Gysele
Si la présence du masqué te gêne, tu tentes de n'en rien laisser paraître. Accoudée au comptoir, tu joues avec quelques bricoles qui traînent, ouvrant quelques bocaux avec curiosité pour en renifler l'intérieur. Parfois l'odeur t'arrache une grimace et tu t'empresses de refermer le récipient pour passer au suivant. Pourtant, tu ne rates pas une miette de ce qu'il se dit. Attentive au ton, aux mots, aux souffles et aux attitudes que tu guettes du coin de lil. Ta petite lame collée à ta cuisse n'est jamais aussi présente que lorsque tu es méfiante et même si tu ne sais pas t'en servir, même si tu sais que l'encapuchonné est dangereux, tu te sens rassérénée par sa froideur réconfortante.
Tu finis par t'accouder au comptoir, dos à celui-ci, complètement tournée vers leur conversation et tu observes la Sorcière se débrouiller avec son client. Tes yeux pétillent d'admiration, tu lui trouves tant de finesse et de force mêlées que tu tentes de prendre sa posture, mimant son port de tête, ses gestes, comme un parfait reflet... ou presque. Tu répètes ses propos dans ta tête, leur trouvant beaucoup d'élégance et de puissance, toi qui mâche la moitié des tiens et qui peine à te faire du vocabulaire. Tes pupilles sombres fixent Merance, la détaillent. Tu la trouves belle. D'autant plus en voyant les grands noms de la Cour lui réclamer ses potions. Quoique souhaite faire l'encapuchonné de ce filtre, cela ne semble pas perturber la rousse plus que ça et cela t'intrigue davantage.
La conversation s'achève, Sorcière met fin à la transaction et se retourne vers toi. Tu t'es faite si silencieuse qu'on aurait pu te croire partie. Non pas que les menaces du masqué aient pu t'intimider, tu as bien l'habitude de ce que l'égo des hommes peut faire et de ce qu'ils croient pouvoir obtenir de toi. Aussi, qu'il s'intéresse à ton derrière n'avait rien de bien original. C'est plutôt le brin d'intérêt que te porte Merance qui t'a gardée ici et qui te pousse à lui sourire quand elle se rapproche de toi.
C'est le moment de régler, mais tu n'as pas envie de partir tout de suite, alors ton regard se pose sur les étagères et tu désignes un bocal au hasard.
- J'aurais b'soin d'ça aussi, s'te plait. Assez euh... pour... moi. Tu n'aurais pas envie qu'on ouvre une bouteille pour l'occasion ?
Ta conscience te frapperait bien si elle le pouvait. Tu n'as jamais eu l'air aussi sot qu'en cet instant, prétextant maladroitement des raisons pour rester avec cette intrigante potionneuse.
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Tu finis par t'accouder au comptoir, dos à celui-ci, complètement tournée vers leur conversation et tu observes la Sorcière se débrouiller avec son client. Tes yeux pétillent d'admiration, tu lui trouves tant de finesse et de force mêlées que tu tentes de prendre sa posture, mimant son port de tête, ses gestes, comme un parfait reflet... ou presque. Tu répètes ses propos dans ta tête, leur trouvant beaucoup d'élégance et de puissance, toi qui mâche la moitié des tiens et qui peine à te faire du vocabulaire. Tes pupilles sombres fixent Merance, la détaillent. Tu la trouves belle. D'autant plus en voyant les grands noms de la Cour lui réclamer ses potions. Quoique souhaite faire l'encapuchonné de ce filtre, cela ne semble pas perturber la rousse plus que ça et cela t'intrigue davantage.
La conversation s'achève, Sorcière met fin à la transaction et se retourne vers toi. Tu t'es faite si silencieuse qu'on aurait pu te croire partie. Non pas que les menaces du masqué aient pu t'intimider, tu as bien l'habitude de ce que l'égo des hommes peut faire et de ce qu'ils croient pouvoir obtenir de toi. Aussi, qu'il s'intéresse à ton derrière n'avait rien de bien original. C'est plutôt le brin d'intérêt que te porte Merance qui t'a gardée ici et qui te pousse à lui sourire quand elle se rapproche de toi.
C'est le moment de régler, mais tu n'as pas envie de partir tout de suite, alors ton regard se pose sur les étagères et tu désignes un bocal au hasard.
- J'aurais b'soin d'ça aussi, s'te plait. Assez euh... pour... moi. Tu n'aurais pas envie qu'on ouvre une bouteille pour l'occasion ?
Ta conscience te frapperait bien si elle le pouvait. Tu n'as jamais eu l'air aussi sot qu'en cet instant, prétextant maladroitement des raisons pour rester avec cette intrigante potionneuse.
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