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[RP] Quand on n'a que l'Amour

Stain.


    [Entre Limoges et Niort - Avril 1465]


" Tu crèveras dans le con d’une femme. "

Les mots d’Arsène l’avait fait rire, mais il était criant de vérité.
La Cigogne avait repris la route.
Pour une femme.
La quarantaine bien passé n’empêche pas le Pirate de continuer à courir les jupons.
Le Départ de Limoges avait été précipité.
Il devait rester encore quelques jours, mais une missive l’en avait dissuadé :



Citation:
A mon futur,

Il semble que finalement vous ne vouliez pas que je vous y accompagne. Soit ... Je resterais donc à Rennes, à attendre que vous fassiez votre choix. La Normandie ou la Bretagne. La Mer ou L'Amour.

N'ayez crainte, aucun Apollon n'est dans les parages.

Restez à moi ... même si je n'y crois guère.

Alana.


Vous sentez l'urgence vous aussi dans cette lettre ?
Voilà plusieurs semaines que Stain écrivait à la jeune femme. Lui qui avait d’abord pris ça pour un jeu s’était surpris à attendre avec impatience les lettres de celle-ci.
Et cette lettre là, avait tiré la sirène d’alarme.
Le jeu du chat et de la souris avait ces limites.
Finit les jolies phrases pour séduire la jeune pucelle, il devait agir à présent.
Le rendez-vous avait était donnée. Ce serait Niort. A mi-chemin entre Limoges, la Bretagne et sa destination finale. Car oui le marin était attendu en Gascogne.

Stain avait hâte de revoir la blonde. Elle faisait partit de ces femmes qui vous font tournée la tête au premier regard. Et quand ce regard est accompagnée par des lettres enflammée voilà une Cigogne qui retrouve sa jeunesse et qui file ventre à terre.
Les "au revoir" n’avait pas tourné au larmoyant au contraire, ils avaient été plutôt agréable. La chef du clan ne l’avait pas tué et la Noiraude l’avait même embrassé. Ça lui changeait de menaces et des flèches d’arbalète dans la cuisse.
Oui il l’avait toujours pas digérer celle-là…

La chose qu’il n’avait pas prévue en revanche était que Jeni l’accompagne…
Il aimait beaucoup son amie. Il l’aimait même parfois du coté intime de la chose, cela n’était un secret pour personne.
En revanche il se doutait que la blonde n’apprécie guère la présence italienne à leur rendez-vous. Il avait donc d’abord refusé avant de finir par céder.
En revanche les choses avait était mis au claire. Il partait rejoindre une femme et il ne voulait pas que Jeni s’immisce.
Stain voulait croire en cette histoire. Il voulait croire au petit frisson qu’il ressentait en lisant ces lettres. Il voulait….
Bon il lui restait encore quelques jours pour coucher avec Jeni avant de jurer fidélité à sa jolie blonde… Les choses avaient été mise au point dés le début, il n’aurait le droit de toucher sa jolie blonde que si il lui passé la bague au doigt. Ce qui, connaissant la Cigogne, risquait de prendre une peu de temps. L’engagement il n’était pas contre, il avait sauté le pas il y a bien vingt en de ça, ou presque, mais de l’eau avait coulé sous les ponts et il ne savait pas encore si il s’en sentait de nouveau capable...
Le jeu avait pris une tournure qui lui échappé un peu. Et le pirate ne savait plus où il en était. Ce qu’il savait en revanche c’est qu’il voulait respecter la volonté de la jeune femme.
Il devait rester sage.
Aussi il prenait un peu d’avance avec Jeni l’histoire de n’être pas trop à cran devant sa jolie blonde.
Bien sur ce détail il se garda bien de l’écrire dans ces lettres.
Gougeât mais pas trop quand même.
Puis s’il devait jurer fidélité à la Bretonne autant profiter une dernière fois des petits plaisir de la vie non ?

_________________
Alana_
"Jusqu'où seriez vous prête à aller pour moi ? "

Les mots avaient été lus et relus. Il fallait que je les analyse, que je m'en imprègne. J'avais toujours aimer tout comprendre, tout contrôler. Mais depuis quelques semaines maintenant, les choses changeaient. Depuis cette rencontre un soir en taverne. Un faux mariage. Des rires. La soirée avait été des plus agréables. Et il y avait cet homme. Probablement trop vieux pour que je m'y intéresse. Vraiment trop vieux pour que je m'y intéresse. Et pourtant, il m'intriguait. Quelques jours avaient passé et j'avais osé, enfin. Quelques mots avaient été couchés sur un parchemin. Simples, détachés. Pourtant, je m'y étais reprise à plusieurs fois. Je ne voulais pas paraitre trop folle à écrire à un homme que je n'avais croisé qu'une seule fois. Et puis, j'étais persuadée que mon écrit resterait lettre morte.

Et pourtant. Pourtant, j'avais reçu réponse quelques jours plus tard. J'avais souris, surprise et heureuse. Et la réponse avait été rédigée, plus rapidement que ne le fut la première lettre. J'avais moins peur, moins de barrières. Et ce fut une, puis deux, puis plusieurs lettres qui vinrent égayer mes journées. Au fil des échanges, nous apprenions à nous connaitre. Et doucement, s'immisçait en moi un sentiment encore inconnu.

Et ces mots. Cette question. Soudaine. Sans crier gare. Le rendez vous avait été pris. Et j'avais bravé l'interdiction maternelle pour prendre la route. Peut être le regretterais je. Ou peut être pas. Pourtant, au fur et à mesure du trajet, au fur et à mesure de cet échange qui continuait, je me sentais mal. Il venait accompagné. De femmes forcément. Et je prenais la nouvelle assez mal. Pourquoi ? La question méritait de se poser. J'avais beau être novice en matière de relations amoureuses, il ne m'avait pas fallu longtemps pour remarquer que Stain était un homme à femmes. Et c'était à vrai dire ce qui me faisait le plus peur.

Etre prise pour une idiote. Et si il ne s'intéressait qu'à ma pureté ? Et si il voulait simplement jouer avec moi ? Et j'avais osée, une nouvelle fois. Osée avouer ce que je ressentais. Mes craintes. Mes souhaits. Et il m'avait rassuré en tous points. Encore. Tout était si simple lorsque j'écrivais. Mais d'ici quelques jours, c'est face à lui que je me trouverais. Il n'y aura plus d'échappatoire, plus d'instants de réflexion pour trouver les mots justes. Il n'y aura que nous.

Et, à mesure que mes pas m'amenaient vers lui, mon angoisse grandissait. Une question me taraudait, plus que les autres. Il fallait que je lui demande. Je m'arrêtais au bord d'un chemin, à l'abri légèrement pour ne pas croiser de brigands et je sortais plume et parchemin.

Rapidement, les mots vinrent le noircir, chassant pour quelques instants les questions qui ne cessaient de venir me torturer.

_________________
Stain.
    [Poitiers, le 14 avril 1465]


Stain est hors de lui.
Une chope vole en taverne.
Il doit calmer ses nerfs.
Il reprend la missive qu’il a violemment froissé relisant chacun des mots.
La blonde.
SA blonde, agressée par des brigands.
Deux, un homme une femme.
Il n’en sait pas plus.
Ce qu’il sait en revanche c’est que ces deux-là ne vivront pas bien longtemps…

Stain pouvait se montré agréable et de plutôt bonne compagnie en taverne, mais sous ces airs affables il n’en rester pas moins un Pirate. Un pirate certes qui tentait sa chance dans la Marine Royale mais ce genre de chose faisait ressortir ce qu’il y avait de pire en lui.
La main de Stain tremblait, il avait besoin de cogner quelque chose quelqu’un.
Jeni se moqua de lui, lui demandant si il était amoureux de la jeune fille pour réagir ainsi. Elle ne récolta qu’un « ta gueule » tranchant tandis qu’il s’enfilait une chope.

La colère du Pirate fit rapidement place à des remords.
C’est lui qui lui avait demandé de prendre la route.
Lui qui avait demandé de traverser cette route maudite.
Après tout il avait assez brigander lui-même pour savoir que cette route était une place de choix, il n’aurait jamais dut lui demander de prendre la route seul.
Il aurait dut aller la chercher.
Quel idiot il faisait.
La voilà blesser par sa faute.
Stain ne s’en remettra pas. Encore une fois il avait fait du mal à quelqu’un.
Décidément il était vraiment le roi des cons.
Sa main fouilla dans sa poche et caressa la tresse de la Noiraude. Sa couronne de roi des cons qu’il avait promis de garder sur lui. Un léger sourire s’afficha sur ces lèvres en repensant à Tigist.

Une pipe lui fut tendue.
Une pipe remplis d’herbe pour l’apaiser.
Stain fuma, souffle après souffle il s’appaisait.
Elle lui avait écrit. Elle allait bien.
Il devra prendre soin d’elle à présent.
Il sourit à l’italienne qui l’accompagné et qui lui avait tendu la pipe. Décidément les connaissances médicinales des Corleone lui rendaient un grand service.
Il fut heureux qu’Alana ne le vit pas dans cet état de fureur, il lui aurait surement fait peur.
Il se rassit calmé. Se faisant la promesse à lui-même de retrouvé les deux brigands et leur apprendre qu’on ne touche pas à un seul cheveu de sa blonde sans en subir les conséquences.
Ce n’était pas le futur homme de la marine mais bien le pirate qui fit cette promesse.
Ça allait chier pour eux.

_________________
Alana_
[Nuit du 13 au 14 avril 1465, dans la campagne poitevine.]

J'avais caressé une dernière fois la missive du bout des doigts avant de la rouler et de l'accrocher à la patte du pigeon qui la livrerait. L'air un peu ailleurs, j'avais ramassé mes affaires et repris mon chemin. J'avais peur. Mais j'avais hâte aussi. Cet homme me manquait plus que de raison. J'imaginais ces retrouvailles, douces probablement. Je nous imaginais n'osant pas. Nous avions une vie si différente. Je n'y connaissais rien en amour alors que Mon grisonnant avait une liste d'amante longue comme le bras, et puis l'autre bras et les 2 jambes probablement. Serait il entreprenant ? Ou au contraire, retrouverait il sa niaiserie de jouvenceau à mon contact ?

J'étais tellement perdue dans ces questionnements qui ne me quittaient plus depuis que j'avais pris la route il y a quelques jours, que je n'entendis pas le bruissement de ces feuillages non loin. Je continuais ma route, sans prendre gare à mon environnement. J'avais quitté les chemins abrités que j'empruntais d'habitude. Et j'allais le payer.

Tout se passa très vite. J'eu à peine le temps de pousser un cri qu'une main se posa sur ma bouche pour me faire taire. Des bras m'enserraient pour me maintenir. Si fort que ma respiration en fut coupé l'espace d'un instant. D'un geste vain, je tentais de garder ma besace contre moi. Mais mon poignet fut serré si fort que je n'eu d'autre choix que d'ouvrir les doigts et de laisser disparaitre tous mes effets. Aussi vite qu'ils étaient venus, ils disparurent dans la nuit, me laissant seule au milieu de nul part. J'eu juste le temps d'entrapercevoir leurs visages. Ils me hanteraient probablement pendant longtemps. Je m'écroulais au sol, épuisée d'avoir utilisé mes forces pour protéger mes réserves. Ils étaient 2. Simplement 2. Je les distinguais, s'éloignant, sans vraiment les voir. 2 ombres, comme un mirage.

Il me fallut plusieurs minutes pour reprendre conscience. Comprendre ce qui s'était déroulé quelques instants plus tôt. Et accepter que j'avais tout perdu. Oh bien sur, j'y avais laissé mon argent et mes réserves de nourriture. Mais le plus dur était probablement d'y avoir perdu les courriers échangés avec mon faux époux peut être vrai un jour depuis que j'avais pris la route. Une larme roula sur mes joues alors que je me hissais de nouveau sur mes jambes. Je devais continuer. Je devais le rejoindre.

J'étais endolorie. Mon poignet me faisait mal. Mes jambes peinaient à me porter. Je sentais que mes forces s'étaient épuisées. Je trouvais un petit renfoncement, à l'écart du chemin, protégé, un peu. Je m'y recroquevillais un instant pour m'y reposer. L'instant dura probablement plus longtemps que prévu et c'est une lettre qui vint me sortir de mes songes. Le jour s'était aussi levé et je puis dérouler la missive, en lisant les mots avec un sourire naissant. Peut être que finalement, ces retrouvailles l'inquiétaient un peu également. Peut être n'étais je pas la seule idiote à avoir peur.

Je me levais et la douleur se rappela à mon bon souvenir. Mes déboires de la nuit passée me revinrent en mémoire, trop vivement. Je pris une grande inspiration et je décidais d'en informer Mon Pirate. J'imaginais d'ici sa réaction, du moins, celle que j'espérais, au fond de moi. Je lui conta les évènements passés, tentant pourtant de rester le plus positive possible pour ne pas l'inquiéter. Mais ce poignet me faisait horriblement mal, et mon écriture était chancelante. Une fois la missive partie, je repris la route. J'avais pris un peu de retard, il fallait que je le rattrape. Et malheureusement, j'avançais moins vite qu'à l'accoutumée et mon ventre commençait à crier famine.

La réponse ne se fit pas attendre. L'écriture était emplie de fureur. Les mots l'étaient tout autant. Il voulait leur faire la peau. Et moi je voulais simplement qu'il vienne me chercher. Qu'il me protège. Qu'il me guérisse. Je pris sur moi, et sur cette main qui n'obéissait guère à mes ordres, pour lui répondre rapidement. Je voulais l'apaiser. Je ne voulais rien d'autre que lui. Qu'importait ces brigands. Qu'importait ce que j'avais pu perdre. Tout serait effacé lorsque je le verrais.

Les échanges continuèrent. Et ils me donnaient une excuse pour stopper ma marche qui s'avérait légèrement plus compliquée qu'à l'accoutumée. Certes, je n'avais rien de grave, mais mes jambes ressemblaient à du coton. Chacun de mes pas me donnaient l'impression que le sol s'enfonçait et que j'allais finir sous terre. Sensation des plus désagréables.

Au fur et à mesure des mots lus, je perçus, je crois, son attachement à moi. Et au fur et à mesure de mes pas, mon empressement augmenta. Mes craintes disparaissaient. Je voulais simplement pouvoir me lover contre lui pour oublier les visages de ces brigands.

Demain. Demain serait peut être le début de ma vie.

_________________
Jenifaelr
    Et quand on a plus l'amour ?
    On s'accroche au bonheur des autres. C'est ce que la Corleone fait maintenant.

    En ces instants, elle sourit. Il avait tenu sa promesse, ne rien lui dire au moment où il partirait, le faire pendant qu'elle dormirait. Du moins, ça, c'était si elle avait décidé de rester auprès des autres. Intérieurement, il lui avait asséné des coups qu'elle ne digérer toujours pas, la connaissait-il si mal parfois ? Quoiqu'il en soit, s'il n'avait pas tenu sa promesse, la Vénitienne aurait retenu le pirate, de tous les moyens possible à sa connaissance, elle aurait bien pu le retenir quelques jours au moins, et cela aurait apaisé un peu sa souffrance et mit à mal sa garde, alors il aurait pu fuir, mais non, elle avait décidé de partir.


    "- Mamma, pourquoi on va ? "
    "- Parce que rien ne retient mamma ici, figlio et que je vous mène avec moi, nous serons mieux. "
    "- J'aime bien ici moi ! "
    "- Moi aussi. "
    "- Et on va devoir se cacher ? "
    "- Surement. Récupérez vos affaires les ragazzi, pas de discutions. "


    Et les voix enfantines, c'étaient élever contre la mère.

    "- Niente. ! "

    La voix avait tonné, assez forte pour couper court à toute tentative de discutions, pas assez pour prétendre à être un cri.

    Ainsi, voilà le convoi qui partait. Stain en tête, Jenifael le suivant et avec eux, des enfants, dix, six, cinq et moins d'un an. Deux filles et deux garçons. Parmi eux, si Khlada pouvait être ravi, les enfants de l'Italienne, eux, faisaient clairement la gueule. De quoi faire lever les yeux au ciel de la belle, qui avait l'impression d'avoir des adolescents en crise, plutôt que de joyeux gamins.

    "- Oh boudez pas les enfants. On va voir la mer. Et vous êtes beaux, jeunes, intelligents, vous voyagez, vous êtes riche ... Vous n'imaginez pas combien d'enfants aimeraient être à votre place. "

    Genre, boude pas, les autres, c'est pire mon coeur.
    Mais non, ça traîne, ça lambine et ça soupire.
    Et au premier arrêt, ça dort.

    Mais pas pour tout le monde. Elle, n'a rien trouvé de mieux à faire que de fomenter un sale coup au pirate, un sale coup qui ne tarde pas à se retourner contre elle, puisqu'elle se retrouve dépassée par les événements trouvant un homme qu'elle n'avait pas vu ainsi depuis sa rencontre avec lui. Il parvint néanmoins à lui tirer des sourires sur les lippes qui s'affolent à rendre les étreins plus tendre ou plus folle, en fonction de l'humeur.

    Nouveau jour, nouvelle ambiance. La discussion commence bien, puis elle voit du papier froissé, grognement est émis et elle émet une hypothèse, qui fait rater un battement à son cœur. Il l'aime.
    Pas elle, non, il ne l'aimera jamais, elle le sait et refuse qu'on l'aime de toute façon, mais cette petite bretonne qu'il mentionne. Cette petite bretonne qui va se retrouver sous l’œil d'aigue-marine.
    En tout temps, elle a eu l'habitude de voir les hommes en colère, même s'ils lui font peur, tant elle s'est sentie impuissante par le passé.
    Ronon, le premier, l'Unique, celui qui à voler le premier son cœur, l'avait étrangler, enfonçant ses doigts dans la gorge délicate de la jeune fille de quinze ou seize ans, qu'elle était à l'époque, assez naïve, pour lui vider un seau d'eau sur la tête, comme crise de pré-jalousie.
    Nat', le second, celui qui faisait battre son cœur d'amour et de doute, l'avait également étrangler, mais il avait également réussi à immobilisé la jeune femme d'alors seize ans au sol. Elle s'était rendu compte de la force qu'elle ne posséder pas. Puis elle l'avait vu, manquant de tuer son ex-femme, alors les supplications avaient foisonné, les larmes roulées, elle s'était promise, que jamais elle ne le priverait alors de son enfant. Trop dangereux. Il avait été son ami, son amant et son maître d'armes à la foi et son corps se souvenait encore des gifles prises, des combats, des pressions, pour s'échapper. Il l'avait mis à rude épreuve, pour que sa femme puisse se défendre et défendre son foyer.
    Arnan. Bel amant, le premier d'une série, géant qu'elle se plaisait à provoquer. Géant, dont elle avait affronté les colères avec douleurs et sans pleurs, se fascinant alors pour cet état où le danger était bel et bien présent.
    Corbeau. Ambivalent, était réellement le mot, pour le décrire. Elle, qui avait apprécier tant sa belle face, que sa face sombre, aimant sentir à la fois la caresse du danger dans son dos et l'amusement autour d'une chope. Elle, qui dans sa fascination pour les états de colère avait décidé d'essayer de calmer l'oiseau.
    Stain.
    La relation entretenue était ambiguë, passant d'un état à l'autre, mais elle se plaisait à s'affirmer son amie. Et lorsque la colère l'avait pris, sa fascination avait pris le dessus, elle avait souhaité le calmer, craignant peut-être de perdre son ami cette fois-ci. Alors, pressée, elle avait bourré une pipe qui elle en était certaine, le calmerais en douceur. Elle trouva également une vengeance assez douce.


    Mamma = Maman. Ragazzi = Les enfants. Niente = Rien. Figlio = Fils.

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