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[RP] Mariage d'Aimeryc et Ursula, 25 mai 1465

Ursula_
Trop de temps s’était écoulé entre le moment où elle avait lâché la main de Mary pour se tenir devant celui qui deviendrait son mari. Elle avait l’impression que tout autour d’elle bougeait au ralenti, que tous les yeux la scrutaient et cela, pour une fois, ne venait pas lui titiller agréablement l’orgueil. Un sourire léger au Courcy, Ursula se voulait encourageante. «Viens, je suis là.» Bien fait de sa personne, juste assez hautain pour s’accorder à l’air naturel d’Ursula, Aimeryc lui était plutôt bien assorti. Pas assez, cependant, pour taire les angoisses de sa promise qui avait une étrange impression de personnifier l’agneau sacrificiel.

Avaient-ils l’âge requis? Bien sûr. D’ailleurs, Trun lui avait fait remarquer qu’elle ne rajeunissait pas tellement. Qu’ils n’étaient pas parents? Que le Ciel les en préserve! À moins que Floriano ait été trousser une vache normande, Ozta et Courcy n’étaient pas liés par le sang. Ce serait le comble, un dénouement digne d’une face. En outre, tout avait été fait -hélas- dans l’ordre et toute l’entreprise se retrouvait licite devant le Très-Haut et la paperasse administrative.

C’est au moment d’entrer dans la chapelle que l’Ibère se retourna derrière son épaule une ultime fois, espérant apercevoir au loin la haute silhouette de la figure paternelle de substitution à qui elle avait menacé de couper les vivres s’il omettait d’honorer de sa présence les noces de sa logeuse. Oui, bon, dit ainsi, ça faisait un peu théâtre d’été, mais les faits demeurent et le chantage avait toujours eu cette efficacité empreinte de frustration de la part de la victime. Un bruit de banc que l’on traîne sur la pierre. La voix bien connue de la duchesse de Chartres. In peto, l’Ozta murmure :


«On n’va certainement pas assister à une amputation le jour de mes noces!»
Mariage de rêve, mon col!

Souffre en silence, Perchée.

Le bras solide du Walburghe se saisit du sien, plus dodu. C’était moins une, mais Savian était là. Un sourire chaleureux accueillit le colosse. Elle était soulagée de le voir se profiler. Visage ami, visage aimé, rassurant. Mais il avait presque raté la messe… Souriant toujours pour la forme, l’Ursule lui pinça le gras de triceps en toute discrétion et grinça entre ses dents :

-Puez l’chapon. Au moins vous avez été foutu de ramener vos miches.

La jeune femme relâcha sa prise et libéra le petit bout de chair avant de conclure, tout bas alors qu’ils pénétraient dans le lieu sacré :

-Je suis contente que vous soyez venu. Vous me faites plaisir. Je vous laisserai fouiller les caves.

Non, chers lecteurs, il ne s’agit pas là d’une proposition indécente, mais bien d’un partenariat ménager tout à fait licite : un bras contre une bouteille de vin valant au moins l’équivalent de la solde saisonnière du capitaine royal.

Un regard vers Léana qui avait eu la gentillesse de lui servir de témoin, achetée au pied levé. Il n’était plus possible de reculer. Réfractaire au changement, l’Ursule? Ha oui, et deux fois plutôt qu’une! Tolérer un mâle alpha revendicateur dans sa petite bulle d’autonomie exigeait beaucoup de la faible capacité d’adaptation de la Navarraise. Aimeryc à Echauffour? Choc culturel assuré!

Le silence s’imposa dans l’assemblée au moment où la presqu’embaumée ouvrait son Livre des Vertus sur l’autel. Après avoir tendu la joue de manière cérémonielle afin de recevoir le baiser pseudo-paternel, l’heureuse épousée s’agenouilla sur le prie-Dieu, face à l’officiante. Pendant que la Pimperlotte lisait, Ursula se recueillait, écoutant à peine la lecture des saintes écritures. Personne pour la secourir, cette fois. Pas même l’Infâme qui avait refait surface quelques jours plus tôt. Pas cette fois. Il n’y aurait pas de joutes et pas d’accident et pas de pleine lune, de murailles ou de mauvais vin. Si l’Histoire se répétait bien souvent, il n’en serait pas de même avec la petite tragédie personnelle d’Ursula de Ozta.

Cela est juste et bon.

Elle déglutit, inspira, ferma les yeux. Trois, quatre, cinq secondes et expira. Prier le Très-Haut pour une union longue, fertile et heureuse. Pendant un court instant, l’Ibère rêva à un lendemain dystopique. Un autre sanctuaire, une assistante composée d’autres gens sous un ciel différent. «Ne rêvons pas à ce qui ne sera pas, n’est-ce pas?», lui avait dit l’Infâme. La faute à qui?

Elle se signa, se baisa le pouce et souffla un «Amen» avant de réciter le credo à la suite de la momie et sur le même ton monocorde que les autres ouailles témoins du sacrifice.

-Je crois en Dieu le Très-Haut tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre, des Enfers et du Paradis, juge de notre Âme à l’heure de la mort. Et en Aristote son prophète…

Un début de crampe dans son pied. L’Ozta agite les orteils dans sa poulaine de cuir, rate quelques versets.

-Il a voué sa vie à nous montrer les chemins du Paradis. Il a rejoint le Soleil où l’attendait Aristote à la droite du Très-Haut…


C’est qu’il commençait à faire un peu chaud, avec le soleil qui plombait sur les vitraux. Tant et si bien qu’une rigole de sueur lui coulait dans le dos. Entre la noce et le coucher, elle devrait aller prendre un bain. À moins qu’Aimeryc ne s’endorme, auquel cas elle pourrait attendre le lendemain et….

-En la communion des Saints, en la rémission des péchés, en la vie éternelle. Amen.

Au signal de la sainte femme, les époux se relevèrent et Ursula essuya discrètement ses mains sur ses jupes en ayant l’air de coquettement lisser un pli. Pimperlotte venait de lui poser une question. Consentait-elle au mariage? «Non» n’était pas une réponse acceptable. «Je dois encore y réfléchir un peu» non plus. L’Ozta mit donc un temps à répondre à la consigne, déjà que son esprit était un peu occupé à gérer les caprices de son estomac. L’enscens lui donnait la nausée et le vin de messe mal au crâne. Ou l’inverse. Le laps de temps fut visiblement assez long pour inquiéter l’officiante qui lui tendit à boire, ce qu’elle refusa poliment. Vomir sur l’étole de la vieille? La cérémonie avait bien assez d’éléments absurdes, inutile d’en rajouter une couche.

Avait-elle changé d’idée?


-J’y consens, j’y consens.


Ursula se racla la gorge et leva les yeux vers l’autre supplicié. Des vœux? Bien sûr qu’elle en avait préparés. La jeune femme se retourna et saisit d’une main devenue froide celle du Courcy.


-Moi, Ursula, te prends, Aimeryc comme époux. Devant le Très-Haut, auteur de nos jours, et devant cette assemblée, je promets de t’être dévouée et fidèle. Que cette union en soit une d’harmonie, d’amitié, de joie...


Et t’aimer? Oh, allez.

-Et d’amour.

Elle déglutit.

-Je suis tienne à partir de ce jour et jusqu’à ce qu’il plaise au Très-Haut de mettre fin à ma vie.

Ça fait si mal que ça? T’as pas idée.

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Pimperlotte
La vieille a un p'tit sourire encourageant, celui qui veut dire t'en fais pas ma mie dans que'ques temps tu l'men'ras par l'bout d'la... l'bout du nez!

Pimperlotte s'tourne enfin vers l'Courcy

A ton tour! Aimeryc veux-tu prendre Ursula pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour d'chaque jour?
Veux-tu faire dépendre ton bonheur d'son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

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Aimeryc.
Peu de temps après avoir porté son regard vers l’horizon dans l’espoir de voir apparaître la plus importante des personnes en cette journée soit sa vicomtesse de future femme, le normand aperçu un homme qu’il savait ne pas apprécier depuis les premiers instants où il l’avait vu et ce sentiment n’avait su s’éloigner avec le temps. Au contraire il s’était amplifié en la voyant rôder autour de sa fille sans aucun respect pour les convenances qu’il lui avait promis de respecter. Un autre menteur et hypocrite mais pour une fois il se retiendrait. Il n’avait pas envie de faire un scandale à son propre mariage.

    « - Je vous dirais où vous asseoir si je le désire, Alistaire. Mais soit, attendez donc ma fille. Elle ne devrait pas tarder. »


Seule concession du paternel pour sa fille qui l’avait presque supplié de la laisser être accompagné de cet homme et comme toute enfant elle obtenait, en général, tout ce qu’elle désirait de lui. Comment lui dire non après tout alors qu’il avait si peur de la perdre à nouveau alors qu’il venait de la retrouver une année auparavant. Secouant doucement la tête, le regard se tourna vers les invités avant d’entendre le bruit d’une voiture arriver pour laisser sortir l’Ozta en compagnie de sa fille. Soulagé de savoir qu’elle n’avait pas pris la fuite, il se tourna vers elle et inclina légèrement la tête dans sa direction.

    « - Il n’y a pas à boire. Il y aura au banquet après la cérémonie. Si vous désirez boire il faudra vous rendre jusqu’au bout donc. Je n’ai pas envie de vous voir fuir car vous… paniquez ou que sais-je. »


D’un sourire malicieux il regarda le ventre de la belle. Il avait lu la lettre mais n’avait eu le temps d’y répondre mais il avait très bien compris le message qu’elle renfermait. Attentif il écouta les paroles de la vieille qui n’avait pas, par chance, brûlée sur le parvis de la chapelle et secoua doucement la tête. Personne s’opposait et personne avait intérêt s’il ne voulait pas trouver une dague plantée dans une partie importante de son anatomie comme par exemple les yeux. À la question le brun plissa les yeux et chercha sa jumelle du regard sans la voir. Soupirant à cette façon qu’elle l’avait lâché en cette journée le brun se dirigea vers l’Elsa qui était sa merveilleuse suzeraine pour lui demander d’être son témoin à pied levé. Satisfait qu’elle accepte, il tourna la tête vers la vieille alors qu’un messager venait lui souffler que sa marquise de sœur ne pourrait venir car elle était blessée et alitée. Bien entendu. Elle était blessée. Et pourquoi pas morte en plus. Si elle n’avait pas envie de venir ça aurait été bien plus simple. On aurait pu croire que les jumeaux auraient été proches mais en réalité ils n’avaient rien en commun tant ils étaient si différents et au vu de l’attitude fermée de la marquise le brun ne cherchait plus à faire d’efforts.

À l’invitation de pénétrer dans la chapelle, le brun s’avança légèrement comme tous les autres bien que lui prit la place d’honneur ou du moins une des deux places aux côtés de sa future épouse. Comme elle il s’agenouilla devant l’officiante et resta attentif aux paroles, la tête penchée en signe d’humilité même si pour lui tout cela il en avait rien à faire. Après le credo il se redressa et hocha doucement la tête aux paroles de son épouse. Elle avait dit les mots. Il était content. Son tour ne tarda pas à venir et il récita les mots aussi.


    « - Moi, Aimeryc, te prends Ursula comme épouse légitime devant le Très-Haut ainsi que devant cette assemblée et nos témoins et je te promets de t’être loyal, de t’aimer dans la joie et l’harmonie et ce jusqu’à ce que le Seigneur me rappelle à lui. »


Ouf. Il avait su éviter de dire les fameux mots et ainsi de ne pas trop s’engager car il savait pertinemment que l’Ozta ne lui aurait pas lâché la grappe après coup s’il avait laissé entendre un mot. D’ici peu, ils seraient époux.
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Pimperlotte
Pimperlotte a sa p'tite larme à l'oeil, l'aime bien les mariages la vieille, ca touche son vieux coeur d'artichaut!
Elle asperge les anneaux et les bénit puis annonce l'ton grave et solennel

L'est temps à présent d'échanger vos anneaux.
Qui a les anneaux?
hein?
Personne?
Perdus?




La vieille s'étrangle d'rire

c'était une blagounette!

Aimeryc, répéte après moi
Ursula, r'çois cette alliance, signe d'mon amour et d'ma fidélité.


Puis elle s'tourne vers la mariée

Ursula, répéte après moi
Aimeryc, reçois cette alliance, signe d'mon amour et d'ma fidélité.

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Della
Elle souffrait le martyr et lui, il l'abandonnait là, sur un banc, comme un vulgaire tas de vieux linges !
Grumph !
Et ça pour quoi ? Pour voler attraper le bras de l'Ursule !
Re-grumph !
Ca se paierait, ça paierait tout ça et pas en prix d'ami, pardi !

Un coup d'oeil mauvais vers le bonhomme sur lequel elle avait le droit de se défouler...Beurk, qu'il était laid ! Elle se bougea un peu sur le banc pour s'en éloigner. Puis, elle se frotta la cheville qu'elle avait douloureuse. Enfin, elle soupira et se dit que si elle priait peut-être souffrirait-elle moins...Alors, elle pria, en communion avec l'Ursule qui allait épouser un Normand. Un Normand, non mais...on n'épouse pas un Normand ! D'ailleurs, il n'était pas très beau non plus, l'épousé. Pff...quelle journée !
Elle pria encore. Peut-être serait-elle transportée illico devant une bonne table d'où s'envolait une agréable odeur de rôti.

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Ursula_
En effet, quelle idée d'épouser un Normand? L'animal était bourru, autoritaire, dépourvu d'empathie et avait certainement un immense complexe de supériorité à régler. Tous des cons, sauf Courcy. Certes, Ursula s'en accommoderait tant bien que mal. Du moment qu'elle aurait un nom et un fils, après elle le déluge! L'amour? Secondaire. La fidélité? Tant qu'il ne la rendait pas malade...

La vieille bénit les anneaux, que la mariée n'avait d'ailleurs pas vus. Comble de l'ironie, viendraient-ils de l'orfèvrerie Watelse? Le cercle de métal froid fut déposé dans sa main et, comme une automate, elle répéta à la suite de l'officiante la phrase de circonstance.

-Aimeryc, reçois cette alliance en signe de mon amour et de ma fidélité.


À nouveau, elle prit la main du Normand -la gauche, cette fois- pour y glisser l'alliance. Jusqu'à ce que la mort les sépare, jusqu'à ce qu'elle le pousse d'une tour et jusqu'à ce qu'il la saigne dans son sommeil.

Cela est juste et bon. Ainsi soit-il.

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Aimeryc.
Un long soupir se fit entendre en entendant la fameuse blague pas du tout drôle de la vieille officiante. Secouant la tête légèrement il se tourna vers celle qui serait d’ici peu son épouse. D’une main il s’empara de l’alliance que venait de bénir l’officiante avant de rester surpris en voyant l’Ozta prendre les devants. Imperceptiblement il haussa les épaules et laissa faire celle-ci tout en hochant légèrement la tête alors qu’elle passait le jonc à son doigt de la main gauche. Son tour venu il s’empara de l’alliance pour la belle Ozta, une alliance qu’il avait acheté chez un certain Watelse à Paris et qui était serti d’une magnifique émeraude taillée alors que l’anneau était fait d’or pur autant que possible.Lentement il passa l’alliance au doit de celle-ci tout en soufflant les mots, ou presque.

    « -De par cette alliance, Ursula, je te fais mon épouse et te démontre tout l’amour que j’ai pour toi. »

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Pimperlotte
Je vous déclare maintenant unis par les liens sacrés du mariage. Ce que Dieu a uni, nul ne pourras le désunir.
Vous pouvez vous embrasser!!!

Mes p'tits biquets célestes, communions ensemble pour l'bonheur éternel d'Aimeryc et Ursula
Si les témoins veulent s'avancer et dire un p'tit mot aux jeunes mariés...



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Aimeryc.
Satisfait de voir que la cérémonie touchait enfin à sa fin et qu'il avait su éviter habilement les pièges qui aurait pu lui être fatal plus tard, le normand hocha légèrement la tête aux propos de l'officiante avant d'attirer l'Ursula à lui. Sans un mot et sous le regard bienveillant, ou pas, des invités et des témoins il embrassa fougueusement son épouse en la faisant pencher un peu vers l'arrière tout en laissant discrètement la langue rejoindre celle de sa toute nouvelle épouse. Après tout il était question de démontrer à tous leur amour et il n'avait aucune honte à le prouver devant autant d'yeux. Cela dit il ne tarda pas à se redresser et à faire de même pour l'Ozta pour s'éloigner après quelques secondes, un sourire en coin aux lèvres.

    « - Hum hum. C'est fait donc. »

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Pimperlotte
L'Courcy fait l'impatient, il saute sur sa pauvre épouse, ne laissant pas le temps aux témoins d'en placer une.
Ceci, dit, la p'tite vieille pensait, à juste titre vu le peu d'enthousiasme des deux jeunes femmes que l'marié avait du les baillonner dans un coin pour pouvoir "s'occuper" d'sa femme

Bon ben j'vous déclare donc mari et femme!!

La vieille haussa les épaules d'un air fataliste...

La cérémonie se termine alors dans un silence interessant

Un banquet nous attend, 'fin j'espère, allons fêter comme il s'doit cette union bénit du Très-haut, et souhaitons aux jeunes époux nombreuse et forte descendance.

Puis s'tournant vers les jeunes mariés et en particulier vers le Courcy

J'espère ben qu'vous allez nous donner à boire, que j'puisse m'rincer l'gosier, fait soif à c't'heure ci

Les jeunes mariés sortent d'la chapelle, sous les félicitations d'leurs proches et les pétales d'fleurs lancés à la volée par les gosses du coin.

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Pimperlotte
La vieille avait poireauté
Poireauté encore...
Poireauté tellement, qu'elle s'était senti pousser des racines!

Dieu qu'ils étaient pas vivaces!

Pimperlotte ricanne et tend au Courcy l'certificat tant attendu, tant réclamé!
Et dire qu'on avait trouvé sa p'tite caille impatiente du temps d'ses épousailles avec l'ducaillon.

Tiens mon p'tit bonhomm, j't'en donne une copie!
J'va transmettre l'original à l'arch'vêque pour qu'y fasse l'nécessaire à Rome!



Puis elle s'tourne vers la jeune mariée

Bonne chance mon p'tit, z'allez en voir besoin!

Puis d'ricanner à nouveau en s'dirigeant vers
l'autel et son p'tit tonnelet d'vin d'messe...


* Heureusement que j'ai été plus rapide a donner le certificat que les participants de ce mariage à me répondre Pense la vieille bique silencieusement

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