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[RP] Oops she did it again !

L.imperatrice
Du haut du Mont, Celle qui ici se faisait appeler l’Impératrice scrutait la baie à la fois avec un oeil professionnel, à la fois l’oeil d’une amante. Le pendu lui avait demandé de venir su Mont quelques jours avant la cérémonie pour s’assurer que la sécurité de l’ex et future comtesse ne serait mis mise à mal. Elle ne faisait pas partie du service d’ordre mis en place par les familles des futurs mariés. Seule comptait pour elle la comtesse Keyfeya et celle qui avait pris la lame de la Papesse.

L’adage disait : Mariage pluvieux, mariage heureux. L’impératrice leva un oeil vers le ciel et se mit à sourire. Hé quoi! Ça ne voulait que si vous vous mariez lors d’une belle journée d’été, vous allez vous ennuyer ferme pendant toute votre vie? Et puis, elle connaissait trop la comtesse pour savoir qu’elle ne se laisserait pas marcher sur les pieds que ce soit par un ennemi politique, un adage ou un mari. L’homme la comblerait ou il finirait dans les combles.

Tout là-haut, le vent soufflait en permanence. Sa cape flottait au vent laissant apparaître une rapière sur son côté gauche. Celle-ci venait directement de Tolède. C’est là qu’étaient produite les armes les plus équilibrées du monde occidental. Ni trop légère, ni trop lourde, elle avait été fabriquée spécialement pour l’Impératrice. Mais c’est à Périgueux que la garde avait été recouverte d’un rose réglementaire pour toute lame de Bors qui se respecte. Les armuriers de Tolède avaient en effet refusé d’exécuter cette dernière tâche, la jugeant sacrilège pour l’arme qu’ils venaient de fabriquer.

A cette heure de la journée, la mer haut facilite l’arrivée des navires. L’île accueillait sa déferlante d’invités venus pour le mariage. Les taffetas succédaient au brocart, les coiffes aux rubans, les décolletés aux décolletés. Les hommes n'étaient pas en reste non plus avec leur jabots, leurs poulaines et leurs socques. On dirait que toute la crème de Normandie et toutes les oies blanches de Périgord s'étaient donnés rendez-vous sur l’île. L’Héraldique n’était pas une science inconnue de l’Impératrice et celle-ci fut capable de deviner le nom de bon nombre d’invités en déchiffrant les étendards qui flottaient au vent.

La pause tirait à sa fin. La lame de Bors reprit sa ronde, inspectant les accostages suspicieux, traquant les mouvements furtifs, détectant les comportements suspects. Elle terminerait sa ronde puis ce serait le Fou qui reprendrait le flambeau. Tant que durera les mariages, les lames de Bors veilleraient à la sécurité de cette assemblée car ils avaient prêté serment.
Alvira
Bon et bien ça partait bien. La distribution d'alcool était splendide et tout ça. Alvira se retint de sortir la langue tel un lévrier galopant comme un malade pour choper trois pauvres gouttes. Valait mieux s'adresser à Mahaut qu'à ses consommateurs. Livre 5, psaume II. Calme, sereine, elle leva le doigt, fit un petit geste, puis... Voyant que personne ne percevait visuellement son petit appel, elle se mit à agiter la papatte, pour finir par faire un grand signe et racler la gorge bruyamment.

Hum, hum, hum... Grhuuuuum !
Pourrions-nous savoir qui présente cette femme à cet homme ? Eclairez-nous donc, sur ce que sont les âmes qui vont s'unirent !

Pour l'homme on le sait vu que ce sont les Serna.. Et moi !
Mais toutefois il serait bon de rappeler tout le bonheur et la douleur qu'engage l'Union. Si vous n'y voyez pas d'inconvénients, il nous faudrait boire un petit coup. Et vu ce que vous venez de déverser sur la mariée. Nul doute que vous en avez des caisses de planquer derrière votre autel. Si les enfants de choeur pouvaient se donner la peine de faire le service nous avancerions plus vite. Je suis même prête à chanter pendant ce temps-là.


Sourire affiché, elle était satisfaite. Elle avait en vérité une soif de poney à s'être tapé les marches, fallait qu'elle sauve la populace d'une déshydratation avancée, que voulez-vous c'est une déformation professionnelle suite à son exercice de Régnante. Bon le côté possessif c'était naturel, on se refait pas, ça serait bien une première !
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Soren

    « Sur la route d’Angoulême jusqu’au Mont Saint-Michel au péril de la mer »




- A vrai dire je ne me rappelle plus la première fois que j’ai rencontré la comtesse Keyfeya mais oui, cela fait plusieurs années que nous nous connaissons. Elle était déjà comtesse lorsque le félon Flex a mené son armée contre Périgueux. Je dirigeais alors la défense de Bergerac. Voyant qu’il ne pouvait prendre Périgueux, Flex s’est vengé sur cette ville. Il a écrasé nos maigres défenses malgré le fait que la ville ait été déclarée ouverte par le conseil comtal de Keyfeya…Cela lui a couté non seulement son armée mais aussi une grave blessure qui empêcha le félon de poursuivre plus loin son oeuvre destructrice. La ville fut laissée aux mains des soudards qu’il avait recruté. Ils pillèrent et brulèrent certains quartiers entiers de Bergerac.

Il était inutile de rentrer dans les détails, inutile de lui expliquer qu’à cette époque je sortais d’un accident qui m’avait laissé le bas du corps paralysé. Inutile de lui expliquer que seule ma haine pour cet homme imbu de lui-même et qui avait trahi la confiance que j’avais mis en lui me permettait de tenir en selle pour défendre ces terres qui m’avaient adoptées.

- On a beau être dans les dix meilleurs bretteurs du royaume, dans les dix meilleurs amants du même royaume, collectionner les contacts par des promesses douteuses, la chance ne peut pas toujours nous sourire. Ma collaboration avec la comtesse s’est également poursuivie au conseil comtal du Périgord-Angoumois…Des conseils qui n’ont pas toujours été faciles. Nous avons une façon commune de voir les choses mais comme disent les angloys : Hell is in the details* … et aussi dans certaines personnes que je ne nommerais pas ici.

Je ne sais pas si vous vous en rendez compte mais vous avez déjà compté le nombre de jours de route qu’il y a entre hum…disons…Angoulême et le Mont St-Michel? Onze! Onze Jours à cheval si l’on veut s’arrêter dans les relais chaque jour. Huit si vous acceptez de dormir à la belle étoile. Et ça évidemment c’est sans compter les imprévus comme un cheval qui perd un fer, une damoiselle qui ne retrouve plus son peigne…ou un mi-danois mi-écossais qui aurait perdu sa pièce magique. Alors vous comprendrez que, même si ce n’est pas les contes à faire peur qui manquaient dans ma vie, j’ai décidé de ne pas me transformer en Shéhérazade durant ce voyage.

- Vous savez que j’ai déjà donné des pièces moi aussi ? Je prétendais qu’elles étaient magiques et qu’il suffisait de les tenir dans le creux de la main, de fermer les yeux et de prononcer une formule magique pour que j’apparaisse. Personne ne m’a jamais appelé ainsi. Peut-être que « Okker gokker gummi klokker erle perle pif paf puf væk med den beskidte luft! » est une incantation trop compliquée à se rappeler pour un sujet de Sa Majesté.

En terre angevine, il avait fallu se montrer plus prudent. Les auberges étant aussi dangereux que la campagne, aussi pleine de puces et de vermines que la forêt, la décision avait vite été prise et ce fut le ciel étoilé qui nous servit de couverture pendant quelques nuits. Comme dans une auberge, il avait fallu prendre un tour de garde. Après le pays craonnais, il nous resterait deux jours pour récupérer de la fatigue avant d’atteindre le Mont St-Michel juste à temps pour le jour du mariage.

- On dit que chaque point lumineux de la voute céleste est une âme en attente de jugement Vous voyez celle qui brille plus fort que les autres, là bas sur votre dextre? M’est avis qu’elle ne passera pas le test ultime. Beaucoup trop imbue d’elle-même.



    « Sur l’île du Mont St-Michel, le jour du mariage »




- Je crains que notre petite altercation à l’auberge du chat-Huant avec la maréchaussée normande ne nous ait mis en retard…

Tout ça pour une histoire de taxe sur la marchandise importée. J’avais beau leur expliquer que c’était mon vendeur qui avait payé cette taxe, rien n’y fit. La conversation s’était envenimée et les menaces de jours de prison avait été proférés. Le fait que je mentionnais être invité au mariage du seigneur de la Serna n’y changea rien… Tout comme le fait que j’étais un enfant de Guillaume le conquérant. Il fallait croire que l’influence de Rollon s’était passablement émoussée en Normandie. Aussi, vous comprendrez que je pris un soin tout particulier avec mon cadeau de mariage lorsque je mis le pied sur le quai du mont St-Michel.

- - Oui, oui, c’est ça mon bon! Faites porter ce tonneau avec les autres présents destinés aux mariés du jour. Et prenez-en grand soin. C’est du deux ans d’âge. Il vient d’Helsingør. C’est le meilleur que l’on puisse trouver sur le marché.

En retard oui…mais de peu. L’Intérieur de l’abbaye présentait à mes mirettes un véritable spectacle de bon gout et d’opulence. Prenant place sur le côté, je cherchais du regard des têtes connues. Comme je m’y attendais, Lotx présidait la cérémonie

- C’est le chef du clan des Poneys roses, un sorte de société secrète vouée aux plaisirs de la vie. la Comtesse Keyfeya en fait partie, de même que son entourage. Vous devriez en voir plusieurs aujourd’hui. Je vous les présenterais si vous voulez.

Ainsi, c’était donc lui le fameux époux au nom si étrange que j’avais mis un long moment à le trouver lorsque je reçus l’invitation. Je ne l’avais jamais vu. Son nom m’était inconnu. Il faut dire que je ne passais pas mon temps dans les nobiliaires des différentes provinces vassales, loin s’en faut.

- la Comtesse a fait un effort sur sa coiffure et sa parure aujourd’hui. Je savais bien que quand elle voulait, elle pouvait. Rappelez-moi de la complimenter sur sa tenue voulez-vous? Je lui ai assez fait de reproches sur ce point dans le passé pour ne pas la féliciter aujourd’hui.

La comtesse…Ce terme devait sans doute s’appliquer à plusieurs des dames présentes ici ce jour-là mais pour moi, ce titre n’avait de sens que s’il référait à une personne du Périgord-Angoumois.

- Tous les autres sont d’illustres inconnus pour moi. Sans doute la famille du marié.

Oh ! Oh! Nous en arrivions à une étape importante de la cérémonie : la présentation des époux. La question qui fusa dans la salle attira mon attention : qui Keyfeya avait-elle donc choisi pour se faire présenter à son futur époux? Je ne connaissais pas de famille de la Comtesse. J’avais vaguement connu quelques Romanov mais cela remontait à plusieurs années maintenant. Avait-elle encore un frère? Un père? Un oncle ou un cousin? Ou avait-elle choisi pour cela? un poney rose? Lotx officiant, vers qui s’était-elle tournée? La vicomtesse de Blanzac peut-être?

- Croyez-vous qu’elle sache vraiment chanter ou cela est-il une menace à prendre avec le plus grand sérieux ?





* Hell is in the details : L’enfer est dans les détails.

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.mahaut.
- C'est haut.

Descendue du carrosse rose et doré qui venait de l'amener au bas du Mont, la brune périgourdine regardait les marches d'un air dubitatif. Déjà c'était loin. Ensuite c'était pas chez elle, et ça ne se faisait pas de ne pas faire ça à domicile, le terrain était beaucoup plus lourd, les supporters bien trop étrangiens, non, non, vraiment, ça ne se faisait pas. Enfin il y avait de l'eau autour. Mais genre, de l'eau, quoi. Salée. Et qui bouge. La mer, voilà. Et la mer, chez les poneys, c'était flippant.
La brune avait donc quelque peu perdu de son enthousiasme et reluquait l'ensemble architectural d'un air boudeur.
Au début pourtant, rien n'aurait pu lui faire toucher terre :


- Hiiiiii ! un courrier !
- Oui Votre Excellente, comme 15 par jour en fait.
- Oh c'est Keychouchou !
- Oui, Votre Excellente.
- Oh, elle se mariiiiie !
- Encore, Votre Excellente ?
- Il semblerait... Oh, avec Pizza !
- Sa Grâce Origan Votre Excellente.
- Oui oui, le lapin tout nu, là. OH MAILLE GAUDE !
- Votre Excellente ?
- Je suis témoin ! TEMOIN !
- Témoin de quoi Votre Excellente ?
- A son mariage ! Je suis témoin de Keychouchou ! Elle m'a choisie, elle reconnait enfin que moi seule l'apprécie à sa juste valeur et que je suis la seule à ne pas souhaiter sa mort et...
- Votre soeur est également témoin, Votre Excellente.
- ...
- Avec tout le respect que je vous dois, Votre Excellente.
- Hmmm.
- Sa Grandeur a sans doute voulu s'entourer de plusieurs amies pour ce grand jour, sans doute ne serez-vous pas les seules.
- Moui. Bon, debout tout le monde ! On a un témoignage marital à assurer ! hiiiiiiii !


Bon, d'accord, elle avait un peu boudé mais ça n'avait pas duré très longtemps. Après tout, les mariages étaient toujours un moment très poneysque, de ceux où on laisse couler une larme en essayant de tuer quelqu'un, tout en réservant une place de choix devant le buffet. Alors quand on était témoin, nul doute qu'elle aurait droit à tout cela puissance 1000.
Mais voilà, la vie est ainsi faite que quand on met ses talons de 12, on découvre qu'il y a environ un milliard de marches à monter. Layffe izeuh bitche, comme on dit.
Elle posa un pied sur la 1ère marche.

- Anatole, un verre !

Elle posa un pied sur la seconde marche.

- Anatole, un verre !


Elle posa un pied sur la troisième marche.

- Anatole, un v...
- On va peut-être attendre la 100ème ? A ce compte là vous allez arrivée dans un sale état, sinon...
- Je ne peux pas monter sans aide, Anatole, c'est au dessus de mes forces.
- He bien...
- Oui, vous avez raison, vous allez me porter, j'aurais dû y songer plus vite.
- Qu... mais non ! Non !


Et pourtant, si. S'accrochant des bras autour du cou du limousin, la brune commença son ascension, gardant son verre à la main et agitant ses grelots devant les badauds. Au bout de la 300ème marche, le limousin manqua s'écrouler au sol, rouge et étouffant, aussi la brune sauta-t-elle à côté le temps de le laisser respirer.

- C'est encore loin ?
- HHHHhhhhHHHHH !
- Vous pourriez répondre, hein.
- Hhhhhhh...Je... Je ne sais pas...hhhh
- Moui. Oh ! Attendez !


Elle tendit l'oreille, soudain pleinement concentrée.

- 1458 !
- Hhh... pardon ? Hhhhh...
- IL A PRIS DE MA CUVEE 1458 ! L’INFÂME TRAITRE !

Grimpant soudainement sans aide les dernières marches, la brune parvint dans la salle, les joues roses d'énervement. Cherchant parmi les têtes des invités la présence du coupable en chef, elle aperçut l'éternel n°2 du trucmachinchosisme qui officiait près des mariés.
Pressant le pas, elle s'avança pour tenir son rang tout en jetant un oeil rageur vers l'évêque poney. Pouvait-on annuler une cérémonie pour vol éhonté de mirabelle ? Elle était à ça de le savoir.
Elle ouvrit la bouge pour lancer sa malédiction quand l'ex Duchesse de Touraine la devança.
Ah ! Bien parlé ! Elle se retourna vers le nabot rose et sourit, doucereuse...


- Je peux me charger d'aller chercher les caisses, si vous le souhaitez, Monseigneur... D'autant que je crois que je les connais bien... Non non, ne bougez pas, je m'en occupe. La noce avant tout...

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Keyfeya
Elle aurait pu mettre des jours à répondre à cette question, des années même peut être ou tout simplement ne pas y répondre, et courir au dehors comme on fuit une malédiction. La mariage, elle ne savait pas trop ce que cela signifiait. De son expérience sans doute un cauchemar, mais Origan avait su trouver les mots et avoir les gestes qui lui étaient nécessaires. Il était loin de ce qu'elle avait connu, à la violence s'était opposée les caresses, aux insultes, la douceur. Ressentait-elle le besoin qu'un homme aussi poney soit-il vienne bénir leur union ? Pas vraiment. Elle prit le temps de regarder son épice, ses formes et sa musculature sous les soieries du tissu des vêtements, la douceur de son visage jusqu'à plonger dans son regard, en glissant ses doigts entre les siens.

Oui. Je le veux toujours.

A dire vrai, elle voulait continuer à vivre comme il vivait depuis qu'ils s'étaient rencontrés. Avec ou sans couronne. Avec ou sans biens cela importait peu. Elle avait besoin de continuer à ressentir la légèreté de ses caresses et la chaleur de ses baisers. Le son de sa voix pour la bercer nuit et jour, entendre son rire et pouvoir continuer de le partager. Tenir sa main comblait son être et elle était à présent calme, souriante et sereine.

Je sais que mon caractère n'est pas des plus facile, je sais que mes défauts sont nombreux mais tu as su redonner à ma vie de la couleur, du bonheur et je veux pouvoir regarder à travers ton regard. Sans doute que ce que j'ai connu, surgira encore, mais je veux avancer avec toi et t'offrir ma main, mon épaule pour te soutenir, je veux que nous surmontions ensemble les obstacles de la vie. Je sais que le serment conclu et scellé d'aujourd'hui n'est pas une chose de faite mais une chose à faire et je promets de faire les efforts qu'il faudra pour nous construire.

L'air autour d'elle, embaumait la rose qui ceignait ses cheveux et faire un pas vers l'avenir, un pas au delà de la peur l'avait à présent fait disparaître. Mais forcément, fallait que ça foute le bordel et une bande de poneys assoiffés après la montée des marches du Mont, trépignait déjà. Elle haussa les épaules et leva les yeux au ciel, en entendant Alvira.

J'n'ai plus l'âge qu'on me présente, pis tout l'monde me connait. T'as pas pris ta boite à beugnons, au moins quand t'as la bouche pleine et que tu lèches de la crème, tu dis moins d’âneries, si on commence à laisser Lotx parler, on va en avoir pour des heures et demain on est pas marié. En plus, c'est chiant.

Et enfin Mahaut arriva, on avait au moins un témoin sur deux, elle pourrait faire bisquer les deux sœurs quand ça lui chanterait en clamant quand Orkaange lui ferait du chantage : " Oui mais Mahaut au moins, elle était là la première à mon mariage!" Y avait des petits plaisirs dans la vie, qu'il ne fallait pas se refuser.

Ah mon témoin...si on peut attendre qu'il dise oui, avant de vider les fûts, ça serait vachement plus confortable, en attendant tu peux téter ma manche, elle est imbibée, mais ouvre tes oreilles, t'es sensée témoigner hein. J'ai dit oui.

Elle tendit un bras vers la brune - enfin une femme normale et de gout - Manquait plus qu'Orkaange arrive pour sauter à la gorge de sa soeur, et ils ne seraient jamais mariés et les réjouissances, on était pas là de les voir arriver non plus.
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Pattricia
Elle boude intérieurement depuis le diner maudit. Elle montre rien, elle sourit, elle est presque aimable avec tout le monde, seuls ses jades ont bien fait comprendre à l'épice que si SA vilaine brune était malheureuse à cause de lui elle viendrait le hanter de l'Au-Delà. Le voyage avait été silencieux et morne, comme le paysage qui défilait devant ses yeux, elle qui déteste être en DR.

Logée dans une auberge au pied de l'église, cathédrale, ou autre maison du Très Haut, la rousse avait quémandé une chaise à porteurs pour le lendemain et pris un bain avant d'aller se coucher. Elle n'était pas sûre que sa "surprise" serait là à temps mais de toute manière ça serait pour l'après nuit de noce histoire de pas tout foutre en l'air non plus.

La seule chose qui l'avait soulagée dans ce cauchemar, c'était qu'elle n'avait pas eu le culot de lui demander d'être à nouveau témoin, "une connerie suffit !".



Jour J



Les gens affluent de toutes parts pour se retrouver à grimper un nombre infini de marches. Au final ils ont tous la tête de créatures que l'on mène à abattoir, épuisés par l'ascension. La rousse les dépasse, confortablement installée sur sa chaise, elle salue les personnes connues avec un sourire neutre et constate avec satisfaction que la grimpée des marches se termine enfin. Elle descend de son "véhicule", remercie les porteurs qui devront l'attendre et entre dans la maison du Très Haut non sans avoir lancé un regard de défi à l'édifice.




On la mène jusqu'à sa place parmi les invités de la mariée et elle s'installe sagement. La cérémonie commence, la question est posée et ELLE ose répondre "oui". Sur ces entrefaites, sa marraine arrive. La rousse sourit, Mahaut serait toujours Mahaut...

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Loanna
Elle était presque soulagée... Non presque était le mot de trop dans cette phrase.. Lorsqu'elle vit arriver Pimperlotte et son... euh homme (?!) suivit de la famille de la Roche Tourbière. Suivit de Carmen... Nat... Oui bon, elle se sentirait moins seule déjà. Elle prit le temps de les saluer lorsqu'ils arrivèrent les uns après les autres. Ses enfants profitèrent un peu d'aller saluer à leur façon Natduel.

Elle murmura à cette dernière


Tu viens t’asseoir avec nous?


La cérémonie sembla débuter "pronto " . Décidément.. Un autre qui semble avec eu le même maître que Pimperlotte.. Rapide.. efficaces.. Une cérémonie religieuse comme elle appréciait. Jusqu'à euh.. Décidément dans les contes de fée que ses parents lui avaient lu quand elle était gamine ne parlaient pas de alcool renversée sur la tête de la mariée.. Elle devrait peut-être poser questions à Pimperlotte.. Elle lui dirait la vérité sur cette pratique.
Blanche_cabrera
- Blanchouneeeettttte ???? tu es prête ?
- noooooooooooooon
- mais on est sortis du bain ensemble et moi je suis prêt déjà mais tu es certaine que cette tenue rose me sied ? Bon c'est la coutume chez les poneys mais quand même ...
- ......


Zig se mira dans la psyché qui est habituellement investi par son épouse et fit une petite moue dubitative



- Petite pomme ça y est ? nous allons être en retard.
- .....
- ah mais que fais tu ?


Zig, d'ordinaire si patient, finit par entrer dans leur chambre malgré que la porte fut fermée. Il écarquilla les yeux en voyant son épouse aux joues rouges cramoisies d'avoir forcé sur le tissu. Il ouvrit la bouche quelques secondes avant qu'un son finisse par en sortir.

- mais Blanche tu n'es pas encore habillée
- mais ... mais .... je ne peux pas ...
- mais pourquoi tu as besoin d'aide ?
- mais je vais étouffer dans cette robe elle est trop cintrée. Oooh Zig, j'ai pris des rondeurs ....


L'époux se retint de rire. Il ne savait pas grand chose des femmes, Blanche était si facile à vivre selon lui, mais il avait retenu qu'il ne fallait JAMAIS acquiescer quand elles prétendaient avoir pris du poids. Alors il se montra plus diplomate que sa chambellan d'épouse.

- Blanchounnette, ce n'est pas toi qui a pris des rondeurs, c'est notre petit qui prend un peu plus de place chaque jour dans ce magnifique ventre.

Ah Zig que tu fus bien inspiré. Blanche lui sourit.

- mais il me faut bien me vêtir décemment, il s'agit d'Origan quand même.
- mais dans cette robe bleue tu disais t'y sentir à l'aise, elle est très jolie je t'assure
- oui mais je l'ai déjà portée et en Périgord justement
- peu importe ma chérie, je change moi aussi de tenue et nous y allons.
Je te promets que dès demain nous irons faire les boutiques.


L'incident vestimentaire ayant été évité de peu, après moult baisers rassurants et quelques mots apaisants le jeune couple arriva au mont Saint Michel. Blanche était rayonnante, dans cette robe large, son petit ventre pouvait respirer.



Keyfeya et Origan étaient déjà présents et ils étaient magnifiques. Carmen avait déjà le nez dans un mouchoir brodé et Blanche en fut émue.
Le couple alla rejoindre le groupe des Normands que formaient Loanna, Pimperlotte, Isaïis et Davy, Nat, les gratifiant d'une bise pour les unes et d'un "comment allez vous pour Davy".


Elle salua au passage Alvira qu'elle avait déjà croisée lors de THE soirée de reniflage, et poliment, des Périgourdins qu'elle n'avait pas l'heur de connaître.

Voila, ils étaient en place et prêts à suivre une cérémonie qui semblait démarrer sur les chapeaux de roues et de façon plus que pittoresque. Mais, tout ce qui était issu des poneys finissait par ne plus l'étonner.

Elle regarda autour d'elle, les murs, les plafonds, s'attendant à voir arriver des hordes de lutins, des angelots roses hennissant à qui mieux mieux, ou Saint Michel et son dragon faisant ami ami et se saoulant d'un tonneau de calva.
Oui vraiment, elle s'attendait à tout.

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Carmen_esmee.
    La mère tâche de surveiller sa gamine qui déambule entre les bancs, jouant à énerver sa mère, qui se mouche bruyamment dans un mouvchoir tant l'émotion de la journée la submerge... Enfin ça c'était avant l'arrosage à la liqueur de la mariée, fort heureusement, elle ne fut pas arrosé, mais cela lui avait donné soif.. Léchage de lippe.. et effort sursernesque pour suivre l'officiant.

    Elle finit par s'asseoir car le dossier "virginité de la mariée" traîne un peu en longueur, c'est là qu'elle est saluée par Natduel,

      "Comment vas-tu toi ? Tu m'avais caché que ton frère était amoureux !

      - Je le sais depuis peu en réalité... C'est une fille bien, alcoolique et folle mais bon... on ne pouvait pas attendre moins des goûts de mon frère hein..."


    Assise elle remarque, sur le banc derrière elle, Loanna, qui était déjà là avant, puis Pimperlotte et un homme presque cadavérique.. Isaïis et Davy a qui elle offrit un sourire et un hochement de tête en guise de salutations. Ravie de les savoir présents pour Origan.
    Les émeraudes balayent les bancs, du côté de la mariée, elle reconnait quelques têtes, fort peu néanmoins, des visages sans noms pour la plupart.

    Elle se relève et rejoint sa place près de son frère et d'Alvira, elle essaye de calquer son port de tête sur celui de la Duranxie, pas sûr que se soit là une bonne idée, mais bon, on prend ce qui a ! Carmen rattrape la cérémonie... Les vœux semblent-ils ? Ceux de Key sont parfait lui semble-t-il ?


      Elle crie même un : "Amen !"

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Lotx
L'ennui avec ces mariages modernes c'est qu'il devenait de plus en plus difficile de terminer une cérémonie tranquille sans être interrompu. Il était loin le temps où le curé représentait la Vérité et la sagesse absolue et où nul ne songeait à se faire remarquer de peur de voir pousser furoncles et verrues plantaires aussi sûrement que poussent des quintuplés à Castillon.

Les présenter ?

Le nabot cligna deux fois des yeux, il avait beau chercher, l'idée lui semblait plus que saugrenue.

Bah y a pas besoin de les présenter hein, ils se connaissent déjà vous voyez bien.

Alors qu'il se félicitait d'avoir réussi à éluder la question du partage du vin -le partage du pain ne causant généralement pas de problème-, un autre désastre arriva. Il le savait ! Mahaut venait de débarquer et se tenait aux abois tel un lévrier devant un lapereau, tel un poney rose devant une robe Jehan Galliano, tel un ex-amant de Key devant un pot de Vaseline, tel... Bref, vous avez compris le concept. Sautant de l'autel, dans un mouvement de panique, pour aller à sa rencontre, l'évêque se dressa face à elle, leva sa crosse bien haut puis frappa lourdement le sol.

Vouuuuus, ne passereeeeeeeez paaaaaaaaaas !

Il lui sembla qu'il y avait de l'idée dans cette réplique. Par chance Keyfeya sembla de son avis, probablement mue par l'envie de ne pas voir son mariage annulé pour vice de fût. Revenant à ses affaires, il s'adressa alors à l'époux.

Bon et vous, voulez-vous épouser Sa Grandeur Keyfeya ci-présente ? Consentez-vous à ce que si vous mourrez d'un regrettable accident de chasse, ou bien d'une chute dans les escaliers, elle hérite de tous vos fiefs, titres et de votre or qui pourront ensuite m'être rétrocédé lorsque je serai hippocampe ? Et surtout, me reconnaissez-vous comme chef incontesté des poneys ?
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Rebecca_laurentia
[Sur le départ du Maine]

Le déplacement était pour le moin singulier. Rebecca avait pouffé de rire à la lecture de l'invitation et elle trépignait à l'idée d'y aller. Par son originalité, excentricité et puis parce qu'il s'agissait d'un bon ami qui prennait la bague au doigts. Elle avait réussit à embarquer son prince, Comte du Maine avec et lui avait bandé les yeux avant de lui faire retiré le bandeau devant leur carrosse.

Surpriiiissseeeee!

Elle avait fait reprendre le carrosse aux armes de leurs familles en rose. Oui oui, en rose bonbon bien criard. Mais pas que ! Tout l'attelage l'était aussi. On avait parsemé les crinières des chevaux de fleurs, toute la robe habituellement blanche avait été teinte et devant, en tête de file, deux poneys rose bien sûr. Un autre normal les suivrait avec bien entendu les boissons : Prune du Maine, Cava, Limoncello, Marsala Sicilien, Porto et toute une panoplie qu'elle savait se faire importer.
Elle laissa son promis se retourner pour découvrir la tenue aussi rose de la princesse


Je n'ai juste pas prévu les vaches mon prince. En route !

[Entre dans la place et cérémonie !]


Arrivant aux bras d'Hector, elle prit place au plus avant possible en toute discrétion se mordant les lèvres quand elle remarqua que l'officiant était le même que celui de Lily, la sœur d'Hector et Arthur. La surprise n'était plus de mise mais au moins, la cérémonie serait efficace. Rebecca découvrait sous un autre angle la Normandie et le Mont St Michel qu'elle avait déjà visité antérieurement lors de joutes.
Elle n'eut pas le temps d'admirer les lieux de l'abbatiales que déjà, le couple du jour arriva. Ses yeux s’agrandirent rêveuse sur la marié. Ce serait bientôt à leur tour et que Keyfeya était resplendissante.
Elle se leva à leur passage, main jointe et fit juste un clin d'oeil à Origan et leva son pouce. Il y avait ainsi certaines personnes qui faisaient perdre à Rebecca ses barrières et avec qui elle était à l'aise dans un événement à moitié privé et public comme celui-ci. Elle était heureuse pour son ami et pour un autre mariage auquel elle assistait, se demandait bien pourquoi on demandait une confirmation de la virginité féminine. Ce n'était pas une sœur qui faisait çà avant ?


On pose toujours cette question ? Je préférerai encore qu'on me vérifie plutôt que de répondre en public...

Peut être l'officiant. Quoi que ceci était dit sur un ton très léger de la part de l'Altesse.

On leur dit maintenant ou pas qu'on a les poneys ?

Commenta t'elle tout en suivant et écoutant la suite de la cérémonie.
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Rebecca-Laurentia Gropaj-Lancaster
Dame de La Faigne & Princesse d'Albanie
Sakurahime
[Neuvillette, quelques jours plus tôt, réception d'une certaine missive]



Le cachet avait rapidement sauté sous la pression de son ongle, et la lecture n'avait pas pris des masses plus de temps.
Comme à chaque fois qu'elle recevait ce genre de missive, son sourire s'était élargi.
C'est chouette les mariages, on fait la fête, les gens sont heureux, on picole jusqu'à vomir ou presque et on bosse pas.
C'est chouette ça de ne pas bosser pour une fois...

Son sourire perdit cependant quelques instants de son éclat.
Le sien n'était pas pour demain. S'il avait lieu un jour...
Naturellement, elle ne s'en ouvrirait pas au géant qui partageait sa vie, sa couche et son coeur.
Elle gardait cela au fond de son coeur, bien tapis sous des tonnes d'autres choses pour ne rien montrer de la peine que lui procurait cette attente à laquelle elle ne croyait déjà plus.
Tant pis... comme elle l'avait dit à Knarel quelques jours plus tôt en réponse à une missive où il s'était ouvert à elle sur le sujet, elle ferait sans. Elle avait gagné une famille, une nouvelle famille venue compléter la sienne, bien réduite.

La risette revint lorsqu'elle se remémora le diner au cours duquel Key leur avait annoncé ses fiançailles avec Origan. Et se mua carrément en rire doux au souvenir de la colère de son colosse.
Il finirait par l'accepter... Origan était quelqu'un de manifestement attachant et sympathique, et Col veillerait à ce que Key soit heureuse avec lui. De gré ou de force...

Elle passa dans la pièce d'à côté où son homme justement travaillait d’arrache-pied.


Tiens, lis ça...


Un haussement de sourcil courroucé avait ponctué la lecture, ce qui avait déclenché un accès de bonne humeur chez la borgne qui parti aussitôt regarder ce qu'ils porteraient.


[Le 6 mai 1465, Mont-Saint-Michel]

C'est un chevalier sous le charme des lieux qui regardait le mont grossir à mesure qu'ils approchaient.
Lorsqu'elle réalisa un détail soudain.


Sérieux, va falloir grimper jusque la-haut?
Purée, ça se mérite de faire la fête ici!


Il en fallait plus cependant pour atténuer sa bonne humeur, et même la morosité de celui qui allait accompagner la mariée jusqu'à l'autel ne suffit pas à la lui gâcher.

Allez, souris, ta soeur de coeur mérite d'être heureuse, et c'est important pour elle que tu le sois également.
Fais-le pour elle, et je te promets, s'il la fait souffrir, je te le tiendrais moi-même le temps que tu le dérouilles jusqu'à ce qu'il soit méconnaissable, d'accord?


Elle serra sa main et la conserva jusqu'à ce que l'équipage aux couleurs de Neuvillette n'arrive à destination.
Il descendit le premier et galamment, l'aida à sauter à terre en douceur.
Lui laissant le temps de lisser sa robe, s'assurer du maintien de sa coiffure et de son état général - oui le chevalier était coquette et alors? ca défrise? - il observa les lieux avant de lui permettre de le réajuster à son tour. Ils étaient parés...


Ils gagnèrent l'abbatiale à temps et sur un baiser très léger, il fut temps de se quitter.


Tu es splendide mon amour, allez vas maintenant, ne fais pas attendre la mariée...

Elle le regarda s'éloigner à regrets et poussa un imperceptible soupire avant d'entrer elle-même dans le lieu saint, trouver une place dans le fond, à l'écart, pour suivre la cérémonie dont le début déjà la fit marrer.
A l'image des mariés quoi...

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Patou.de.pyerrelade
Conviée par les futurs époux à ce jour béni de leurs épousailles, la jeunette avait presque oublié le grand moment avec la nouvelle élection du conseil ! Elle espérait ne pas être en retard pour la cérémonie. Cette journée serait celle de Key et d'Origan. La jeune peste ne le connaissait pas, mais son nom lui disait bien quelque chose. En parlant avec sa comtesse de son futur, ce nom lui revint en mémoire. Il était de la famille de Kori et Alexandre. La brunette avait appris par sa meilleure amie Maywenn que la mère du jeune Alexandre avait rejoint les anges. Dure épreuve pour ce gamin. N'étant pas fortiche pour les condoléances, elle avait préféré s'abstenir de les lui présenter et le fit faire par son amie. Elle secoua légèrement la tête pour chasser ses souvenirs, pour revenir aux jeunes mariés

Ils allaient se promettre amour et fidélité. La brunette voulait leur faire honneur et pour l'occasion, s'était vêtue d'une très belle robe à deux tons, laissant ses épaules nues, ses cheveux étaient relevés en chignon tenu par un petit diadème. Sa nuque dégagée la grandissant un peu. En parure autour de son cou, un collier de perles, assortis à sa robe. Voulant se donner bonne mine, elle se farda.





Jamais Patou n'était dans une tenue féminine. Elle adorait être en braies, c'était plus facile pour elle de courir s'il fallait suivre du brigand. Le trajet fût assez long. Assise à l'arrière du coche, celle-ci somnolait. Pour l'occasion, on lui avait prêté une carriole. Elle espérait ne pas être en retard pour la cérémonie. Cahin-caha l’attelage arrivait en vue de la magnifique abbaye du Mont-Saint-Michel. Puissante fortification située entre Normandie et Bretagne. Moult calèches aux diverses armoiries et montures stationnaient aux alentours de la place ce qui laissait présager un grand nombre de personnes venues de tous comtés et duchés pour assister à ce mariage.

Ramenant sa cape sur ses épaules pour se protéger au mieux du froid mordant de cette nouvelle journée, le doc descendit de la carriole et se désespérait déjà de gravir les marches pour se rendre à l'intérieur. Histoire de passer le temps, elle s'amusa à les compter. Une fois en haut, elle arriva au nombre de 350. Elle n'en croyait pas ses yeux. Bon sang que c'était haut. Avant de pénétrer dans ce lieu saint, elle reprit sa respiration, étant bien à bout de souffle. Elle ne savait si les invités déjà à l’intérieur avait peiné pour y arriver, mais elle, malgré sa vingtaine d'années l'était. La brune en profita pour admirer la vue sur la baie du Mt St Michel qui était tout à fait sublime.

Passant la porte, elle trempa ses doigts dans l'eau bénite, se signa et s'agenouilla face à l'autel avant de prendre place. Son regard diamant se fit à la pénombre, puis scruta les personnes déjà présentes et en reconnut certaines.

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Coleen_de_colmarker
Je vais bien...tout va bien ... puis tout bascule

Tranquillement assis, enfin fallait vite le dire, avec l'alerte et la prise de tête avec les dinosaures du Duché qui pensaient que tout leur appartenaient. Bref j'étais plongé dans le travail quand ma compagne m'apporta un plis. J'en pris acte et là mon visage se ferma. Je crispais mes mâchoires signes de grandes contrariétés et je broyais entre mes paluches le parchemin.

Pigeon de malheur, pouvait pas se faire bouloter en route ce couillon là !!!!Nan mais elle se fout de ma gueule. Sérieux elle nous présente Origami, et de suite derrière mariage. Je te le dis elle est ravagée de la pépite, si si je t'assure ravagé total cette pauvre fille.

Mais c'est qu'en plus ma puce partit et ne m'écoutait pas, je restais comme un rond de flan à rouspéter tout seul. Ben tant pis les murs en prendraient pour leur grade, mais fallait que ça sorte.

Tournant en rond comme un lion en cage je parlais tout seul.


Débilos, une débilos et l'autre il a intérêt à s'occuper d'elle convenablement sinon je le pends par son service trois pièces et je le lui fais avaler en une seule fois. Nan mais j'vous jure, aucune leçon du passé et le premier venu fait l'affaire. Elle à rien de mieux à foutre, je sais pas mais qu'elle apprenne la broderie par exemple, oui la broderie tien elle y gagnerait en dextérité de ses petits doigts et ça lui apprendrait la patience.
Ou alors atelier rotin, c'est bien ça, elle fournirait le PA en panier.


Et voila que la soirée dura ainsi parce que j'étais convaincu qu'elle se précipitait et désolé mais vu SES choix en matière d'homme ça faisait peur. Pourquoi celui là serait différent? Pourquoi celui la ne serait il pas un cas désespéré comme les autres d'avant? Un miracle vous dites?
Mais j'avais passé l'âge de croire aux miracles. Elle avait un gout de chiotte ça ne pouvait pas changer en un instant. Gout de chiotte un jour, gout de chiotte toujours.....



En route vers l'enfer, ou l'enfer du devoir....

Quand le rideau tombe

Elle avait choisit nos tenues parce que c'était pas mon truc à moi ça. Mais fallait être pas trop moche à ce qu'il parait. Ouep alors j'avais mit la tenue rideau de salon pour me fondre dans le décor de la soirée d'enfer à venir.
Autant la sienne la mettait en valeur, autant la mienne me serrait un chouille à l'entre jambe. Une fois sur le parvis j'avais des doutes dont je lui fis part.


Tu crois pas que si je dois me baisser ça va pas tout claquer et que je vais me retrouver le bazar à l'air??? T'es sur un? Que je me fasse pas trop remarqué hein. Déjà que je me demande ce que je fais là et que tu vas devoir me bâillonner quand le curé va demander si quelqu'un s'oppose à ce mariage. Oublie pas hein. Tu as pris la masse sous ta robe, frappe bien fort.

Puis arriva le moment tant redouter ou je du l'abandonner pour rejoindre la marié que je devais conduire à l'autel. Un petit sourire à ma compagne que j'embrassais sur la tempe avant qu'elle ne file et j'inspirais un grand coup.
Puis je filais rejoindre la futur peut être, car je savais pas encore si j'allais laissé faire cette ignominie, futur marié.


Je la regardais des pieds à la tête soupirant profondément.

Nan mais toi, toi toi tu vas toutes mes les faires. Sérieux on aurait du te coller dans un couvent au fin fond de la Sicile tien. Bref il est ou l'affreux? Ah mais je le vois, ça se pavane.
J'te jure que si il s'occupe pas bien de toi, il va finir en pâté pour chien. Bref on y va autant que cet enfer prenne vite fin.


Je lui tendis mon bras, pas de commentaire sur le fait qu'elle rayonnait hein fallait pas trop abuser non plus. Pis a trop rayonner des fois on se brûle.

Arrivé devant l'autel, jetant un regard noir vers le futur peut être épousé, mes mâchoires se crispèrent, je restais la à le transpercer de mes turquoises avant de me pencher sur lui et de lui murmurer entre mes dents.



Si tu l'as rend malheureuse tu sauras ce qu'est l'enfer. Si tu ne t'occupe pas bien d'elle, je te découpe morceaux par morceaux, alors soit sur de toi tu peux encore filé par la porte dérobé.


Puis je lui tendis son bras dans un soupire que toute l'église avait du entendre.
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Origan
"Si tu l'as rend malheureuse tu sauras ce qu'est l'enfer. Si tu ne t'occupe pas bien d'elle, je te découpe morceaux par morceaux, alors soit sur de toi tu peux encore filé par la porte dérobé."


    il se contenta de simple mot, rien de plus, rien de moins et prit la main de Key
    il ne s'était encore jamais marié et c'étais avec elle qui le voulait, aucune autre

    Je suis sur de moi


il accueille sa Key avec tendresse en se recevant un flot de compliment, encouragement, voeux ah j'ai trouver : menaces du frère de coeur de sa future épouse, y'a pas a dire il avait fait forte impression auprès de Coleen, à vrai dire ça ne pouvait pas démarrer plus mal pour l'Aromate, mais rien ne lui ferait reculer
il était tous là, les gens qui comptais pour lui, quelques un manquait sans doute, mais après tout, les escaliers avaient du avoir raison de certain mort d'une crise cardiaque, ou peur du vertige, ou coulé par la marée...ou perdu dans les cuisines.
Enfin tant que la mariée était toujours là c'était déjà ça de gagné.
Il avait pourtant songé à lui envoyé une invitation aussi à elle, non parce qu'elle aurait été capable d'oublier...



Quand Lotx, sauta de l'autel pour scandé une phrase des plus déroutante, l'Aromte fut très surpris....
déjà parce qu'il sautait haut, il avait du rebondit, puis ça laissa Origan les yeux grand ouvert sur la performance

"Vouuuuus, ne passereeeeeeeez paaaaaaaaaas ! "
...non parce que y'a exactement 20 secondes qu'on parlait de la virginité de la mariée, ça a un rapport avec la phrase qu'a été dites ? Ca semblait être adressé à Mahaut, faut dire que la phrase prête a confusion !


"Bon et vous, voulez-vous épouser Sa Grandeur Keyfeya ci-présente ? Consentez-vous à ce que si vous mourrez d'un regrettable accident de chasse, ou bien d'une chute dans les escaliers, elle hérite de tous vos fiefs, titres et de votre or qui pourront ensuite m'être rétrocédé lorsque je serai hippocampe ? Et surtout, me reconnaissez-vous comme chef incontesté des poneys ?"


elle était belle la mariée décoiffée avec un parfum enivrant ... c'est le cas de l'dire..., remarquez elle a déjà réussi a resté coiffé quoi !!! le temps d'arrivée jusqu'ici... un bon 30 minutes cadran solaire en main, ...même si Mahaut sucait déjà le bord de la manche, ça par contre c'est pas Glamour

Puis un flot de question d'abat à nouveau sur lui, fief, chasse, accident, fortune, hippocampe...la réponse est clair

    Oui j'le veux ! ces doigts avait caressé les siens avec tendresse
    Je veux être à tes côtés, t'aimer, te soutenir et avoir l'honneur d'être tien, beaucoup de choses sont imprévisibles mais j’ai une certitude c’est que je sais que peu importe ce que nous réserve le futur, nous serons ensemble partageant notre amour…
    Et c’est tout ce dont j’ai besoin pour être heureux !



    puis se retourne vers Lotx pour répondre a la question du chef incontesté des poneys
    Puis pour l'chef incontesté des poneys, je suit toujours la voix de ma femme




Message publicitaire : Si vous aussi vous voulez un mariage original et réussit appelez nous...

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