le plus vite possible.


Edit parce que j'avais pas lu l'edit d'Eddy. Haaan. Maaaal.

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Juliuz said : Ardath qui sait être cinglante sans être méchante, la seule tata floodeuse.
Manu95
[Matin du 6 Juillet ; Ex Campement de Langres]

Les premières lueurs de l’aube teignent le ciel de reflet rosacée tandis que s’éteignent une à une les étoiles. Le Chef d’armée vaincu à passer la nuit, et se vois encore vivant au moment ou le soleil se lève. Le calme est revenu et seul le chant des premiers oiseaux percent le silence. Le camp dort. Soulager de revoir la lumière du jour, le seigneur Marchais éprouve une vive inquiétude. Sans la nuit, il risque d’être très vite repérer par l’ennemie. Faire le mort ? Fuir ? Quelle solution ? C’est bien le moment de fuir, lorsque le camp semble encore dormir, mais, les lourdes séquelles de la bataille l’en empêche. Comme accrocher au sol, lié à son sort par une vive douleur, apparus pendant la nuit, il est bien incapable de se mouvoir. Un petit oisillon blessé. Tel est le spectacle pathétique qu’offre le plus vieux vassal de Champmarin.

Soudainement des pas font vibrer la terre rougie de sang, sur laquelle repose la joue du seigneur. Rester calme, rester calme, faire le mort. Mais c’est sans succès. Une voix de femme rompt brutalement tous ses espoir de discrétion et après avoir essuyé quelques tapotement de joue, et une recommandation, le voila transporter furtivement à travers le camp.

Les pensé agitent l’esprit du seigneur Marchais. « Prisonnier, me voila prisonnier. Te voila dans de beau drap mon vieux. La mort voir la torture, prépare toi au pire ». Mais aussi étrange que cela puisse paraître, la destination de son carrosse de fortune n’est point une tente du camp mais un groupe d’arbre bien isolé. Pourquoi ? Pourquoi l’éloigner du camp ? Quelle idée tordue peut traverser l’esprit de cette barbare ? Ne pas partager le plaisir de le voir souffrir avec ses compagnons ? Le tuer discrètement ? Le dépouiller ?

Je suis désolée mais je ne peux pas te laisser partir. T'es sûrement mon ticket de sortie.

Non, sans doute autre chose. Ticket de sortie. Elle à bien une idée derrière la tête, mais pas d’intention hostile à son égard. Du moins pour l’instant. Un otage, me voila un otage. Ma suzeraine ? Ma fillote, le savent t’elle ? Le sauront t’elles ? Ses pensé raisonnent sans cesse. Le seigneur Marchais ne peut se retenir de penser à la débâcle de Vendôme, lorsque son suzerain, le capitaine Royal feu Averos fût aux mains des lucioles. Une rançon, deviendrai t’il une rançon ? Sans doute non, la femme fait cavalier seul. Son sort est entre ses mains. Sauf s’il force le destin. Sa geôlier s’en est allé mais ne tardera pas à revenir. Bouger ? Impossible, déjà lorsqu’il n’était pas attacher, mais la. Crier ? Peut être des passants audacieux ? Des espions langrois peuvent le sauver. Une tentative d’appel hélas reste vaine, un râle à peine audible sort de sa gorge desséché. Inutile. Marchais se résigne à lutter et s’en remet à Aristote, à sa baronne et au duché. Encore faut t’il qu’ils aient connaissance son sort, ce qui est … peu probable.
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Accrosenseo


[ Plus tard au campemement de la DTC - Langres ]

La journée avait passé et avec elle bien des évènements, enfin des mots surtout furent dit, des agissements soient réfléchis soi sur le coup de la colère ou de la lassitude.. bref y'avait eu du tangage, le roulis de plus en plus fort pour en finir que chacun parti de son coté.
La réflexion coute ou longue peu importe avait laissé des traces dans les âmes, les uns se questionnant, les autres cherchant la meilleure solution possible..
Le temps s'agrainait!
Un groupe se préparait à parti tandis que d'autres étaient partis un moment plus tôt..
La belle avait éprouvé bien des émotions en cette journée et là assise creusant un bout de bois de sa sica elle regardait le champs clos se vider!
Ca ne tournait plus rond!


Soupirs


Et lui qu'aurait-il fait?..

Levant les yeux au ciel un visage apparu dans son esprit.. un homme a qui jadis elle avait donné un fils! lui savait combien il était difficile de monter des armées et de garder les âmes soudées! Il savait combien la vie coutait peu, ce fil si fragile entre la vie et la mort!

La mort!


Leur unique fils n'était plus elle le pleurait encore mais savait que sa propre fin arriverait aussi et alors elle le rejoindrait.. si Deos en juge ainsi!
Le temps de la mise au point arrivait, lentement mais surement mais avec lui peut etre aussi le besoin de réfléchir à ce qui aurait pu être..

Sa vie fut bien remplie, belle ! rien d'autre ne comptait!


La lame glissait dans le creux du bois au meme rythme que sa pensée faisait le point..

Un pigeon arrivé plus tot lui .. elle devait quitté les terres champenoises!
Bah voui non grata, liste rouge.. tout allait bien, elle avait fait de cette lettre un petit , très léger feu de joie!


Mettez moi donc encore en procès bande de ploucs!


Elle criait, le corps tourné en direction de Reims! bien sur là bas on ne pouvait l'entendre, bien sur le camp de la DTC, ses compagnons uniquement pouvaient répondre, entendre, participer!

Mettez donc le soldat en procès et je ferai appel ! au pire tuez-moi je reviendrai hanter vos nuits et pourrir vos jours!


Elle haïssait ce duché qui ne savait que tricher et se pavaner sans rien jamais faire avancer!
A quoi bon perdre son temps!

Elle se mit à affuter sa sica contre un gros caillou lisse, mouillant un peu la lame.. elle aiguisa encore et encore! non elle n'en avait pas fini!

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Vers une nouvelle vie.
(bannière en fabrication)
Ardath
[À l'écart du campement]

Elle revient prestement, le prisonnier n'a pas l'air d'avoir bougé ni d'avoir eu le force de chercher à le faire. Tant mieux.
Elle a ce qu'elle était partie chercher, la charrette à bras lui servira de table.
Étale tout son baluchon sur le sol, aiguilles, pinces, et cordes.
L'Enseigne entreprend de rattacher un peu mieux son prisonnier et dépose le tricorne du Tam' derrière l'homme, comme si le chapeau était doté d'yeux et qu'elle ne voulait pas lui faire revivre le supplice de Tamarin.
Une larme roule sur sa joue, elle l'écrase du plat de la main.


Je n'ai aucune envie de vous faire du mal, j'ai juste besoin d'un ou deux renseignements.

Le secret de la torture réside dans le fait de ne jamais faire perdre espoir à la personne en face.
Si la personne n'a plus rien à perdre pourquoi perdrait elle sa parole ? Non, il s'agît de trouver ce que la personne peut avoir de plus cher que ses renseignements.


Vos blessures ne sont pas belles.

Elle écarte la chemise pour mieux voir les blessures de l'homme.
Grimace, il va falloir recoudre et elle n'a fait ça qu'une fois. Une bonne fois, Chaos n'en garde pas de séquelles. De toute façon s'il veut vivre elle n'a pas le choix, faudra qu'il se plie aux doigts de non-fée de l'Enseigne.
Elle arrache d'un coup sec un cheveu pas trop sale du noble et entreprend de recoudre une blessure.


Désolée c'est pas l'idéal mais j'suis pas médecin. Vous verrez chez vos gens pour la suite …
J'ai besoin de savoir si vous avez des noms … Entendu une demi-portion dire qu'ils avaient des dossiers de douane contre nous.
J'comprend pas trop parce que j'ai pas vu de douanier.
Besoin de savoir si vous avez communiqué avec vos copains du DR.


Ce faisant elle recousait gentiment ce qu'il y avait à recoudre.
Quand le plus pressé fut terminé elle tendit une gourde d'eau à l'homme.
Provoquer le syndrome de Stockholm avant qu'il n'ait été découvert.

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Juliuz said : Ardath qui sait être cinglante sans être méchante, la seule tata floodeuse.
--Un_vieux_pensif



[ Langres près de la tente de la picole avec du bon Bourgogne of course sinon rien! ]

Poupoupidou

Il chantonnait toujours le vieux. Partout où il allait il fredonnait et ce soir cela sentait la fin, une fin bien triste sur une aventure si bien débutée.
Elle tombera cette cité voilà ce qu'il se disait dans les rangs encore présents parce que tous n'étaient poinct partis loin de là.
La victoire disait-on quelques jours plus tôt, là-bas en Bourgogne, ah oui la victoire sauf que celle-ci n'eut pas lieu, pas encore et pas ici? et pourquoi pas! Les bourguignons savaient que la troupe de danseurs, beaux parleurs et bagarreurs arrivait alors poinct d'effet de surprise et comme tout meneur d'hommes il faut anticiper!
L'vieux avait suivi et suivrait encore parce que l'aventure même désorganisée reste l'aventure et tant que la vie coule en soi il faut rester et se battre!


Roulez tambours
Croiser les épées


La vie n'est que cela avec cette infime part de choix entre rester à attendre que tout passe et être acteur de ce qu'il se passe.

l'vieux_pensif avait choisit et même si son nom ne sera jamais gravé nul part ilpouvait dire avoir profité et combattu pour une cause en laquelle il croyait et en laquelle il croira jusqu'au dernier, tout dernier souffle.


Allez soldats levez-vous
Allez soldats prenez-donc ce qui vous tente et laissez pisser le reste.
Manu95
La femme est revenue vers son prisonnier. Prestement elle lui prodige les premiers soins. Un cheveux, des hurlement, et la chair sanguilonante s’est refermées. La geôlière active ses plans, et commence ce qu’elle lui a annoncé avant les soin. Un interrogatoire ni plus ni moins. Pourquoi en privé ? Pourquoi à l’abris du regard des siens ? Le Seigneur Marchais ne trouve réponse.

J'ai besoin de savoir si vous avez des noms … Entendu une demi-portion dire qu'ils avaient des dossiers de douane contre nous.

Des noms ? Des noms de membres de leur organisation ? Le seigneur marchais crache un peu de sang, et devant la l’étrange douceur de la femme, il retrouve quelque peu d’assurance, mais aussi d’arrogance, qui le caractérise parfois. D’une voix faiblarde il répond

Vous semblez bien attentionnée avec vos ennemis. Trop pour être une guerrière …

Le seigneur Marchais racle la gorge et lâche une quinte de toux avant de reprendre

Pensez- vous qu’une petite armée de paysans puisse détenir des informations capitales ?

Le seigneur boit goulument la gourde, laissant maladroitement ruisseler la moitié de l’eau sur le sol.

Pensez vous que, moi et mes hommes, avons eu le temps d’informer le DR de votre visite ? Voyez par vous-même. Nous sommes à terre. Je ne sais même pas ce qu’il est advenue des autres.

Il prend une pause, calme sa respiration puis rajoute.

Je ne connais pas vos noms, je ne connais pas vos visage, juste votre réputation. A part quelques personnes plutôt réputée en nos terres, que j’ai pu moi-même clairement reconnaître. Mon but n’a été que de vous empêcher de poser vos sales pattes sur notre sol, et de piller nos villes. Les douanes, je ne suis pas renseigné sur ce qu’ils savent, demandez leur vous-même.

A nouveau le seigneur récupère son souffle, fatigué d’avoir aligner deux phrases, puis reprend, sur un ton effronté.
Vous empestez l’odeur fétide de la bourgogne.

C’est ainsi qu’il est le seigneur Marchais. Même aux portes de l’enfer, il ne pourrait débarrasser la haine de son cœur. Le mépris et l’orgueil, mélangé à la colère. Une bête blessée qui ne cesse de cracher son venin. Bien trop patriote, et rancunier, pour montrer de la compassion. Impulsif, bourru, parfois tel sont les qualificatifs qui lui ont été attribués.

La femme à un prisonnier de valeur, un chef d’armée, un seigneur, mais un piètre bavard pour ce qui est de se confesser à autrui qu’un homme d’église.
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Edouard.degaulles
[Dans l'après-midi, campement des vilains-méchants, 06 Juillet 1457]

Le géant avait laissé le cadavre par terre, sosu un arbre, à quelques pas du campement, avant d'emmener le cheval vers le-dit camp, pour chercher de l'eau. Mais lorsqu'il revint, avec de l'eau pour son prisonnier, le cadavre gémissant n'était plus là, il avait disparu.
Regard à gauche, à droite... rien, personne... m*rde, où qu'il est! Plusieurs heures de recherches ne permettront pas à la brute de retrouver l'homme blessé qu'il avait découvert sur le champ de bataille, et il finit par abandonner...


[Nuit du 06 au 07 Juillet 1457, Langres]

L'assaut, on ordonne l'assaut, comme il l'a conseillé. Alors la brute s'élance, épée dans la main droite, bouclier à l'avant-bras gauche et dague, lame vers le bas, dans la main gauche également. Bientôt, on atteint les murs, une échelle est dressée, et le géant escalade les échellons quatre à quatre. Arrivée en haut, immense, en haut des remparts.
Autour de lui, plusieurs de ses compagnons ont déjà nettoyée une minuscule portion de mur, et c'est sans nul doute pourquoi il a pu monter aussi aisémment au haut des murailles.
Se battre, oui, trouver des hommes à abattre, pour prendre enfin cette ville. Sans attendre, le géant s'élance, arme au clair, dévalant à toute allure les marches d'une tourelle, jusqu'à arriver dans une ruelle : personne, les soldats sont tous sur les murs.

Après une longue cavale dans les rues et sur les remparts, enfin le géant trouve un groupe de combattants : épée au clair, bras ouverts et torse musculeux déployé, bien protégé sous son gilet en cuir, le monstrueux Eddy charge, droit en direction du groupe de défenseurs.

Le combat ne se passera pas, malheureusement pour le géant, car les quelques défenseus adopteront alors la stratégie migistienne, qui consistait à tourner les talons et à fuir. Ainsi, Eddy se retrouva seul, au milieu d'une ruelle sous les remparts, et sans ennemi. Il entreprit donc de remontersur les murs, n'ayant trouver nul ennemi osant l'affronter, pui lorsqu'on sonna le repli au lever du jour, il se contenta de suivre le mouvement et de redescendre vers le campement et une fin de nuit peu méritée...


[Début de soirée, même campement, 07 Juillet 1457]

Dernier coup qu'il essaye ici, ça n'a pas marché, dommage. Pour une fois qu'on l'écoutait, c'est un peu décevant, mais bon pas grave. Un homme est venu le voir, dans l'après-midi. Cet homme, avec qui il avait déjà conversé quelques peu, lui a proposé de le suivre, de venir avec lui et ses amis, partir au loin, se faire oublier quelques temps. Ce sera chose faite.
Rapidement, le géant remballe ses quelques affaires, puis trouve un gars qui sait écrire : là, il envoie une lettre, direction Dijon, pour la nourrice qui s'occupe des deux mômes. La lettre lui explique qu'elle doit garder encore les enfants, il enverra des pièces pour eux.

Voilà, il va être temps. A présent, attendre, attendre les consignes... paré au départ, nouveau départ, des projets plein la tête... Laisser ses maîtresses derrière lui, n'emmener que ses armes et ses vivres, oublier l'échec cuisant pour envisager une plus belle vengeance...
Marjeline
Marjeline regarda encore une fois derrière elle le campement qui se vidait.. Cela donnait quelque chose de nostalgique.. Comme un lendemain de fête..

Bha on se s'ra bien amusé hein ma belle..

Elle attrapa shana par le cou la louve grogna comme a son habitude.. Il était temps.. Un cheval volé pour l'occasion tout le barda posé dessus enfin ce qu'il restait des babioles.. souvenir de çi ou de là.. Pis pas grâve.. C'est bon parfois de perdre.. Pour la prochaine fois...

C'est bon... Parceque tu sais shana.. Il y aurra une prochaine fois... !

Marj monta sur son cheval et se retourna une dernière fois vers la tente des grands hommes et suscurra un merci...

merci d'avoir cru en nous...


Et dans un claquement de talons parti au triple galop rejoindre les autres...
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Nenuphar
[7 Juillet - Sur le départ]

Quelle idée? Mais pourquoi Langres?
Le jour avant d'y installer le campement, elle ne savait même pas que cette ville existait?
Elle ne comprenait pas ce qui avait pu pousser les stratèges à les mener jusqu'ici! Le choix de prendre Langres plutot que Dijon restait bien mystérieux à ses yeux.

Elle s'imaginait raconter cette aventure dans quelques années...
- Et dans la vie vous avez fait quoi?
- J'ai sauté par dessus Chalon pour y revenir camper quelques jours plus tard, j'ai participé au siège de Dijon, une p'tite huitaine de jours... quand même! Sans prendre la mairie, ni le château, ni même essayer, cela va de soi... et puis après, on s'est dit pourquoi pas recommencer à Langres, tiens!

Non, sans façon!
Dijon avait un petit côté piquant qui n'était pas pour lui déplaire, mais Langres c'était trop pour elle. Rien que le nom était ennuyeux...
Alors quand il avait été question de plier bagage, elle ne s'était pas faite prier.


Elle avait grand besoin de spiritualité...

Nénu aurait bien fait retraite chez soeur Tréponème, à Saint Lup', le couvent de Genève.
Un beau couvent, Saint Lup', classé quatre étoiles luxure.

Mais hélas, elle était loin de Genève et devrait trouver un autre endroit susceptible de l'accueillir.
Les paillasses seraient elles aussi moelleuses, les chambres aussi spacieuses et les nonnes aussi bonnes... ?

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Ardath
Trop douce pour être guerrière, c'est donc ainsi qu'il la voit. Elle sourit, tant mieux.
Il est des brigands qui comptent le nombre de duchés dans lesquels ils sont listés, Ardath préfère rester discrète, elle tient à la vie plus qu'à la gloire.
Elle choisit de le laisser se perdre.


Vous savez, vous ne m'intéressez que si vous avez quelque chose à m'apprendre, dans le cas contraire et bien … vous pouvez bien crever les tripes à l'air que ça ne me ferait ni chaud ni froid. Mais vous le savez déjà hein ?

Elle prend sa mâchoire entre son pouce et son index.
Soupire et s'assoit à côté.


Vous savez … Vous pensez vous taire pour l'honneur.
Parce que vous êtes nobles, ne niez pas il n'y a que vous pour avoir l'argent pour vous payer un équipement aussi fin et blasonné.
Mais vous avez tort.
Vous pensez que parce que je vous ai soigné je vais être gentille avec vous. Mais on sait tous les deux que ce n'est pas vous qui comptez.
Quel honneur il vous restera quand votre femme et vos filles auront été capturées et violées quand on prendra Langres ? Quel honneur restera quand elles mettront au monde les batards de cette journée ?
Aidez moi, c'est vous que vous aiderez au final.


Le ton est distant, elle ne partagera pas ses malheurs.

Je pue la Bourgogne dites vous … Possible, ne me tentez pas de prendre plus que ce qui m'est du pour sauver ma vie.
Ces histoires de noeuds à mine ne sont plus mes histoires depuis longtemps … Ne ravivez pas ma flamme patriotique, ça ne vous servirait pas.


Le ton est mélancolique et ses doigts s'égarent sur une plaie tout juste recousue, jouent ostensiblement avec le fil.
Ce qui peut se recoudre peut se découdre encore plus facilement.
Elle secoue la tête, comme lassée.


On n'a pas de temps à perdre vous et moi. Vous risquez de contracter une infection. Ce serait bête qu'on doive amputer. Vous imaginez si vous perdiez votre main d'épée ?
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Juliuz said : Ardath qui sait être cinglante sans être méchante, la seule tata floodeuse.
Gromukus
[ A langres, le début de la fin ]


L'assaut sur la ville avait été un échec. Un "mort" partout, soule au centre. Avantage aux maréchaux armés de manches qui en ont blessé une pour au moins dix jours. Cependant l'échec qui suivit fût bien plus beau.

-Allez hop! on part en vadrouille!

Hahaha ! La guerre mondiale avait lamentablement échouée, comme d'habitude. Une cission dans le groupe des Républicains avait été obligatoire, tout ça pour des histoires de bonnes femmes. Entres autres. Grom avait pensé que ça tasserait, que tout ça n'était pas important. Mais ce ne fût pas le cas.

Il regarda les alliés d'hier partir, pour lui le Lion de Juda était bel et bien mort ce soir. Il n'avait pas vu Lingus et Ivy partir de leur côté, s'en voulu d'avoir été trop mou. Il avait tant de choses à leur dire, il leur écrivit un courrier commun. Peut être avaient ils rejoint la Zoko. Il rassembla ensuite Accro et Serra, leur parla en privé. Il entretint tous ceux qui restaient, qu'il ne connaissait somme toute pas vraiment. Le groupe de Yunette n'était pas là sur le moment, elle ferait passer le mot. Il croisa également Ardath et son homme au masque de fer. Il préparra sa charette, ses deux boeufs hélvètes avaient perdu de leur superbe. Ils n'étaient pas vieux mais il les avaient un peu malmenés jusqu'ici. Il faudrait songer à en changer.


Allons y, nous avons toujours une certaine chose à régler. Allons par là où c'est bien tranquille, pas envie d'être dérangé.
La Chasse à la taupe est ouverte !


Et la taupe, trop confiante les suivit. Vous connaissez la chasse à la taupe ? Une vraie boucherie.
Accrosenseo


[ Après la levée des troupes ... la veille au soir ]

Son barda sur elle, la belle suivait , à quelques pas Grom menait la troupe.
Le calme régnait, les histoires étaient terminées et pour elle une nouvelle aventure commençait, loin, très loin des histoires de jupons ridicules et des jalousies féminines!
Elle en avait eu sa dose de ses histoires de bonnes femmes, des "ont dit" et des pleurnicheries des uns et des autres.
Pour sur elle n'avait pas tout saisi, surtout pas saisi pourquoi ils s'étaient retrouvés en Champagne! mais qu'importe, le principal était de poursuivre et de voir ce qu'il adviendrait de tout cela..

Le Lion avait fermé un oeil ce soir.. le temps du repos était surement arrivé, surement!
Elle n'abandonnait pas Grom, détestait les instables et ceux qui tournaient leur chemises pour un caprice!
Elle était là, avait hésité avant de venir il y a avait des jours et des jours, dajà les querelles de bonnes femmes faisaient rages à cette période mais elle était passée outre!

Le voyage ..

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Vers une nouvelle vie.
(bannière en fabrication)
--Un_vieux_pensif


[La veille le 7 juillet la levée du camps]

L'vieux avait essayé de suivre le rythme, pas si vieux que ça tout de même mais bien plus vieux que la plupart des gringalets qui avaient remplie les armées DTC et Zoko! oui bien plus vieux qu'les trois quarts d'entre eux et lui était là, alors que les trois quart, peut-être moins avaient lâchement fait marche arrière!
C'est ça les mômes de nos jours, ca veut du sang et dès qu'ça en voit ca gerbe et ça se faufile!


Honte sur vous!

Sur sa monture il repris ce p'tit air qu'il avait le jour de son arrivée dans les rangs


Vous n'écouterez plus rugir le fauve.. CAR

Dans la jungle, terrible jungle
Le lion est mort ce soir
Tous les hommes tranquille s'endorment
Le lion est mort ce soir

Tout est sage dans le village
Le lion est mort ce soir
Plus de rage, plus de carnage
Le lion est mort ce soir

L'indomptable, le redoutable
Le lion est mort ce soir
Viens ma belle, viens ma gazelle
Le lion est mort ce soir

Dans la jungle, terrible jungle
Le lion est mort ce soir
Dans la jungle, terrible jungle
Le lion est mort ce soir


Le coeur pas mal serré il chevauchait vers l'infini, vers le nouveau monde!
Il n'y eut aucune vraie bataille, aucune victoire mais il avait vu le Lion et ca c'était TOUT!
Comme Jérusalem, comme Saladin qui avait dit que la ville était rien et tout à la fois..
Ce soir le Lion a laissé les nobles et Rome avec une route libre.. sauront-ils seulement maintenant arriver à être aussi Grand que le LION fut?


Adieu!
Manu95
Le seigneur marchais serre les dents, lassant siffler quelques gémissement de douleur. Les doigts agiles tirent sur les fils de la plaie, comme un marionnettiste sur la ficelle d'une marionnette. Elle sait assurément comment provoquer une douleur insupportable. Un fil suffis à sectionner, déchirer même, les chairs encore à vif des blessures de la veille. Parfois la vie ne peut tenir qu'à un fil, l'esprit aussi. Mais hélas pour elle, elle à bien raison sur un point. L’honneur va au delà de tout ce que l'ont peu imaginé chez Marchais. Le visage encore grimassent, de sa bouche les paroles sortent, rauque.

Si votre flemme patriotique s'est éteinte, la mienne flamboye toujours. L’honneur, est bien la dernière chose à laquelle je renoncerais. Je n'ai point femme et ma fillote, ma bastarde ...

Le nobliau marque un court silence et reprend.

Soyez assurer que la ou elle se trouve, elle est en parfaite sécurité, et hors de la barbarie de votre groupe. Prendre Langres, ne vous réjouissez pas trop vite de votre victoire. Langres n'est jamais tomber et ne tombera pas entre vos griffes. Parler ne fera que nuire à ma ville te mon duché, et si vous avez tant soif d'information, c'est que vous n'êtes tous, pas aussi sur de vous que vous que vous ne le prétendez.

"Aidez moi", "mon ticket de sortie", cet interrogatoire bien à l'écart. La femme ne semble pas disposée à partager avec ses compagnons, beaucoup de chose. A coup sur trame t'elle autre chose que leur objectif commun. Une action isolée? Une trahison? Peut être une opportunité pour le seigneur. Sa position est faible, elle tien les rennes, mais à besoin de lui semble t'il. Autant en profiter.

A moins que vous ne projetez de les trahir. Vous n'avez pas confié mon existence de prisonnier à vos compagnon je me trompe ?
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