Jenifaelr
Ce RP est ouvert à tous, dans le respect de la cohérence
Le sexe est une drogue. Jai mes périodes de shoot et dabstinence. Denis Robert
Le lieu ? Une chambre cossue. Ce genre de chambre, plutôt luxueuse, loué de façon indéfinie à un aubergiste et avec en supplément, une alcôve avec un baquet pour se laver. Le lit est large, long, garni de diverses fourrures et les rideaux du baldaquin sont soigneusement attaché, la personne qui dort ici prend soin de cela, visiblement. De grosses malles contenant vêtements ou bouteilles d'alcool sont là, ainsi que diverse choses ... Oui, ce lieu est du genre de ceux, qu'on laisse des mois solitaires, pour le retrouver chaleureux, comme une seconde maison.
À qui est cette chambre ?
À la Rose Corleone. Celle qui s'étire à la manière des chats, sourit comme tel et alterne les drogues, à fumer, à boire ou celles qui donnent la réputation de putain.
[le 28 mars 1465]
Elle s'écroule. Simplement, le corps tombe, sur ce lit, sur cet espace vide et froid dans lequel elle dormira ce soir. Elle se recroqueville dans un silence sacré, religieux, de ces silences, que l'on n'ose pas briser sous peine de voir s'abattre sur soi, les foudres de dieu. La bleu est recouverte par le voile des paupières et le noir se fait. Silence. C'est silence, qui se fait entendre.
Puis elle se redresse, lil paraît cette fois-ci effrayé, paniqué et incertain de son avenir.
Face à elle, lui fait face deux créatures. L'une est bien connut, terriblement effrayante et pourtant tellement attirante. Elle est la Mortelle, la pâle, celle à la peau d'or blanc, aux yeux grisé et à la tignasse platine voletant derrière. Son corps aux courbes pourtant si généreuses, à la peau parfaite est nu cette fois-ci. C'est une épaisse fumée noire qui en masque la vue. À ses côtés, trône une inconnue à l'étrange ressemblance pourtant, dans les traits de l'ovale.
Celle-ci, semble baignée de soleil, sa peau et ses mèches sont d'un or lumineux et pur. Les boucles qui tombent autour dans un léger flottement lui donnent un air innocent, pourtant dans le saphir clair qui fait face, on peut y sentir une puissance monstrueuse et un esprit aiguisé. Ses courbes généreuses et sa peau parfaite sont bien là, oui, mais elle est couverte d'un voile fin d'or, qui semble presque se fondre sur la peau.
Et ces deux silhouettes sont réunies, côte à côte, liée par un ruban d'un éclatant rouge ... Sang.
Et devant celles-ci, Corleone reste silencieuse, avant de murmurer.
"- Morte e Vita. "
Deux sourires se dessinent, bienveillant, pour la Dorée, malveillant pour la Sombre et un hochement de tête accompagne celui-ci.
"- Perché? "
Les yeux jusqu'à là incertains se posèrent alors sur le ruban rouge comme le sang.
"- L'Amore ... "
Et la Dorée, ajouta.
"- E la vita. "
Oui, l'Amore e la vita, les deux choses pour lesquelles se bat la jeune femme. À la Mortelle de prendre la parole.
"- Ne rêve pas trop ma jolie ... Tu es déjà bien plus proche de moi, que d'elle. "
Et sur ces dernières paroles, en français, les deux esprits s'évaporèrent, laissant derrière elles le ruban rouge, qui au sol, devint une mare de sang, qui doucement grandie, jusqu'aux pieds de l'Italienne. Et alors que ses yeux, fascinés, se poser sur la tâche grandissante au sol, elle sursauta et se sentie tomber.
Pour se réveiller. La chambre était toujours sombre, sans vie, sans présence et silence. Elle s'intrigua de cet étrange rêve et sentie dans sa poitrine son cur se serrer. Oui, elle était plus proche de la mortelle, que de l'autre, mais l'apparition de cette autre elle, lumineux et bienveillant, était peut-être le signe également qu'elle pouvait s'en éloigner. Lespoir pris forme dans la poitrine de la jeune femme, qui sentit un battement raté de son cur, et posa une main, sur la douloureuse.
Puis, elle se rallongea, en silence et songeuse.
[Le 29 mars 1465]
Elle rejoignit sa chambre et pendant bien de longues heures, ferma toutes les malles, comme pour un départ. Définitif, le départ. Puis elle quitta la pièce, pour ne revenir quune heure plus tard. À demie-ivre, elle sadossa contre le lit, pris une bouteille et commença sa beuverie solitaire.
La mine était sombre et lil bleu commença à se faire vitreux. La bouche resta close, à lexception de lalcool, qui trouva facilement le chemin.
Elle se trouvait face à un dilemme, face à des choses contradictoire.
Certaines parties delle, hurlaient de partir, de prendre ses jambes à son cou. Les autres, de rester, de saccrocher et despérer.
La déraison, lui dictait de rester et de saccrocher, despérer pour trouver le bonheur.
Son cur, lui intimer de senfuir, certes, elle ne serait pas heureuse, mais elle ne le briserait plus.
Son corps, lui estimer quil était incomplet et expliquait à la jeune femme, lorsque bon lui semblait, quil fallait être entier, pour être heureux.
La raison, elle devenait folle. Concrètement, elle semblait ne pas savoir quoi essayer, quoi dire au milieu de tout ce vacarme silencieux et elle se noyer lentement dans le spiritueux.
Cest ainsi, elle sécroula de fatigue, rongée et ivre, habillée, au pied de son lit, ses malles faites, bouteille en main.
[HRP : Morte e Vita = Mort & Vie.
Perché = Pourquoi. Et niveau prononciation, c'est " Per - k - é "
L'Amore = l'Amour.
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