L_aconit
Il était une fois, dans un lointain très lointain duché - l'Alençonnais quoi - un Duc qui ne recherchait aucune femme , pas même parée des plus belles qualités pour l'épouser.
En place et lieu d'une femme, ce Duc épousait la solitude depuis quelques temps déjà, suite à une hibernation qui aurait mal tourné, à l'instar de ces films de science fiction où tout le monde aurait souhaité voyager dans le temps en se glissant dans un congélo, et aurait fait connaissance avec une panne d'électricité... - Sauf lui. Réveillé seul, un beau jour, sans trop comprendre pourquoi. Ou du moins, avec cette excuse, qui arrangeait bien - Mais bref. La narration s'égare, et s'excuse déjà par ailleurs pour cet exercice bourré d'allusions anachroniques et de sous entendus salaces.
Ce Duc donc, lors d'une nuit d'orage interminable, crût entendre frapper à sa porte et manda à l'un de ses clampins d'aller voir. Le valet s'en revint avec cette réponse:
Inutile de préciser que balloté par l'orage et perdu dans la campagne de nuit, ledit jeune homme qui n'était autre que l'Aconit - La counite pour les intimes - se trouvait toujours à la porte dans un état plutôt lamentable, trempé et grelottant dans ses épais habits et ses fourrures. Jurant entre ses dents mille dieux que le rouquin n'avait aucun sens de l'hospitalité.
Pourtant, l'affaire avait bien commencé. Sur un air de ...
Et personne n'aurait su remettre l'hospitalité Alençonnaise en question, nom de nom, surtout dans un contexte aussi tendu qu'un combo pluie-solitude mutuelle. La narration vous épargnera aussi les subtilités du coupage au montage, que vous apprécierez. Autant vous dire que les deux protagonistes, qui ne s'étaient pas vus depuis longtemps, avaient une foule de choses constructives à échanger...
Il fut donc question dans cette soirée en ville de fraternisation entre les castes, et les peuples. Ou le jeune roturier breton maispassanslesouquandmême se faisait offrir le gîte et le couvert, pour un temps incertain, ou disons, déterminé au prorata affinitaire chez le Duc d'Alençon.
Vous pensez bien que trempé jusqu'à l'os ou pas, Nicolas aurait retrouvé le chemin de Trun, dusse-t-il s'y trainer avec un piège à Renard à la cheville...
Ha... La jeunesse. Notre fringuant blondin était bien loin de s'imaginer la nuit qu'il aller passer chez le Lioncourt.
_________________
En place et lieu d'une femme, ce Duc épousait la solitude depuis quelques temps déjà, suite à une hibernation qui aurait mal tourné, à l'instar de ces films de science fiction où tout le monde aurait souhaité voyager dans le temps en se glissant dans un congélo, et aurait fait connaissance avec une panne d'électricité... - Sauf lui. Réveillé seul, un beau jour, sans trop comprendre pourquoi. Ou du moins, avec cette excuse, qui arrangeait bien - Mais bref. La narration s'égare, et s'excuse déjà par ailleurs pour cet exercice bourré d'allusions anachroniques et de sous entendus salaces.
Ce Duc donc, lors d'une nuit d'orage interminable, crût entendre frapper à sa porte et manda à l'un de ses clampins d'aller voir. Le valet s'en revint avec cette réponse:
- - Il s'agit là du jeune homme avec lequel vous avez passé la soirée en taverne, et que vous avez semé en route dès l'orage grondant et les premières gouttes de pluie. Vous l'auriez oublié dans les bois entre le moment où vous avez passé la porte de Trun et celui où vous avez glissé votre mirifique séant dans l'eau chaude de votre bain.
Inutile de préciser que balloté par l'orage et perdu dans la campagne de nuit, ledit jeune homme qui n'était autre que l'Aconit - La counite pour les intimes - se trouvait toujours à la porte dans un état plutôt lamentable, trempé et grelottant dans ses épais habits et ses fourrures. Jurant entre ses dents mille dieux que le rouquin n'avait aucun sens de l'hospitalité.
Pourtant, l'affaire avait bien commencé. Sur un air de ...
L'Aconit : Vous me devez toujours un carreau.
Lestat : Pas faux.
L'Aconit : Quant à mon anatomie, je vous autorise à la garder en tête. Vous ferez de beaux rêves.
Lestat : ça ne risque pas d'en sortir de si tôt.
L'Aconit est d'un culot de notoriété publique, il opine et boit.
Lestat : Dommage que nous n'ayons jamais eu l'occasion de euh... Comparer les lames.
L'Aconit : Il suffit de pisser derrière une taverne, ça s'arrange.
Il ricane.
Et personne n'aurait su remettre l'hospitalité Alençonnaise en question, nom de nom, surtout dans un contexte aussi tendu qu'un combo pluie-solitude mutuelle. La narration vous épargnera aussi les subtilités du coupage au montage, que vous apprécierez. Autant vous dire que les deux protagonistes, qui ne s'étaient pas vus depuis longtemps, avaient une foule de choses constructives à échanger...
- L'Aconit : Vous ne mangez pas assez de noix.
L'Aconit goguenard
Lestat : ça fait des boutons sur la langue.
L'Aconit : Non, ça ce sont les maladies vénériennes.
Il fut donc question dans cette soirée en ville de fraternisation entre les castes, et les peuples. Ou le jeune roturier breton maispassanslesouquandmême se faisait offrir le gîte et le couvert, pour un temps incertain, ou disons, déterminé au prorata affinitaire chez le Duc d'Alençon.
L'Aconit : En parlant de mou de partout
Suspens.
L'Aconit : Je ne dors bien que sur une literie peu ferme... Et je sens le moindre défaut de paillasse.
Lestat: Alors y'a deux choix. Ou on partage la même, ou on met des petits pois sur celle d'à coté. Mais comme c'est pas la saison des p'tits pois...
L'Aconit cligne des mirettes.
L'Aconit : Je dors coté mur.
Vous pensez bien que trempé jusqu'à l'os ou pas, Nicolas aurait retrouvé le chemin de Trun, dusse-t-il s'y trainer avec un piège à Renard à la cheville...
Lestat : Je ne dors jamais beaucoup donc ça m'est égal.
L'Aconit : Ah oui...
L'Aconit déglutit, Lestat sourit en coin.
Ha... La jeunesse. Notre fringuant blondin était bien loin de s'imaginer la nuit qu'il aller passer chez le Lioncourt.
_________________
- (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil