Orkaange
C'est une régente échevelée et rose de colère qui débarque en salle du conseil ce jour, agitant frénétiquement un vélin venu d'Anjou
Mes amis, l'heure est grave! ON NOUS SPOLIE!! J'ai reçu ceci par des voies détournées. Ne pouvant pas laisser dire de telles âneries, je me suis permis de répondre à cette provocation du sans nom. Non seulement ils nous envoient leurs déchets, mais en plus ils se permettent des déclarations insensées!!! j'ai donc fermement protesté au nom du Périgord auprès de leur duchesse.
Dans mon verre comme dans mon cur, l'Anjou apporte le bonheur.
Angevins, Angevines.
Anjou ! C'est plus rapide, sauf si on décide de mettre les trois, ça rallonge.
Mais c'est classe.
Avez vous senti ce courant d'air frais qui vous a fait frissonner l'échine et grelotter des molaires ?
Ce silence assourdissant emplissant nos rues ? Et que dire de ce triste spectacle que nous offrent ces pauvres grands mères se vautrant toute seule et qui, sans raison apparente, se brisent rotules, se fracturent hanches, coccyx et tous les doigts de la main dans une chute vertigineuse semblant sans fin. C'est le signe qu'à seulement quelques lieues de chez nous, un événement tragique vient de se dérouler, un sombre présage annonçant que le mal français a une autre victime à son actif.
Sonnant le glas de l'Anjou tel qu'on le connaissait tous. L'un des plus célèbres symboles de l'Archiduché a été souillé et a perdu son précieux statut dicône, à l'instant même où il a rencontré un succès monstre dans tout le royaume de france. Il s'agissait d'un symbole autour duquel chaque Angevin aimait se rassembler, pour qui les battements de leur cur battaient à l'unisson et pour qui même la plus minime augmentation du prix justifiait la mise à sac des boulangeries traîtresses. Façades redécorées de motifs sans équivoques, vitres explosées en milles morceaux, éclats de rire et pas précipités rythmaient son existence sur nos terres.
Comme vous l'avez très certainement déjà compris, Angevins et Angevines, Anjou, les chouquettes ne sont plus. Celles qui furent offertes en très petites quantité en présent diplomatique au comté du Périgord Angoumois, se trouvent désormais sur toutes les tables françaises et comble de l'outrage, certaines d'entre elles seraient même fourrées au foie gras. AU FOIE GRAS !! Nos sales voisins nous prouvent une fois de plus qu'en plus d'être des sauvages, ils n'ont pas la moindre personnalité et qu'il leur est tellement plus simple de s'approprier une spécialité Angevine plutôt que de parvenir à s'en dégoter une de leur propre cul cru. Si les français sont tellement friands de nos spécialités Angevines, lorsqu'on ira tous se dégourdir les guiboles prochainement, on ne manquera pas de venir leur faire goûter une chiée d'archibriquette au beurre. Et par goûter, je veux bien évidemment dire balancer avec force et élan dans leur bouche en cul de poule et ce pour leur éclater les chicots encore couverts d'une épaisse couche de pâté. Plaisir d'offrir...JOIE...de recevoir.
Ce qui veut dire qu'à partir d'aujourd'hui, la chouquette n'est plus la bienvenue en Anjou, la chouquette est morte et enterrée. Récupérée par nos voisins pas bien futés ni imaginatifs pour un rond, elle n'est plus un symbole de l'Anjou et SURTOUT ! Sachez que notre Archipaillette Katina Choovansky tient à ne plus jamais être associée à cette pâtisserie impie. Plus JA-MAIS ! Toute mention de la chouquette est désormais prohibée, elle est à rayer de notre vocabulaire. Elle donne mauvaise haleine et fait pleurer les chiards en pleine nuit. Une page se tourne, l'époque des chouquettes est révolue, mais le goûter ne restera pas en berne bien longtemps !
L'Archiduché d'Anjou étant à la pointe de l'avant-gardisme et qu'avec notre façon toute particulière d'appréhender les choses, faisons et défaisons la mode, nous planchons actuellement sur ce qui prendra la relève de la [Mot prohibé] et une fois de plus, le monde connu ne pourra que ployer le genou devant notre singularité de toute beauté.
Ni roy, ni maître !
Ni [Prohibé]
Et que les français aillent tous se faire tripatouiller le conduit à la mode de Sancte.
A Angers, le 11 Mai 1465
Shane Phillips
Porteur de mauvaise nouvelle.
Mes amis, l'heure est grave! ON NOUS SPOLIE!! J'ai reçu ceci par des voies détournées. Ne pouvant pas laisser dire de telles âneries, je me suis permis de répondre à cette provocation du sans nom. Non seulement ils nous envoient leurs déchets, mais en plus ils se permettent des déclarations insensées!!! j'ai donc fermement protesté au nom du Périgord auprès de leur duchesse.
Dans mon verre comme dans mon cur, l'Anjou apporte le bonheur.
Angevins, Angevines.
Anjou ! C'est plus rapide, sauf si on décide de mettre les trois, ça rallonge.
Mais c'est classe.
Avez vous senti ce courant d'air frais qui vous a fait frissonner l'échine et grelotter des molaires ?
Ce silence assourdissant emplissant nos rues ? Et que dire de ce triste spectacle que nous offrent ces pauvres grands mères se vautrant toute seule et qui, sans raison apparente, se brisent rotules, se fracturent hanches, coccyx et tous les doigts de la main dans une chute vertigineuse semblant sans fin. C'est le signe qu'à seulement quelques lieues de chez nous, un événement tragique vient de se dérouler, un sombre présage annonçant que le mal français a une autre victime à son actif.
Sonnant le glas de l'Anjou tel qu'on le connaissait tous. L'un des plus célèbres symboles de l'Archiduché a été souillé et a perdu son précieux statut dicône, à l'instant même où il a rencontré un succès monstre dans tout le royaume de france. Il s'agissait d'un symbole autour duquel chaque Angevin aimait se rassembler, pour qui les battements de leur cur battaient à l'unisson et pour qui même la plus minime augmentation du prix justifiait la mise à sac des boulangeries traîtresses. Façades redécorées de motifs sans équivoques, vitres explosées en milles morceaux, éclats de rire et pas précipités rythmaient son existence sur nos terres.
Comme vous l'avez très certainement déjà compris, Angevins et Angevines, Anjou, les chouquettes ne sont plus. Celles qui furent offertes en très petites quantité en présent diplomatique au comté du Périgord Angoumois, se trouvent désormais sur toutes les tables françaises et comble de l'outrage, certaines d'entre elles seraient même fourrées au foie gras. AU FOIE GRAS !! Nos sales voisins nous prouvent une fois de plus qu'en plus d'être des sauvages, ils n'ont pas la moindre personnalité et qu'il leur est tellement plus simple de s'approprier une spécialité Angevine plutôt que de parvenir à s'en dégoter une de leur propre cul cru. Si les français sont tellement friands de nos spécialités Angevines, lorsqu'on ira tous se dégourdir les guiboles prochainement, on ne manquera pas de venir leur faire goûter une chiée d'archibriquette au beurre. Et par goûter, je veux bien évidemment dire balancer avec force et élan dans leur bouche en cul de poule et ce pour leur éclater les chicots encore couverts d'une épaisse couche de pâté. Plaisir d'offrir...JOIE...de recevoir.
Ce qui veut dire qu'à partir d'aujourd'hui, la chouquette n'est plus la bienvenue en Anjou, la chouquette est morte et enterrée. Récupérée par nos voisins pas bien futés ni imaginatifs pour un rond, elle n'est plus un symbole de l'Anjou et SURTOUT ! Sachez que notre Archipaillette Katina Choovansky tient à ne plus jamais être associée à cette pâtisserie impie. Plus JA-MAIS ! Toute mention de la chouquette est désormais prohibée, elle est à rayer de notre vocabulaire. Elle donne mauvaise haleine et fait pleurer les chiards en pleine nuit. Une page se tourne, l'époque des chouquettes est révolue, mais le goûter ne restera pas en berne bien longtemps !
L'Archiduché d'Anjou étant à la pointe de l'avant-gardisme et qu'avec notre façon toute particulière d'appréhender les choses, faisons et défaisons la mode, nous planchons actuellement sur ce qui prendra la relève de la [Mot prohibé] et une fois de plus, le monde connu ne pourra que ployer le genou devant notre singularité de toute beauté.
Ni roy, ni maître !
Ni [Prohibé]
Et que les français aillent tous se faire tripatouiller le conduit à la mode de Sancte.
A Angers, le 11 Mai 1465
Shane Phillips
Porteur de mauvaise nouvelle.
Citation:
De Nous Orkaange Dite « la pailletée », régente du Périgord (et de lAngoumois les jours impairs)
A Vous Eireen Ocaellaigh Duchesse dAnjou
A vous Finam Dict « la machine à baffes » presque Archiduc dAnjou
A vous, Angevins ; Angevines
Et autres Ames égarées dans ce duché barbare
Et que vive la chouquette
Pour le Périgord (et lAngoumois les jours impairs)
Sa Régente
De Nous Orkaange Dite « la pailletée », régente du Périgord (et de lAngoumois les jours impairs)
A Vous Eireen Ocaellaigh Duchesse dAnjou
A vous Finam Dict « la machine à baffes » presque Archiduc dAnjou
A vous, Angevins ; Angevines
Et autres Ames égarées dans ce duché barbare
Salutations, paillettes et manucure
- Il nous est revenu aux oreilles (et croyez moi ça fait mal à lintérieur) quun communiqué de votre conseil ducal mentionnait la revendication de la paternité de la chouquette par le duché dAnjou, communiqué que jai remis sans plus attendre à mon propre conseil, qui nest pas ducal mais Comtal (et cest vachement plus classe je trouve)
Après les divers cris, pleurs, jets de paillettes et vidange de futs de Monbazillac pour retrouver raison, les membres de mon conseil et moi même ont décidé quil était important, voire vital, dopposer un démenti formel à cette affirmation dénuée de tout fondement.
Alors je vous le beugle haut et fort : NON ! NOOOON ! (Mettez en gras et gros Chilpéric Roger, quon sente bien le beuglement) LE COMTE DU PERIGORD SINSURGE ! LA CHOUQUETTE EST SA FILLE !! ET SON RAYONNEMENT EST ROYAUMESQUE !
Il est fait mention de la chouquette en Périgord dès 1460 dans des écrits du palais épiscopal de Périgueux, comme nourriture principale de Monseigneur Quasi Princesse Lotx de Fayolle, qui la consommait à lépoque fourrée de diverses façons, sa préférence allant à la chouquette à la Framboise. Mais toujours ! TOUJOURS ENTENDEZ VOUS BIEN (Oui oui je sais votre Rondeur je met en gras et en gros quand vous beuglez) surmontée de sucre rose pailleté et ce quel que soit le fourrage, si je puis mexprimer ainsi. Ce qui prouve bien que ces précieuses pâtisseries dont nous sommes tellement fiers ne peuvent être originaires que de notre belle province. Celles que jai dégusté à Angers lors de mon dernier séjour en votre capitale étant ternies par loubli de ce détail capital.
Depuis ces jours anciens, la chouquette est de tous les repas de fête périgourdin, voire même Angoumoisin (quand ils ne bouffent pas des racines), fourrée bien sûr au foie gras. Nétant pas dune cruauté sans borne, je demande aux plus sensibles dentre vous de se boucher les oreilles pour entendre ce qui va suivre : Au foie gras de canard oui, DE CANARD !! autre fierté de notre si belle région, surmontée de quelques grains de gros sel rose dune lointaine région quon sait même pas si elle existe et qui se nomme lHimalaya.
Que vous bannissiez la chouquette de votre duché libre à vous. Nous ne sommes pas là pour éduquer des barbares qui ont failli métouffer avec leur brique au beurre avant de mexpulser dAnjou pour des raisons encore obscures de traditions impliquant des épées. Mais nous vous prions instamment de rendre au Périgord ce qui est au Périgord. Sa chouquette ! Non parce que après, que vous faudra til ?? Notre célèbre pine de Barbezieux ? Cest bien connu ! Quand on donne une chouquette à lAnjou, cest toutes les pines qui y passent !
Et que vive la chouquette
Pour le Périgord (et lAngoumois les jours impairs)
Sa Régente