Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >>

[RP] Cueillette de Champignons en Champagne...

Ardath
Ni femme, ni enfant. Rien d'exploitable.
L'Enseigne calcule, il est probable qu'il ne sache effectivement rien.
Elle pince les lèvres, cet homme ne lui apprendra rien qu'elle ne sache déjà. Comme quoi hein, on a beau être nobliaud ça ne vous garantie pas de servir un jour à quelque chose.


Est-ce que vous avez l'impression qu'on en a croisé beaucoup de mes compagnes en route ? J'aurais pu leur envoyer un pigeon, mais un peu inutile non ?

Mensonge, elle n'aurait pas pu : elle ne sait pas écrire. Mais il ne peut pas le deviner, elle ne va lui raconter sa vie.
Chaque indice est une marche qui permettrait de remonter jusqu'à elle. Discrétion, toujours.


Ce que je compte faire ne vous regarde pas.

Elle le contemple, sans trop savoir quoi penser. Sans trop savoir que faire.
Il ne lui sera d'aucune utilité. Elle pourrait lui trancher la gorge mais à quoi ça l'avancerait ?
Peut-être qu'il vaut mieux le relâcher, s'en faire un ami. C'est toujours utile d'avoir des gens haut-placés bien disposés à son égard.


Vous ne m'êtes d'aucune utilité. Vivant comme mort …
Le Très Haut m'ordonne donc de vous laisser en vie. J'enverrai un courrier à Langres, il y a aura bien quelqu'un pour venir vous chercher.
Après tout, tout le monde aime rentrer dans les bonnes grâces de la Haute …


Elle sourit et lui défait ses liens, il n'ira nulle part tout seul de toute façon.
Elle demandera à Chaos de rédiger la lettre pour elle, plus tard, quand elle le croisera.
Elle s'apprête à s'éloigner, suspend son mouvement se retourne et revient vers l'homme. Lui tend son outre d'eau.


Tenez, vous allez en avoir besoin. En échange et bien, apprenez à porter sur le monde un autre regard.
Un qui ne soit pas çui des tours d'argent et d'ivoire.


Le tricorne retrouve le crâne de sa nouvelle propriétaire qui s'éloigne avec un sourire aux lèvres. Pas vraiment méchante, pas vraiment gentille.
Pas manichéenne pour un sous. Plutôt un chat, parce qu'elle dort le jour et que la nuit tous les chats sont gris.

_________________

Juliuz said : Ardath qui sait être cinglante sans être méchante, la seule tata floodeuse.
Manu95
Inutile. Le mot, en lui-même à résonner comme une claque dans la tête de seigneur. Cela lui vaut d’être laisser en vie apparemment, mais ce n’est jamais agréable à entendre pour un esprit orgueilleux. Les intentions de la femme restent mystérieuses, et elle ne laisse trahir aucune information sur elle. Un détail pourtant, un infime détail, qui frappe le blessé. La femme parle du très haut. Une fidèle, c’est une fidèle. Jusqu’alors, il pensait avoir affaire à une hérétique. Il avait eu vent de la présence dans ces armées franches des lions de Judas. Mais elle serait un aristotélicienne tout comme lui ? La femme choisis de lui laisser la vie sauve, après l’avoir soigné comme elle le pu. Puis elle s’éloigne.

Toi ! Toi, qui me laisse la vie sauve ? Ton nom … quel est ton nom ?

Mais ses paroles peu audibles se perdent dans le vent et la silhouette s’efface. Sans doute, au font de son âme, il lui est reconnaissant. Il a de quoi dans un sens. Mais le sort joue parfois de l’ironie avec finesse. Car celle à qui le seigneur pourrait devoir la vie, celle qui l’a écarté des autres compagnons, et soigner ses plaies béantes, est aussi sans qu’il ne le sache, celle qui lui à briser son armer, et balafré le visage. Celle qui à désarmer le seigneur et précipiter sa chute, bien que même sans cela, il n’aurait jamais pu sortir indemne de la bataille. Cette femme envers qui il est reconnaissant, est ainsi la guerrière qu’il devrait haïr de toutes ses forces. Mais en l’état actuel des choses, c’est un corps immobile bien que conscient qui jonche le sol.
Va-t-elle vraiment avertir Langres de sa situation ? Va-t-elle prendre cette peine ou le laisser pourrir sur place ? Quoi qu’il en soit l’attente sera longue, mais si la bataille ne dure pas trop longtemps, si Langres repousse l’ennemi, alors sans nul doute, le seigneur sera rechercher ardument. La maison Champmarin la baronne, ne le laisseront pas tomber. Le seigneur va peut être devoir endurer une toute autre épreuve : une interminable attente sur le sol, blessé, à lutter contre le soleil, contre la douleur et la soif, contre le temps en quelque sorte.

_________________
Gromukus
[ Taupe, quand je te chante ]


Comment avait il démasqué cette taupe de la Noblesse Noire ? Comment savait il que c'était elle transmettait des infos jusqu'en Confédération Helvétique ? Le contre espionnage laissé sur place avait été efficace. Quelle idée de fournir des rapports quotidiens à cette bavasse de Tchantchès, ce sous homme bête à manger du foin. Il s'était empressé d'en parler à toute l'Helvétie, montrant à qui voulait les voir les dits rapports. Un de ceux ci fût habillement subtilisé puis jonjonné au Gromukus. Cela ne faisait aucun foute, l'écriture correspondait. Cela faisait déjà plusieurs jours qu'il avait repéré la dite taupe, Disgracia_della_vita, encore une qui portait bien son nom. Il avait fait mine de rien tout ce temps, elle n'était pas génante en soi surtout qu'elle risquait sa vie avec eux. Le fait que la CH soit au courant de part de ses activités ne dérangeait pas plus que ça somme toute. Mais maintenant que tout était fini ou presque, cette taupe se devait de souffrir, c'était une question d'honneur.

Le coin était des plus tranquille, Gromukus s'approcha d'elle, commença à l'interroger. Mais c'est qu'elle niait la bougresse, pensez vous !


- Mais pourquoi aurais je fais ça ? Qu'avais je à y gagner ?

Comme seule réponse elle reçu un violent coup sur la tête, se retrouva ligotée comme un curé luxovien à un arbre. La suspicion était vraiment trop forte. Il sortit des instruments de torture rudimentaires en chantonnant, un couteau de boucher, une tenaille et une hache. Elle aurait avoué ses crimes même innocente à la réflexion. Tout d'abord il lui assainit de grands coups de hache, du côté non coupant sur les articulations. Les chevilles, tilili, les genoux, pimpampoum, et les coouuudes... Les épaules ne furent pas en reste. Ils entendit plusieurs craquements, ô douce mélodie. Il dépeça une petite demi-jambe, donna la peau à manger aux fourmis. Une dent saine sauta avant une petite pause, il déchira de petits bouts de tissus du haillon de la pauvresse pour se les mettre dans les oreilles. Cela s'avéra inutile, elle criait décidément trop fort usant ses dernières forces, le déconcentrait. Il lui arracha ensuite les ongles un par un, elle méritait au moins ça. Suite à tous ces supplices elle perdit connaissance ainsi que pas mal de sang. Le gentil Grom, trop gentil d'ailleurs ne lui donna pas le coup de grâce et lui laissa la vie sauve et fait exceptionnel pour une chasse à la taupe sa langue. Elle pourrait raconter à tous, surtout à ces faquins de la Noblesse Noire ce qu'il en coutait de taupiner chez lui.

Il rassembla une nouvelle fois les quelques guerriers qui restaient, leur dit qu'ils pouvaient se disperser ou le suivre. Il avait un nouveau projet en tête, encore bien brouillon et qui serait sans doute le dernier. Il partit sans se retourner, laissant l'erreur de la nature là où elle se trouvait.
Disgracia_della_vita
Della avait suivi Grom. Il avait un regard étrange... La suite expliqua pourquoi! Il la prenait pour une taupe, elle qui avait toujours fait ce qu'elle pensait juste, cruel retour de bâton!

Tant qu'elle pût, elle cria, hurla son innocence. Mais Grom prenait tant de plaisir à la torturer qu'elle perdit bientôt toute notion de quoi que ce soit. son corps devint petit à petit le siège d'une douleur qu'elle n'aurait jamais imaginée. Elle pria qu'il l'achève, ne savait même plus les mots pour le dire. Elle pouvait voir son sang se répandre. Il en avait sur lui, plein! Pourquoi ne mourrait-elle point? OH! Mal! Si mal... Il n'y a que la mort de possible là...

Tout cela pour quoi? pour rien...

Elle pensa à sa promesse de rapporter des poissons à Belley. Si elle voulait la tenir, il allait falloir trouver quelqu'un qui transporte ce qui reste de son corps. Elle avait tant mal, il avait pris son temps et son plaisir à la torturer. Elle savait qu'elle ne s'en remettrait jamais...

Et tout cela pour quoi? pour rien...

De jeune fille fougueuse, n'en faisant qu'à sa tête, goutant aux plaisirs de la vie, Grom l'avait fait passer à loque, vivante encore... suppliant qu'on l'achève... et la mort se faisait attendre. Ses yeux demandaient : pourquoi? La loque s'affaissa, pendouillant misérablement contre l'arbre. Ses amis ne l'auraient plus reconnue. Et là, plus personne ne pouvait rien pour elle, sauf lui donner le coup de grâce.
Svaltard
[Dans la nuit du 7 au 8 juillet - On défait le campement, encore...]

Svaltard marchait entre les tentes, titubant car il avait bu quelques chopes en cachette et qu'il n'était pas habitué à l'alcool, impatient que l'ordre soit donné d'attaquer la ville de Langres pour la seconde et dernière fois, pour que les armées prennent la ville et ses richesses. Il était déjà tout préparé à l'idée de piller : il portait son épée et son bouclier, prêt à la charge. Mais ce fut un autre ordre qui fût donner : fallait ranger, encore, pour aller ailleurs. Où ? Ils ne le sauront qu'en y arrivant, comme depuis le début. Pourtant, en taverne, le géant aux yeux bleus dont il ne se souvenait plus le nom avait dit qu'ils prendraient la ville. Faut croire qu'ils ne savent pas eux même où ils vont.

Le brigand pousse un long soupire qui en dit long sur son avis quant à aller ailleurs. Mais il suit, car Ardath les suit. Il n'aurait jamais pensé être dans une armée, lui qui ne faisait pas confiance aux autres, sauf à l'Enseigne qu'il ne connaissait pourtant que depuis une semaine et demi, environ. En si peu de temps, ils étaient devenus des amants fidèles.

Par contre, il commençait vraiment à douter du commandement des opérations, et ne s'en cachait pas en parlant seul dans les rangs :


Rha c'est beau les républicains : ça veut tuer des *hips* nobles et des curetons mais ils ont la même attitude de berger qu'eux !

Il regarda le mercenaire à côté de lui, et dit :

Dans ce bas monde, les gens ont besoin d'excuses pour mener à bien leurs projets *hips*. Ils mentent à tout le monde, et aussi à eux même *hips*. Ça dit combattre pour la liberté, mais en fait, ça veut juste dominer à la place des dominants déjà en place.

Le soldat professionnel n'en avait rien à faire des paroles -censées ?- de l'homme au masque de fer. Il avança donc plus rapidement, avant de sentir une main se poser sur son épaule et le tirait violemment en arrière. C'était Svalt qui avait envie de déverser ce qu'il a sur le cœur.

Tu sais pourquoi l'Église prône la paix *hips* et tout ça ? Pour que personne ne prenne leurs places. Avoues quand même qu'utiliser la parole du Très Haut *hips* est la plus grande astuce pour gouverner les autres qu'on ait jamais trouvé, hein ?*hips*

Le mercenaire essaya de dégager son épaule, mais Svaltard avait encore des choses à dire, il sortit donc sa dague et la pointa dans le creux des reins de son confesseur, avant de continuer.

Mais la religion ne fait pas tout *hips*. C'est bien de manipuler les gens, faut-il encore savoir le faire utilement, et c'est là qu'interviennent *hips* les nobles. Eux, ils sont associés à l'Église pour gérer les duchés et les comtés *hips*, et aussi leurs terres. Ainsi, ils produisent des richesses, et l'Église en profite. A ton avis, avec quoi ils paient les palais épiscopaux ? *hips* Avec des cailloux ? Et avec quel argent ils paient les soldats *hips* qui font des promenades bien à l'abri en haut des remparts ?

Il marqua une courte pause, croisant le regard de certaines personnes devant qui se retournaient pour lui lancer des regards assassins. Sûrement des sicaires. Enfin bref, il continua son explication, la bouche animée par l'alcool dans son sang :

Le Très Haut(*), tu vois, il est omniscient. Tu sais ça, hein ? *hips* Mais ce que les gens ne comprennent pas, *hips* c'est qu'il est aussi neutre ! *hips* Oh ça tourne...

Le brigand passa son bras autour du cou de son interlocuteur, laissant imaginer plein de choses aux personnes qui les regardent de loin.

Aïe ! cria le mercenaire

Après trois bonnes secondes de réflexion, le temps que le son décrypté par les oreilles arrive au cerveau, que le cerveau imbibé analyse l'onomatopée, que l'analyse arrive aux yeux injectés de sang qui se baissent doucement vers la taille du geignard, que la vérification oculaire arrive au cerveau, que celui-ci pense avoir trouver la solution et que l'ordre soit envoyé à la bouche. Bon d'accord, cinq bonnes secondes avant qu'il s'exclame :

Oups !

Sans faire exprès, il avait enfoncé la pointe de la dague dans la chair. Oh, rien de grave, juste une goutte de sang qui a ruisselé sur l'acier froid.

Qu'est ce que je disais moi ? *hips* Ah oui ! L'est neutre, Lui. *hips* Parce qu'il faut un équilibre entre le Bien et le Mal, *hips* même si c'est relatif à chacun, *hips* car il faut un équilibre entre les plantes et les animaux -et nous on fait parti des animaux-, un équilibre entre le jour et la nuit, *hips* le Très Haut n'interviendra jamais *hips* pour détruire tous les brigands ou tous ceux qui disent détenir Son message alors que c'est faux. *hips* Le Très Haut, Il laisse les choses se dérouler. Sauf pour la sorcellerie, mais ça, j'y ai pas encore réfléchi. *hips* Il pourrait détruire tous les brigands ou les politiciens, mais il ne le fait pas, car il faut de tout pour faire un monde. *hips* T'imagines, toi, si y avait plus de méchants ? Bah les "Bien penseurs" s'ennuieraient, les soldats, les douanes et tout ça, ça aurait plus lieu d'exister. *hips* Et même les commissions de validation pour les listes ducales ne serviraient plus à rien, puisque tout le monde serait gentil. *hips*

Il s'arrêta de parler, car d'une part, son gosier était sec, et aussi pour faire prendre conscience à l'homme qui essayait de ne pas tomber sous le poids du soulot qu'on pouvait haïr les autres, mais qu'ils étaient tout de même indispensables.

Ah mais y a pas que les brigands qui sont persécutés, hein. *hips* Y a aussi les autres : les douaniers, les soldats, les villageois, les voyageurs, les dirigeants *hips* et tous les autres fonctionnaires ! *hips* Malgré qu'on veut leur mort, ils nous sont bien utiles, hein. Les voyageurs, on peut les brigander, et ça fait voir de nouveaux visages dans les villages où on voit toujours *hips* les même sales têtes. Les paysans et tous ceux qui habitent dans les villages, c'est grâce à eux qu'on peut s'arrêter en ville, acheter de la nourriture et repartir *hips* la nuit même. Parce que si ils étaient pas là, les brigands s'entretuaient pour *hips* devenir duc. Et au bout d'un moment, plus personne voudra l'être, et les *hips* marchés seront vides parce tout le monde sera sur les routes, y aura *hips* plus de moines pour faire la bière, y aura plus *hips* de mineurs et les villes seront ravagées, donc plus d'auberge. Alors tu vois, on peut haïr *hips* de toutes ses forces, mais heureusement que le Très Haut donne raison à personne, parce que sinon, on serait *hips* dans la bouse jusqu'au nez. Et...

Un hennissement et des bruits de sabots se furent entendre derrière eux. Le brigand ne continua pas sa phrase, rangea sa dague, se redressa, essayant de tenir debout, et marmonna :

Te retournes pas. Voilà *hips* Ardath. Je file avant qu'elle me voit, parce que si *hips* elle sent mon haleine d'ivrogne, je suis bon pour dormir seul pendant *hips* les deux prochains mois.

Et c'est ainsi qu'il partit, manquant de tomber au bout de quelques pas, se rattrapant aux autres qui poussaient des grognements. Heureusement qu'il ne buvait pas souvent d'alcool, quel pénible spectacle et philosophe cela serait. D'ailleurs, c'est parce que quelqu'un le poussa qu'il porta un coup d'épée au voyageur qu'ils croisèrent cette nuit là.

Citation:
08-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Sigmag. Ce coup l'a probablement tué.
08-07-2009 04:11 : Vous avez engagé le combat contre Sigmag.




[Du 8 au 9 juillet - Ce qui devait arriver arriva]

Svaltard avait décuvé. Il avait même réussi à éviter l'Enseigne pendant tout le trajet -car elle n'était pas derrière lui tout à l'heure mais plutôt entrain de chevaucher à l'avant-, et avait finalement dormi dans la tente à ses côtés, mais en lui tournant le dos pour ne pas qu'elle sente son haleine. Bien sûr qu'elle se doutait de quelque chose, mais elle devait faire semblant de ne pas avoir deviner. Cette situation lui rappelait les paroles qu'elle eut à Langres, lorsqu'il parla de la tromper, en plaisantant, bien sûr : "La pire punition que je puisse te faire est peut être de ne rien te faire". Elle aurait été capable de le laisser se ridiculiser seul, à l'éviter comme ça. Il allait se retourner pour en avoir le cœur net, quand on entendit des bruits dehors. Ils sortirent de la tente, ayant pour ordre de tuer tous les passants. Et c'est ce qu'ils firent. Quelque fois, ce n'était même plus la peine qu'il frappe, les autres s'étaient déjà charger du voyageur allongé sur le sol, inerte, couvert de sang.

Ce jour là, il n'eut l'occasion que de frapper une fois. Un des hommes avait crié "Voilà le Pape !" car le voyageur était vêtu entièrement de rouge, sauf pour ses chausses et ses bas. Quand Svaltard arriva, arme en main, sur le voyageur, il était déjà à terre, gémissant de douleur, la couleur du sang se mélangeant à celle de ses vêtements. Mais pour la beauté du geste, il frappa lui aussi. Quelques gouttes de sang giclèrent sur sa robe de bure, mais il n'était plus à ça près après cette campagne meurtrière.


Citation:
09-07-2009 04:11 : Vous avez frappé Fifi45. Ce coup l'a probablement tué.
09-07-2009 04:11 : Vous avez été attaqué par Fifi45.
09-07-2009 04:11 : Vous avez été attaqué par Disgracia_della_vita.
09-07-2009 04:11 : Vous avez été attaqué par Jackdaniels.


Plus tard, il envoya un homme qui n'avait rien à faire chercher, trouver et remettre en main propre une lettre à Gromukus. La réponse ne se fit pas attendre : le républicain en avait assez, il lui demandait à lui et à Ardath -en employant le mot "rombière", ce qui eut pour effet de le faire grogner derrière son masque- de quitter l'armée, chose qui ne tarda pas et qu'il fit avec grand plaisir.

Dans la nuit du 9 au 10 juillet, ils partirent vers Langres puis prirent gauche, direction Troyes, voyageant derrière Grom qui tenait toujours sa bannière et ceux qui le suivaient encore. Mais une surprise les attendait aux lueurs de l'aube...


(*)La vision de Svaltard qu'il a du Très Haut se rapproche de l'attitude que devraient avoir les joueurs : être neutre. Ne pas vouloir à tout prix éliminer les personnages adverses au notre en utilisant tous les moyens nécessaires, oubliant le plus important : s'amuser.

_________________
Thoros
[quelque part dans une tente de la zoKo]

[desolé pour le temps de reponse très très long]


Comme balloté par les flots..Dans son inconscience il se demandait si il ne se trouvait pas sur une barque
Peut etre que la mort c'était enfin decidé..Charon, le passeur l'emportait vers le linceul qui l'accueillerai pour l'éternité.
Si il avait été capable de bouger il aurait fouillé dans ses poches en esperant y trouver une pièce..pour payer son passage, histoire de ne pas être condamné à errer entre deux mondes..

Il sentait des presences,un brouaha confus agitait ses pensées, soudain la chute..brutale, qui ranima ses douleurs l'espace de quelques instants.
Et la souffrance cela peut être tres rassurant, une preuve que la vie ne nous a pas totalement quitté.

Après cela plus rien ne lui parvint,aucuns souvenirs, uniquement le noir intense et froid qui l'envellopait et le maintenait isolé

Rien d'autre que le silence..un repos..eternel ?

...


Il chassa une mouche sur son visage d'un mouvement de nez, était il deja en état de decomposition avancé pour les attirer ainsi ?

Il plissa les yeux,les rayons du soleil venaient taquiner son visage
Par reflexe il porta ses mains sur son ventre, ou était passé sa blessure ? Sa peau était lisse, il n'y avait plus rien..

Son esprit était encore bien engourdi,il mit quelques temps avant de comprendre qu'on l'avait nettoyé et que sa vilaine plaie était tout simplement caché par un bandage.
S'étant habitué à la grande luminosité des lieux, il comprit qu'il était dans une tente.
On l'avait installé la, dans un lit de camp plutot moelleux,recouvert de draps blancs et soyeux.

Bien qu'étant tres affaibli il se sentai deja mieux, il sentai que le plus dur était passé, que ses jours n'étaient plus en danger.

Un sentiment de bonheur innocent l'emplissai peu à peu
on ne l'avait pas laissé crever comme un chien, quelqu'un avait prit soin de lui et s'était appliqué à le maintenir en vie

Peut etre etait ce l'ennemi qui l'avait recuperé, peut etre desiraient ils le remettre sur pieds pour mieux le torturer et le briser par la suite.
Très vite ses doutes se dissiperent en apercevant une bannière de la zoKo troner dans un coin de la tente.

Il ignorait quel avait été l'issue de la bataille
à vrai dire il s'en fichait pour le moment.
Il était vivant et cela lui suffisait..

_________________


Mon passé ne regarde que moi...et la moitié des policiers du royaume..
luciedeclairvaux, incarné par Thoros
Le 7 : campement de la Zoko

Devant sa tente, Lucie coupait et sculptait des petits bouts de bois, qu’elle avait assemblés, pour former un trébuchet miniature. Il devait y avoir moyen d’améliorer le concept, d’allonger la distance de tir et la précision tout en gardant une certaine marge de sécurité pour celui qui maniait la bête. La petiote faisait des essais, inlassablement, sous le soleil déclinant de cette belle journée. Une minuscule boulette de terre vint rouler entre deux énormes bottes plantées là.

Lucie leva les yeux pour prendre connaissance de l’heureux propriétaire de si grands pieds : Arnülf la regardait en silence. Elle lui sourit gentiment, histoire de l’inviter à parler, puis, comme il se taisait toujours et la dévorait des yeux, elle se redressa en essuyant ses mains sur ses braies déjà poisseuses de sang séché, de terre et autres éclaboussures indéfinissables. Elle leva ses grands yeux clairs vers le géant et fronça les sourcils …


Un souci ? Comment va notre blessé ?

Arnülf, devinant l’empressement de la question, n’était pas pressé d’annoncer que Thoros était revenu d’entre les morts. Il voyait d’un mauvais œil la présence de cet étranger au campement de la Zoko. Surtout d’un étranger que la blonde avait soigné de ses petites mains et sur lequel elle veillait avec amour. Selon lui.

Lucie, qui n’y connaissait rien en médecine, était allée glaner informations et conseils dans les campements, et s’était fait la main sur ce solide cobaye que constituait Thoros. Proie facile pour ses expériences d’apprentie infirmière. Proie muette surtout. S’il avait crié ou gémit, elle en aurait perdu tous ses moyens. Mais là, il avait été docile, sagement évanoui qu’il était, et elle avait pu tout à loisir nettoyer sa plaie, lui recoudre la panse avec minutie (sa mère lui avait appris la couture sur d’autres supports moins fluides), et faire des bandages propres. Elle l’avait même lavé entièrement de la boue du champ de bataille, avant d’étirer sur lui un drap soyeux. Ses vêtements et ses protections étaient pliés sur un coffre, propres et clinquants. Le corps de ce pauvre Thoros n’avait plus de secrets pour elle.

Elle releva le pan de l’entrée et fut soulagée de constater que le blessé regardait autour de lui. La lumière orangée, filtrée par la toile, prodiguait une atmosphère paisible, frôlant les objets, les malles, les peaux de moutons étendues sur le sol et sur les lits de camp, et se reflétant dans la petite lanterne et les armes accrochées au mat central. Lucie vint s’asseoir sur la chaise pliante, dont les accoudoirs étaient ornés d’un serpent d’un côté, et d’une tête de mort de l’autre.


Bienv’nu parmi les vivants, Thoros.

Fière de contempler le résultat de ses soins, elle le gratifia d’un chaleureux sourire. Ses yeux étaient cernés, ses joues creusées et mal rasées, ses lèvres sèches, cependant, elle le trouvait parfait. Elle l’aurait presque forcé à se lever sur le champ et à déambuler dans le camp pour retrouver sa vigueur. Mais on lui avait dit qu’il en aurait pour plusieurs jours avant de pouvoir se lever. Au moins dix. Il fallait donc se résigner à le laisser ici, puisque l’armée partirait dès le lendemain. Pour d’autres aventures, vers un futur plus qu’incertain. Mais, ça, elle ne le savait pas encore …

Elle se pencha vers lui, pour imbiber légèrement ses lèvres au filet d’une outre d’eau fraîche. Il ne devait pas encore boire, sinon il fuirait comme un sac de sable percé de flèches. Elle lui murmura :


Tu me dois une chemise, beau blond !
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)