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[RP] J’irai au bout de mes rêves … Aquatrip !

Carensa.


Enfants, mari, et petite famille, le cadre était trop beau pour qu'il soit réalité. Allongée sur le ponton du bateau, Sashka attablée comme il se devait à la mamelle rouquinesque, la Vandimion contemplait Alexandrie qui s'éloignait lentement.

Ils avaient couru les boutiques avec Verra et les filles, elle avait ramené des tissus incroyablement beaux pour l'Atelier, des épices, des graines pour tenter de faire pousser tout et n'importe quoi dans ce qui serait leur prochain chez soi.

Talya semblait totalement ailleurs, prenant parfois des couleurs lorsque les hommes la regardait, ce qui ne manquait pas de faire rire la Niki et Carrie tandis que Niki voulait absolument négocier les prix de TOUT ce qu'elles achetaient, ce qui prenait bien entendu un temps infini. La rousse trépignait devant les étales, ronchonnant puis finalement souriant de toutes ses dents quand elle avait économisé quelques pièces d'or.

C'est ainsi qu'une ribambelle d'hommes, tapis, tissus, sacs d'épices sur le dos monta dans le bateau et que l'équipe masculine prit la suite pour remplir les cales.

Benjen grognant et Verra demandant une contrepartie alcoolisée. Elle était belle l'équipe de l'Archange...




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Benjen

      Alexandrie leur avait révélé ses splendeurs, et ils s'en étaient abreuvé de façon pécuniaire, visuelle, sensorielle, et bien d'autres encore. Ben oui, ils n'étaient pas rendu jusque là pour « observer ». Aussi, le Barbu, s'en était donné à cœur joie, et ce, malgré la crise de boulimie de fièvre acheteuse -rien que ça- qu'il avait dû subir de la part de son épouse.

      Une fois que tous purent tenir sur leurs jambes, l'équipage avait embarqué pour mettre les voiles … Après avoir alourdi le rafiot d'une multitude de denrées, et autres objets, divers et variés. -Ben oui, avec les boulimiques des boutiques qu'ils se trainaient-

      Il n'avait pas souvenir d'avoir participer à un voyage aussi long, même dans sa jeunesse. Et pour être long, ça devenait long. D'habitude, le retour passe plus rapidement que l'aller, mais là. Ce n'était absolument pas le cas.

      C'est avec joie que le Barbu avait prit les commandes du navires, son épouse bien trop occupé à ranger ses achats.
      Les jours passaient donc, et il n'en voyait pas le bout. L'océan à perte de vue, pas un seul bout de côte. Et les provisions qui s'amenuisaient petit à petit … Si bien que le Barbu en vient un jour à soupçonner l'équipage de l'avoir désigné comme premier casse croute en cas de disette. C'est qu'ils se faisaient de plus en plus discret et restait dans leurs coins … C'était louche ! Puis c'est lui qui tenait la barre, donc si on avançait pas, ils penseraient que c'était de sa faute ! Mais ce n'était pas le cas ! Si ils tombaient à court de bouffe … Ce serait la faute des « femmes » ! Oui, parfaitement ! Elles n'avaient cas acheter de la nourriture, au lieu de prendre des vêtements et des épices immangeable sans aliment adéquat !

      En attendant, il longeait les murs, et pensait à se faire greffer une paire d'yeux derrière la tête !

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    Carensa.


    "Dans le monde, un homme capable de folie en amour est un prodige assez rare." - G. Sand


    Et cet homme était le sien gravé dans son coeur, et sur sa peau.

    Depuis quand naviguaient ils ? Chaque matin à la croisée du soleil et de l'océan, la rousse délaissait le lit conjugal pour rejoindre le pont. Là, elle s'installait pour contempler le bleu..tant de bleu, partout du bleu que ça pouvait en devenir enivrant. Elle savait les côtes non loin puisque quelques volatiles surgissaient ici et là, à moins qui ne soient perdus avec le vent de la tempête qu'ils subissaient depuis plusieurs jours.

    Chaque jour était rythmée par les tétées de Sashka, la balade des enfants sur le pont et parfois les pêches "miraculeuses"..ou pas de Sasha. Le soir, elle se retrouvait avec Verra pour refaire le monde autour d'un verre ou deux, et puis l'amour..deux fois ou trois.. Ils semblaient toujours assoiffés l'un de l'autre et si toutes les discussions commençaient calmement, elles finissaient forcément sur le coin d'une table, du comptoir, le mur ou dans la cabine. C'était une sorte de prière journalière à laquelle l'un et l'autre se dévouaient consciencieusement et se soumettaient sans rechigner.

    Cet amour la rendait dingue, elle crevait de peur à chaque instant que tout s'arrête. C'était tellement irréel qu'un homme comme lui puisse tenir à elle. Son Brun était tout ce qu'elle aimait chez un homme. Ce voyage n'avait fait que confirmer leurs sentiments, la naissance de Sashka les avait rapproché indéniablement mais surtout ils se comprenaient, se devinaient sans réellement avoir à parler. Leurs envies étaient les mêmes, la rousse avait l'impression d'avoir trouvé son double masculin capable de lui offrir tout ce dont elle avait besoin.

    Pourtant cette petite vie bien trop rangée à son goût commençait de lui peser. La rousse s'était assagie, bien trop, pour plaire à sa famille, à certains de ses amis. Elle avait tenté de se rentrer dans le crane qu'il fallait pour les enfants du calme et de la stabilité.

    Fou tai ses !!quand on connaissait son passé, elle n'aimait pas le calme la rousse, elle ne l'avait jamais aimé. Cette passivité la boufferait jusqu'à la moelle si elle ne faisait pas quelque chose.

    Anaïs semblait peu à peu se mettre en retrait quand Carensa reprenait petit à petit toute sa place. Elle avait cette impression de resurgir d'un passé pas encore enterré tel un démon reposé prêt à en découdre avec la terre entière. On ne se refait pas, ce qu'on a été durant des années, des dizaines d'années ne peut pas être oublié volatilisé comme ça, c'était mourir que de ne plus être qui elle était vraiment.

    Elle devrait en parler à Verra, lui dire ses craintes, lui faire part de ses projets. Il accepterait, elle le savait déjà. La condition était "plus de rafiot"..ça elle l'avait bien compris.

    La carte qui l'accompagnait fût dépliée à même le sol et du bout des doigts elle en traça leur chemin..

    A leur retour à Bordeaux, ils reprendraient la route rapidement. D'abord pour profiter des bienfaits de la méditerrané. Quelques villes à visiter où la luxure faisait débat et où les amoureux transis voulaient se perdre quelques jours, pour ensuite remonter vers la Savoie. Elle devait voir son frère, lui présenter sa fille, et qu'il lui présente son fils..

    Pour la suite, restait tout à imaginer..même le pire.



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    Nikita.novgorod
      La croisière s'amuse...


    ... ou pas d'ailleurs ! Sur le vélin, ça paraissait génialissime, mais qui connaît la Blondeur devinera aisément que son génie se limite, surtout, aux catastrophes en tout genre. L'expédition ne dérogea pas.

    Oh bien sûr, au départ de Bordeaux, c'était idyllique, splendide, parfaitissime... la traversée, bien qu'un tantinet mouvementée, se passa plutôt bien et, même, avec le recul, on pourrait la qualifier de « rapide ». Alexandrie fût une véritable révélation pour la Platinette... des étoffes éblouissantes, des épices enivrantes, des denrées affolantes et le tout dans un décor, digne d'un conte des milles et une nuits. Évidemment, le trio féminin n'avait pas manqué les bonnes affaires, chipotant les prix pour le simple plaisir de négocier ou de faire râler la rousse « Môman ». Ils avaient séjourné dans un véritable paradis, aux petits soins d'esclaves que l'Orgueilleuse aurait volontiers ramenés avec elle... si l'architecture et le climat différaient horriblement de ses terres ancestrales, le séjour lui rappela ses jeunes années, passées à Novgorod, alors qu'elle était enfant chérie.

    C'est en visitant la ville qu'une nouvelle lubie s'invita au neurone... la Grande Bibliothèque ! Splendeur parmi les splendeurs. L'édifice brillait de mille feux, l'astre diurne couvrant mystérieusement la cité d'or*, ce qui ne pouvait qu'attirer la Vénale Slave. Gourmande de richesses diverses, elle ne boude cependant pas le savoir et, dans la caboche aurifère, il ne faisait pas le moindre doute qu'elle ferait des découvertes... Sauf que l'accueil se révéla sensiblement hostile.
    Devant la lourde porte, un autochtone désagréable et pour le moins discourtois


      - Bande de chiens ?! Non mais il s'est vu lui, avec sa pustule sur l'front et j'parle même pas d'sa pilosité... on dirait un...
      - Viens Lalla**... pas rester là... dangereux
      - Ah ? T'es sûr ? Et avec des chouquettes, il m'laissera entrer non?
      - Non Lalla... partir...


    Devant l'air renfrogné du garde, qui semblait totalement hermétique aux pâtisseries et celui, terrorisé, du pauvre Aziz, qui était de corvée « guide », pour son plus grand malheur, elle abdiqua en marmonnant dans sa langue. Force était de constater que les serviteurs ne se battaient plus pour l'accompagner et, ce, depuis la première expédition au Souk, laquelle s'était terminée par des montagnes de paquets à trimballer sous les cris exaltés et non moins stridents.
    Toujours est-il qu'une Novgorod contrariée est une chienlit en puissance, autant dire qu'une autre illumination ne tarda pas à loger sous la tignasse aurifère.

    A suivre...



    *j'ai osé, c'est nul mais j'assume^^
    ** Lalla : Madame – merci Jd Talya

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